Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Heorl

Members
  • Compteur de contenus

    2 042
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    5

Tout ce qui a été posté par Heorl

  1. D'ailleurs, on a mentionné le rouble sur l'autre fil. Depuis sa "stabilisation" il y a trois semaines, le rouble est en fait devenu assez volatil, ce qui se voit avec sa valeur en dent de scie qui change tous les jours de quelques pourcentages, ce qui n'était pas le cas avant la crise. Et il reste à un niveau plus bas de celui qui a précédé la crise, ce qui montre une certaine vulnérabilité. https://www.boursorama.com/bourse/devises/taux-de-change-euro-rouble-EUR-RUB/ (regardez l'évolution sur six mois pour avoir une vue d'ensemble).
  2. Et encore, on a pas mentionné la tech. Début février, un ordi portable assez performant (bon couple CPU-GPU, etc) coûtait dans les 70.000 roubles. Aujourd'hui tu comptes le double, et uniquement pour des modèles chinois, tu oublies le reste. EDIT: vérifié sur Yandex à l'instant, pour 70.000 roubles maintenant tu as ça :
  3. Ils sont déjà en service et en trop petit nombre pour tailler suffisamment fort dans la masse russe. Je ne me souviens plus de qui, mais quelqu'un ici, peut-être Akhilleus, avait posté un lien dans lequel les Ukrainiens montraient qu'ils n'étaient pas assez formés pour utiliser efficacement les Switchblades.
  4. Plusieurs trucs : -Marioupol, c'est un siège de deux mois qui n'est même pas encore fini, avec un coût absolument faramineux pour des troupes russes qui s'y sont épuisées. -Pour mobiliser partiellement, il y a des lois constitutionnelles en Russie, qui indiquent clairement que la Russie ne peut mobiliser que lorsqu'elle est agressée. Ce qui n'est pas du tout le cas. D'où d'ailleurs le vocable d'Opération Militaire Spéciale, parce qu'il faudrait justifier la guerre sinon. -la volonté politique y est. Mais toujours pas les moyens. -Si, l'économie russe se casse la gueule. Elle est en pleine stagflation, qui est la pire situation économique qui soit en-dehors de l'hyperinflation à la Weimar. Son inflation est énorme, le système bancaire est à deux doigts de l'effondrement, le défaut sur la dette est imminent, le chômage augmente très vite et les cerveaux se barrent. La monnaie russe ne tient que grâce à un montage fiscal qui n'est plus tenable longtemps, comme a alerté la directrice de la banque centrale russe récemment. Et tu as une myriade d'autres problèmes comme la rematérialisation de l'économie et l'empressement des Russes à se procurer des devises étrangères où qu'ils peuvent afin de protéger leurs avoirs.
  5. Pour comprendre qui est le nouveau PM du Pakistan, il faut préciser l'Histoire de son parti et son histoire personnelle. Shebaz Sharif est le président de la Ligue Musulmane du Pakistan (N). Ce parti est un des plus gros du pays, mais est particulier. En effet, il n'est ni inféodé à l'armée ni aux groupes religieux, car il soutient traditionnellement les deux. C'est un parti conservateur, à fortes valeurs religieuses, ce qui plaît aux autorités religieuses, mais aussi profondément démocrate depuis la chute de Zia et la scission du parti, ce qui plaît à l'armée. Shebaz Sharif, là-dedans, est tout sauf un inconnu. Son frère Nawaz Sharif (d'où le N de la LMP (N), pour Nawaz Group) fut trois fois PM, il succède rapidement à Zia et est renversé lors de son second mandat par Musharraf après la défaite du Kargil, avant de revenir aux affaires en 2013 et d'en être à nouveau chassé, cette-fois-ci par les Panama Papers. Shebaz a avancé dans l'ombre de son frère, sa carrière avançant rapidement et une fois son frère emprisonné pour corruption (il a échappé à ce sort de son côté), il a pris la tête de l'opposition contre Imran Khan. Le Pakistan restant divisé entre les déobandis et affidés et les militaires, Sharif peut prétendre effectuer une synthèse grâce à son travail de rabibochage avec l'armée (les relations entre son frère et elle étaient tendues, d'où d'ailleurs le coup d'Etat de 98) et la position fortement religieuse de son parti, entre autres grâce à son alliance avec le Jamiat Ulema-e-Islam au Parlement. En gros donc, le retour d'un Sharif aux affaires signifie une rupture avec le flamboyant mais instable Imran Khan, et le rétablissement d'une classe politique "classique" adepte de l'équilibre et de la collaboration entre les deux mouvances du pays, et non d'une politique de balance entre les deux comme sous Imran Khan.
