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  1. Au tout début (toujours pas de sources au passage) Quelques semaines plus tard devant les images pas trop glorieuses du début de la guerre pour la Russie Aujourd'hui
  2. Combien ont été perdues car on pensait qu'ils ne passeraient pas par là où ils sont passés ?
  3. Faut comprendre ce que je dis. Je parle de l'objectif de réaliser un tel obstacle, tu me parles de la conséquence. Je dis que si cet obstacle au lieu d'être infranchissable par l'attaquant peut être déplacé par celui-ci, cet obstacle ne va pas le contraindre à le contourner, il pourra juste y perdre un peu de temps mais pourra y faire une brèche si il le veut. L'intérêt du défenseur avec ce genre d'obstacles, c'est justement de lui éviter de maintenir à ces endroits, des forces défensives conséquentes afin de les regrouper en des points de passages rendus obligatoire pour l'attaquant. Mais si cette ligne n'est pas bien faite et peut permettre un passage de l'ennemi, ben ça ne sert à rien. Ces dents de dragon comme vendues par la propagande ne montrent pas un obstacle infranchissable et non déplaçable, c'est factuel. Sauf à vouloir raconter son idéal défensif ou une complémentarité du dispositif que nous ne voyons pas, il n'y a rien à vanter. Ce serait les ukrainiens qui feraient cela que certains ici tiendraient un tout autre discours. De nos jours avec les satellites, les drones, on ne se fait pas surprendre par ce genre de dispositifs, on s'y prépare on y cherche les failles, on prépare les solutions. Mais comme toujours laissons le temps faire son œuvre et dans quelques mois on ressortira cette conversation, on reparlera de l'efficacité de la ligne de défense russe.
  4. La ligne Wagner est une ligne de propagande, elle sert aux caméras et pour donner l'impression que les russes ont des défenses sérieuses, qu'ils mettent les moyens pour éviter que les ukrainiens percent de nouveau. C'est de la réassurance. Ces dents de dragon sont ridicules. Une ligne en dents de dragon doivent être par nature impossible à défaire, ce sont des choses fixes. Si un coup de bar à mine vous la déplacez, si vous pouvez les pousser avec un engin du génie voir en le tirant avec un treuil, ben ça ne fait pas son job. Son job ce n'est pas de faire perdre un peu de temps, l'objectif d'une ligne de dents c'est d'interdite le passage de manière définitive. C'est pour cela que ça doit être massif et de manière à être semi enterré ou carrément bétonné via des dalles au sol, donc une construction sur place et non un obstacle qu'on vient poser Autant se contenter de fossés et de mines. S'il ne faut pas prendre les russes pour des cons, il ne faut pas prendre également ceux d'en face pour des cons qui seraient"surpris" de découvrir ces obstacles et n'aurait rien anticipé pour les déplacer, qu'ils forceraient avec leurs véhicules. Mais comme je le disais, ça ne sert à rien de s'attarder sur cela , c'est pour la propagande et pour ceux qui veulent y croire. Derrière c'est toujours Igor qui va creuser son trou en l'aménageant avec dese bouts de bois, qui rejoindra ensuite le trou du voisin afin de creer une tranchée continu, même pas qu'on leur filera des sacs à terre, c'est ça la ligne de défense russe "réelle", peu importe si ça déplaît à certains.
