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Minitel

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  1. Ça dépend : -Pour un pays qui produit son électricité à base d'énergies fossiles, les coûts d'infrastructures sont faibles et les coûts en combustibles sont élevés. -Pour un pays qui produit son électricité à base de "nucléaire", se sont les coûts d'infrastructures qui sont élevés et les coûts en combustibles sont faibles. Donc, ce qui peut faire "sens" dans une situation (énergie fossile) peu devenir aberrant dans l'autre situation (nucléaire) car dans les deux cas, on sur- investi dans les infrastructures mais avec des gains plus élevés quand on remplace du combustible fossile (qui revient cher) par du renouvelable que pour du combustible nucléaire (peu cher). Mais dans les 2 cas, l'énergie électrique reviens plus cher quoi qu'il arrive : on est obligé d'investir plus pour le même résultat (couvrir la consommation) On doit donc assumer une moindre production des infrastructures existantes et le sur-investissement en énergie renouvelable avec une production électrique équivalente : le seul moyen d'y arriver est d'augmenter le prix de l'électricité.
  2. Sans vouloir créer une quelconque polémique, les populations allemandes et japonaises ont aussi fait preuve d'une sacré dose de résilience durant la deuxième guerre mondiale. Et le point commun entre les russes, japonnais et allemands durant cette période tient plus en un pouvoir central dictatorial (et une forte propagande nationaliste) qu'à une prétendu "supériorité" culturelle.
  3. - La dette ukrainienne est de 100 milliards de dollars à la fin 2020. - L'aide internationale depuis le début du conflit est de 38 milliards de dollars. Pour rappel, le budget militaire américain annuel est de 813 milliards de dollars, soit un peu moins de 68 milliards de dollars par mois : Donc, pour l'instant, la guerre en Ukraine c'est moins de 3 semaines du budget militaire américain (en considérant qu'il n'y a que les États-Unis qui aide l'Ukraine......) et en face, la Russie a perdu + de 5200 matériels militaires divers : du croiseur aux chars en passant par les camions ou les avions....... clairement, les moyens engagés par l'occident sont jusqu'à présent factuellement derisoire.
  4. Sauf erreur de ma part, ce n'est pas elle qui était visé mais plutôt son père. La mort de son père aurait pu être qualifié d'assassinat, le décès de Daria Douguine est à classer dans le répertoire "coup du sort" ou "pas de bol".......
  5. Non, je pense que la levé des sanctions n'est possible que si un règlement durable du conflit est trouvé (et les sanctions feront parti des négociations). Par contre, les possibilités de règlement du conflit sont assez restreintes : -Soit le conflit s'enlise est il y aura une forme de trêve : pas de levé des sanctions. -soit le conflit tourne en faveur des russes et les concessions que feront les russes auront pour contrepartie la levé des sanctions. -Soit l'Ukraine prend le dessus et la levé des sanctions dépendra des concessions faite par la Russie : donbass ou crimée. Dans mon précédent message, je disais simplement comprendre la position russe : il ne leur est pas possible de négocier sans une forte supériorité sur le terrain car le but politique de cette "opération spéciale" était de soumettre l'Ukraine. Or, si il y a négociation sans supériorité, il n'y a pas soumission, et ça, c'est un échec politique.
  6. La position russe (poutinienne ?) semble logique : toute négociation avec l'Ukraine acte un échec politique (faire ré-rentrer l'Ukraine dans la sphère d'influence russe) et militaire (la reconnaissance de ne pas avoir les moyens de son ambition). Et je vois mal comment une négociation qui ressemblerait certainement à une trêve pourrait inciter l'occident à lever les sanctions mises en place.
  7. On est plutôt classé 3ème de la ligue 1. Sans en avoir envie, sans politique volontariste et en s'excusant presque d'exister...... Une Europe avec une politique de puissance : je me demande bien ce que ça pourrait donner.
  8. Personnellement, j'ai plutôt l'impression de l'inverse : ce n'est quand détruisant ce pont (si c'est techniquement possible) que les ukrainien pourront espérer reprendre l'avantage dans le sud-est de leur pays.
