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Loïc C.

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Tout ce qui a été posté par Loïc C.

  1. Non, surement pas. Depuis la WW2, en cas de menace aérienne, il est de règle de respecter une distance "minimale" de 50 m entre chaque véhicule... même quand, en tête, il peut y avoir création d'un éventuel "embouteillage". L'armée russe, sans hypothéquer aucunement sur ses supposées compétences militaires, a, par contre, une très longue expérience des situations d'engagement; dans le cas des "convois routiers" , elle a, au besoin, ses expériences afghanes et tchétchènes, certes, face à des adversaires démunis d'aviation mais équipés de "lance-roquettes".
  2. Du peu que j'en sais - en gros, au travers des informations officielles véhiculées chez nous et nos voisins proches (Allemagne, Belgique, etc.) - les médias russes ou pro-russes sont, désormais, interdits de toute retransmission vers les pays européens. Nota: si tu arrives, actuellement, à dénicher le moindre site russe, qui traite du conflit en cours, n'hésite pas à le "mettre en ligne"... ne serait-ce que pour confirmer qu'il est possible d'y accéder. En ce qui concerne les réseaux sociaux, tels que Facebook, devenu, de nos jours, désuet, au profit de Twitter, Instagram, etc., vu leurs origines américaines, tout ce qui ce qui proviendrait de Russie est "proscrit", tandis que, seuls, les "informations" ukrainiennes y sont, dorénavant, véhiculées. On est, selon moi - tout en étant une aimable "burne" dépassée par les évènements -, en présence d'une vraie guerre médiatique ou "des ondes", très probablement, la première d'une telle importance. Je constate, juste, sans prendre aucunement position et m'en garderais bien pour l'un ou l'autre "camp".
  3. Pfiou... je suis cette discussion depuis vendredi dernier et, plus le temps passe, moins je comprends. Les seules "sources" vidéo ou d'informations sont exclusivement ukrainiennes ou pro-ukrainiennes; en ce qui concerne celles d'origine ukrainiennes, elles sont, nécessairement, "engagées" ou "orientées", ce qui est parfaitement logique, vu le contexte. A l'inverse, côté russe, rien de tangible, et de toute manière, les médias russes ou pro-russes sont, désormais, sous black-out européen. J'ai en mémoire un vieux souvenir, vieux d'une douzaine d'années, à propos des combats qui se déroulaient, en Syrie, entre les troupes régulières d'Assad et la rébellion, qu'on considérait, alors, comme une juste cause démocratique "qui ne pouvait que réussir". Il n'y avait, pour nos médias français, qu'une seule source vidéo, celle obtenue par le biais de la rébellion. Par contre, à l'époque, il existait, aussi, quelques sources russes, pas nécessairement moscovites mais, géographiquement, plus "orientales", dont les reporters suivaient les troupes syriennes en train de "nettoyer" les quartiers des grandes cités syriennes; là, ce n'était plus du tout la même chanson, car c'était, sur le seul plan militaire, beaucoup plus professionnel... et, visiblement, ce n'était pas de la tarte, vu que çà sentait, aussi, très fort le pire aspect d'une guerre urbaine. Au final, sans tenter de juger du "bien fondé" démocratique et moral du résultat militaro-politique de ce conflit, c'est Assad, qui a fini par garder la main. Au passage, la rébellion démocratique s'était faite "bouffer", par les mouvements extrêmistes islamiques, qui avaient "nettoyé le terrain" pour Daesh. Il n'y a, bien entendu, aucune comparaison à faire entre la Syrie et l'Ukraine, mais on retrouve, néanmoins, un système d'informations à sens unique, encore, plus accentué, vu que, cette fois, les médias russes n'ont même plus le droit de figurer.
  4. Bonjour, En juin 1941, avant le déclenchement de l'offensive allemande, l'Armée Rouge comptait pas moins de 303 divisions d'infanterie de tous types; à raison de +/- 14 000 hommes par division, çà commence à faire du monde . Dès le mois de juillet suivant, ses effectifs étaient de 5,3 millions d'hommes!
  5. Bonjour, A partir des états établis mensuellement, la seule Heer (Armée de terre, Waffen-SS inclus) avait inventorié 449 096 morts pour l'ensemble des fronts (à l'époque, Est, Balkans, Tunisie, puis Italie) et la période complète janvier-décembre 1943, soit une moyenne mensuelle de 37 424 et une journalière de 1247 morts. En parallèle, elle avait déclarée, pour la même période, 343 608 disparus (dont 127 596, pour le seul mois de janvier 43, marqué par la capitulation de la 6.Armee à Stalingrad, et 74 500, en mai, résultat de la capitulation tunisienne). Explication pour les disparus (Vermißte), contrairement à ce qui se passait avec les Alliés occidentaux (américains, britanniques et français), en l'absence de Convention de Genève ratifiée par les russes et, par voie de conséquence, les allemands, il n'existait aucune information pour pouvoir distinguer le personnel fait prisonnier par les Russes, des "réels" disparus.; à l'inverse, au fur et à mesure des retours d'infos, fournis au CICR, par les Alliés, les déclarations mensuelles de "disparus" étaient régulièrement rectifiées. A l'époque, la Heer alignant, à la louche, 4,5 millions d'hommes, dont 3 millions sur le seul Front Est, on est très loin des effectifs engagés actuellement par l'armée russe. Pour ce qui concerne le ratio morts/blessés, il était,alors, globalement, de l'ordre 1:6. Sinon, les chiffres mensuels allemands, depuis septembre 1939 jusqu'en décembre 1944, étaient d'une exactitude strictement militaire et ne faisaient aucunement l'objet d'un quelconque "maquillage" pour essayer faire plaisir aux dirigeants politiques. Malheureusement, à dater de décembre 1944, l'établissement, par décade et par chaque unité, de ces états de pertes n'avait plus été poursuivie, la Heer se contentant, dès lors, de les estimer "au pifomètre", en se référant à ses seules moyennes statistiques, plus ou moins affinées en fonction de l'intensité "relative" des combats. Çà explique pourquoi il avait fallu attendre jusqu'en 1955 - après les derniers retours de prisonniers de guerre en URSS -, pour que les premiers travaux un peu fouillés sur les pertes allemandes 1939-1945 soient enfin publiés. "3500 morts/jour", sur un effectif engagé de l'ordre 150 000 hommes, c'est "hénaurme", d'autant qu'il conviendrait d'y rajouter, à la louche, 18 000 blessés, sur la base d'un ratio de 1:5. Autrement dit, rien qu'avec les tués et blessés, les russes auraient une perte journalière de 21 500 hommes, soit 14% sur la base de 150 000 hommes engagés ou près de 11%, avec une hypothèse de 200 000; autrement dit, en 96 heures, depuis jeudi dernier, "86 000" hommes, qui aurait été mis hors de combat! Même pondérées à "50 000" - en gros, entre 1/4 et 1/3 des troupes engagés -, ce sont des pertes humaines (y compris les blessés) totalement insupportables, que, même, un autocrate comme Poutine se garderait bien d'avoir, ne serait-ce qu'en regard de sa population. Çà fait un bail que toutes les armées du monde, y compris en Russie, surveillent, désormais, très attentivement leur "taux de pertes" dans le cadre d'un conflit armé. Nous ne sommes plus en 14-18, ni, même, en 39-45. Les 26 000 morts, en 10 ans (!) - 2600 par an! -, déplorés par l'URSS, durant son conflit en Afghanistan (1979-1989) n'avaient pas été étrangers à la déconfiture du régime communiste soviétique.
