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Loïc C.

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Tout ce qui a été posté par Loïc C.

  1. Quels sont leurs nombres ? Pour des raisons, plus ou moins évidentes, notamment son recrutement étranger, la Légion est, probablement, l'unité de l'armée française qui enregistre le plus haut taux de "désertion", quelque soient les circonstances, mais çà se limite, un, aux engagés de toute fraiche date, deux, les chiffres réels correspondent à "peanuts". Si "légionnaires" il y aurait, dans l'armée ukrainienne, ils sont, tous, dégagés, depuis un bail, de leurs obligations militaires sous l'uniforme de la Légion; sinon, c'est très mal connaitre la discipline et l'esprit de corps très particuliers qui y règnent et font la réputation mondiale de ce "corps", qui est unique au monde, car la Bandera espagnole - qui était son unique pendant - , si elle a réussi à ne pas être définitivement dissoute, en conservant un effectif "symbolique", n'est plus autorisée à recruter à l'étranger
  2. Le drone remplace, désormais, avantageusement l'observateur de première ligne, comme c'était la règle précédemment. On n'en parle guère, mais il doit y avoir une belle "consommation"de ce genre de petits drones, dans les deux camps; quand je parle de "consommation", çà inclut, aussi bien, ceux utilisés, que ceux "dézingués". Je me plante, surement, mais les snipers russes ont, depuis la WW2, une excellente réputation, or, à un moment ou un autre, dans le cadre d'une observation de terrain, l'opérateur du drone est amené à lui faire effectuer, plus ou moins, du "sur place" à "basse" altitude et un pélot de 14 mm, en pleine poire, çà risque de lui faire très bobo.
  3. Avec du retard à l'allumage, comme d'habitude! Sur le cliché, la position antichar ukrainienne est disposée "selon le manuel". Ce que je ne pige pas, c'est l'absence de protection de flanc, côté russe - vu que çà, aussi, c'est prévu "dans le manuel" -. En admettant que le terrain soit trop "merdouilleux", pour y engager des blindés, ils disposent, néanmoins, semble-t-il, de drones d'observation pour effectuer la "découverte du terrain", à l'avant de la colonne, voire, tout bêtement, d'infanterie pour effectuer ce genre de boulot... ???
  4. Je vais, surement, en faire "hurler" certains, mais en conditions de combat, dans la Marine, on n'a pas d'état d'âme quant aux conséquences des actes ordonnés et exécutés, ne serait-ce que la "bête" et stricte application de la discipline militaire. Par contre, dans ledit film, il y a, visiblement, une très sérieuse carence de l'état-major et du commandement, pour se tenir informer des ultimes décisions "stratégiques" de l'Etat-major et de la Présidence de la République. En admettant que les communications du soum auraient été brouillées par l'adversaire, en s'éloignant, au pire de de 200 nautiques, soit, à la louche, dans le pire des cas, dix heures de navigation sous-marine, pour sortir de la zone d'interférence ennemie - ce qui ne changeait plus grand-chose dans le cadre d'un conflit nucléaire -, la réception des décisions "stratégiques" ou non, au plus haut niveau, était essentielle. La finalité du film est, uniquement, fondée sur un bâtiment, qui, en l'absence de tout ordre contraire, aurait été amené à exécuter, "réglementairement", ses supposés ordres initiaux. Il n'est pas question dans mon propos de remettre en cause la discipline naturelle de notre Marine aux ordres reçus, mais la décision de déclencher l'arme nucléaire, même, ramenée au niveau du "Pacha", car, c'est une toute autre paire de manches, ne serait-ce que "moralement". Quitte à se prendre, éventuellement, une "rafale" hiérarchique... pour peu qu'elle existerait encore ! -, le premier souci du "Pacha" aurait été, alors, de tenter de vérifier la chronologie des ordres reçus, dans le cadre de sa mission. Je ne crois pas trop me tromper, en constatant que, dans le film, le commandement du sous-marin s'était contenté d'obéir à ses ordres premiers, sans aucune possibilité supposée de "vérifier" les ordres ou contre-ordres de son autorité. Fort heureusement, dans la réalité, il s'avère que ce n'est pas le cas, à commencer, il y a près de quarante ans de çà, durant la "Guerre Froide", lors de ses situations les plus tendues!
