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  1. Bof, je ne suis pas convaincu par cet argument. On peut aussi dire que les US ont préféré espacer davantage leurs 1700+ TRMs, et rester sur des densités de puissance plus faible, car ils en avaient les moyens en termes d'espace disponible et que les performances du -81 avec 1700+ TRM à 2,7W/cm² sont suffisantes pour leur usage. On peut penser que la densification de l'antenne fait partie du gain potentiel encore non exploité par la plateforme, et que c'est une reserve de developpement qui est gardée sous le coude. Bien malin qui peut dire ce qui est le mieux en termes de configuration d'antenne brute entre un RBE2 AESA de ~1000 éléments de faible taille à 10W/2cm² et un -81 à ~1700 éléments de taille moyenne à 9W/2,5cm². Ton antenne dense aura des avantages, mais l'aitre configuration également. Dit autrement, si Thales a choisi de faire une antenne dense et à forte densité de puissance, n'est-ce-pas parce que c'est le moyen d'obtenir des performances acceptables avec un radar de volume contraint ? Et, au vu de cette densité de puissance, quel radar a le plus de potentiel d'évolution au vu des technologies disponibles et des marges de conception des antennes actuelles ? Je n'ai aucun doute sur le fait que Thales sache faire des AESA d'excellente facture. Malheureusement pour nous, je pense que NGES est également au moins au niveau. C'est le même problème que sur la fiche de base du XG, de toute façon il n'y a que peu d'AESA qui ne sont pas contraints par le refroidissement. Sur le GF300, les trois quarts du poids du package physique sont liés au refroidissement.
  2. LetMePickThat

    moyens SEAD pour la France

    J'espère que l'image de synthèse n'est qu'une image de synthèse. On voit en exercice et en simu que la vitesse seule ne permet pas nécessairement à un ARM de pénétrer. Il faut un mix vitesse/furtivité pour vraiment maximiser les chances de succès de l'attaque.
  3. C'est très intéressant ça. ~14,4W par TRM, ce serait dans la borne haute de ce qu'on sait faire pour de l'application aérienne (le RACR fait à peu près 15W aussi, tout comme le SABR). Ca démontre une bonne maitrise de Thalès sur le domaine.
  4. S'agit-il des puissance crête ? Moyenne ? A 80% de temps d'émission ? Puisqu'il s'agit de puissances unitaires, quid de l'effet réseau et des besoins en refroidissement ? Le TRM du RBE2 AESA est-il capable de taper 10W installé sur la matrice de connexion (pareil pour le TRM du 81/85, d'ailleurs; avec plus de 1700 éléments, c'est forcément un bazar sans nom à refroidir). L'AN/TPY-2 est donné pour 1.5 MW de puissance crête, avec 25344 TRM, soit une puissance réelle unitaire d'à peu près 60W. Pourtant, RTX communique une puissance unitaire théorique de "plus de 80W" par TRM pour la version GaAs, et "plus de 100W" pour le prototype GaN. Pour 1,5 MW "antenne", le système a besoin de 600 kW de refroidissement.
  5. On ne peut pas comparer des radars comme ça, sans connaitre ni les fréquences précises, ni (et surtout) les logiques logicielles sous-jacentes. Et, d'une manière générale, je trouve que cet indien passe sous silence quelques détails qui méritent d'être soulignés. Par exemple: Un TRM petit n'est pas nécessairement un TRM avancé, c'est juste une métrique parmi d'autres. On peut vouloir optimiser pour la surface, pour la densité de puissance, pour la puissance absolue ou pour n'importe quelle autre combinaison de variables. Ce n'est pas parce que les TRM du RBE2 sont plus petits qu'ils sont forcément plus avancés. C'est généralement vrai, mais c'est un choix de conception qui a plusieurs inconvénients. On va effectivement gagner en suppression des LS (via la meilleure résolution angulaire mentionnée, mais aussi via une amélioration du SSB permise par des intervalles de traitement cohérent plus longs), mais on va dégrader le radar en termes d'interactions d'élément à élément (qu'on peut compenser, mais au prix d'une diminution en sensibilité des éléments) et de création de lobes de réseaux - normal, les éléments sont plus proches (qu'il faudra aussi compenser avec une perte associée). Bref, l'avantage lié à la meilleure densité est situationnel, et impose des contraintes spécifiques de développement et d'exploitation. Certains AESA font le choix de perdre en densité au profil d'une plus grosse puissance par élément (éloigner les éléments permet de simplifier le refroidissement, et donc d'utiliser des puissances plus importantes) pour augmenter le SSB et donc les capacités de perçage brouilleur. Uniquement dans le cadre d'un brouillage via les lobes secondaires. Ca, c'est tout à fait vrai. Une