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Akilius G.

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  1. La même contrainte doit exister pour les autres pièces d artillerie. La portée des canons implique une consommation plus grande de poudre et une usure plus marquée des tubes. J espère que nous avons pu livrer des tubes de rechange a l Ukraine. Cela a été abordé sur ce fil mais j ai oublié la réponse
  2. c'est effectivement une faible utilisation apparente... On peut déjà dire qu'ils ne sont pas utilisés pour pilonner longuement une zone entière, mais plutôt pour des objectifs ciblés pendant une durée courte. Bref, que l'utilisation qui en est faite est conforme au concept d'origine. Pour moduler cette impression de faible utilisation : - si on prend la consommation d'obus ukrainienne par le nombre de pièces d'artillerie, est ce que cela donnerait une moyenne très supérieure ? C'est probable, avec des variations fortes suivants les équipements et les contextes... - cela ne veut pas dire non plus qu'un obusier ayant une consommation bien supérieure serait nécessairement plus utile ou plus efficace . - la dilution des forces sur le front, la multiplicité d'attaque rapides avec de faibles effectifs ne justifient plus nécessairement des consommations d'obus comme celles constatées en 2023 avec des zones de combat comportant des concentrations de troupes plus significatives - il y a des munitions de qualité très diverses... - sur 19 pièces les moyennes peuvent être impactées par des effets statistiques quant à l'indisponibilité d'un nombre limité d'équipement (ex canon endommagé ou maintenance trop longue) ou des positionnement sur des fronts tranquille. Un canon précis et mobile peut être adapté à un front assez tranquille, alors que sur les fronts chauds, des pièces moins mobiles peuvent utilement y être prépositionnées en plus grand nombre
  3. hey, c'est une histoire de famille ? vous vous lancez à l'assaut des terres hostiles du Groenland?
  4. Pour contrer ces "nuées" de Shaded, on ne pourra jamais s'en remettre à des missiles haut de gamme, c'est perdu d'avance. En produisant des drones un peu équivalent, et donc plus abordable, on peut probablement en arrêter un nombre non négligeable
  5. pour l'Iran, je ne sais pas, mais ils n'ont pas perdu d'avions au Liban malgré de nombreux bombardements. Le Hezbollah disposait d'une partie de l'arsenal des houthis
  6. a l'inverse serait-il possible côté indien d'opérer une LAM entre un rafale et un système S-400 (question de néophyte)?
  7. je ne sais pas d'où Tom Cooper sort l'usage de centaines de drones Harpy. Les pakistanais ont signalé leur usage mais dans des proportions bien moindre à ma connaissance. S'agissant de l'image globale, je ne suis pas convaincu qu'il faille dévaloriser les frappes initiales ayant conduit à la perte probable d'avions. Les frappes ont eu lieu, l'armée de l'air indienne a rempli les objectifs annoncés. Le problème - bien connu des historiens militaires - c'est le changement de plan et d'objectifs en cour d'opérations. C'est assez rarement une bonne idée. En changeant les objectifs, l'armée indienne a montré qu'elle était capable de fragiliser la défense aérienne et anti-aérienne pakistanaise, voire la dissuasion nucléaire. Elle a redoré techniquement son blason, mais au prix d'un renforcement diplomatique du Pakistan faisant office d'agressé. Ce dernier a activé son réseau d'alliance pour obtenir du matériel, qui semble avoir répondu présent, sans qu'il y ait eu besoin de mettre ce réseau en tension par une guerre longue. Cette démonstration de force peut rassurer côté indien, mais ne peut bénéficier à mon avis de développement importants. Les fondamentaux demeurent : - différence de force en faveur de l'Inde ; - manque criant de profondeur stratégique du Pakistan ; - effet partiellement incapacitant pour l'Inde de l'influence chinoise ; plus le Pakistan s'affaiblie plus la Chine à intérêt à l'appuyer et le soutenir - incapacité diplomatique à justifier d'atteindre le seuil de la guerre atomique pour une affaire de terrorisme et a multiplier les opérations militaires de ce type ; - le soutien douteux d'un Etat au terrorisme chez l'autre Etat, ne doit pas faire oublier que les deux pays sont victimes de violences communautaires et sectaires. le temps où une compréhension commune de cette situation est encore loin.
