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starpom

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  1. J'aime bien le lanceur Hydra, il a l'air tout petit et semble contenir 24 roquettes, comme en plus y'a aucun recul c'est une arme idéal pour des petits véhicules. Je me demande à quel point on peut l'utiliser pour tirer en mouvement, ou si on peut l'utiliser en tir courbe comme un lance roquette genre type 63 chinois de 107 mm
  2. Il nous manque des lance-roquettes de petit calibre aussi comme armes à tir courbe, au Mali les forces spéciales du groupement Sabre ont dû demander l'appui de l'artillerie malienne parce qu'ils manquaient d'armes lourdes Je suis tombé sur ce lien d'une conférence donné par le patron de la TF Wagram, les 4 canons Caesar qui ont appuyé les Irakiens et les Américains pendant la bataille de Mossul en 2017, j'ai pour l'instant juste écouté le deuxième fichier audio jusqu'à la 50ème minutes, ça commence à être intéressant à partir de 9 minutes http://www.asso-minerve.fr/event/conference-enseignements-de-la-bataille-de-mossoul/ en alerte 15 minutes permanente, en général ils mettaient 7 minutes à être prêts au tir Daesh est considéré comme une armée, même si ressemble à une insurrection, pour nous un ennemi symétrique. Il s'est distingué par une organisation rigoureuse des troupes sous un commandement centralisé capable de combiner manoeuvre et feu, de planifier et coordonner, disposait de capacités militaires complètes, même si ses équipements étaient disparates et parfois artisanaux, y compris une certaine capacité NRBC et cyber, des véhicules blindés suicides, les VBIED, très élaborés, étaient employés comme un char du pauvre pour créer un choc qui était exploité dans la foulée, donc utilisés comme une véritable capacité d'appui feu en appui de leur mannoeuvre. En août Daesh disposait de capacités d'innovation tactique et d'adaptation réactive avérée : attaque de drones en essaim, bascule d'effort, créaction et exploitation de l'effet de surprise, identification et exploitation des faiblesses adverses : Effort sur les limites de fuseaux amis (attaque entre deux unités amies), attaques sur les arrières (infiltrés par réseaux souterrains ou tunnels pendant la nuit), ciblage dynamique des PC irakiens et des capacités critiques, par exemple les démineurs irakiens. Annulation des avantages de la population : utilisation de la population civile pour se protéger et , utilisation cyberespace, s'adaptait en guère plus d'une journée aux innovations de la coalition, initiative tactique. Essaims de 12 drones capables de larguer des grenades de 40 mm précises (dans des puits de tourelles de char), drone spour renseigner et coordonner leur manoeuvre, capacité d'artillerie et de mortiers. Notamment par des Tchétchènes qui avaient servi dans l'armée russe et servaient très correctement les 122D30. Menace cyber : plutôt sur les arrières : les familles : capacité de Daesh à chercher sur les réseaux sociaux pour mettre la pression sur la famille à l'arrière, ou alors que la famille poste des infos sur les militaires au combat. D'où pas accès à internet pendant 3 mois, et au bout de 3 mois contact avec la maison par VPN. Forces 2 BCT de la 82nd airborne : conseillers insérés dans les bataillons irakiens pour les aider à concevoir leur manoeuvre et s'assurer que les feux étaient coordonnés avec la manoeuvre irakienne. unités déployés d'artillerie, de renseignement et de génie. Irakiens : ICTS = Golden Division, FEDPOL (police), armée irakienne, milices chiites. 