antenne plus dense permet effectivement d'augmenter de beaucoup le volume utile de balayage avant que le gain ne se dégrade. Partir du principe que parce que les TRM du RBE2 sont plus petits, ils sont plus avancés et donc ont des meilleures caractéristiques d'antennes est un empilement de suppositions. Si en plus on y rajoute une hypothétique puissance crète plus élevée, alors évidemment, on arrive à battre n'importe quel AESA... Mais bon, a ce compte là, ce n'est pas nécessairement les caractéristiques d'un RBE2 qu'on a sous les yeux. Supposition. On ne connait pas le niveau de puissance crête des équipements du F-35, et on ne peut pas raisonner à puissance égale. Il peut le faire, mais ce n'est pas certain et c'est, encore une fois, empiler des suppositions. L'AN/APG-81/85 est un AESA qui existe depuis longtemps, a été continuellement modernisé, et bénéficie d'une base d'utilisateurs très large. On sait que sur certains aspects, il a fallu attendre le F4.1 pour disposer de fonctionnalités qui sont disponibles depuis des années sur le F-35 (au hasard, le mode SAR). Partir du principe que les américains ne savent pas aussi bien faire que nous en matière d'AESA est..optimiste. Ca, c'est possible. Ceci étant dit, le F-35 pourra aussi être mis à niveau quand la techno GaN-on-Diamond sera mature. Ce n'est pas exclusif au RBE2. D'ailleurs, c'est RTX qui dispose de la majorité des brevets sur le sujet. Une antenne plus dense a une meilleure résolution qu'une antenne plus grosse, toutes choses égales par ailleurs. Il vaut mieux avoir un AESA de 800 éléments et de la taille du RBE2 qu'un autre AESA de 800 éléments mais de la taille de l'AN/APG-81/85, car une plus forte densité entraine une largeur de faisceau plus importante, un faisceau fin et une très faible divergence. Quelques chiffres approximatifs, pour un radar carré de 80 cm de côté fonctionnant à 10 Ghz: 10x10 TRM, espacement de 8 cm: 11,46° 30x30 TRM, espacement de 2,67 cm: 3,82° - Accessoirement, on est déjà à 900 TRMs... 60x60 TRM, espacement de 1.33 cm: 2.15° Au-delà de 60x60, la résolution ne s'améliore plus car la distance inter-éléments est inférieure à λ/2. Il faut augmenter la taille physique de l'antenne pour pouvoir regagner en résolution. De toute façon, pour des radars comme le RBE2, la résolution permise par une antenne à plus de 800 éléments est déjà suffisante pour virtuellement tous les usages. Augmenter la taille physique à densité égale, ou la densité avec un changement de fréquence associée, n'est que du "bonus". Dans tous les cas, on ne peut pas faire de comparaison "X vs. Y" sans avoir les deux radars côte à côte sur un polygone d'essais, donc...
  6. C'est crédible. Certains systèmes d'ancienne génération comme le Crotale NG résistent très bien à des brouillages "modernes" paradoxalement trop "subtils" pour de l'électronique un peu lente (d'ailleurs, certains types de brouillages sont plus efficaces contre le RBE2 AESA que contre le RBE2 PESA). C'est l'une des raisons pour lesquelles on intègre encore des brouillages à bruit basiques dans les gammes des pods de GE ou dans les suites de guerre électronique, alors que ce type d'attaque est un peu passé de mode (car très repérable): ça peut servir contre un SA-3 ou un SA-10...
  7. Tout comme le SA-6 et l'Arpège, ce sont les moyens d'entraînement du Polygone de Guerre Electronique. C'est une unité franco-allemano-américaine située sur la frontière franco-allemande qui met en œuvre des équipements "rouges" pour entraîner les pilotes alliés aux missions SEAD/DEAD et à la GE en général. Ils ont du SA-6, du SA-8, du Shilka, quelques Arpèges... Dans les années 2000, les grecs étaient venus avec leur S-300. Le PGE est un outil d'entraînement inestimable.
  8. LetMePickThat

    [Rafale]

    Il y a eu des expérimentations de missiles air-air furtifs conçus pour minimiser leur signature en propre, la signature combinée arme-porteur et la signature porteur post-tir. Les Have Dash I et II sont de bons exemples. En pratique, si ta plateforme est furtive, c'est souvent plus simple de juste intégrer une soute et des armements traditionnels. Pour des avions de 4e génération, ça ne vaut souvent pas le coup de claquer autant dans de l'armement: tu peux déjà commencer par faire de l'optimisation plateforme efficace avant d'aller gratter des cm² de SER bande X en optimisant les emports. Au mieux théorique, ça signerait autant qu'un Rafale lisse. Donc discret, mais probablement en deçà d'une plateforme intégralement VLO employant de l'armement en soute. C'est pour ça que Have Dash a été abandonné au profit du beaucoup plus conventionnel AMRAAM pour le F-22.