  5. L'offensive principale des ukrainiens se fera en plein milieu, en direction de Melitopol et ils se dirigeront vers la Crimée. Cette stratégie fait suite à celle d'un grand écart ou on a forcé les russes à concentrer leurs forces aux deux extrémités du front. Ces deux offensives d'extrémités ne sont pas juste des leurres, elles sont de vraies offensives, qui doivent amener à les considérer comme sérieuses par les russes, donc elles devaient les menacer, ça ne devait pas être une attaque localisé sur un village. L'Ukraine avait auparavant une autre stratégie qui a fonctionné également, c'était celle de contenir les russes dans leur regroupement de forces au Donbass. Cette résistance usant considérablement un potentiel russe qui avait déjà marqué ses limites avec les précédents retraits (Kiev etc...) ou leurs limites offensives ailleurs. Il fallait comprendre ces signaux plutôt que vouloir les relativiser en imaginant que l'armée russe se "limitait" dans le conflit et qu'elle avait un "potentiel caché" ou je ne sais quoi. Le but des ukrainiens était de gagner du temps pour former des unités, recevoir de l'équipement tout en épuisant les russes. Derrière très vite ils ont imposés le tempo aux russes, le conflit s'inversa, l'attaquant devenant le défenseur et inversement. Les ukrainiens agitant le chiffon du côté de Kherson, les russes ont été contraints d'arrêter leur offensive après la prise de Severodonetsk pour renforcer les lignes de défenses de Kherson. Lors de ce moment là, les ukrainiens comptaient piéger une grosse partie de l'armée russe pour l'isoler, les frappes sur les ponts ont suivis. La Russie convaincue que les ukrainiens n'avaient pas de capacités offensives importantes pensait que les ukrainiens ne pourraient pas faire un effort sur un autre front, déjà que les russes eux-mêmes ne pouvaient plus le faire. Les russes ont complètement délaissés l'Est du front pour Kherson, c'est là que les ukrainiens ont saisis l'occasion de la deuxième offensive, afin que la Russie vienne concentrer ses troupes à cette extrémité et qu'elle vienne puiser ses forces dans les zones "calmes" du front, le milieu. Ainsi les ukrainiens allaient obtenir une armée russe renforcée sur deux pointes, dont l'une du côté de Kherson quasi prise au piège ce qui allait créer un ventre mou. Les ukrainiens n'avaient qu'à attendre que les russes renforcent ces zones en y maintenant la pression et s'ils peuvent avancer, ils avanceront car ça précipitera les décisions russes d'y porter une grande attention. La surprise a été que les russes se sont effondrés du côté de Est de Kharkiv, forçant à des retraits et des défaites difficiles. Les ukrainiens pensaient certainement pas pousser à ce point dans leurs actions sur ce front au point de devoir s'arrêter, car rappelons-le, ce ne sont pas les russes qui les ont arrêtés, c'est important à comprendre. Ce grand péril aura amené Poutine à vouloir faire des régions annexés des territoires russes dans l'espoir que les ukrainiens arrêtent d'avancer de peur de toucher à la Russie. La mobilisation a été lancée pour apporter des troupes afin de consolider les positions défensives largement dépourvues, des passoires sans profondeurs afin de dissuader les ukrainiens de poursuivre leurs offensives. Depuis peu de temps on revoit un black-out du côté ukrainien dans sa communication, ce n'est pas sans raisons. Les ukrainiens fonceront massivement en plein milieu du ventre mou russe pour totalement déstabiliser les deux pointes que les russes ont passés des semaines à renforcer. Les ukrainiens feront diverses pointes sur ce front Sud et casseront la liaison terrestre russe et contrairement à ce que certains pensent, les russes ne seront pas en étau car ils n'ont pas le volume de force pour le faire et les ukrainiens auront le potentiel pour un front bien large, qui ne sera pas juste un corridor. Les ukrainiens fonceront ensuite vers la Crimée, la menaçant sérieusement et ils y entreront au moindre passage. Cette menace sur la Crimée, ce symbole va forcer les russes à y mettre les moyens, donc là encore à affaiblir les deux extrémités par lesquelles les ukrainiens pourront exploiter ce recentrage russe pour sauver la Crimée afin de reprendre la poche de Kherson, de reprendre le Donbass. Et quand le pont de Crimée est pour les prochains mois en mauvaise posture pour être pleinement exploité, on comprend que rien n'est impossible. Les russes, comme tout le monde, comme toi pensent que la Crimée est la dernière chose sur la liste des régions à capturer et que forcément avant d'en arriver à la Crimée, les ukrainiens chercheront à prendre Kherson, puis le Sud puis le Donbass avant cela. C'est une pensée normale quand on veut chercher à suivre une logique inversée sur le cours des événements, mais cette guerre comme toutes les guerres ne suit pas la logique. La Crimée aujourd'hui n'est pas un territoire plus protégé que cela, il l'est même moins qu'il y a un an, les russes ont sortis bien du monde de la zone pour aller tenir la ligne de front en Ukraine, ils ont même déplacer un grand nombre de navires vers un port russe plus éloigné, il en est de même pour l'aviation. Mais qui veut le voir? Celui que ça intéresse.