6000 pertes au combat pour les Irakiens, pas très forts en soin, la majorité des blessés décédaient. Mais ont continué le combat, donc moralement fortes. Toutes les actions et relances d'offensives ont été précédées de feux massifs de la coalition. Ont conquis un avantage décisif sur Daesh en les privant de l'initiative puis en détruisant progressivement son potentiel de combat. Les populations civiles n'osaient pas sortir de la ville par peur des milices chiites. Daesh ont utilisé les populations civiles : entassé les civils dans des immeubles, bourrés d'explosifs, fermé les porte, tiré depuis les toits, pour provoquer les tirs américains et des pertes civiles, pour freiner l'avance de la coalition. Pour avancer fallait générer des risques qui généraient des risques pour la population, équilibre difficile. Unité française : Appuyer par le feu la conquête de Mossul, mission simple et rare. 23' : Organisation et commandement : brigade américaine FALCON : avec un TACON sur l'unité française, intégrait dans les plans de feu de la colition, sous contrôle opérationnel de la divion US, en action d'ensemble de la division US, qui donnait les ordres Pour les feu, délégation de tir jusqu'à un certain niveau de risques, quand le niveau de risques était dépassé j'appelais Paris, ça m'est arrivé une douzaine de fois d'appeler le CPCO, ça n'a jamais été un frein, et a montré aux US l'implication du niveau stratégique, qui a donné son accord Chaîne soutien, à partir de la base d'Abhu Dabi, qui n'a jamais été un frein : un Antonov tous les 15 jours, 800 obus. 26': Bataille de Mossul : 19 février 2017 relance de l'offensive sur 2 axes : les FEDPOL par le sud et l'ICTS par le sud-ouest. Précédés par une phase de feux massifs, notamment PC de Daesh dans l'aéroport de Mossul, couché par des roquettes HIMARS, une roquette tous les 10 mètres. Irakiens sont venus sur la vieille ville de Mossul, enchevêtrement de quartier un peu comme la casbah. En parallèle, 9ème division blindée a contourné Mossul par l'ouest pour couper les renforts qui viendraient de Tal Hafar ou la Syrie. Unité française à portée de tir, sur un comportement de terrain ouvert. Ennemi en défensive : tranchées, tunnels, pièces d'artillerie, mortiers. la 36ème division blindée irakienne a remonté le terrain, a mis à la disposition des Français un drone américain en permanence, et on a chassé l'ennemi, on a détruit une katiba (entre 100 et 120), détruit plusieurs mortiers, un 122d30, avec des observateurs qui étaient des drones américains, des forces spciales et des drones des forces spéciales de la coalition. Cette première phase nous a permis de nous imposer rapidement en montrant que l'artillerie française tirait en face en quelques minutes. Consacre la précision du Caesar, la complémentarité de l'artillerie et des drones, ou des appui-feux en général et des drones. Technologie : ça met en lumière que dans des contextes de guerre, notamment avec des forces alliées de niveau inférieur, on aura toujours des unités qui se balladent sur le terrain sans qu'on sache où elles sont. Les US avaient pourtant des blue force tracking, mais il existe toujours le brouillard de guerre, on a failli faire un tir fratricide, juste quand on dézoom le drone on s'aperçoit qu'on a une section d'Irakien qui viennent de sauter dans la tranchée. On a failli envoyer une dégelée sur une unité amie. Avec la 36ème brigade irakienne on a pratiqué un tir qu'on avait jamais effectué en opération : on a appuyé le débouché d'une brigade par un tir fumigène de 1,5 km de long pendant 45 minutes On a aussi déclénché un tir qu'on avait jamais pratiqué : pour faire détonner des explosifs. On ne sait pas ce que ça a donné. Sur la rive est la 16ème division irakienne : on a pratiqué des feux d'appui au contact, mais également une manoeuvre de déception : des feu au nord, alors que la manoeuvre était de déboucher par le sud. Exemple d'effet non cinétique, influencer le champ des perceptions. Ici (montre sur une carte) dans un petit village le 13 mars on a brisé une contre-attaque de Daesh : mauvaise météo, pas d'avions, pas de drones, on était les seuls à portée, les Irakiens avaient pris un village, pendant la nuit Daesh les en avaient chassés, les Irakiens étaient pris sous le feu. Plus gros tir du mandat : 72 obus, puis à nouveau 72 obus, puis on a entretenu le feu pendant que les Irakiens montaient à l'assaut, on a détruit une deuxième katiba de Daesh ce jour-là. 