  8. n'ayant pas vu d'alerte ou d'article de presse inquiétant, nous pouvons espérer que le cessez feu sera prolongé et que le niveau d'alerte des deux armées diminuera progressivement. Cela ferait de l'opération Sindoor, une guerre courte, mais une guerre quand même, menée qui plus est par un pays continent, par ailleurs une des plus grandes puissance mondiale. Elle est donc nécessairement suivie et analysée de par le monde. Je ne m'attends pas à des révélations post guerre significatives. Je me demande si certains ne mèneront pas un parallèle avec la guerre en Ukraine : une guerre en Ukraine interminable - que l'on n'arrive pas à terminer - et une guerre indo-pakistanaise peu décisive mais très courte. Si ce parallèle est mené, il est possible que certains se disent que ce sont toujours les mêmes démons du 20ème siècle qui agitent l'Europe. Autrement dit, que l'Europe est et reste un danger pour la sécurité mondiale, malgré un pacifisme apparent. La question des perceptions est une question complexe, on le voit en Ukraine. Il ne dépendra pas de ce forum si ce parallèle est mené ou pas, notamment en Orient. Je pense quand même que l'opération Sindoor avait le potentiel de devenir une guerre à l'Ukrainienne, notamment si un des camps avait mené une offensive terrestre ou un blocus naval. Sur ce point l'Inde et le Pakistan ont fait preuve de retenue.
  9. cette tribune du journal lemonde fait suite à une précédente intitulée 'une guerre pour rien'. Il est intéressant de noter que l'auteur de cette tribune juge la stratégie d'alliance resserrée du Pakistan plus efficace que le plurilatéralisme de l'Inde (terme utilisé par le chercheur). Je considère que l'Inde a pris l'avantage sur un plan militaire et le Pakistan sur un plan diplomatique, ce qui n'était pas une évidence aux premières heures pour de multiples raisons. Autant je considère que la stratégie indienne a été trop changeante en quelques jours pour être lisible et qu'une stratégie d'alliance resserrée est de manière générale plus facile à mettre en oeuvre, autant je serai prudent avant de juger négativement la stratégie plurilatéraliste indienne. Elle conduit généralement à compliquer les divers choix qui s'offrent au pays. mais tant qu'elle trouve un échos dans la diversité des populations de ce pays continent, elle fonctionne plus ou moins bien. Quand le nationalisme hindou cherche à gommer la diversité interne, une forme d'opposition se crée avec le plurilatéralisme diplomatique et les soutiens spontanés extérieurs entrent dans une attente prudente. Il est quand même difficile d'estimer ce que cette stratégie diplomatique pourrait donner dans d'autres conditions.
  10. https://www.opex360.com/ La royal Navy commandée par un général... Ou va le monde?
  11. Article de thé war zone sur le sujet Aujourd'hui. Des missiles yéménites avec des capteurs infrarouge passifs seraient en cause. Ces missiles sont détectés tardivement et il n est pas évident d estimer pour l avion cible s'il est accroché
  12. autre époque! Les chinois montrent quelques vidéos d'ateliers très propres presque sans personnel avec des centres d'usinage 3D alimentés par des bras robots et des robots véhicules pour déplacer les pièces. Ca jette et cela donne l'impression que pendant notre bonne nuit de sommeil, l'usine va empiler un containeur de missiles près à tirer... En matière de centre d'usinages nous avons les mêmes à la maison, peut-être de fabrication chinoise d'ailleurs, et les robots pour alimenter les centres d'usinage et déplacer les pièces ne me semblent pas avoir d'intérêt en matière économique. Soit on fonctionne en salle blanche et limiter l'accès du personnel limite les risques de pollution, soit on n'a pas confiance dans le personnel pour des questions sécuritaires, mais en matière de coût et de temps de production, ces robots n'ont pas grand intérêt. S'agissant des missiles, la complexité de production est probablement importante et va se concentrer sur certaines pièces et/ou opérations de montage qui en seront pas automatisables. L'excellence des performances attendues à la conception se reporte sur la complexité de production. Peut être est-il possible de penser la conception pour limiter les coûts de production et que nous n'avons pas cette démarche encore mais il y a a des limites à cette faculté. Le coût de production industriel (hors R&D) a deux composantes : une composante matière et une composante temps laquelle se décompose entre temps machine (investissement matériel par unité produite) et temps homme. Autant pour un obus de 155 mm on a un lien entre le coût de la munition et le coût de la matière (explosif ou acier), autant pour un missile c'est moins intuitif. De nombreux alliages / métaux seront utilisés en petite quantité, mais le coût matière est plus lié à une contrainte d'achat par lot, à des chutes de production non valorisables, voire à la non qualité (pièce produite jugée non conforme). Le volume d'unité produite permet d'optimiser le cout matière, mais avec des effets de paliers peu intuitifs. Il est bien plus important sur l'optimisation du temps machine. Plus la quantité produite est importante, plus il est rationnel d'investir dans des équipements de production venant diminuer le temps homme. Sur ce point, la Chine doit logiquement produire des quantités significatives, mais même si ses coûts de production sont mieux maitrisés, je pense qu'elle ne va pas inonder les marchés exports de ses productions. D'une part, car la main mise de l'Etat et du parti communiste demeure : la vente export reflète comme avec le Pakistan une dimension diplomatique et stratégique. D'autre part, elle souhaitera probablement faire comme la Russie : utiliser les marchés exports pour financer ses propres développements militaires... Par ricochet, son client pakistanais doit réfléchir à l'utilisation de ces munitions : elles sont et resteront coûteuses...
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