  6. Oui, enfin la qualité c'est bien mais douze tubes contre 2400, ça reste que dalle. Si ces douze peuvent en contrer 100 (ce qui n'est pas exclus) alors oui, ça peut être intéressant, mais en-dehors de ça je ne serais pas aussi certain. La quantité a une qualité qui lui est propre, comme disait l'autre moustachu. Pas le petit nerveux, le gros purgeur.
  7. La rumeur parle d'une douzaine. Peanuts quoi. Autant envoyer nos vieux AuF1 s'ils n'ont pas encore été détruits.
  8. Mais avec quels moyens ? L'armée russe déploie déjà presque tout ce qu'elle peut envoyer en Ukraine, sans succès. En-dehors d'une déclaration de guerre en bonne et due forme qui lui permettrait de mobiliser tous ses moyens, elle ne peut pas y arriver. La noix est juste trop dure. Et quand bien même elle déclarerait la guerre et mobiliserait réservistes et conscrits, il y a la question de l'équipement. Etant donné que la plupart des tanks et autres équipements de réserve ne sont que des carcasses tout juste bonnes pour la casse, ça prendrait des mois de les réparer et les remettre en condition, sans parler d'entraîner correctement les troupes, alors que l'économie russe se casse la gueule, que les pièces détachées manquent, et que les stocks de munitions sont sans doute déjà bien entamés. Sans parler évidemment du fait que d'ici à ce que la mobilisation soit terminée, le GA Donbass aura été complètement rincé. La volonté d'escalader, c'est bien beau, mais si tu n'as pas le fric et les moyens de le faire, ça ne servira à rien à part la fuite en avant.
  9. C'était probablement dans les cartons, oui. Mais bon, vu l'état dans lequel l'armée rouge sera après la guerre (et ce qu'elle soit victorieuse ou non) on peut enterrer le projet. Quant à l'ambition de prendre Odessa, étant donné leurs difficultés sur un seul front, je vois mal comment les Russes pourraient prendre la ville. Il y a littéralement deux fleuves majeurs à franchir, une myriade de cours d'eau et de marais divers aidant à la défense, et la ville elle-même est protégée par un écran d'étangs. Odessa ne peut se prendre que par la mer ou le Sud-Ouest, par le Nord et l'Est c'est une gageure. En 44 les Soviétiques n'avaient réussi que parce qu'ils avaient capturé les bacs allemands sur le Boug, ce qui ne sera évidemment pas le cas ici.
  10. D'ailleurs, on a plus de nouvelles des Deepfakes de Zelensky qui demandait à cesser le combat ? Mais où est passée la Brigade Internet des Trolls d'Ekaterinbourg ?
  11. Les Ukrainiens avaient annoncé détenir les corps de 7000 soldats russes il y a une semaine, si je me souviens bien. Note qu'officiellement (psyops peut-être) les Ukrainiens avaient demandé la coopération des Russes pour l'identification des cadavres et leur rapatriement, sans réponse.