  6. Accessoirement, je ne suis en rien un adepte de la théorie du "bon sauvage" "Assez bien fait", effectivement, mais si on fouille dans le détail, on constate que l'esclavage mené par les amérindiens, avait, avant tout, été encouragé par les colons "européens" et leurs descendances, notamment dans les territoires qui deviendront les États-Unis d'Amérique. Dans l'ex-Canada français, une étude, désormais, vieille de plus de 60 ans, avait recensé sur une période de 125 ans - à la louche entre 1673 et 1798 - "3604 esclaves, soit 1132 nègres et 2472 sauvages"... ce qui nous fait une "moyenne" de 29 "esclaves" par an, autrement dit, peanuts! Sachant que les usages en cours en faisaient rapidement des aides domestiques, avant, de bien souvent, les intégrer, naturellement, dans la famille, après leur christianisation. Je vais, surement, donner l'impression de "radoter" - désolé, c'est l'âge - mais, lors de la cession de la Nouvelle-France, après le traité de Paris, en 1763, sa population "française" était de +/- 70 000 âmes, dont 50% de métisses "franco-indiens". Voui, je sais, là, je n'évoque que la pratique de l'esclavage mené par les "colons", mais, si elle avait été courante dans les tribus amérindiennes, comme certaines relations "ouebiennes" veulent, souvent, nous faire accroire, elle aurait eu des répercussions certaines sur les "pratiques" des colons. L'esclavage colonial avait eu, avant tout, une raison d'être économique, fournir la nécessaire main-d’œuvre pour la culture de la canne à sucre, aux Antilles, et du coton, dans le sud des États-Unis. A la veille de la Révolution, l'ile de Saint-Domingue, partie française, comptait, ainsi, 28 000 "blancs", 30 000 libres et affranchis et 406 000 esclaves, la proportion étant moins importante en Martinique et Guadeloupe, mais, tout aussi, significative. Au déclenchement de la Guerre de Sécession, en 1861, les États-Unis, essentiellement, dans les États sudistes, mais pas que, comptait 4 millions d'esclaves, issus, eux-mêmes, de 400 000 africains transportés! Je m'étais retrouvé, il y a plus de 20 ans de çà, dans l'île de Gorée, en face de Dakar - où mes grands -parents maternels avaient longtemps séjourné et ma propre mère, née - avec un guide sénégalais, qui nous récitait, aimablement, sa leçon sur "plusieurs millions d'Africains" victimes de l'esclavage depuis cette même ile et son accès, en louchant sur "l'exaction française"... sauf que, vu la taille de l'enceinte "dédiée", les dimensions de la porte et l'escalier sensés "approvisionner" les bâtiments qui pratiquaient le commerce triangulaire, c'était techniquement impossible! Dans le "meilleur' des cas, le transbordement de 120 esclaves devait, largement, prendre, vu le contexte et les capacités des chaloupes, plus de 10 heures, soit deux bonnes journées pour en transporter "péniblement", 240-250, la capacité d'emport d'un négrier! Or la rotation des bâtiments négriers était, elle-même, très loin d'être quotidienne... etc! Dans l'hypothèse de deux négriers/mois - à mon humble avis, on est très proche de la réalité - , çà correspondrait au transbordement de 500 esclaves par mois, soit 60 000 par an. En parallèle, l'occupation française de l'île de Gorée s'était limitée à une grosse dizaine d'années, entre la moitié du XVIIème siècle et 1814. Selon les approches les plus pessimistes, elle correspondrait, en gros, à la possible "transportation" de 60 000 à 80 000 esclaves, sauf que, sans la contester, on est, dès lors, très loin de la "légende" transmise par les guides sénégalais! Même, en essayant de "finasser" avec les chiffres, avec l'aide du temps et la difficulté d'obtenir des données "fiables", on est, également, très loin de constater une importance comparable dans "l'esclavagisme" qu'auraient pratiqué les Amérindiens! Ben, voui, encore une fois, sachant, que, selon les traditions indiennes, leur "intégration", au sein des tribus, n'était pas, toujours, exempte d'une certaine dureté envers les "rétifs ou rétives", mais, à l'époque, la christianisation des populations indiennes en Nouvelle-France, ne s'était pas, non plus, nécessairement, déroulée dans une ambiance "conviviale", acceptée librement par tous les autochtones. Là, j'oublie , volontairement, la christianisation intensive menée, à la pointe de l'épée, par les Espagnols et les Portugais, dans leurs colonies! "L'esclavagisme" menée par les Amérindiens, en Amérique du Nord, avant l'arrivée des colons européens, n'avait été qu'un "épiphénomène", seul résultat de guerres tribales, le plus souvent, motivées par des nécessités naturelles de procréation pour assurer la pérennité de la tribu. Sans cet apport "précieux" de "sang étranger", çà pouvait virer rapidement, en leur sein, à des relations consanguines, avec tous les enquiquinements constatés dans la progéniture qui en était issue. Ce que nous avions, en France, "baptisé" "les cousins à la mode de Bretagne", mais en glissant, soigneusement, sous le tapis, les nombreux handicapés qui en résultaient. Les populations amérindiennes n'étaient pas plus bêtes que nous pour rapidement le constater et devoir faire appel à du "sang neuf". Certaines civilisations pré-colombiennes, en Amérique Centrale, en refusant ce genre de "mélange", en étaient mortes, conjointement à leurs problèmes de culture agricole, sur des terres usées jusqu'à la trame, faute d'avoir, aussi, assimilé, par exemple, la nécessaire jachère des terrains, connue et pratiquée en Europe, dès le Moyen-Âge.
