Julien

Ah je ne suis pas expert mais à mon avis il s'agit peut-être juste de rideaux pour qu'il ne fasse pas trop chaud dans le cockpit avant que la clim fasse son boulot. Il faut chaud en Thailande =D

C'est la France elle-même qui ne veut pas livrer d'armes au Venezuela, même si c'est en grande partie pour ne pas se fâcher avec nos amis Américains. Il s'agit de politique et pas nécessairement d'histoires liées à ITAR. on a refusé des Scorpènes pour ce pays par la passé.

Ca m'enbête pas trop car à ma connaissance les Cluster reconstruits n'étaient pas aussi perfectionnés que ceux qui ont été perdus, mais tu as raison de me corriger j'ai été un peu vite en besogne.

Je ne vois pas trop ce que tu veux dire. L'Etat il finance ces programmes et ses capacités de financement ne sont pas illimitées. Quand un satellite scientifique est perdu soit on refait un programme mais ça coûte sur le budget soit c'est perdu, il n'y a pas de recours. Par exemple, quand A5 s'est planté pour son vol inaugural on a perdu Cluster et il n'a pas été remplacé.

Les satellites scientifiques (genre de l'ESA ou du CNES) ne sont pas assurés.

Oui des études statistiques qui ne semblent pas clairement montrer que s'assurer est mieux.

Chaque opérateur a sa propre politique en la matière. Il y en a même un (gros) qui a pour politique de ne pas contracter d'assurances. Après il faut voir aussi qu'il y a plusieurs niveaux d'assurance: perte au lancement, défaillance en orbite, défaillance partielle, durée de vie réduite à cause d'une mal-fonction ou d'une mauvaise mise en orbite, etc. C'est un sujet assez passionnant si je peux dire, avec des débats interminables sur la question de savoir si, au final, oui ou non cela vaut le coup de s'assurer pour un opérateur de satellites (les primes sont très chères). De façon assez cynique, il faut avouer que le fait de s'assurer permet parfois aux constructeurs de re-signer un contrat immédiatement après la perte d'un satellite, c'est bon pour le business d'Astrium, Loral, Boeing et autres Thales. Cela dit, sans besoin d'assurance, le prix total d'un satellite serait plus bas et ça favoriserait le marché.

Il a raison le VP du MEDEF mais il faut aussi dire que pour investir il faut faire du profit or les marges des entreprises française de petite et moyenne taille sont trop faibles. La fiscalité et les charges ont une responsabilité importante dans la faible profitabilité de nos entreprises.

Je me demande sur quoi porte la modernisation des Al-Madinah, MBDA semble avoir une toute petite part du contrat donc je suppose que pas de remplacement des crotales par du VL Mica. Je me demande aussi sur quoi porte le contrat de 150 millions pour les Lafayette Saoudiennes. Ils en ont 3 donc 50 millions par navire.

C'est vraiment pas une hérésie de dire que le Gripen est peut-être mieux adapté aux besoins Suisses que le Rafale. Pour les histoires de risques sur un appareil encore en développement, ils sont de 2 natures et à priori devraient être maîtrisables. Primo le risque financier de voir Saab demander une rallonge en cas de dépassement des coûts de développement peut être borné par le contrat, sachant que l'Etat Suédois a sûrement donné des garanties à Bernes. Et deuxièmement, pour le risque de retard de livraisons à cause d'éventuels soucis de développement, est-ce si dramatique pour la Suisse si cela arrive vraiment eu égard au niveau actuel de la menace ?

2 SSK à construire chez le fournisseur c'est très alléchant pour DCNS, HDW et autres. L'Inde devient un peu plus raisonnable entre la nécessité de développer son industrie locale et la nécessité de moderniser ses équipements dans des délais acceptables.

Le lanceur le plus puissant dont dispose l'Inde est le GSLV pour l'instant et sa capacité GTO est donné pour 2.5T mais il n'a jamais lancé plus de 2.1T à aujourd'hui. Il est donc possible que: * GSAT-7 soit un peu trop à la limite de ce que le GSLV peut théoriquement faire en terme de masse * GSAT-7 soit trop volumineux pour la coiffe du GSLV ? * L'Inde préfère assurer le coup et ne pas utiliser le GSLV à sa masse maxi de lancement pour l'instant. J'ajoute que sur 7 tirs GSLV a quand même foiré 3 fois et que l'Inde est un client très fidèle d'Arianespace.

Non l'article de la BBC et de flightglobal est très clair, il s'agit d'un AS332LP Super Puma, pas du EC225. La référence au EC225 dans l'article de la BBC est justement un rappel que ce dernier a eu lui aussi des soucis dans un passé proche. Pour une fois que les journalistes sont précis et ne se mélangent pas les pinceaux ça mérite d'être souligné.

Non l'article dit que c'est un Super Puma qui s'est écrasé, pas un EC225

EADS va-t-il enfin boycotter ces compétitions fantoches de la Corée comme Dassault ?

Ce qui frappe également dans les interviews de Le Drian c'est l'absence quasi totale de généralités et le recours constant à des exemples précis, concrets et circonstanciés. Il semble en effet très bien connaitre ses dossiers et la défense est vraiment le portefeuille idéal pour lui.

@mgtstrategy: tu doutes de quoi ? C'est un fait que BAe se démène aux EAU pour placer le Typhoon et c'est un fait que pour pouvoir vendre son avion il faut reprendre les Mirages. A partir de là si BAe dépense son argent et son énergie sur cette campagne c'est bien qu'ils sont prêt à reprendre les Mirages. Pour ce qui est de la compta, pourquoi pas en effet déprécier sur la durée du contrat le coût des Mirages ? Je ne suis pas expert UK GAAP ou IFRS mais je ne crois pas que si le deal a du sens économiquement la comptabilité a elle seule fasse reculer BAe.

Les mirages ne seront pas vendables par BAe car Dassault refusera de faire le support, donc BAe fera une perte égale au prix demandée par les EAU pour ces avions. Une fois encore, 60 Typhoon et toutes les upgrades et support sur 20 ans ça fait beaucoup d'argent sur le long terme donc le deal reste jouable pour eux.

BAe sera obligé de prendre une perte sur les Mirages mais ça ne rend pas le deal impossible pour eux. Ils sont peut-être prêt à perdre un peu d'argent au début pour en gagner beaucoup par la suite.

Encore une histoire qui ne va pas aider cet avion.

Qu'entends-tu par "plus équilibrée" ? Plus démocratique ?

D'après le pas très fiable Tactical Report l'histoire des Aravis Saoudiens n'est toujours pas réglée et le client s'impatiente. Encore un contrat-fiasco Nexter en perspective ??

Mais si tu regardes la liste des clients, pas sûr qu'ils soient tous solvables, et les Russes ont une façon de comptabiliser une commande "ferme" pas vraiment comme Airbus ou Boeing si tu vois ce que je veux dire.

Hum pour qu'il y ait production il faut des commandes et pour l'instant c'est très fragile de ce coté là.

C'est la conséquence de l'abandon (jamais assumé officiellement d'ailleurs par le gouvernement précédent et celui-ci) d'un deuxième PA.