  5. Juste le nécessaire et bref trajet sous l'eau du missile. Çà avait marché, il y a plus d'un siècle, avec les torpilles, qui, dans le meilleure des cas, celui des torpilles allemandes, en 1916, flirtouillaient, déjà, avec les 50 noeuds et qui, tirées à +/- 9000 m, par les flottilles de torpilleurs allemands, dans le cadre de la dernière phase de la Bataille du Jutland (après 18H00), avaient contraint la ligne de file des cuirassées anglais à devoir effectuer un 180° durant 20 minutes, pour les éviter... délai qui avait permis à la Hochseeflotte de profiter de la nuit tombante et, ainsi, disparaitre des "vigies" - certes, à l'époque, le radar n'existait pas, mais les effets de la "supercavitation", eux, étaient, déjà, connus ou, à tout le moins, constatés et exploités -. Oui, tu viens de citer les principales contraintes, mais, sans entrer dans le domaine des performances confidentielles, tu viens, aussi, de citer les limites de l'emploi qui, elles ont été résolues, par l'expérience et la multiplicité des exercices de tirs sous-marins, depuis un bail. J'aurais tendance à penser, mais sans preuve technique sérieuse (je le concède, sans problème!), que les soums les plus récents, y compris ceux qui ont bénéficié de "remise à niveau", devraient pouvoir tirer, sans trop de difficultés, un missile (nucléaire ou non), jusqu'à 100 m de profondeur - vu la vitesse imprimée au missile, c'est "peanuts" .. mouais, enfin, tout est relatif! -. Mais ce genre d'information est, à juste titre, classée "confidentielle".
  6. Exact, mais il ne s'agissait que de zones "montagneuses", proches du Kurdistan. J'ai, moi-même, usé, longtemps, dans ma jeunesse, mes fonds de culotte à Bagdad et si tu voulais espérer y "découvrir" la neige, il fallait "crapahuter" longuement jusqu'aux montagnes - c'est, encore, le Kurdistan! -, tout au nord de la frontière irako-iranienne. Sinon, en plein hiver, localement, c'était, "au pire", un hiver niçois très-très clément (mais sans la proximité de la mer!). Certes, en Syrie, parfois, selon la zone géographique, çà peut s'avérer, parfois, plus "rude" en hiver, mais çà n'a strictement rien à voir, en journée, avec les conditions climatiques hivernales de l'Ukraine orientale ou, même, celles de la Raspoutitsa saisonnière. Globalement, les Syriens connaissent l'emploi de la "clim", mais restent perplexes quant à l'emploi d'un éventuel convecteur ou chauffage d'appoint.
  7. Voui, mais le combattant "africain" ou même "syrien", je ne le vois pas trop se geler les arpions en Ukraine, avec la météo actuelle, même avec le "support" d'alcools supposés, à tort, "réchauffants".
  8. Dans les faits, les pertes "réelles" allemandes durant la WW2 sont restées très "floues", car ils avaient arrêté la remontée des pertes humaines par unité et décade, le 1er décembre 1944 et qu'il leur avait, aussi, fallu attendre 10 ans (1955) et le retour des derniers prisonniers de guerre pour tenter d'établir un bilan correct. Si, en certaines circonstances particulières, le rapport tués/blessés avait, effectivement, pu "tutoyer" le 1:3, la moyenne sur l'ensemble de la durée du conflit se situait à 1: 4,5; c'est, d'ailleurs, en incluant les disparus dans le décompte des blessés, le ratio de la Campagne de France, qui avait été très loin d'être une promenade de santé, car durant la même période de 6 semaines, les pertes allemandes enregistrées durant l'été 1941, lors de Barbarossa, avaient été nettement inférieures. Par ailleurs, il y a un autre élément à prendre en compte; à dater de l'automne 1944, au sein d'une division allemande ou d'une formation de moindre importance, le ratio entre les troupes combattantes et ce que je vais appeler, à tort, les "services auxiliaires" de l'unité, était 80/20, soit pour 10 hommes, deux qui étaient des plumitifs, des mécanos, des cuistots, etc... ce qui ne dispensait pas pour autant ses derniers de manier, si nécessaire, un flingue. De nos jours, dans les armées européennes, on est pas loin de 5 à 6 "auxiliaires" pour un combattant de première ligne, l'US Army détenant le pompon avec pas loin de 8 pour 1. Certes, çà ne change rien au problème du remplacement des combattants de 1ère ligne et çà aurait, même tendance à l'aggraver, vu la spécialisation exigée de nos jours, mais sur le plan uniquement "statistique", çà pondère sérieusement les pertes subies au sein des unités.