  6. Dans l'usage, la Russie ne faisant pas exception, on consomme les vieilles munitions avant de consommer les plus récentes. Alors effectivement cela ne veut pas dire qu'il n'y a plus rien en stock, mais à minima ça veut dire que la Russie ne renouvelle pas son stock et que les missiles à peine produit sont utilisés. Ce n'est pas parce que les russes ne disent pas que la situation va mal, que ça veut dire que ça va bien. Les russes n'admettront jamais publiquement avoir une rupture capacitaire, car ce serait un très mauvais signal envoyé. Ils feront tout pour donner l'impression qu'ils peuvent continuer ainsi sans fin. C'est pour cela qu'il faut savoir lire au travers certains signes comme le besoin d'aller en Iran acheter des drones et missiles, au même titre que l'usage de S-300 en mode sol-sol. Ils liquident tout ce qu'ils ont dans cette guerre, ça fait déjà un long moment qu'on ne voit plus d'Iskander et autres missiles sol-sol qu'on pensait pourtant nombreux. La Russie use et vide son potentiel militaire accumulé depuis des années ou hérité de l'URSS et n'est pas aujourd'hui en capacité de production suffisante pour soutenir son effort. Si la Russie sortirait tous les jours autant de missiles divers et variés qu'elle en tire, ce serait effectivement normal de voir des missiles produits récemment, mais on sait bien que les missiles russes en ce moment ne sortent pas ou très peu des usines pour différents problèmes d'approvisionnements et que même sans cela la production n'était pas en mesure de tenir la cadence de cette guerre. Les armements iraniens permettent et permettront de donner l'impression que du côté russe les frappes ne faiblissent pas, mais dans la réalité des stocks, ça doit aujourd'hui être un grand vide par rapport au potentiel d'avant, un potentiel qui participait grandement à la dissuasion conventionnelle russe avec son potentiel en "réserve" ou dans ses "immenses stocks".
  7. D'une manière générale, le principal problème de nos armées, c'est l'humain. On parle toujours qu'il faut plus de chars, plus de canons, plus d'avions, plus de navires en laissant entendre que les hommes qui vont les exploiter, les entretenir suivront. On se retrouve ainsi, très souvent, dans l'idée que le potentiel militaire n'a besoin que d'argent et de volonté politique, qu'il suffit d'acheter de l'équipement. Chacun fait sa petite liste au père Noël. Mais on prend le problème à l'envers, la logique d'un plan d'équipement doit se définir en fonction du potentiel humain qu'il y a derrière. On ne peut pas regarder le nombre de chars, d'avions ou de navires au moment ou on avait une masse de conscrits en se disant qu'aujourd'hui on en est loin, qu'on a trop régressé. On a fait le choix de la professionnalisation et on doit assumer ses limites en terme de masse. Le recrutement est ce qu'il est, c'est à dire assez compliqué et nous ne sommes pas le seul pays confronté au même problème. Vu qu'on est souvent à parler de la Russie en ce moment, c'est pareil pour eux, ils envisageaient de professionnaliser l'armée mais au vue du potentiel de recrutement qui allait faire fondre la masse, ils ont fait machine arrière. Dans d'autres pays on pense à remettre la conscription pour regagner de la masse. Chez nous, quand je regarde toujours les discussions des uns et des autres, j'ai toujours cette impression que l'on ne pense jamais aux hommes qu'il y a derrière, qu'il faut former, entretenir, soutenir. Toujours cette impression ou le potentiel militaire est tout le temps un volume ou une confrontation d'équipements. Mais ce qu'il faut comprendre, c'est que lorsqu'on parle d'acquérir un Griffon ou un VBCI en plus, il faut saisir qu'on parle de 10 hommes de plus à recruter pour le servir, ce n'est pas juste le prix d'un véhicule. Et plus vous voulez une grosse quantité, plus il faut penser à augmenter le coût du soutien (donc le recrutement de mécaniciens qu'il faudra former, de moyens de dépannage, de transport, d'infrastructures...). Car dès lors qu'on fait cela, dès lors qu'on comprend la problématique