  7. "Apparemment, il y a désaccord avec l'auteur.Peut-être qu'il a employé le mauvais terme en parlant d’esclaves. Ou alors il parle d’anciens esclaves qui ont rejoint les Indiens et travaillent pour eux ?" Mon genou! Dans les faits, il convient, un, d'identifier la nationalité de l'auteur, deux, d'appréhender ou connaitre ses affinités personnelles. Le pourcentage de métisses franco-indiens, lors des Guerres Indiennes, qui avaient débouché sur notre capilotade canadienne, est connu et identifié de longue date; "très accessoirement", aucune nation amérindienne, en dehors des Aztèques - ce, dans un contexte très spécifique, celui des prisonniers de guerre - n'avait pratiqué l'esclavage.
  8. "Pour la petite histoire, beaucoup d'Indiens sédentarisés cultivaient le coton et avaient eux-mêmes des esclaves" Non , pas vraiment, car "l'esclavage" n'était, aucunement, dans les coutumes indiennes. Au pire, on peut leur reprocher d'avoir converti à leur mode de vie, leurs "captures", généralement des enfants en bas âge ou de jeunes adolescentes, mais ils avaient été intégrés dans la tribu, où ils ne faisaient l'objet d'aucun ostracisme particulier. Il suffit de se référer à la situation du Canada, du temps où il s'agissait d'une une colonie française; quand, durant la Guerre de Sept Ans (1756-1763), lorsque les brits avaient entrepris sa conquête, 50% de sa population, au bas mot, à l'est du Canada, était, alors, le seul résultat de la mixité "colons-indiens". Malgré sa qualité littéraire indéniable, il a bon dos le roman de Fénimore Cooper, avec son supposé Mohican, en mal de reproduction, et les très vilains Hurons, à la solde des Français! Par contre, après la mise en place de l'autorité britannique, fin des mélanges inter-raciaux canadiens qui avaient cours précédemment!
  9. La BD de Franquin est, certes, très amusante, mais dans les faits, le moindre boulon ou écrou utilisé dans la construction aéronautique doit, lui-même, depuis un très long bail, satisfaire à un cahier des charges des plus compliqués. Ce n'est pas pour rien que, comparé à leur équivalent "Quincaillerie", la moindre vis ou boulon, certifié "Aéronautique", coûte la "peau des murges"!
  10. Du temps où je bossais sur les Atlantics, à la 21F, il n'y avait pas de problème de corrosion "saline", mais il est vrai, aussi, que, à l'époque, ils étaient quasiment "état neuf". Par contre, comme ils passaient, alors, leur temps à patrouiller en mer ou au-dessus du désert à la frontière du Tchad et de la Libye, à leur retour, on faisait gaffe aux "attaques" du sable! Leur surveillance "saharienne" avait, au moins, un avantage, car, à la belle saison, la flottille avait droit à une "méchoui-party", à base de phacochère, d'antilope ou de gazelle, transportés, bien évidemment, à bord, vivants... - c'était un tout sport avec les douaniers qui s'empressaient de venir inspecter les appareils à chaque retour de l'étranger! Heureusement, la piste de Nimes-Garons étant particulièrement longue, une camionnette stationnait en bout de piste, où, bizarrement, l'Atlantic effectuait, alors, un "long" point fixe, avant d'emprunter le taxiway! -..., puis soigneusement remis en forme par nos soins, avant de finir à la broche! Miam-miam!
  11. Loïc C.

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    Ouaip, alors, le "Projet" Jade (17.07.1935) ou Gneisenau, lancé le 03.01.1936, était, au départ, un paquebot transatlantique, construit pour le compte de la Norddeutschen Lloyd de Brème et affecté sur la ligne d'Extrême-Orient, qui, en juin 1940, avait été converti en transport pour la Kriegsmarine. Au printemps 1942, alors que le Graf Zeppelin roupillait "inachevé" le long d'un quai de Kiel, la Kriegsmarine s'était sentie le besoin d'établir un programme de porte-avions auxiliaires, Hilfsflugzeugträger, qui consistait à à convertir pour cet usage, plusieurs grands paquebots, l'Europa, le Jade/Gneisenau et l'Elbe/Postdam. Les plans étaient, tous, "torchés", à la fin de l'année, mais, au même moment, on avait fait marche arrière, en affectant l'Europa & le Jade/Gneisenau , comme transport de troupes; le premier sera saisi par les ricains, en mai 1945, puis fourgué à la France, où il servira, en tant que paquebot Liberté de la CGT (non, pas la syndicale ouvrière, la compagnie Générale Transatlantique ) jusqu'en 1962, le second, sautera sur une mine, le 2 mai 1943, au large du Danemark. Quant au troisième, l'Elbe/Postdam , il servira "d’hôtel flottant" à Gotenhafen, pour les ouvriers du chantier naval, sera saisi par les Brits, le 20 juin 1946, converti en transport de troupes, sous le nom d'Empire Fowey, puis cédé au Pakistan, où, jusqu'en 1976, il servira pour le transport de pèlerins à la Mecque. A aucun moment, durant leur carrière, ces trois bâtiments n'avaient réellement bénéficié de travaux sensés les convertir en porte-avions, même auxiliaires. La photo postée par ascromis, correspond bien au Graf Zeppelin, photographié, selon moi, au printemps 1940. Il existe deux autres projets du même tabac, le Weser/Seydlitz et le II/De Grasse, la coque du croiseur français ayant été saisie par les allemands, à l'Arsenal de Lorient - dont la conversion en PA auxiliaire était prévue sur place -, qui finiront, eux -aussi, en "eau de boudin". Le De Grasse, récupéré par la France, sera achevé et servira comme croiseur AA dans la Marine Nationale.