  9. Juste en citant Wikipédia... "La supercavitation est une technique de propulsion sous-marine permettant à un objet de produire un gaz chaud, assez chaud même pour vaporiser l'eau, qui enveloppera l'objet afin de réduire le frottement de l'eau. Il faut savoir que le frottement dans un gaz comme la vapeur d'eau est environ 1 000 fois moindre que dans l'eau."
  10. Je peux me planter grave, mais, hormis le contrôle des principaux "noeuds de communication" névralgiques à l'ouest de l'Ukraine, sinon, en dépit des "pronostics" les plus alarmistes qui circulent, la zone "ciblée", hormis Kiev (et encore), les opérations russes se cantonnent entre la frontière russe, les républiques sécessionniste du Dombas et la seule rive gauche du Dniepr.
  11. Cà me rappelle "l'ambiance" qui existait dans le Maghreb, y compris au Maroc, durant la 1ère Guerre du Golfe et ce avant, même, le déclenchement de l'offensive; même dans les souks de Marrakech, il valait mieux jouer profil bas!
  12. Bonjour, Avec quelques heures de retard et en faisant du hors-sujet par rapport à l'objet principal de la discussion. Le 30 juin 1940, la Heer (armée de terre allemande) déclarait, depuis le 10 mai précédent: 26 455 tués (dont 1253 officiers), 111 640 blessés (3324 officiers), 16 659 disparus (329 officiers), soit une "perte" totale de 154 754). NOTA : il conviendrait de rajouter les pertes de la Luftwaffe, durant la même période, mais elles étaient "mineures" ( 121 tués, 30 blessés et 168 disparus). Après, essayer d'effectuer le rapport entre les pertes déclarées et les effectifs "engagés" tient de la "haute voltige", car les derniers cités sont, au mieux, estimés "à la louche". Au 30 juin, par exemple, la Heer indiquait qu'elle avait 2 990 000 hommes sous son autorité, mais çà concernait, aussi bien, le planton qui faisait, alors, le pied de grue, à la porte d'une caserne, au fin fond de la Bavière, que les combattants de 1ère ligne engagés à l'Ouest ou en Norvège. On peut approximer à partir du nombre de divisions "déployées", le 10 mai, soit 156 + les Heerestruppen (la réserve générale non endivisionnée et placée sous l'autorité de l'OKH); en tablant sur un effectif "à l'excès" de 15 000 hommes/division, çà nous donnerait un chiffre "brut" de 2 340 000 hommes et çà nous ferait un taux de perte de 6,6%, plus probablement 7% ou supérieur.
  13. Cà ne veux pas dire, pour autant, que nos appareils, Mirage III et Etendards n'avaient pas effectué, de temps en temps, des missions de reconnaissance très risquées (!) au-delà du Rideau de Fer, mais ce n'était en rien la règle. Nos moyens photographiques existants étaient, déjà, d'une très grande résolution et ils nous permettaient, à 3000 m d'altitude, en deçà du Rideau de Fer, tout en restant à l'abri d'une éventuelle réplique anti-aérienne adverse, de disposer, à la louche de +/- 300 kilomètres de profondeur... ce qui était, alors, amplement, suffisant pour s'assurer d'une éventuelle et supposée progression menaçante d'une possible concentration de troupes du Pacte de Varsovie. Accessoirement, même si la France avait, alors, fait sécession avec l'OTAN, nous disposions, néanmoins, dans les années 60, des informations "récoltées" par les premiers satellites d'observation militaires américains. Dès lors, il ne servait rien, sauf pour une supposée gloriole personnelle, que nos équipages d'aéronefs s'aventurent au-dessus du "territoire ennemi, hormis des ordres très spécifiques, eux-mêmes, limités à quelques rares unités, reconnues comme "très pointues"! Dans cette histoire, il convient, aussi, de prendre compte les performances exceptionnelles, pour l'époque, du Mirage III et de sa version "reconnaissance photographique", capable, elle, de voler à plus de Mach 2, soit largement, deux fois plus vite que le moindre de nos Étendards. Au début des années 60, les performances avérées du Mirage III, en tant que chasseur-intercepteur et autres usages, avaient posé de sérieux problèmes, aussi bien, côté américain, que soviétique. Déjà, les "Ricains" avaient fait la gueule et pour cause! Ces "attardés" de français ayant trouvé le moyen, avec des budgets militaires "miséreux", de mettre au point un appareil dont les performances intrinsèques et capacités générales mettaient, sérieusement, à mal les productions en cours ou prévues. Loin de moi l'idée de vouloir me la jouer "cocorico", mais la mise en service, par l'armée française, du Mirage III avait, alors, très sérieusement "perturbé" les productions américaines et soviétiques, qui, jusqu'alors, "se collaient", bêtement, au basket!