  9. Le problème vient plutôt de l'Europe : on ne devrait pas avoir un fournisseur "systemique". La part du gaz russe dans notre "mix gaz" naurait pas dû dépasser les 20% (au doigt mouillé) et c'est valable pour n'importe quel fournisseur extra européen. Car l'Europe devrait pouvoir ce mettre en capacité de dire "non" quand un pays agit d'une façon qui pourrait nous gêner. Ce devrait même être un des fondements de la politique européenne : morceler pour éviter de ce faire marcher sur les pieds.
  10. En 2019 (avant covid....), les ventes globales de pétrole (incluant le pétrole brut et les différents produits pétroliers) ont rapporté près de 190 milliards de dollars à la Russie tandis que celles de gaz naturel ont rapporté un peu plus de 26 milliards de dollars au pays. La somme est faible pour les russes mais ce gaz est essentiel pour l'Europe : le gaz représente 23% de la consommation énergétique européenne, dont environ la moitié viens de Russie. Mais la question qu'est en train de se poser la Russie est : si j'utilise le gaz comme une arme (une énergie difficilement transportable), quelles seront les conséquences à court/moyen/long terme. A court terme, la gifle infligée à l'Europe ne coûtera pas cher : priver l'Europe de 11% de sa consommation énergétique pour à peine 26 milliards de dollars, (même si l'Europe pourra compenser partiellement par des restrictions et des achats extérieurs de gaz liquéfié) peut sembler profitable. Reste à voir sur le moyen et long terme : marquer au fer rouge dans l'esprit des européens que la Russie ne sera jamais un partenaire fiable, c'est s'engager sur un chemin difficile. Difficile de négocier avec d'autres puissances quand celle-ci savent qu'il n'y a pas d'autres choix........Difficile de penser que l'Europe ne fera pas tout ce qui est possible pour ne plus dépendre de la Russie.......
  11. Pourquoi unique ? Apparemment, les russes sont aussi détenteur de ce qui est bien ou mal : sinon, ils ne seraient pas intervenu. On pourrait dire pareil du pouvoir russe.........à moins de considérer que l'intérêt de l'état et de la population se rejoint forcément sur le long terme. C'est la même chose dans tout les pays : je serai curieux de connaître tes sources pour pouvoir sortir de mon actuel endoctrinement. Les US ont agit en leader : certains pays européens ont suivi volontier, d'autres avec quelques réticences. A bon ? Il me semblait que c'était les russes qui étaient prêt à sacrifier les ukrainiens......mon raisonnement doit très certainement être simpliste, mais comme c'est eux qui ont attaqué l'Ukraine, j'ai pensé que les russes étaient près à sacrifier l'Ukraine et les ukrainiens au profit des intérêts russes. Merci de me donner les éléments qui t'ont fait penser l'inverse. Tu noteras au passage que si 60% de la population mondiale n'a pas suivi les sanctions, quasiment 100% de la population mondiale n'aide pas la Russie. L'inde profite d'un prix de l'énergie bas, la Chine s'accommode très bien d'un affaiblissement de la Russie pour la vassaliser et même la Biélorussie n'a pas fait grand chose pour aider son allier....... D'une manière générale, ce qui n'est pas avec moi n'est pas forcément contre moi : il peut-être neutre. Ca, c'est une phrase qui marche avec n'importe quel pays du monde : remplace "occident" par tout les pays qui te viennent en tête et tu auras quand même raison. Un exemple : il faut que la Russie arrête de penser qu'elle est l'unique détentrice de la vérité. C'est un exemple parmi tant d'autres ....
  12. Ça ressemble à un mec qui c'est endormi bourré avec une cigarette allumée à la main et des gardiens qui n'ont pas voulu ouvrir de peur d'un soulèvement des prisonniers.
  13. Je pense la même chose : le manque d'entretien, un climat exigent et une sur utilisation des équipements doit expliquer la majeure partie des accidents (déjà très présent avant guerre). Mais il est aussi possible qu'une intervention humaine "malveillante" amplifie le phénomène.