  12. Loïc C.

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    Voui, dans les deux cas, c'est bien le Flugzeugträger Graf Zeppelin.
  13. En même temps, Pitcairn est tellement "paumée", tandis que sa population, elle-même, issue du retour de "16 nostalgiques", en 1853 - les 196 habitants de 1850 ayant, tous, migré, trois ans plus tôt -, est incapable de procréer... "En septembre 2003, une naissance a eu lieu sur l'île : c'était la première depuis 17 ans!" (sic, Wiki). Cette histoire d'abus sexuels sur mineurs, en 2008, avait débouché sur l'inculpation de neufs adultes, soit pas loin de 20% de la population existante! En arrière-plan, on retrouve le "principe" des "cousinages à la mode de Bretagne"; par exemple, avant-guerre et durant la Seconde Guerre Mondiale, la petite cité de Riec-sur-Belon - bien connue pour sa production d'huitres plates -, dans le Finistère, était réputée pour sa concentration exceptionnelle de "rouquins et "rouquines" (historiquement avérée). De nos jours, ledit "cousinage" a perdu tout son sens, mais, durant longtemps, il n'avait été que le seul résultat de relations et de mariages qu'on pourrait qualifier, de nos jours, "d'incestueux", la circulation et le "mélange" entre "paroisses", en Basse-Bretagne étant très faible. Sous Louis XIV, on avait, certes, créé de toutes pièces "L'Orient", construit des voies navigables pour alimenter les ports de guerre en bois et autres matériaux, sauf que le réseau routier local, lui, était resté des plus miséreux et, si vous connaissez un tant soit peu le "coin", çà avait très longtemps perduré. L'autoroute actuelle s'arrête bien avant, à l'est de Rennes, et les voies de circulations dites "rapides" (110 km/h) sont de construction relativement tardives; on constate, d'ailleurs, une situation assez similaire dans la presqu'ile du Cotentin, sauf que la Ière & IIIème Républiques n'y avaient pas été, aussi, "jacobines", car, derrière tout çà, il existait le "problème" religieux breton, alors que, bien avant, le vote de la loi de la "séparation de l'Eglise et de l'Etat", en 1905, l'autorité de la République était, très sérieusement, confrontée, en Bretagne, à l'importance du rôle des curés! Mais revenons à nos moutons "pitcairniens", son origine avait été le seul résultat de 6 anciens "mutins" de la Bounty et d'autant de tahitiennes, avec, en 1850, un population de 194 habitants! Trouvez l'erreur, sachant que aucun des six tahitiens mâles, qui avaient accompagné les mutins dans leur périple, n'avait pu (ou n'avait été autorisé à...) s'y reproduire! Flechter Christian & ses camarades avaient, alors, fait preuve, à l'évidence, dans le cadre de leur culture, d'une attitude qui, de nos jours, serait considérée comme raciste, voire ségrégationniste! C'est ballot, parce une attitude plus française et moins anglo-saxonne, aurait, peut-être, à terme, pu suffire pour assurer, éventuellement, une pérennité de la population sur Pitcairn. Pour mémoire, durant les guerres indiennes, qui, à la fin de la Guerre de Sept Ans, premier conflit "mondial", nous avaient coûté la perte du Canada, 50% de la population "française" locale étaient métissées d'indiens! Bizarrement, le français est, historiquement et traditionnellement, tout, sauf raciste! Les religions anglicanes ou catholiques n'y sont pas, non plus, étrangères. On retrouve, à Pitcairn, les pratiques "déviantes" de sectes protestantes extrêmes, comme les Mormons ou les Amishes, motivées par la "nécessité" et encouragées, sur Pitcairn , par le "règne" bref de Joshua Hill, le tyrannique leader, confit en dévotion "puritaine", entre 1832 et 1838. A l'époque, la petite population locale, issue de "mutins", était le seul résultat d'un mélange "interracial", totalement inadmissible et coupable! Ses idées "à la c.." avaient, malheureusement, perduré, tuant, un, tout espoir de reproduction de la population locale, deux, en encourageant - faute de "combattants - les relations incestueuses et, indirectement, "pédophiles", par nécessité! La pratique des "Mormons", datant de 1830, pouvait, à l'époque, s'expliquer, du temps de la "Conquête" des territoires de l'Ouest mais, de nos jours, elle n'a plus aucune raison d'être! ... Mais, bon, il ne s'agit, là, que de la liberté des cultes, telle qu'elle est reconnue aux States. L'air de rien, dans nos propres territoires océaniques, nous sommes, nous-mêmes, très sérieusement, confrontés, désormais, à la propagation de ces sectes religieuses "rigoristes", dérives "protestantes" américaines. Il convient d'appeler "un chat, un chat", alors que les "néo-zélandais" ou les australiens, tous, d'origine britannique, anciens descendants de "convicts" ou fruits de migrations successives s'efforcaient d’éliminer la population locale aborigène, puis, dans les années récentes, avaient fait le forcing, pour tenter de la mettre en avant, par exemple, lors de d'olympiades, le métissage naturel franco-polynésien et autre, lui, ne posait aucun problème... sauf les conséquences directes de certaines pratiques religieuses bornées, propagée, localement, par certaines sectes puritaines, dont les "idées", sont très souvent, contraires à la "mixité"! Là, notre état, officiellement laïc, depuis 1905, même avec le particularisme du maintien du Concordat, en Alsace-Moselle, depuis 1918, est confronté à de sérieux problèmes... à commencer par l'Ile de Mayotte, dont la population était, à l'origine, essentiellement de confession musulmane, mais, qui, par le biais d'une migration monumentale des iles environnantes - celles-là, même, qui avaient refusé, par scrutin et influence politique locale, leur intégration dans les Dom-Tom -. Là, aussi, il convient de trouver "l'erreur", sauf que la procréation 'naturelle" à Mayotte est, elle, "galopante"! Bizarrement, Wiki est d'une discrétion de "pucelle" sur le sujet, alors, même, que sur place, entre la population nationale et les "migrants", on est, globalement infoutu de savoir... ce qui constitue un très sérieux problème pour l'Etat français! Très sincèrement, le sort d'une ile, totalement paumée, où s'était installé, volontairement, le reste d'un équipage mutin, ne change pas la face du monde. Bien avant eux, il avait existé, par le passé, sur cette même archipel, plusieurs tentatives de migration polynésienne, qui, elles, avaient, toutes, viré en "eau de boudin"... il y avait, peut-être, des raisons!