37' : Phase de grignotage : les Irakiens ont étendu au fur et à mesure leur dispositif à l'est et à l'ouest: emploi du génie centralisé : les Américains ont employé le génie pour lever des merlons de 10 km de long pour se protéger des VBIED, dont tout le monde avait une peur bleue (montre un film de propagande de Daesh). Pour gêner la manoeuvre des VBIED, toutes les nuits la coalition larguait des bombes pour faire des cratère sur les routes et Daesh allait ensuite combler les trous avec des Bulldozers Groupe mortier qui venait tirer au milieu d'un village tous les jours sur des amis. Pour réussir à les attraper, embuscade d'artillerie : déclencher autour du vilalge des rideaux fumigènes pour faire croire que l'infanterie attaquer, ils ont sorti leurs mortiers, et les radars de contre-batterie US, HIMARS et avions étaient déjà prêts et les ont détruits ... 44' : 1/3 des feux par l'artillerie, 2/3 soit par l'aviation soit par les drones. HIMARS 5%. Souvent combinaison des feux, une bombes de l'aviation va bien casser une structure mais pas forcément du personnel à découvert. Cratérisation, déception, embuscade d'artillerie, les US ont aussi couché un bâtiment pour avoir des vues sur l'ennemi. Début de la bataille de Mossul : 250 tirs ennemis par jour. L'artillerie US a utilisé 50% de ses tirs, pendant trois mois, pour détruire l'artillerie ennemie. Canons montés sur des camions, qui vont se cacher sous des ouvrages d'art sur lesquels la coalition ne veut pas tirer parce qu'elle ne voulait pas détruire tous les ponts Importance Systèmes de combat, l'organisation, les radars 49' : types d'obus 60% d'obus explosifs pour destruction ou interdiction 27% éclairant 13% Fumigènes 2% : obus de semonce, à létalité réduite, que les US ne possédait pas, ont permis de faire cesser une menace en faisant peur à l'ennemi, de l'obliger à manoeuvrer, par exemples les US ne savaient pas si c'étaient des ennemis, nous ont fait tirer à côté de lui pour l'obliger à bouger et préciser le renseignement, et ensuite le traiter. Munitions de précision US : que nous n'avons pas en France : Excalibur et PGK : précision à moins de 10 mètres et à moins de 20 mètres. Mes canons étaient positionnés à 30 km du centre de Mossul, les obus tombaient dans un rectangle de 1 km de long, on ne pouvait pas tirer dans le centre de Mossul. Mais les munitions classiques restent pertinentes dans des espaces ouverts, on a tiré dans des espaces très contraints, sur le Tigre (fleuve), sur les berges, pour neutraliser des embarcations, le Caesar reste précis. kits de réduction de traînée de culot : utilisés par les US pour augmenter la portée de leurs canons, nous on tirait 10 km plus loin 3 katibas détruites : on avait un peu oublié la puissance des feux d'artillerie massif. 53'
  3. Faut être quand même de bien mauvaise foi pour nier qu'un avion turboprop a moins d'endurance que les hélicos, est moins réactif que les drones, aussi coûteux que des jets et inutile avec ce qu'on possède déjà. Mais oui le plus gros obstacle pratique ce serait le financement, les armées françaises sont notoirement sous-financées et sous-équipées, mais cet aspect relève surtout des choix politiques. D'un point de vue technique et opérationnel on sait depuis longtemps que les turboprop seraient une plus-value actuellement, ils sont juste bien adaptés aux opérations extérieures qu'on rencontre actuellement et dans un futur proche. Par contre là où je vois une faiblesse des turboprop face aux hélicos, c'est dans la permanence du feu : les hélicos peuvent orbiter autour de leur cible, en gardant leur canon pointé sur la cible grâce à leur tourelle ; alors que les turboprop doivent intervenir comme les jets, en faisant une passe de tir en ligne droite, suivie d'un long demi-tour, puis d'une nouvelle passe, etc. Je serais curieux de savoir si on pourrait doter les turboprop de tourelles canon ventrales également ; ou au pire en sabord comme sur les gunships à trajectoire orbitale type AC-130, en plus léger.