  12. Y'a deux trucs très probables là : qu'ils aient testés quelques carburants pour fusée ou un autre joujou à haut potentiel incendiaire à l'intérieur et que le bâtiment n'ait jamais été mis à des normes anti-incendie. Quelle que soit la cause de l'incendie (l'accident n'est pas à exclure), ça aurait pu alimenter le feu. Voire... l'ancienneté du bâtiment fait que tout l'intérieur doit être en bois. On l'a bien vu avec Notre-Dame, dans ce genre de situations un incendie prend en quelques minutes, voire secondes, et devient un immense brasier. Une simple allumette bien placée et wouf! Je favoriserai plutôt ce scénario-là.
  13. Un institut militaire russe à Tver, apparemment celui dans lequel sont conçus leurs missiles balistiques, est en flammes. Le hasard est toujours possible, entropie oblige, mais on est forcé de se demander s'il n'y aurait pas par hasard un technicien de surface ukrainien un peu vénère dans le personnel du bâtiment.
  14. Merci, mes chiffres sont manifestement pas à jour. Pour le F-35 étant donné la place déjà occupée à l'intérieur j'ai quand même des doutes sur la capacité à l'améliorer sur plusieurs standards. Par contre s'ils parviennent à améliorer le revêtement là y'aura peut-être une amélioration effectivement.
  15. Pure idéologie, leur demande pas ils sauraient pas te répondre. Oui, j'en ai aussi rencontré beaucoup qui ne s'intéresse pas du tout à la politique (décalage de générations, peut-être ? Je suis un de ces sales milléniâlz de la fin des années 90 comme disent nos média). Quant à HoC, je suis tout à fait d'accord.
  16. C'est arrivé, ça ? De lui je me rappelle surtout deux phrases de Foch à son encontre : "Pétain la Pétoche" devenu son nom d'usage à l'EM interallié sous Foch, et "Je préfère une armée de moutons commandée par un lion, plutôt qu'une armée de lions commandée par un âne" (on voit bien à qui il fait référence en parlant d'âne, même si ça montre surtout qu'il connaissait son Plutarque, qui était l'auteur de "une armée de cerfs conduite par un lion est plus redoutable qu'une armée de lions conduite par un cerf")
  17. Comme dis(ai)ent les Allemands, wie Gott in Frankreich. Ce que je lis de la politique allemande est lunaire. Entre les nazillons qui tiennent plus du branque de quartier que de l'Adler rêvé par tonton Adolf, le CDU-CSU qui ne pense qu'à une chose, le fric, et le reste qui est tellement baba-cool que Chamberlain passerait pour un dangereux militariste, je dois avouer que la politique allemande ne fait pas rêver. Pour ceux qui ne sont pas au fait de la politique outre-Rhin, vous avez grosso modo l'alliance CSU-CDU qui domine la politique depuis la fondation de la RFA, c'est-à-dire l'équivalent UMP pour le CDU avec l'UDI-CSU (le CSU étant un parti bavarois uniquement). Ce sont les libéraux démocrates classiques, le moins d'Etat possible, tout dans les Länder, et notre seule ambition géopolitique est de vendre des BMW (j'exagère à peine). Vous avez le SDP, les socialos, qui sont notre PS. Gauche caviar classique, sauf que là c'est pas une caricature. C'est réellement un parti libéral avec juste la dimension chrétienne en moins (le C dans CDU-CSU est pour christlich, évidemment). Puis vous avez AfD, l'équivalent du RN mais plus en mode Jean-Marie que Marine. Pas foutus de gérer correctement quoi que ce soit, on est pas surpris. Et ils sont surtout présents en ancienne RDA, à cause du déclassement postsoviétique face à l'insolente et prospère Allemagne de l'Ouest. A gauche vous avez également die Grüne (les Verts) et die Linke (la Gauche) qui sont grosso modo EELV sous stéroïdes et LFI sans le filtre Jean-Luc. Ceux-là, s'ils arrivaient aux affaires, serait capables de dissoudre la Bundeswehr et l'industrie de l'armement "parce que c'est mal de vendre des armes" et je déconne pas. L'Ukraine ? C'est pas l'essentiel, il faut d'abord déconstruire le patriarcat blanc raciste et fasciste. Ah, et planter des éoliennes. Sandrine Rousseau nous manquerait presque. Les grands ténors de partis, vous oubliez direct. La culture politique en Allemagne c'est le compromis, la négociation, les petites tractations derrière les rideaux, pas les déclarations grandiloquentes et les envolées lyriques à la Mélenchon. Pas de mouvement de foule (hors AfD parfois), pas de grand parti fédérateur et populaire, c'est...mou, en fait, indécisif, sans charactère, sans projet à part continuer d'engranger du fric. On se plaint souvent de nos politiciens, à raison, mais quand j'échange avec des Allemands installés à Strasbourg, vous n'avez pas idée de ce que la vie politique française les fascine (quand ils sont francophones). Pour eux, la politique française c'est un mélange de House of Cards avec des Cyrano à la place de Kevin Spacey. Et ce qu'ils nous envient, c'est le fait qu'au moins en France les partis ont une vision, un projet pour le pays, même si souvent c'est juste un discours. De l'autre côté du Rhin, vous n'avez pas ça. Les Ebert, les Adenauer, vous oubliez, c'est le passé. Aujourd'hui, c'est le règne des gars les plus consensuels possibles avec une constante du "pas de vagues". Le simple fait de mentionner le nucléaire par exemple est un anathème parce que ça crée le débat et remet en cause la politique gouvernementale.
  18. Merci. Merci. Faut faire passer le message, j'en peux plus de voir ça, quand ce n'est pas une paire de richelieus sous un pantalon sans plis. Ou pire, un chino.
  19. Pour l'instant la disponibilité est à chier. Et je pèse mes mots. Nulle, pourrie, naze, et pour des frais d'entretien pharamineux. Elle tourne autour de 50-60% (ce qui est équivalent au Rafale). Mais c'est un taux artificiel parce que la production industrielle a explosé et que les avions neufs ont moins besoin de maintenance. Dans les faits avec un ou deux ans sous le capot ça chute à 40% voire moins et tu dois donc avoir deux voire trois F-35 au sol pour chacun de ceux que tu fais voler. Et tu dois ajouter à ça une durée de vie de la carlingue qui est en-dessous de ce que d'autres avions occidentaux font (8.000 heures contre 10.000 pour le Rafale), ce qui est critique dans le maintien d'une flotte importante et fait exploser les coûts à long terme. Par contre, quand ça vole (et que ça fonctionne, hein, parce que les défauts critiques qui se multiplient à mesure qu'ils sont réglés ça devient un running gag) c'est un excellent avion, et ça il faut le reconnaître. Quand il vole.
  20. ça pourrait être le même physiquement mais la programmation qui aurait changé, afin de le rendre encore plus "idiot-friendly" si les retours de troupes ukrainiennes infoutues de correctement utiliser le drone s'avèrent vraies. D'où d'ailleurs un début rapide de production massive, vu qu'il s'agirait de la même chaîne que le Switchblade.
  21. Ouais, j'ai des doutes sur le développement de ces armes en urgence. J'aurais plutôt tendance à dire que les Américains sont en train d'envoyer leurs expérimentations les plus diverses pour voir les programmes qui méritent leur financement (une fois, le coup du F-35, pas deux !)