  14. Entièrement d'accord, mais il ne faut pas croire, pour autant, que quelque soit le camp, l'utilisation du "GPS" se soit généralisée pour des munitions "simples" et relativement peu coûteuses, comme les "bombes lisses" de l'aviation ou les "pélots" d'artillerie. Dans ces seuls domaines, où les plus pointus qui "campent" sur le forum pourront me tacler, sans problème et, dès lors, je ferai mon mea culpa, ce n'est pas le cas. Nous, tous, nous sommes, largement, faits "beurrer la tartine", depuis "trois décennies", au bas mot, abreuvés que nous sommes de la mise au point "régulière" d'armes de plus en plus pointues, dont les prototypes sont, régulièrement, exposés à plaisir, lors de certaines manifestations spécialisées. Sauf qu'elles coûtent, toutes, la peau des murge et que la plupart d'entre elles ne résistent pas aux séries d'essais militaires simulant leur emploi "opérationnel"!
  15. Les russes disposent de leur propre réseau satellitaire GPS, baptisé Glonass, qui offrirait, "officiellement" une précision "théorique" de l'ordre de moins de 10 m, soit l'équivalent du système GPS "américain", y compris pour son usage militaire. Autrement dit, "à 10 m près", en zone urbaine "concentrée", on allume à côté... même chez nos amis américains "super-pointus"! Contrairement à ton assertion, à savoir "Une bombe à guidage GPS coûte à peine plus cher et sera bien plus précise", une fois, cette installation nécessaire d'un récepteur "GPS", rapportée au volume de munitions produites, çà surenchérit très sérieusement son coût unitaire, sans nécessairement, pour autant, améliorer la "précision" dans le cadre de certaines missions spécifiques. Les munitions pour armes d'épaule, armes collectives et l'artillerie terrestre n'utilisent pas de guidage "GPS" ou assimilés. Pour la dernière évoquée, on en est, encore, grosso modo, aux abaques de tir et aux relèvement "à l'ancienne", fournis par les observateurs en première ligne (!), des résultats "visibles".
  16. Je vais faire un peu de "hors sujet", mais en 1941, le renseignement militaire allemand s'était, aussi, très largement planté sur les effectifs réels de l'Armée Rouge. Aux 152 divisions de tous types, dont 10 roumaines et 9 divisions de sécurité - destinées, essentiellement, à assurer la police en territoire occupés - mises en ligne dans les Heeresgruppe Nord, Mitte et Süd, le 21 juin au soir, l’Armée Rouge en opposait 171, dont 57 sur une profondeur de 10 à 45 km. Les services de renseignement allemands avaient très largement sous-estimé les effectifs soviétiques. Le 21 juin, les chiffres les plus pessimistes évaluaient la force de l'Armée Rouge, sur l'ensemble du territoire soviétique, à 200 divisions. Un mois après le déclenchement de l’offensive, 352 avaient déjà été identifiées et la liste était loin d’être exhaustive ! De surcroit, l'immensité du territoire russe avait permis de déménager l'outil de production militaire, au-delà de la Volga et, même de l'Oural, le mettant dès lors, hors d'atteinte, de la menace allemande. Là, sans préjuger excessivement, rien de tel, et, sans prendre l'EM russe pour une "lumière", il connaissait, avant le 26 février dernier, les effectifs ukrainiens, ainsi que ses ressources militaires. Par contre, ils se sont visiblement plantés sur "l'importance" supposée du sentiment de filiation historique russe dans la population ukrainienne; ce qui, entre parenthèses, est pour le moins étonnant, si on se réfère à l'histoire passée très turbulente de l'Ukraine, ne serait-ce qu'au sein de l'ex-empire impérial russe et, même, après la fin de la seconde guerre mondiale; les derniers réseaux de la résistance ukrainienne à l'autorité soviétique, pour certains, issus "directement" de la collaboration avec les allemands, n'avaient été "éradiqués" qu'en 1954.