  14. Il conviendrait juste de m'expliquer pourquoi le résultat d'un referendum organisé selon les plus strictes règles démocratiques, n'aurait aucune valeur ? ... Sauf en considérant que l'intention indépendantiste locale était majoritaire, alors que trois scrutins successifs ont, eux, tous, démontré le contraire ! Cà choque surement certains courants de pensées "wokiens" ou même "politiquement corrects", qui ont tendance à considérer notre politique nationale vis-à-vis des DOM-TOM, comme un vieux reste insupportable, héritier de notre ancienne politique coloniale. Sauf qu'on en est très loin et que nos "danseuses" d'Outre-Mer, selon la formule préférée de certains opposants, durant de la IIIème République, s'en sortent plus ou moins bien grâce à l'aide essentiel de l'Etat. En ce qui concerne les Antilles, çà fait cinq siècles qu'elles sont françaises! La Savoie et le Comté niçois n'avaient été intégrées qu'en 1864, quant à l'Alsace et le département de la Moselle, leur pérennité française "avérée" ne date, elle, réellement, que de 1945 (75 ans)! Du jours au lendemain, si on refilait, vite fait et sans tenir compte de ses conséquences, l'indépendance d'office à la totalité de nos DOM-TOM, dans un premier temps, nous pourrions, effectivement, économiser du "pognon" de l'Etat, mais on irait droit vers "l'enquiquinement" maximal, qui nous coûterait, encore, plus cher, sans espoir de retour sur investissement; Cà fait deux siècles que "la Dominique française", l'actuelle république haïtienne, avec l'aide militaire britannique, a finalement acquis son indépendance. Sauf que, de nos jours, depuis le temps, elle a été totalement infoutue de "faire surface" et, très sincèrement, les "Français" n'y sont strictement pour rien, en dépit de certaines "thèses", qui nous reprocheraient de pas lui avoir porté assistance, sachant que sa gouvernance indépendantiste avait, elle-même, clairement, refusé, d'emblée, toute aide française! Dans bien des cas, on constate, même en l’absence de toute intervention de la nation "originelle" "colonisatrice", que çà part, bien souvent, en "saucisse" dans les "anciennes colonies", plus particulièrement en Afrique!
  15. A propos de l'ultime référendum portant sur l'autonomie, voire l'indépendance, à terme, de la Nouvelle-Calédonie.... le Non à l'indépendance l'emporte et cette fois, très largement : 96,5% des voix, selon les résultats définitifs provisoires, et 3,5% pour le Oui! Lors des deux tours précédents, le vote "non" avait, certes, été majoritaire, mais, en aucun cas, dans une telle proportion. Les meneurs de l'indépendance néo-calédonienne avaient pigé, après les deux premiers tours, que c'était peine perdue; du coup, pour le troisième et dernier, ils avaient appelé leurs partisans à la non-participation... résultat : 44% de votants! Ça ne mange pas de pain, ne change strictement rien aux résultats des trois cessions, mais çà leur permettra, éventuellement, de "sauver la face", en arguant, plus tard, que les dés avaient été "pipeautés"! Trois consultations rapprochées et successives portant, strictement sur la même question ... "Tu veux ou tu veux pas rester... dans le giron français ?", c'étaient, quand même, de "sacrés perches", sciemment, tendues aux indépendantistes! Sur la base des évènements, qui s'étaient déroulés, en Nouvelle-Calédonie, durant le premier règne mitterandien, leurs "souhaits" avaient, déjà, été, plus ou moins, entérinés par notre belle "Gôche" bien -pensante, que la procédure des trois referendums successifs était sensé entériner. C'est ballot, mais çà n'a, visiblement, pas fonctionné! Localement, on n'est, probablement, pas sorti de l'auberge avec la mouvance minoritaire indépendantiste, mais, un, le résultat final va, déjà, sérieusement calmé les ardeurs australiennes, néo-zélandaises et autres, qui louchaient sur les ressources minières locales - notamment, le nickel -, quoique que nos industriels sont, parfois, assez "coui..." pour, avec, bien souvent la "bénédiction" de l'Etat, leur ouvrir, "stratégiquement" les bras, dans le seul but d'améliorer la rentabilité de leur actionnariat. Il suffit de se référer à certains exemples récents dans (ce qui reste) de l'industrie française et aux préceptes idiots que professe et impose l'UE sur les "monopoles d'état" et les projets ou "tentatives" de consolidation ou renforcements de grosses structures industrielles nationales! Par contre, le résultat néocalédonien risque fort de sérieusement calmer les "supposées" ardeurs "indépendantistes" dans les Antilles française, notamment en Guadeloupe, où le mouvement, pourtant, très minoritaire, est, visiblement, le plus "actif". Il convient de l'admettre, mais, même, avec ses ressources minières, la Nouvelle-Calédonie a besoin de la coûteuse participation de l'Etat. Certes, à l'origine, c'est, aussi, le résultat de notre ancienne et "abominable" politique coloniale expansionniste, menée, bien souvent, à l'aide de nos "fusils". Néanmoins, jetons, juste, un coup d'oeil sur l'indépendance des Comores, durant la présidence de Giscard. En 1975, hormis l'Ile de Mayotte, le reste de l'archipel s'était prononcé pour l'indépendance; Ironie de l'Histoire, depuis plus de 40 ans, Mayotte est carrément envahi, au quotidien, par une migration, entre autres, en provenance des autres îles, qui "louche", désormais, sur les avantages sociaux et les conditions de vie accordées aux Mayottais français! En parallèle, alors que l'Ile de la Réunion "pète de santé", celle de Madagascar, elle, n'a, toujours, pas réussi à se sortir de ses continuels marasmes politiques, depuis son accession à l'indépendance, en 1960, et affiche un PIB, par tête d'habitant, qui est en-dessous, même, de la misère! Cela dit, on s'en fout un peu, car, vu sa situation ilienne, Madagascar n'a aucune influence sérieuse sur la stratégie politique ou militaire locale! C'est un coup à très sérieusement regretter l'attitude des dirigeants "en place", qui avaient, alors, ne serait-ce que refuser toute adhésion à la communauté franco-africaine proposée par le "Grand Charles". Deux nouveaux états en avaient très lourdement payé les "conséquences", l'ex-Guinée "française", devenue, dès lors, la République de Guinée, et Madagascar ! Trouvez l'erreur! La République (socialiste) de Sékou Touré s'était, ainsi, jetée dans les bras de l'URSS! Résultat, dès 1961, dans le cadre de l'aide soviétique "aux pays frères", elle avait eu droit à des lots de livraisons de chasse-neige (Véridique!) , qui, bien évidemment, pourrissaient et rouillaient, faute d'emploi, 15 ans plus tard, sur les quais du port de Conakry!