  14. Ou tout simplement une utilisation intensive du matériel. ...... Soit dit en passant, une augmentation de 100%, ça veut tout et rien dire : si il y a eu 2 déraillements l'année dernière et 4 cette année, l'augmentation est de 100%. Je préfère les chiffres brut.
  15. Donc, pour toi, il y a forcément une responsabilité américaine....... Forcément, il y a une responsabilité américaine, donc il faut trouver laquelle........ Pourquoi j'admettait un tel truc.......parce-que les États-Unis ont forcément une responsabilité ? Il y a aussi une autre hypothèse : il n'y a rien à dire à ce sujet car il n'y a pas de sujet, pas de base de lancement de missiles ou un truc de ce genre. Peut-être que la raison est inverse : l'absence des usa et la faiblesse des pays de l'otan. Au moment du déclenchement de cette "opération spéciale" il n'y avait plus que 80 000 soldats américains contre plus de 300 000 au début des années 90 en Europe (Plus un grand pivot opéré de l'atlantique vers le pacifique par les forces us). Les pays européens avaient une dépense militaire ridiculement faible et étaient très dépendant de l'énergie russe. Tout ça peut constituer une raison pour les russes de profiter de ce "moment" pour renverser le pouvoir en place en Ukraine (avec un zelenski autour de 30% de taux de satisfaction......). L'expression "opération spéciale" employée par les russes n'est peut-être pas une hypocrisie mais réellement le véritable but : renverser un gouvernement jugé faible en profitant d'un moment ou adversaire (l'otan) est lui même jugé faible. Et là je te donne raison : "l'opération spéciale" c'est transformée en guerre au grand désespoir de Poutine.
  16. Medvedev veut donc une extension de l'otan vers l'est via l'annexion d'une partie de l'Ukraine par la Pologne ?
  17. J'ai l'impression que cette phrase résume assez bien la stratégie ukrainienne.
  18. Bon, y'a pas mort d'homme. C'est même étonnant pour l'Allemagne de n'avoir qu'une baisse de 0,9 point de la croissance alors que l'Allemagne est le deuxième fournisseur de la Russie.
  19. Tant mieux : ça évite un coût du pétrole trop élevé pour nous et le reste du monde et cela pénalise la Russie : ils perdent 1/3 de la valeur de leurs exportations.
  20. Le problème de la dépose des munitions, c'est que le panier à roquettes doit se trouver en dessous de la grue intégré du himars (si j'ai bien compris) Rien qu'une simple remorque 3 essieux ou qu'un camion plateau ne serait résoudre : le panier se trouve déjà en dessous de la grue et ne rend pas nécessaire la dépose à terre du panier. Il suffit de mettre cul à cul les 2 engins
  21. On est en train de ce comparer les "retex" pour savoir qui a la plus grosse......chance de vaincre et on souligne au combien la russie a du taf pour arriver à notre cheville (passablement gonflé), mais en cas de guerre "totale" et non pas une simple guerre de moyennement haute intensité, l'Europe a aussi un certain nombre de défi mineurs à relever. -Cela fait un certain temps que l'on parle de sous marin russe qui traîne autour de nos câbles de communication (eux aussi sous marin.....comme quoi la vie est bien faite) et on pourrait se dire : et alors ? Mais ou sont les serveurs de nos moteurs de recherche ? Je dis "nos", mais je devrai plutôt dire "americain" et plus largement, quel est l'autonomie de l'internet européen ? En terme de logiciels, réseaux et matériels, seules huit entreprises européennes figurent parmi les 100 plus grands acteurs des technologies de l'information et de la communication. Tout ça pour dire que notre autonomie "cyber" est loin d'être acquise (l'Europe sans informatique et sans internet, ça donne quoi ?) et qu'un gros travail politique, économique et industriel nous attend si on se place dans l'optique d'un monde passablement moins civilisé qu'hier ou peut-être qu'aujourd'hui. -Alors que l'Europe ne participe pas activement à "l'opération spéciale" initiée par la Russie, de sérieux problèmes de "chauffage hivernal" et accessoirement de "production industrielle" devraient