  4. Un petit texte très intéressant, écrit par un pilote de l'Armée de l'air,qui suggère ce que pourrait être une mission de frappe en profondeur à bord d'un avion piloté, type SCAF j'imagine ; il serait assisté par une IA embarquée, et travaillerait en équipe avec des essaims de drones de toutes sortes : drones ISR, mini-drones furtifs air-air avec un unique MICA comme charge d'emport, et des drones kamikazes air-sol construits à partir de vieux M-88. Les possibilités tactiques avec tous ces drones paraissent immenses, mais la charge de travail des pilotes a l'air également assez énorme. Plein d'abréviations dans le texte, je ne sais pas exactement ce que veut dire "ED" ( ... Drone ?), pour le reste, même si je ne vous apprends probablement rien : ISR = intelligence surveillance and reconnaissance, NOSA = navigateur officier système d'armes, SA = situational awareness, TTBA = très très basse altitude, SDT = suivi de terrain. https://m.facebook.com/nouvellelutteardente/posts/3017054388318164?__tn__=K-R
  5. Comment sont actuellement assurées les communications avec les drones aériens, hors satellites ? C'est par radio je crois ? Et il n'existe pas des radios par évasion de fréquence pour être plus discret ? C'est vrai que la liaison radio avec l'engin téléopéré terrestre est une vulnérabilité, mais comme avec les drones aériens, j'imagine que le calcul coûts/bénéfices tourne largement à l'avantage de l'emploi des drones. En revanche une grande limitation semble être la portée à laquelle on peut opérer le drone, apparemment moins de 1km dès qu'il y a des bâtiments sur le trajet de la liaison. C'est pourquoi il peut être intéressant de doter les MBT d'un quatrième homme d'équipage chargé de guider le drone terrestre, le MBT est l'engin le plus protégé, et pourrait rester assez proche du drone, genre 500 m derrière. En plus en étant dans le même compartiment que l'équipage du char, l'opérateur pourrait communiquer directement les renseignements qu'il récupère, et même partager un vidéo feed. Par contre ça pose la question de savoir si un homme seul peut opérer un drone terrestre, ou s'il faut consacrer 2 hommes sur 4 au front, ou s'il faut 5 hommes d'équipage. Une autre possibilité serait de déporter l'equipe du drone terrestre dans un véhicule genre MRAP, un peu plus loin derrière (quelques km) et de déployer plusieurs relais radios (fixes ou mobiles) pour atteindre le drone tout en restant en retrait. Une troisième possibilité serait d'employer juste un drone aérien, qui pourrait être captif, relié au char par un câble d'alimentation ; apparemment c'est ce qu'on choisi les Russes, dont le char Armata est doté d'un drone "Pterodactyl", mais avec un équipage de trois hommes, on peut se demander comment ils répartissent la charge du drone sur l'équipage. Peut-être qu'il s'agit juste d'une capacité de reconnaissance limitée, pour des missions d'observation statiques, et dans ce cas-là les 3 hommes d'équipage standards pourraient suffire ; mais j'aurais bien vu une utilisation quasi permanente du drone, dès qu'on est en zone hostile, doter l'équipage d'un point de vue supplémentaire depuis le ciel ne me paraît pas inutile. Surtout que si l'on prévoyait pour le char la capacité de tir indirecte avec son arme principale, la synergie avec le drone aérien coulerait de source. Le Jaguar possède déjà cette possibilité entre ses missiles MMP et un drone aérien (mais opérés par des tiers, pas par l'équipage lui-même) et cette capacité NLOS paraît très intéressante. Et si l'on envisage un drone terrestre, l'idée d'un engin plus polyvalent qu'une simple caméra déportée, capable de délivrer un minimum de feu si besoin, rien qu'avec une mitrailleuse par exemple, ouvre des possibilités de reconnaissance plus agressives, voire des tâches d'appui ou d'assaut limité. Et puis Shor Kann évoquait l'autre versant de la mrolifert des drones, la lutte contre les drones hostiles. Si les systèmes de protection active doivent pouvoir se charger des drones kamikazes, il reste les banals drones de reconnaissance. Soit on considère que c'est une tâche qui incombe à d'autres véhicules, soit le MBT doit se doter d'une petite capacité antidrone, et le quatrième homme d'équipage peut aussi s'avérer utile. En tous cas, à la fois je suis persuadé de l'avantage que procurerait un appariement char-drone, même s'il s'agissait d'un drone terrestre à la portée limitée, voire d'un drone aérien captif, et d'un équipage à quatre hommes, à la fois je crains que le projet final franco-allemand ne soit très classique (une sorte de super Léopard 2), et très cher.