  17. Je présume que par "bombes lisses", tu évoques les bombes "classiques" larguées par des aéronefs, à contrario de munitions "guidées" plus sophistiquées. L'air de rien, çà reste, toujours, de nos jours, les munitions les plus économiques, offrant une efficacité globale satisfaisante. Les projectiles guidées coûtent la "peau des murges" et, globalement, depuis la première Guerre du Golfe, on en est largement revenu de l'image, soigneusement véhiculée par l'US Army, auprès des média, soucieux des pertes civiles collatérales, de la supposée "frappe clinique" soigneusement "ciblée", la puissance de la charge transportée générant, inévitablement, des dégâts "collatéraux" en zone urbaine; c'est ce qui s'était passé, par exemple, en Irak, où les irakiens avaient, intentionnellement, installés certains centres militaires "sensibles" dans des zones "civiles" urbaines denses. On a des dispersions équivalentes, voire supérieures, avec des tirs d'artillerie à longue portée.
  18. Ouaip, Chute de T° régulière de 6° C/1000 m ou 1,2° par tranche "d'altitude" de 200 m - pour correspondre à ton propre calcul -, qui se stabilise à +/-56°C, au-delà de 11 000 m , quand on atteint la stratosphère. En Europe occidentale, la "règle" se fonde sur une T° moyenne"annuelle" de +15°C, mesurée au sol à l'altitude "zéro"; Donc, en théorie, à l'altitude de 11 000 m, on aurait perdu 66°C, mais en déduisant les + 15°C, on obtient, en réalité, -56°C; celà dit, il peut geler à pierre fendre, au "ras des paquerettes", les "-56°C", mesurées au-delà de "l'atmosphère", eux, ne varient pas. A noter que, de son côté la pression atmosphérique chutant, à la louche, de 10% par tranche de 1000 m, à 11 000 m, elle est devenue nulle, ce qui explique, au passage, le "-56°C" constant, qui règne dans la stratosphère. Ok, je sors...
  19. 600 km! Soyons fous, disons 800, avec des réservoirs supplémentaires et le minimum d'armement (voire pas du tout!) et il n'est pas question que cette distance puisse être effectuée en "radada". Par ailleurs, l'Etendard n'était pas, non plus, un foudre de guerre, question vitesse... mach 0,9 pendant une courte durée et probablement à plus de 10 000 pieds (3000 m).
  20. Bonjour, Je vais évoquer ma propre expérience, ayant servi chez les Pingouins de 1964 à 1970 inclus, notamment à la Flottille 21F, basée à Nimes-Garons et équipée d'Atlantics. On met de côté les missions SAR (sauvetage en mer), sinon... 1) Missions de surveillance aérienne (et photographiques!) en Méditerranée et en Adriatique, quand, dans le seconde moitié des années 60, la flotte soviétique avait pris l'habitude d'y faire des incursions régulières (avec fréquents mouillages et visites de courtoisie dans les ports yougoslaves). Les premiers croiseurs lourds lance-missiles soviétiques étant, alors, très peu connus, les photos étaient soigneusement exploitées, au retour de mission, pour obtenir des infos sur leurs armements, leurs équipements électroniques, etc. Les bâtiments soviétiques étaient, régulièrement, pistés de très-très près, tandis que les canons antiaériens du bord ne leur lâchaient pas les baskets , mais, à ma connaissance, il n'y a jamais eu aucune bavure; ce genre de mission s'effectuaient UNIQUEMENT dans les eaux internationales ou à l'extrême limite des eaux territoriales des membres du Pacte de Varsovie. 2) Missions régulières -durée de 8-10 jours- de surveillance au Tchad (depuis un terrain proche de Djaména), le long de la frontière libyenne - là, par contre, les appareils n'hésitaient pas à pénétrer dans l'espace aérien du désert libyen pour repérer les colonnes rebelles -. A l'époque, la Libye soutenait la rébellion tchadienne - celle qui avait fini par prendre le pouvoir au Tchad et avec laquelle nous avions, pragmatiquement, fait ami-ami. De manière générale, toutes les missions de reconnaissances photographiques, qui étaient menées, à l'époque, se contentaient de flirter dangereusement avec les frontières du Rideau de Fer; "l'affaire" de l'U2 américain, descendu par un missile soviétique, en 1960, avait, alors, fait grand bruit; son pilote s'était pris 15 ans de prison, dans une geôle soviétique! L'USAF (de fait, la CIA) était, alors, la seule armée occidentale qui possédait des appareils capables de voler à une altitude les mettant hors de portée de la chasse soviétique, mais, visiblement pas des missiles SA. Il est possible que, à l'époque, certains Mirage III R aient effectué de très brèves et rapide incursions, au-delà du "Rideau de Fer" - pour les Etendards, je n'en sais rien - mais c'eut été "chaud patate", si l'un d'eux s'était fait descendre par la DCA, l'aviation adverse ou même contraint de se poser.