  16. Concept qui, hélas, est dépassé de nos jours. Si je me réfère à la situation que j'ai, moi-même, connu dans la Marine Nationale, juste après la guerre d'Algérie; à l'époque, avec le vent dans le dos, les appelés ne représentaient que 35% de l'équipage, pour l'essentiel, versés dans le Service Général, car, en ce qui concernait l'Aéronavale, on pouvait les compter sur les doigts des deux mains, dans les effectifs des escadrilles et flottilles! Au sein de la "Maistrance", ils ne représentaient guère plus de 1%, sachant que, bien souvent, il s'agissait de formateurs de centres-écoles, sélectionnés pour leurs compétences particulières (jeunes ingénieurs, etc.), qui n'avaient pas souhaité intégrer les EOR - car, à l'époque, ils devaient, dès lors, se cogner deux ans de service militaire - et qu'on avait, souvent, "bombardé" second-maitres, dans les dernières semaines de leur service. Je rappelle, juste, qu'on était, alors, en plein période des "Trente Glorieuses", et, quand on disposait, entre autres, d'un cursus supérieur, on "décrochait", souvent, même en sortie d'écoles, des places de 1er choix, notamment, dans l'industrie, en 72 heures, voire moins! Dès la période de la "Guerre d'Algérie", sans parler des objecteurs de conscience, les appelés "faisaient la gueule", à devoir consacrer 24 mois, puis 18, jusqu'en 1965, et 15, au-delà, en touchant, "royalement", chaque mois trois francs, six sous (en 1964, 18 francs!) et une cartouche de "troupes", alors qu'il suffisait presque de se pencher pour trouver un job dans l'administration ou le privé! De surcroit, les "sursitaires", qui étaient appelés au service, étaient, souvent, déjà mariés et avaient, donc, "charge de famille". Or, hormis dans certaines régions industrielles, le commerce ou l'agriculture, la jeune épousée n'était bien, souvent, qu'une jeune femme au "foyer" et qu'il fallait en appeler à l'aide financière familiale, pour essayer de palier aux "conséquences" du service militaire. Certes, on peut, effectivement, former en 8-10 semaines, un "combattant" potentiel presque potable. Je rappelle juste que, au sein de la Heer, jusqu'à l'automne 1944, et ce, pour des raisons d'urgence, l'instruction de base du "pinpin" avait été de 12 semaines, suivie de cours de spécialités, pour ceux, jugés aptes à les suivre; en plein conflit, il fallait donc, souvent, tabler sur 6 mois d'instruction. Accessoirement, il était d'usage que les "Anciens", au sein de l'unité, complètent, grâce à leur propre expérience, l'instruction des recrues. En parallèle, chaque division disposait d'un bataillon d'instruction et de remplacement, par lequel transitaient, systèmatiquement, lesdites recrues avant de monter au "casse-pipe", tandis que la Heer avait, également, constitué, dès 1942, des "divisions fantômes", qui fonctionnaient à l'identique de leurs consœurs du front, afin d'acclimater leurs recrues. Produire de la "chair à canon", façon "14-18", est une chose, se doter de combattants capables et compétents, une toute autre! Or, si, en théorie, un "fantassin" de base serait, en gros, un "biffin" capable de se servir de son arme et d'obéir aux ordres qui lui sont donnés, dans la réalité, c'est du "pur pipeau", car sa formation actuelle est plus proche de celles de nos anciens commandos, que de celle de notre infanterie de ligne, qui s'était faite massacrée, par les mitrailleuses allemandes, à l'été 1914! L'instruction et la formation actuelle de notre infanterie de terrain n'a plus rien à voir avec les méthodes passées. Revers de la médaille, certains d'entre eux considèrent, désormais, que leur affectation à un dispositif "Vigie-Pirate", à 99% monotone et, à leur gré, souvent trop répétitive, ne correspond en rien à leurs compétences, surtout quand les mêmes ont connu des théâtres d'opérations extérieures! D'une certaine manière, c'est tout le problème de la monotonie quotidienne de certaines tâches ou missions militaires. Personnellement, j'avais plaisir à me retrouver, de temps en temps, le WE, de service dans une "aimable" patrouille "urbaine" de la "Royale", sensée calmer d'éventuels excès de quelques matafs en goguette puis, ultérieurement, de la commander; mais, si c'était devenu mon quotidien, je ne suis pas sûr, non plus, que çà m'aurait longtemps "passionné". A l'inverse, les MP de l'US Navy, eux, de vrais professionnels, eux, ramaient grave à chaque escale, car, le mataf ricain, privé de tout alcool à bord, se mettant, très souvent, à terre, des "muflées" monumentales, à très grande vitesse, dans nos bars, devenait, tout aussi vite, incontrôlable! En comparaison, le mataf français, habitué à son "quart de rouge" à chaque repas, était, le plus souvent, un exemple "d'ivresse contrôlée". On se mettait, de temps en temps, sur la tronche, de manière plus ou moins sévère, avec la Royal Navy - j'ai souvenance d'un mataf brit, qui aurait été balancé, lors d'une "rixe", par dessus le Pont de Recouvrance, à Brest -, mais çà se limitait, le plus souvent, à un échange d'orions, résultat d'un vieil antagonisme historique militaire et du "passif" de Mers-El-Kébir!