  6. Vu les perspectives technologiques actuelles, où tout le monde sent que les drones (terrestres et aériens) s'apprêtent à prendre de plus en plus d'importance ; Vu que les difficultés tactiques actuelles semblent fortement liées à la situational awareness (désolé, comment on peut dire ça en français ?), et à la capacité à détecter et identifier ses adversaires, tâches pour lesquelles les drones sont plutôt bons ; Vu les problèmes que rencontrent les drones terrestres en matière d'autonomie (très limitée), et de distance à laquelle on peut les opérer (< 1km si bâtiments) d'après les [URL=https://www.businessinsider.com/russias-uran-9-robot-tank-performed-horribly-in-syria-2018-7] décevants retex des ugv russes Uran-9 en Syrie[/URL] ; et donc mon intuition personnelle qui serait que la meilleure formule actuelle pour les drones terrestres serait un emploi téléopéré par des hommes placés dans des véhicules blindés assez proches de l'adversaire ; Vu tous ces éléments, il me paraît évident que le futur char franco-allemand devrait être prévu dès le départ pour opérer lui-même un drone terrestre ou aérien, et donc probablement d'avoir un équipage à 4 hommes minimum (chef de char, tireur, pilote, un chargeur automatique, et un opérateur de drone). D'où au moins deux formules possibles : - Char + drone aérien. Formule la plus simple. Est-ce que le drone pourrait être opéré par le chef de char pour qu'on puisse garder l'équipage à 3 hommes ? Ça me paraît suboptimal, mais je veux bien d'autres avis. Quant à l'aéronef, on peut imaginer des drones consommables tirés par des tubes verticaux, ou alors un drone réutilisable, mais alors comment on le récupère, un quadcoptère peut-être, mais est-ce qu'un char en mouvement peut le récupérer facilement ou il faut s'arrêter ? On peut imaginer aussi un drone captif relié par un câble, ce qui limiterait sa portée mais permettrait aussi d'avoir une grosse bande passante, peut-être une autonomie illimitée, et davantage de discrétion électronique. - Char + drone terrestre. On n'a pas encore tout à fait la technologie pour faire ça mais on doit pouvoir réaliser quelque chose a minima, avec par exemple un drone basique, de quelques tonnes, blindé contre la 7,62x54 mm, avec une mitrailleuse de 12,7 mm, voire quelques roquettes. Est-ce qu'un tel drone terrestre pourrait être dirigé par un seul opérateur ? Je n'en suis pas sûr, mais si on envisage deux opérateurs ça amène d'autres problemes. En tous cas on peut imaginer par exemple un binôme "hunter-killer" avec le char "humain" qui serait là pour le couvrir. Un peu comme les "pink teams" de la 1st Air Cav au Vietnam où un hélico scout type OH-6 ou OH-58 agissait avec un hélico d'attaque AH-1 Cobra, le scout volait bas pour amener l'ennemi à se découvrir, et permettre Cobra de l'engager, et ensuite on pouvait même envisager de déposer de l'infanterie au sol avec des Huey. C'est un simple exemple de concept, à titre d'illustration. Les développeurs ont forcément déjà pensé à intégrer des drones, mais je crains que ce soit seulement une capacité envisagée pour plus tard, alors que vu les bouleversements doctrinaux que ça va créer, à mes yeux il faudrait permettre le plus tôt possible à des équipages d'expérimenter concrètement tout ça.
  7. Merci ! Google translate marche plutôt correctement
  8. Bonjour, sur la page wikipédia anglaise du S-300 on peut lire : "The system can destroy ground targets at a range of 120 km (19,000 fragments or 36,000 according to various missiles). If the S-300 missiles are launched against ballistic missile launched, the range reaches up to 400 km." --> il peut vraiment détruire des cibles terrestres, j'ai mal compris où il y a une erreur ?
  9. Bonjour, sur la page wikipédia anglaise du S-300 on peut lire : "The system can destroy ground targets at a range of 120 km (19,000 fragments or 36,000 according to various missiles). If the S-300 missiles are launched against ballistic missile launched, the range reaches up to 400 km." --> il peut vraiment détruire des cibles terrestres, j'ai mal compris où il y a une erreur ?