humaine derrière (recrutement), ben on se garde d'être trop ambitieux et de vouloir des choses qui sont clairement impossibles. Quand je vois certains politiciens qui disent vouloir 50 000 soldats de plus, je me dis qu'ils vendent du rêve à des personnes qui ne savent pas que jamais on ne pourra recruter 50 000 personnes en plus. Voyez déjà pour l'augmentation de la FOT de 10 000 hommes, une galère, il n'y avait presque plus de sélections au recrutement, la légion étrangère (la seule qui aura obtenu la création/transformation d'un régiment, la 13e DBLE) n'a pas été prise au hasard, disposant du plus grand nombre de candidats par poste, là aussi ça a été réduit en terme de qualité à la sélection. Et encore, un grand nombre de ces 10 000 postes sont en fait une transformation de postes existants et qui ont subis les dernières coupes/restructurations, permettant de limiter le volume à recruter. Puis après il faut absorber la vague de départ, enfin bref, je pourrai en faire des pages, mais il faut connaitre cette problématique du recrutement (et de la formation) avant tout autre chose. On a beau vouloir chercher à automatiser des choses, faire du soutien externe, recruter des civils, on sera toujours face à un vrai problème qui "structure" notre modèle d'armée, qui va définir la limite en terme d'équipements. On ne gagnera jamais de la masse dans ce modèle là, même en doublant le budget car l'acquisition d'équipements n'amène pas automatiquement le personnel qui va le servir. Soit on retourne à un modèle de conscription (très difficile à remettre en place et il risquerait de paralyser les armées pendant des années avant d'en tirer un avantage (que la guerre du Golfe doit nous rappeler à relativiser), soit on optimise le modèle que nous disposons. Pour optimiser ce qu'on a, il faut renouveler l'ancien, il faut augmenter la disponibilité, amener des gains qualitatifs nécessaires pour être supérieur à l'ennemi. On doit continuer à trouver de l'équipement qui apporte une plus valu importante et minimise le nombre d'hommes nécessaires à son emploi ou carrément, tel un drone, évite de perdre des hommes en cas d'interception. L'exemple britannique est typique, peut-être un peu excessif, celui ou ils ambitionnent de se doter d'une armée de robots pour compenser une masse déficiente. Alors on pourra toujours se dire que toutes ces choses coûtent très cher, que le conscrit par rangée de 10 derrière un vieux camions c'est beaucoup moins onéreux et ça amène de la masse, sauf que le problème c'est que pour avoir cette masse, vous devez avoir une armée d'obligés qui socialement, économiquement est un problème pour lequel on ne peut pas revenir facilement dessus. On peut avoir une réserve opérationnelle sur laquelle on peut miser beaucoup de choses. Souvent négligée ou mal vendue, elle est pourtant l'espace le plus intéressant qui va permettre de lier vie civile classique avec un à côté militaire. Il faut savoir bien la soutenir, la financer et l'exploiter mais aussi être très clair avec ses engagés et le besoin, donc la disponibilité à laquelle ils sont soumis. Pour moi la réserve opérationnelle de premier niveau peut apporter une masse complémentaire et il faut l'équiper, pas avec des Rafale ou des Leclerc, mais au moins avec des blindés légers pour en faire une infanterie légère. Qu'un militaire qui quitte l'institution soit minimum 1 an dans la RO1 avant de faire ses 4 ans dans la RO2. Que les entreprises qui sont contraintes de se séparer pendant 2 ou 3 semaines d'un personnel servant à la réserve obtienne une compensation financière intéressante pour que ça ne l'effraie pas. Enfin il y a un tas de choses de ce genre à penser, je ne vais pas tout étaler, je n'en ai pas trop l'envie.
  8. En faisant un arrêt sur image du camion russe et en zoomant j'ai obtenu cela, qu'on m'explique!
  9. Je pense surtout qu'il n'y a pas grand monde qui suit le mouvement en dehors des quelques un qui ont été mis devant les caméras le premier jour, sans doute la même équipe qu'on voyait voter avec le sourire...