  21. .... https://fr.wikipedia.org/wiki/Réparations_de_la_Première_Guerre_mondiale Sinon, se conférer, dans la même cadre et précédemment, aux articles 231 à 244 et leurs annexes, au chapitre VIII "Réparations" du Traité de Versailles. C'était du "très lourd"! Au final, on en était arrivé, au tout début des années 30 et après la monumentale crise financière qui avait frappé l'Allemagne, à un "gag" (tout est relatif!), car elle avait été contrainte de devoir emprunter auprès des banques américaines pour honorer sa dette "Réparations", alors que les Etats-Unis, de leurs côtés, se prenaient, en pleine tronche, une crise économique pas "piquée des hannetons".
  22. Faux, car, quelque soit le régime politique, l'armée fonctionne, en cas de conflit, sur le terrain, selon les règles qu'elle a, elle-même, "soigneusement" inculquées à son personnel. Dans le cas particulier de l'Armée Rouge, durant le dernier conflit mondial, les grades de sous-officiers constituaient effectivement, au mieux, une distinction honorifique, l'autorité réelle étant, dès lors, confiée aux seuls officiers subalternes (sous-lieutenants et lieutenants)L Le fonctionnement hiérarchique actuel de l'armée russe est, désormais, beaucoup plus proche de celui qui existe dans les autres armées européennes, comme en France, en GB, aux States, etc. Toutes se sont, elles-mêmes, largement inspirées des "méthodes" de la Heer, durant le second conflit mondial - mais, chut -, en formant leurs corps de sous-officiers, pour, au besoin, assumer, selon les circonstances, les responsabilités à deux niveaux de grade supérieurs.
  23. Déjà, mais j'y vois, tout en pouvant me tromper, une relative "tranquillité", côté russe, même si les "péages autoroutiers"- c'est une image!- ont été, désormais, convertis, par les Ukrainiens, en positions de missiles portatifs antichars ou anti-aériens. Je me trompe, peut-être, one more time, mais, en observant lesdits clichés, l'armée russe semble assurer les flancs de la progression de la colonne. Soixante kilomètres avec la motorisation actuelle des armées modernes, çà commence à faire du monde; car, si je me réfère aux documents allemands WW2, où le "défilé" d'une Panzer-Division, au grand complet (services logistiques inclus), à 20 km/h, s'étendait sur 142 kilomètres, sur 229 km, à 30 km/h, et une Infanterie-Division motorisée, aux mêmes vitesses, sur 162 ou 236 km, en respectant, scrupuleusement, les distances de sécurités imposées, entre les véhicules et les unités. De son côté la colonne russe, elle, "ressemble" presque à nos péages des A6 et A7, au départ des vacanciers estivaux. A vue de nez, ladite colonne comporte, au bas mot, 20 000 pinpins, plus ses unités blindés et autres "déployées" en couverture.
  24. Interrogation écrite ... "Sachant que les vidéos ukrainiennes nous font état, depuis le début, des "lourdes" pertes terrestres et aériennes infligées à l'armée russe, comment expliquez-vous l'existence, repérée par les satellites militaires d'observation US et autres, de la colonne de "60 km de long" russe qui progresse, actuellement, parfois sur deux files, et dont la tête était, ce matin,à +/- 25 km du centre de Kiev ?" Je relève les copies dans trente minutes. Manifestement, dans certaines zones, le long de la route, il y a des traces de frappe d'artillerie (cratères) et des portions de voies endommagées, que les véhicules sont contraints de contourner, néanmoins, même en tablant sur l'incompétence crasse des EM et troupes russes, le premier sous-off venu, avec deux ans de service, serait le premier à gueuler, ne serait-ce que pour faire respecter les espaces de sécurité, au sein du convoi dont il a la charge, alors que la route ne bénéficie d'aucune protection "naturelle" dans l'éventualité d'une attaque aérienne (de tout type). A noter, également, que sur l'un de ces clichés, on constate la présence, à proximité immédiate de la route, d'un parc où sont stationnés à vue de nez une vingtaine ou une trentaine d'hélicos.
  25. J'aurais tendance à dire que l'automoteur 2S3, armé d'un obusier de 152 mm, se positionne par rapport au carrefour et que la ligne d'arbres limite son éventuel repérage aérien. La vidéo date du mardi 22 février dernier.
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