  10. Honnêtement je ne sais pas du tout où poster ça alors si vous avez des suggestions je suis preneur. https://www.defensenews.com/breaking-news/2017/11/01/navy-crews-at-fault-in-fatal-collisions-investigations-find/ Des résumés des conclusions de l'enquête sur les collisions des Destroyers américains McCain (21 août) et Fitzgerald (17 juin) qui avaient causé 17 morts viennent d'être rendues publiques. L'article est un peu long et pointe de nombreuses défaillances de l'équipage, mais avec les termes techniques je ne suis pas sûr d'avoir tout compris. En gros pour le Fitzgerald, il passait son temps à couper un canal de passage de navires marchands sans respecter les procédures de navigation en mer du Japon, parfois en frôlant les navires, l'équipage était fatigué, les officiers sur le pont n'ont pas averti le capitaines, ils ont pas réussi à se servir de leur radar pour suivre tous les navires autour, ni de l'automate identification system, les vigies regardaient du mauvais côté, aucun des deux bateaux n'a suivi où était l'autre ni cherché à communiquer avec l'autre, quand la collision a été imminente ils n'ont pas sonné l'alarme de collision, et les marins n'ont eu que 30 à 60 secondes pour sortir de leurs compartiments avant d'être noyés. Pour le McCain il franchissait le détroit de Malaga très fréquenté, il n'était pas en équipage renforcé parce que le capitaine avait voulu accorder plus de repos à son équipage. Les problèmes ont commencé quand le courant poussait le bateau sur le côté, et qu'il y avait un jeune aux commandes qui ne savait pas gérer le truc, du coup ils ont changé la configuration des commandes, mais ils se sont embrouillés, alors ils ont cru avoir perdu la direction, ils ont commencé à chercher la panne alors que c'était juste la configuration du truc qui avait changé, ils ont passé leur temps à changer et rechanger la configuration de la direction (5 fois en tout), avec parfois des ordres qu'étaient pas exécuté, et puis à un moment ils ont voulu réduire la vitesse, mais le mec chargé de le faire n'a réduit la vitesse que d'un seul côté, du coup le bateau a commencé à tourner, y'avait en plus le courant qui empirait les choses, et quand il a été trop tard il n'ont pas sonné l'alarme de collision. 10 marins sont morts broyés ou noyés.
  11. Doit y avoir des obstacles juridiques pour armer des civils, mais rien d'insurmontable si c'est pour économiser des millions d'Euros. "Nécessité fait loi" Là c'est absolument ridicule, il leur a fallu 5 jours, mobiliser un destroyer de classe Arleigh-Burke de 9 000 tonnes, et une frégate de 4 000 tonnes avec ses deux hélicoptères, un navire d'assaut amphibie de 40 000 tonnes, soit environ 1500 marins et une équipe de SEALs amenés directement des Etats-Unis par avion et tarponnés en mer pour résoudre le problème... Et quand ça arrive à une nation qui ne dispose pas d'une marine capable d'une telle intervention des millions de dollars de rançon sont payés
  12. Je suis en train de regarder "Capitaine Philips", sur le détournement du navire cargo "Maersk Alabama" de 14000 tonnes en 2009, et c'est rageant : pas besoin d'envoyer des frégates ultra-modernes, des équipes de fusilier-commandos ou des équipes de gardes armés privés payés à prix d'or pour protéger les navires. Face à 4 traîne-savates dans une coquille de noix armés de quatre pétoires, une seule 12,7 mm aurait suffit à repousser l'attaque...
  13. Oui mais je parlais de l'obus à correction de trajectoire Spacido, qui est censé être "5 fois plus précis qu'un obus non guidé", mais qui se contente de déployer un aérofrein pour rendre la trajectoire de l'obus plus prévisible, ce n'est pas vraiment un guidage.
  14. 180 ch c'est énorme, le VBL fait 3,8 t pour 95 ch !