  10. Dans la théorie, il est évident que le drone suicide, qu'il soit iranien ou non, préfigure une menace importante pour la saturation. Les drones Shahed 136 sont d'une certaine façon des missiles de croisière du "pauvre". L'Iran manquant de moyens sérieux pour lutter contre ses ennemis "extérieur" a depuis des années misés sur son potentiel de frappes sol-sol, que ce soit des missiles ou des drones pour pouvoir le cas échéant ou par l'intermédiaire de ses proxys, frapper au loin. En partant de ce principe, la logique iranienne est d'avoir une capacité de frappe en profondeur, le "low cost" est en fait la conséquence de ses propres limites et non d'une volonté à part entière, c'est important de le comprendre. Chez nous, un tel drone entrerait dans une équation budgétaire, celle de disposer au côté de munitions plus complexes et plus coûteuses d'un élément pouvant saturer un espace ou comme on le fait ici, à faire un débat de ce qui coûte le plus cher entre le missile intercepteur et le drone, donc de projeter une simulation d'épuisement financier ou capacitaire. Pourquoi je dis que c'est important de décorréler la conséquence et la volonté du drone qu'on jugera de nos yeux "low cost" ? Car ça permet de parler des capacités de production de l'Iran et de la composition du drone. Un pays pour qui la volonté est de fabriquer massivement une munition qui sera pour lui peu coûteuse afin de compléter son dispositif peut entrer dans cette logique de "consommable" produit à grande échelle. Mais un pays comme l'Iran, ce drone est l'aboutissement d'un programme complexe dont le prix de l'unité n'est pas "low cost" mais en lien avec ce qu'il peut se payer. Donc je doute que les iraniens produisent ces drones plus rapidement que les russes l'utilise et qu'ils n'ont pas forcément les capacités d'aller plus vite. Je pense que les russes ont payés un prix bien plus grand que ce que les iraniens ont payés afin d'acquérir leurs stocks. Cet usage va très certainement se tarir pour ensuite atteindre le rythme de la production, même accélérée. Je ne pense pas que les iraniens en sortent des dizaines par jour, on pourrait peut-être estimer 1 à 2 produits. Sachant également que l'Iran réalise essentiellement un assemblage d'éléments qu'ils importent, souvent détournés d'un usage civil pour passer les sanctions. Là on sait déjà que leurs drones sont décortiqués et sera identifié les fournisseurs à qui on va imposer l'arrêt de la fourniture de ces éléments à l'Iran (même si on sait qu'ils trouveront un moyen détourné pour obtenir ces éléments ou d'autres pour les remplacer). Cela va quand même amener un problème pour soutenir la production, en fait c'est la même problématique que pour les missiles russes dont on sait qu'ils sont pourvus de nombreux éléments importés qu'ils n'ont plus. Ce n'est pas pour rien non plus que les russes regardent pour des missiles iraniens, pas qu'ils veulent en commander pour attendre la production, mais bien pour piocher dans les stocks des iraniens (comme ils le font avec les biélorusses). Les besoins russes sont urgents et ne correspondent pas aux capacités de production iranienne. Les russes voient leurs capacités de frappes à distance (de sécurité) se réduire fortement, les stocks se vident et ce n'est pas par ce qu'ils continuent encore de tirer des missiles qu'il faut faire semblant que tout cela serait une fable. Tout y est déjà passé et quand les russes tirent plus de missiles sol-air S-300 pour frapper des cibles au sol (idem pour les missiles anti-navires) ce n'est pas qu'ils ont ce qu'il faut en Iskander, Kalibr et compagnie. Le besoin iranien était urgent pour permettre aux russes de maintenir le rythme et je pense même que l'empressement actuel à flinguer le complexe énergétique ukrainien est le précurseur d'une période ou les russes ne pourront plus maintenir leurs frappes en profondeur de manière soutenu. Il est donc important pour les ukrainiens de neutraliser ces menaces en ce moment, peu importe par quel moyens, car derrière l'occident viendra compenser, par un renforcement anti-aérien, par des brouilleurs, par des mesures de sanctions contre l'Iran (qui traverse au passage une crise sociale). Pour les russes, la dernière option pour éviter de perdre la capacité à frapper l'arrière de l'Ukraine est celle des missiles balistique iraniens, mais ça représente un bien plus gros défis logistique que des drones. En tout cas il est presque comique si ce n'est honteux de voir un pays comme la Russie être dans la situation ou un pays comme l'Iran est nécessaire pour soutenir son effort de guerre.
  11. C'est un peu comme un capot de voiture 10 fois moins cher mais qui physiquement est comme un autre. Ce n'est qu'au moment ou tu vas percuter un muret et que le capot te coupe en deux plutôt que de se plier que tu comprendras que les apparences sont trompeuses... Ben là c'est pareil, pendant des années ou on avait pas besoin de se faire tirer dessus, les apparences sont trompeuses pour les plaques, surtout quand il y a du tissu autour. D'où l'intérêt des contrôles qualité qu'on impose à l'industriel, d'où l'intérêt de venir prendre un gilet sur 500 au hasard en sortie de production pour tester. Alors ce sont des choses qui vont coûter de l'argent, mais on évite les mauvaises surprises.
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