  17. Je rappelle, juste, que la France dispose, actuellement, de +/- 60 000 réservistes opérationnels (sous ESR, contrat d'Engagement à Servir dans la Réserve). Depuis 2016, les réserves militaires opérationnelles ont intégré la Garde Nationale ; il convient d'ajouter, également, les Réserves de la Marine, de l'Armée de l'Air, de la Gendarmerie, etc. J'ai la vague impression qu'on enfonce des portes ouvertes.
  18. "gentils garçons"était à prendre au sens premier, car tous les iliens d'Outre-mer que j'avais, à l'époque, côtoyés dans la Marine, pour l'essentiel "inscrits maritimes", étaient d'une extrême gentillesse.
  19. C'est, tout à la fois, le problème rencontré, actuellement, par une armée professionnelle, aux effectifs limités, la raison d'être d'une supposée réserve et, surtout, l'utilité d'un éventuel service national, redevenu "obligatoire"... qui, en vous lisant, serait essentiellement utilisé pour jouer les bouche-trous dans l'administration publique, des organisations qui flirtouilleraient aimablement avec des "ONG" étatiques - çà me rappelle l'époque miterrandienne, avec ses intentions de convertir l'armée en unités "ONG"-, ou, éventuellement, servir comme auxiliaires dans la police ou la gendarmerie. Ce n'est qu'avec "Chichi", alors Premier Ministre, que l'armée française avait, enfin, reçu l'autorisation de répliquer. A l'époque, çà avait du sérieusement Dans cette déclinaison, où se positionneraient les "supposés appellés", eux, versés dans l'Armée, pour un service des plus brefs? Il convient de ne pas rêver, sauf demande expresse de leurs part, l'armée ne récupérera que le "reliquat"! Cà n'a rien de péjoratif, c'est juste un constat! Si, de nos jours, l'Armée ou la Marine cherchent à recruter à tous bras, c'est parce qu'elles ont, d'une part, de très grosses difficultés à assurer la pérennité de ses engagements, deux, que la qualité globale des engagements, est, depuis un bail, désespérement, insuffisante. C'est un effet direct du "chomedu", car, alors que les diplômés trouvent, souvent, leur bonheur dans le "privé" ou l'administration, le "petit peuple", lui, avait cru trouver "son bonheur" en s'engageant dans l'Armée! ...Voulez-vous que je vous cause des "élingueurs", à bord de notre seul PA - c'était, déjà, le cas du temps où le Clem et le Foch étaient encore en service -? C'est pire que celui de la spécialité de manœuvriers, qui, de nos jours, n'existe plus - même si elle est, toujours, indispensable - et dont la plupart du personnel d'active, depuis les années 70-80, avait été recyclé sur des taches plus "nobles"! Si vous regardez bien les encarts "publicitaires" télévisés de l'Armée de Terre, en gros, tous les ans, elle cherche à recruter 10 000 "pinpins" ou plus, tandis que la Marine, confrontée au même problème, mais amplifié par sa recherche de technicité de base, rame de son côté, mais sans préciser ses besoins! Dès lors, je vous laisse réfléchir sur l'utilité supposée d'un "service national", à durée limitée - Ciel, un an, même payé au SMIC ou presque, mais c'est injouable! -, l'ambiance générale "tout pour ma gueule" acquise, désormais, par notre belle jeunesse, résultat, au départ, de nos supposées avancées soixante-huitardes - mêmes si certaines d'entre elles étaient largement justifiées - et, bientôt, 80 ans de paix générale européenne (Certes, il y avait eu, dans les années 90, les sécessions armées des différentes entités yougoslaves). Dans l'hypothèse de la mise en place d'un "Service National", en fonction de son cursus, la "recrue" optera, d'office pour un job tranquille, quitte à devoir jouer les suppléants dans nos DOM-TOM, y compris Saint-Pierre & Miquelon (!)... ou, certes, on est prié d'oublier le joli bronzage de nos territoires plus méridionaux! Posez-vous, juste la question sur la qualité des recrues, dont disposera, au final, l'Armée? Je ne dis pas que dans le "tas", elle ne finira pas y dénicher 10 à 15% de recrues, méritant une instruction plus poussée, mais, bon! J'ai bien connu, de mon temps, de "malheureux" inscrits maritimes iliens, issus des Antilles ou de la Réunion. Les "Pôvres", généralement affectés, dans la Marine, aux cuisines ou à l'hostellerie, s'étiolaient littéralement, durant leur service, qui, à la base, était, pourtant, sensé leur faire découvrir les "bienfaits" de la métropole. Le coup de bol, pour eux, avait été que, au sein de "La Royale", on avait très vite pigé qu'il était impératif de les regrouper... afin de contrer d'éventuelles catastrophes, car ces gentils garçons étaient incapables, individuellement, de supporter les simples contraintes quotidiennes militaires d'une recrue métropolitaine!. L'air de rien, ils avaient bénéficié d'un statut particulier, non officiel, mais, néanmoins, généralisé au quotidien. Comme quoi, il n'y a pas que des c... bornés, dans nos États-majors supérieurs! De manière générale, sauf pour, globalement, constituer la "piétaille" d’antan et un encadrement subalterne, la réserve ne serait guère efficace, s'il nous fallait devoir aller "au casse-pipe" dans l'urgence.