alerter les observateurs que nous sommes. Et, à moins de trouver de vaste gisements de pétroles là où on a déjà cherché sans rien trouver, on peut penser que développer de vastes capacités de stockage supplémentaires de gaz et de pétrole inter-reliées pourrait constituer un point de départ à une politique énergétique européenne. Et si parallèlement à ça, on pouvait développer des partenariats durables avec d'autres fournisseurs que la Russie et anticiper les futurs problèmes liés à des torpilles russes transformant un pétrolier en boule de feu par une politique active de sécurisation de nos lignes de ravitaillements, un grand pas serait fait vers notre probable victoire. -On continu ? Je ne sais pas si certains d'entre vous s'en rappelle, mais pour une anecdotique histoire de pandémie, l'Europe c'est retrouvé à se disputer pour des bouts de papiers à positionner sur le visage. On a appris, par la même occasion, que moins de la moitié des principes actifs qui font tourner nos usines pharmaceutiques étaient fabriqués en Europe (pourquoi je continue à mettre une majuscule à Europe ?). Se qui tombe plutôt bien car il paraîtrait que, trop de blessé lors d'une guerre, satureraient nos services hospitaliers passablement désorganisés. Alors oui, un beau tank brillant (mais pas trop) à la lumière d'un coucher de soleil, le canon fièrement relevé en direction de l'est, a une importance certaine, mais sans la force d'une société civile bien organisé pour le soutenir, il risque de ce mettre à briller pour d'autres raisons qu'un couché de soleil. Les défis qui attendent l'Europe sont à la mesure de son déclin : il va falloir remonter la pente avec en plus le "poids" de la dépense militaire sur le dos alors que l'on a déjà tout une brouette de problème sur les bras.
  22. Hors sol pour nous occidentaux, mais très parlant pour une bonne parti de l'humanité. L'occident, avec son idéologie que je qualifierait de "woke" faute de mieux, est en train de devenir un extrémisme pour la majorité de la population de la planète. Avec pour conséquence que notre culture est de moins en moins diffusée et comprise dans le monde, qu'il soit musulman, une bonne partie de l'Asie et du sous continent indien et même des pays occidentaux comme la Pologne, la Hongrie , la Roumanie ou la Bulgarie.......ou la Russie.
  23. De toute façon, si les ukrainiens ne detruisent pas le pont dans l'espoir de s'en servir par la suite, ce sont les russes qui le détruiront. Donc, autant le détruire avant d'attaquer Kherson pour gêner les russes.
  24. Qui a parlé d'agressivité ? La Chine va obtenir un vassal utile et revenchard qui sera prêt à beaucoup de concession pour obtenir cette revanche contre l'occident. J'ai parfois l'impression que cette guerre est un peu le champ du signe d'une grenouille qui a voulu se faire plus grosse qu'un boeuf. L'appel de la Russie à un monde multipolaires est à la fois une démonstration de faiblesse et un avertissement lancé au monde entier : avec deux puissances que sont la Chine et les États-Unis, comment pourrait émerger un multipolarisme qui ne soit pas de fait un bipolarisme ? Et les nations qui n'ont pas pris parti pour un camp savent que choisir un camp, c'est rejeter l'autre camp : la Russie, elle, est maintenant dans "l'autre camp" et son rêve "multipolaire" à pris fin avec le début de cette guerre. Elle va devenir comme l'Europe, une région importante mais secondaire.
  25. Si initiative chinoise il doit y avoir, je la vois plutôt tournée vers la Russie elle même : -Un accès à une ressource en gaz et pétrole qui ne traverse pas les océans et donc indépendante de la puissance maritime américaine. -Une Russie durablement affectée par un ambargo qui ne laisse aucun autre choix que de coopérer avec la Chine. -La possibilité d'accéder à des territoires presque vides et riches en ressources via de l'investissement et de l'immigration. Honnêtement, je serai Poutine, je m'inquiéterai plus de mon allié que de mon ennemi.
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