  15. Depuis 2012 apparemment. Je lisais qu'on peut d'atteindre une précision de l'ordre de 70 m à 30 km. Je suis nul en physique, mais en gros, à quelle portée environ on pourrait obtenir une précision de 10 m ?? J'aime beaucoup l'idée d'un obus à la fois précis et peu coûteux. Jusqu'à présent tous les systèmes de guidage GPS, inertiel, laser, IR, radar, semblent imposer un prix plancher de plusieurs dizaines de milliers d'Euros par projectile : je ne sais pas quel est le projectile guidé le moins coûteux au monde, mais il faut compter 20 000 $ pour une GBU-12, 150 000 $ pour un obus bonus, contre 2 000 $ pour une bombe mk-82 lisse, et j'imagine que ça ne doit pas être très loin pour un obus de 155 mm non guidé. (Le système de citations du forum est foireux, pour les liens aussi y'a plein de bugs !)
  16. Message transféré dans la partie Europe, mais je sais pas comment effacer ce truc
  17. starpom

    Mini missile Pike de 40mm

    En effet ça faisait quelques années que je n'étais plus venu sur ce forum, et d'ailleurs je ne sais pas trop pourquoi je reviens, je ne me suis pas vraiment posé de questions ; c'est drôle de voir que certains sont toujours là et n'ont jamais cessé de poster :) Et c'est moi ou une apogée de la trajectoire au bout de 15 secondes, c'est très long ? Si l'apogée était à mi-distance (?), c'est-à-dire au bout de 1000 mètres, alors il faudrait 30 secondes au missiles pour parcourir 2000 mètres --> 67 m/s --> très lent (Javelin : 140 m/s ; Milan : 75 m/s au début, 210 m/s à la fin ; M203 : 75 m/s ; mk19 : 240 m/s). C'est peut-être grâce à une vitesse aussi faible qu'ils ont réussi à concevoir un missile aussi petit ^^
  18. starpom

    Mini missile Pike de 40mm

    Guidage laser semi-actif, cela veut dire qu'il faut qu'un tiers illumine la cible pendant tout le temps de vol ? Et le concept est intéressant, mais ça ne m'étonnerait pas qu'un engin pareil coûte plusieurs dizaines de milliers d'Euros..
  19. J'ai cherché un sujet "devinez quel est cet avion", mais en vain. Je suis tombé sur cette série de photographie à l'exposition permanente du centre Pompidou. Elles ont été prises par un photographe libanais, Walid Raad, qui à l'époque, en 1982, n'était pas très connu et avait seulement 15 ans. Sa mère l'avait emmené dans les collines ou stationnait l'armée israélienne où il avait essayé de photographier le conflit le plus près possible. Du coup je me demandais quels pouvaient être ces appareils. En 1982 il me semble qu'Israël avait engagé des F-4 Phantom II, des A-4 Skyhawk, des F-16, des F-15, et des Kfir. J'en oublie peut-être.
  20. Je ne sais pas ce que t'appelles "libanisation", en tous cas la "vietnamisation" et "l'afghanisation" (actuelle) sont des situations complètement différentes (une force d'occupation occidentale essaye de se retirer d'un conflit où elle est embourbée sans perdre la face). Si on devait faire un rapprochement, entre l'idée d'armer et d'équiper les rebelles libyens, et des conflits passés, ça serait avec le soutien apporté à l'Alliance du Nord en 2001 en Afghanistan, et le soutien apporté aux Moudjahidins face aux Soviétiques dans les années 1980 : leur fournir des armes, du ravitaillement, de l'équipement (notamment transmissions), de la formation, l'assistance de "conseillers", voire de contrôleurs aériens avancés, et les laisser mener les offensives terrestres. On évite la plupart des critiques sur l'ingérence ou le "néocolonialisme" de force qui interviennent "sans aucune légitimité", c'est le peuple lui-même qui renverse les dirigeants dont il ne veut plus =) (Et puis évidemment, si ça tourne mal, c'est beaucoup moins grave) En ayant pour seul projet de survoler le pays quotidiennement, et de bombarder de temps en temps, le tout avec 99% d'appareils occidentaux, on ne se permet ni d'aboutir à une guerre courte, ni de laisser une porte de sortie à Kadhafi...