  9. On ne parle pas de légitime défense pour les militaires, car le statut de soldat implique que l'action de l'ennemi à son encontre est légale et qu'il n'y a donc pas d'agression "illégitime" à laquelle on pourrait opposer une défense "légitime". C'est toute la raison de l'existence du concept de situation défensive urgente, qui permet de donner au militaire un cadre sur lequel s'appuyer dans ce genre de situation. Pour les exemples que tu cites, encore une fois, on peut être dans l'action sans être en SDU. Sauf à avoir le déroulé exact de l'engagement, difficile de savoir s'il était effectivement légitime de retourner le feu. Par ailleurs, impossible aussi de savoir si l'ordre de ne pas engager était légal ; souvent, ces questions sont tranchées après coup quand quelqu'un a effectivement utilisé la force et qu'on étudie les conséquences légales de l'action. Si ça se trouve, un tir de riposte dans les situations que tu mentionnes aurait été validé comme conforme avec les textes en vigueur car effectué dans le cadre d'une SDU. Ou pas, mais on ne peut pas savoir. C'est plus subtil que ça. On te demande d'être "convaincu au-delà de tout doute raisonnable", ce qui n'est pas tout à fait pareil. Il n'y a aucun moyen d'etre certain qu'un missile te vise directement, ce n'est pas pour autant que la notion de SDU n'existe pas pour les avions ou le sol-air, bien au contraire. Existe aussi la notion de légitime défense étendue, qui peut t'autoriser l'emploi de la force même si tu n'es pas ciblé directement - pour protéger quelqu'un qui est, lui, victime d'une agression illégitime. C'est dans ce cadre là que se font la plupart des interventions armées des patrouilles Sentinelle, et c'est aussi dans ce contexte qu'un chasseur ou un système sol-air pourrait abattre un CM ou un Shahed détecté trop tard, menaçant une zone civile, et détecté trop tardivement pour en référer à la chaine de commandement. Ben c'est simple: - soit ce n'était pas une SDU, - soit c'en était une, auquel cas l'ordre était illégal. Et il est impossible de trancher tant qu'un Legad n'est pas passé dessus pour décortiquer le tout. Ceci étant dit, je ne vois pas un officier tenter de restreindre le droit à l'engagement sur SDU. Restreindre hors SDU, même en étant TICé, c'est faisable et pourquoi pas, mais ça ne devrait pas aller plus loin. De toute façon, ces questions sont largement plus théoriques pour des chasseurs ou du sol-air, on n'est pas du tout dans un contexte infanterie et l'agression (ainsi que la SDU) est plus facile à caractériser.
  10. Pas dans le cas du droit à l'autoprotection dans le cadre d'une SDU, qui transcende les règles d'engagement. Encore une fois, une riposte peut se faire hors SDU, et être sous le feu ne suffit pas à être en SDU. Par contre, si SDU il y a, tu ne peux pas être condamné pour avoir neutralisé la menace immédiatement par un moyen d'intensité proportionnelle. En l'occurrence, un missile de croisière en approche vers un site sol-air (la situation qui était mentionnée initialement) donne, si certains paramètres validant la SDU sont atteints, le droit au commandant tactique d'engager ledit missile de croisière indépendamment de ses règles d'engagement. C'était d'ailleurs un gros sujet quand des systèmes ont été déployés dans des chaînes de commandement supra-nationales, comme par exemple à Djibouti ou en Roumanie. Après si tu as un texte qui dit le contraire, je veux bien l'avoir, car il contredirait ce qu'on m'a toujours dit dans le cadre des briefings juridiques pré-déploiement.
  11. Si. Si certains n'ont pas fait usage du droit à la situation défensive urgente, c'est de leur fait. Devant une instance juridiquement compétente, la SDU sera toujours reconnue si l'agression est caractérisée, et l'interdiction de se défendre rejetée. Que l'autorité détentrice de la fonction d'engagement sur le théâtre prenne la décision de ne pas ouvrir le feu est un choix tactique, ce n'est pas une interdiction de l'autoprotection. Par ailleurs, la prise à partie ne suffit pas à elle seule à caractériser la SDU.
  12. Évidemment, mais j'ai tendance à penser que le contexte indo-pakistanais est probablement plus permissif que ne peut l'être le notre... Et il y a bien quelque chose de défini par nature, c'est le droit inaliénable à l'auto-protection (et sa déclinaison en paramétrage système). N'importe quel opérateur DSA engagera un missile de croisière inbound système, ne serait-ce que pour se protéger.
  13. Pour avoir réfléchi à ces problématiques dans un contexte bien réel...évidemment que non. Du vampire en l'air avec un aspect hot et des appareils en patrouille, c'est hostile acts/intents "weaps release" + "guilty by association", classifié hostile, et ça prend une bûche supersonique dès que c'est dans la NEZ.
  14. Restons tranquilles. Il n'y a qu'une seule unité Aster, le 163 Squadron.
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