  22. Je confirme, mon grand-père est décédé d'un AVC normalement bénin il y a un an et dès le début tu as quand même plusieurs jours d'hosto
  23. Oui et non. Tu as des équilibres locaux qui font que même des pays arabes sunnites recherchent un soutien iranien ou turc. Tu as en fait un billard à trois bandes entre l'Egypte, l'Iran et la Turquie depuis une vingtaine d'années, avec les pays arabes et les puissances mineures comme l'AS ou Israël qui jouent ces puissances les unes contre les autres. Le meilleur exemple est le gouvernement de Tripoli, reconnu à l'international mais infesté de Frères Musulmans et de fondamentalistes, qui est soutenu par les Turcs (ne jamais oublier qu'Erdogan est lui-même un FM) alors que l'Egypte joue sa partition solo dans un seul but : virer les Turcs partout où ils s'installent et s'imposer comme LA puissance régionale. Ils ont plusieurs atouts à leur disposition : Suez, d'abord, indépassable, puis d'excellente relations avec Israël une fois les différents territoriaux autour d'Aqaba réglés. La Lybie haftarienne joue le rôle pratique de bouclier contre la Libye proturque et à moitié islamiste, ils s'entendent très bien avec le reste du Maghreb et conservent des relations cordiales avec la péninsule arabique. Leur gros problème est leur dépendance en nourriture, car l'Egypte est surpeuplée et le bassin du Nil ne peut pas produire assez pour nourrir tout le monde (d'où les tensions avec l'Ethiopie et le Soudan pour le barrage de la Renaissance, qui diminuerait les ressources en eau égyptiennes). La Turquie, elle, essaie depuis l'arrivée de l'AKP de s'imposer elle aussi comme la grande puissance du monde sunnite. Ils ont poursuivi cette politique de manière très intelligente avec un volet culturel qui permet l'export de dizaines de séries turques qui font appel à la splendeur de l'empire ottoman (comme le film sur la chute de Constantinople, qui fut un bide complet en Europe -on se demande pourquoi- mais fut très apprécié dans le monde arabe) ou qui renverse les codes occidentaux, comme La Vallée des Loups, série James Bond-like où le héros est un basané aux cheveux un peu frisés et qui affrontent des néonazis israéliens borgnes, blonds aux yeux bleus. Ce soft power a également été renforcé par la posture de bon voisinage et d'équilibre que la Turquie a tenu pendant une décennie, la résistance aux pressions américaines pour l'invasion de l'Irak en 2003 et le soutien à Gaza malgré un équipage marchand capturé par Israël. Mais depuis les printemps arabes et l'invasion du Rojavah, les arabes se détournent de plus en plus des Turcs et l'ottomania des années 2000 est devenue une crainte d'un néo-ottomanisme, particulièrement en Irak et en Syrie (ce qui donne lieu à des rapprochements étranges entre Syriens de tout poil, Grecs et Irakiens-Iraniens). De plus, le déclin économique enterre à moyen terme les ambitions turques. L'Iran, de son côté, préfère cultiver sa sphère d'influence, le fameux croissant chiite qui va du Liban à Téhéran, et renforcer sa posture auprès du monde musulman comme seul véritable opposant à Israël grâce à son soutien constant au Hezbollah. Ils sont parfaitement contents d'être présentés comme l'Ennemi puisque ça renforce leur posture. La Russie dans tout ça ? Ben elle essaie de réoccuper la place que l'URSS avait, avec le soutien aux Kurdes et aux Arméniens contre les Turcs, à l'Egypte et à Haftar dans le Maghreb, et avec une alliance bizarre entre une puissance islamiste fondamentaliste (l'Iran) et un régime orthodoxe anti-islamiste (Russie) en Syrie, où elle essaie de reprendre le rôle qu'avait joué le PCS dans la vie politique syrienne. Evidemment, maintenant que la Russie perd énormément de son prestige, sa posture au Moyen-Orient est de plus en plus précaire, d'autant plus que la région dépendait énormément du blé ukraino-russe. L'arrêt des exports des deux côtés n'est pas mis sur le dos des Occidentaux car ils n'ont pas placé d'embargo sur celui-ci, mais surtout sur la Russie, qui est vue comme voulant se débarrasser du concurrent ukrainien pour imposer ses prix.
  24. Attention, hein, parce que l'on peut avoir des situations très étranges comme au Moyen-Orient (pour changer) où l'irrationalité et l'imprévisibilité provoquent de la rationalité en retour. En 2016, l'Arabie Saoudite et Israël, c'était le noir et le blanc, de purs opposés. Arrive Trump, comme un chien dans un jeu de quille, et qui fout un zbeul monstre dans l'ordre régional, ce qui provoque un retournement d'alliances avec des israélo-arabes (!) contre les Iraniens et les Turcs.
×
×
  • Créer...