  20. Tous les chiffres cités sur les effectifs affectés et les coûts ont, déjà, été publiés très officiellement. dès lors, je ne vois guère où pourrait résider un quelconque problème. N'importe quel service de renseignement militaire étranger est capable d'estimer avec une bonne précision, les coûts et effectifs d'une autre armée ; un char, c'est tant de gusses (y compris les mécanos!), une pièce d'artillerie, tant, etc. Au pire, dans le cas de l'armée française, on missionne deux ou trois "pinpins", parlant le français, pour se cogner notre défilé télévisé du 14 juillet sur TF1 et France 2, durant lesquels nos commentateurs ne sont pas avares en chiffres! La méthode était, déjà, très largement utilisée, avant 1914. L'attaché militaire de service à l'ambassade identifiait le matériel, calculait le personnel nécessaire pour son entretien et mise en œuvre, sur la base de ce qui existait dans sa propre armée, et à partir du seul défilé de plusieurs bataillons de fantassins, estimait son effectif global; c'est assez facile à calculer, en ayant connaissance de la population nationale existante et, dès lors, de l'importance probable des levées annuelles de conscrits. A la fin des années 30 et, même avant, les attachés militaires allemands (mais ils n'étaient pas les seuls!), bouffaient, par exemple, des rouleaux de pellicule, pour immortaliser les matériels durant les défilés de l'Armée Rouge, devant le Kremlin, fêtant la Révolution d'Octobre. Mais, côté soviétique, on n'hésitait pas, non plus, à gonfler, artificiellement et pour l'occasion, les effectifs ou le nombre supposé de pièces par batterie ou de véhicules, par compagnie de chars ou de blindés.
  21. Certes, "c'est un poil daté", mais c'est toujours dans les fonctions de la Gendarmerie. Mouais, alors cette histoire de réserve pour les anciens d'active, si çà fonctionne aussi bien que dans mon cas - retourné dans le civil, pétant de santé, après 6 ans de service, dont 2,5 comme officier-marinier spécialisé -, sachant que je n'ai jamais fait l'objet de la moindre convocation pour une période en tant que réserviste, j'ai de gros doutes. A l'inverse, j'ai un mien ami, qui, lui, avait, juste, effectué son service militaire dans la Royale, dont il était sorti matelot breveté, qui a passé plus de 20 ans à bosser en Russie et en Chine sur des chantiers navals et qui est, désormais, depuis quelques années, "enseigne de 1ère classe de réserve". Faudrait juste qu'on m'explique!
  22. Loin de moi l'idée de casser vos "illusions", mais vous mélanger à l'envie missions de sécurité, menées par la Police Nationale ou la Gendarmerie, avec une éventuelle situation de conflit militaire, clairement identifiée; sauf que, dans ce cas, la Gendarmerie, une entité militaire, pourrait être amenée à devoir mener des missions militaires, qui, pour l'essentiel, se résument à assurer la sécurité à l'arrière des lignes de combat, la sécurité routière sur les routes d'accès (vers un supposé front) et, accessoirement, chasser le fuyard et le déserteur. Dans l'éventualité d'un conflit militaire ouvert aux frontières de notre territoire national (y compris les DOM-TOM) - avant d'en arriver à utiliser l'arme nucléaire - le seul intervenant serait l'Armée, au sens général. Si le conflit venait à s'amplifier, dans un premier temps, on ferait appel à la Réserve, sauf que, désormais, elle se limite aux seuls réservistes, précédemment engagés, qui sont soit à la retraite, soit ont quitté l'armée, après un plus moins long temps de service, pour être employés dans le civil. Là, on a, déjà, atteint les limites du système actuel, après la disparition officielle du service militaire obligatoire. La conscription avait sa raison d'être, tant que nous avions un ennemi potentiel clairement identifié à dater de 1871, il s'agissait de nos voisins allemands. Mais, après 1945, la création de l'Union Européenne, puis l'effondrement de l'URSS, la supposée menace s'était déplacée vers des territoires lointains, hors de notre zone hexagonale. Dès lors, l'armée de conscription, qui coûtait la peau des murges, n'avait plus de raison d'être, alors que les crédits accordés à l'Armée, ne cessaient, eux, depuis les années 70, de virer "peau de chagrin", tandis que, à l'inverse, le coût des matériels - çà va du "flingue" au PA, en passant par les appareils volants et le soum nuc! - et l'instruction du personnel engagé, eux, n'avaient cessé de grimper en flêche! Dans le meilleur des cas, l'Armée Française actuelle, toutes armes confondues, doit flirtouiller avec un effectif de 200 000 hommes, où le nombre de combattants "réels" ne doit guère dépasser 50000/60000 hommes. On est très loin des levées de plusieurs millions d'hommes, de 14-18 ou 39-45, d'autant que le quota de "réservistes", lui, a fondu comme neige au soleil. Dans les faits et l'éventualité où notre première ligne serait submergée, nous n'avons plus que dalle, derrière, pour tenter d'arréter une éventuelle progression adverse! Sauf que nous sommes, désormais, entourés de nations pacifistes, qui, elles-mêmes, n'alignent que des semblants d'armées, et que, s'il existe des terrains "chauds", comme au Sahel, globalement, les nations les puissantes militairement ne font pas preuve d'une agressivité particulière... même si l'OTAN ou les States, pour des raisons souvent budgétaires, agite le "spectre" d'une menace russe ou chinoise!
  23. Loïc C.

    Luftwaffe

    Il y a peine quelques jours de çà, lors d'une émission matinale des "Grandes Gueules" sur RMC Découvertes, la 24, ils m'avaient très sérieusement gonflé en affirmant "péremptoirement" que le foie gras était soit-disant originaire du Sud-Ouest!
  24. Loïc C.

    Airbus

    C'est encore très loin d'être une généralité, car le camion-citerne a encore de beaux jours devant lui.
  25. Loïc C.

    Luftwaffe

    Le chou mariné dans la saumure est une vieille et longue pratique connue des Pays de l'Est, de l'Allemagne et, même, de la Chine. La choucroute est, elle, une spécialité gastronomique typiquement alsacienne, même si son nom dérive de la "Sauerkraut", qui, elle définit le chou aigre, résultat de la macération du légume dans la saumure, qui l'accompagne. Le Français et la compréhension du dialecte alsacien ayant, toujours, fait deux, la "Sauerkraut" avait abouti au terme généraliste "erroné" de "choucroute". Mais vous pouvez toujours vous brosser pour espérer qu'on serve une choucroute à l'alsacienne (!), Outre-Rhin! Çà fait un baille, que nos proches voisins allemands viennent, eux-mêmes, la déguster dans les Winstubs d'Alsace, voire dans certaines brasseries parisiennes réputées.
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