  21. En même temps on n'a rien d'autre en France... Pas d'équivalent des AGM-65 Maverick, ni même des AGM-114 Hellfire ou des Brimstone. D'ailleurs sur nos Tigre on a prévu d'emporter des Hellfire... Les objectifs ont l'air très confus, l'amiral Mike Mullen vient même de déclarer qu'ils n'avaient pas l'intention de chasser Kadhafi du pouvoir. Sans compter que si jamais tout ça aboutissait effectivement à un renversement de Kadhafi, ça aurait un fort goût d'ingérence occidentale... Sauf peut-être si les pays arabes interviennent (mais j'en doute fort, pour l'instant) ou alors si les rebelles font 90% du boulot, mais pour ça il faudrait leur fournir des armements lourds : T-55, T-62, T-72, BMP, BTR, BRDM, technical cars, etc. : des choses à la fois capables de débloquer la situation sur le terrain, et en même temps relativement facile à éliminer si jamais elles se retrouvaient entre de mauvaises mains. En tous cas si le déploiement d'un corps expéditionnaire terrestre reste exclu, il faudra soit s'attendre à armer les rebelles, soit s'attendre à ce que ça dure très longtemps Alors je pose la question autrement : quels armements et équipement faudrait-il recommander aux Egyptiens de fournir aux rebelles pour leur permettre de destituer Kadhafi ?
  22. J'entendais certains "experts" en relations internationales (avant l'adoption de la résolution 19-73), dire que le meilleur moyen de s'impliquer dans les problèmes libyens, c'était d'armer et d'équiper les rebelles (d'ailleurs ça a peut-être déjà discrètement commencé). A mon avis ça serait à la fois bien plus efficace et bien moins risqué (en termes d'image, et de risque politico-diplomatiques) ; et ça peut toujours s'avérer complémentaire d'une intervention aérienne ; le mieux étant quand même de fournir une aide humanitaire massive, en terme de communication, et en terme de soutien à la population du pays, c'est quand même mieux que des AASM, des GBU-12 et des TLAM. --> Mais pour en revenir à l'armement et l'équipement des rebelles lesquels seraient les mieux à leur fournir ? (En gardant en tête que le risque, c'est que dans quelques années ses armes se retrouvent dans les mains de nos ennemis, comme avec ce qui s'est passé en Afghanistan dans les années 1980). Le minimum me paraît être des AK-47, des RPG-7, des postes de radios de portée locale pour la coordination entre unités terrestre, des postes de radio longue distance pour les contacts avec les pays de la coalition et la presse, voire des radios pour les contacts avec les pilotes. Quoi d'autre ?
  23. Lundi prochain, dans mon établissement, un général, qui appartient probablement aux services de renseignement (DGSE ?), va venir nous faire une petite conférence sur la gestion de crises internationales par l'UE, notamment la prévention des crises, et la Politique Européenne de Sécurité et de Défense. En réalité la prof a été plutôt vague sur les thèmes abordés, mais il a notamment participé à la gestion de toutes les crises internationales de 2004 à 2007, et c'est un spécialiste de l'Afghanistan, et surtout on pourra lui poser "toutes les questions que l'on veut". Si vous aviez des questions à lui poser, qu'est-ce que vous lui demanderiez, vous ?
  24. Est-ce que le Triomphant n'aurait pas dû être détecté par le Vanguard au moment où il faisait surface ? C'est quoi le problème dans le fait que les Anglais possèdent la signature d'une de nos SNLE ? Ce n'est pas comme si c'étaient les Russes ou les Chinois...
  25. J'ai regardé la deuxième moitié, et j'ai pas aimé. On nous montre surtout une bande de potes en combi d'aviateurs qui déconnent en buvant de la bière, ça fait sourire mais ce n'est vraiment pas instructif du tout. Le comble, c'est que l'on ne voit presque pas les appareils, alors qu'avec leurs magnifiques livrées tigrées ce sont quand même les star du Tiger Meet (mention particulière au Rafale avec l'oeil géant peint sur la dérive arrière). Ce qui est très révélateur de ce problème, c'est que le moment on l'on voit le plus les avions, c'est pendant le générique de fin ! Et ne parlons même pas du déroulement des exercice (le Tiger Meet est l'occasion pour les équipages d'effectuer une demi-douzaine d'exercices), on a à peine le droit à quelques secondes de briefing, et absolument rien sur l'opération elle-même. On approche là du degré zéro du travail d'analyse du journaliste... Un "documentaire" que je recommande chaudement d'éviter. Plus vous aimez l'aviation, plus vous serez frustré de voir ce docu !
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