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Grognard

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Tout ce qui a été posté par Grognard

  1. Il y a aussi la guerre Mali Burkina dans les années 80
  2. Ce qu'il faut savoir, c'est que Bruxelles est une ville du Maghreb. Allez dans le quartier des Marolles et vous verrez. Dans ce contexte, pas difficile d'envoyer des agents secrets ou de recruter terroristes ou espions.
  3. Je pense que c'est surtout la mitrailleuse qui a joué. Le fait de pouvoir, avec une seule mitrailleuse, anéantir une charge de cavalerie, a sonné le glas de la guerre de mouvement.
  4. C'étaient des guerres de mouvement, je pense, "à l'ancienne". Mais à l'époque, des guerres de tranchées avaient déjà eu lieu (voir mon topic sur la guerre de la triple alliance). Cette guerre en "mouvement" en 14 fut selon moi due à la désorganisation du défenseur, incapable (ou n'ayant pas le temps) de créer un réseau de tranchées cohérent pouvant bloquer l'avancée adverse. La guerre de tranchée n'a véritablement commencé qu'après la bataille de la Marne, quand les allemands se sont repliés au Nord de Reims et se sont "enterrés" pour éviter de repartir comme ils étaient venus. Quant aux guerres de mouvement dont tu parles, on peut remarquer qu'elles ont toutes été sur le même shéma : bataille plus ou moins décisive dès le début entrainant une déroute chez l'adversaire ouvrant ainsi la voie à l'occuppant. Mais dès que l'attaqué résiste, on retrouve une guerre de tranchées.
  5. Je confirme. L'un des meilleurs hors série sur la 1° GM !
  6. Encore des massacres qui se passent sous les yeux des casques bleus, ça va recommencer comme en Bosnie : http://www.lemonde.fr/international/article/2008/11/07/au-nord-kivu-une-tuerie-a-eu-lieu-sous-les-yeux-des-casques-bleus_1115922_3210.html#ens_id=1106739
  7. Première partie http://img357.imageshack.us/my.php?image=img3472bisey5.jpg Deuxième partie http://img249.imageshack.us/my.php?image=img3473bistj8.jpg J'ai effacé le début pour laisser le suspense.
  8. Grognard

    Si le Japon avait gagné...

    Je suis d'accord avec Zamorana sur le fait que la cause indirecte de l'expansionisme japonais à cette époque était la surpopulation. Certains quartiers de Tokyo comptaient plus de 100 000 habitants au km² ! La conquête de la Corée et de la Mandchourie a permis aux japonais de coloniser ces régions en y installant des millions de japonais vitesse grand V (ils étaient environ 6 millions à retourner au pays à la fin de la guerre). On aurait donc pu s'attendre en cas de victoire jap à tout un Orient parlant japonais. D'autant plus qu'ils commençaient à faire la japonisation forcée des coréens et de mandchous. Le Japon faisait d'ailleurs bien la différence entre "l'espace vital" japonais à coloniser(Chine, Japon, Corée Taïwan) et les réserves de ressources (tout le Sud Est asiatique) destinés à devenir des Etats vassaux.
  9. J'avais acheté il y a quelques mois, La Troisième guerre mondiale de John Hackett. Ce n'est pas véritablement une uchronie, puisque cette guerre aurait très bien pu se passer à son époque. Selon lui, la guerre dure du 5 au 20 Aout 1985. Le bloc de l'Est envahit l'Allemagne fédérale, mais les forces de l'Otan ne tardent pas à riposter, ce qui incite les soviétique à user de la bombe. Ainsi, ils envoient un bombe atomique sur Birmingham. Les anglais ripostent et atomisent Minsk, ce qui à pour effet de pousser toutes les républiques soviétiques à déclarer leur indépendance, ne voulant pas se prendre un champignon dans la figure. L'URSS (ou plutot ce qu'il en reste) devient alors un Etat disloqué et impuissant et demande la paix. Voilà le scénario "optimiste", et quelques peu prophétique, de Hackett.
  10. Je ne m'y connais pas vraiment, mais je sais que la majorité des sources historiques pour ces époques proviennent des contes épiques racontés souvent de manière éxagérées et peu précises par les conteurs de l'époque. Pour la croisades des albigeois, par exemple, la seule source complète est la Canso d'un poète occitan de l'époque qui a décrit les campagnes de Simon de Monfort. Evidemment, quand la Canso s'arrête, on ne connait plus rien de l'histoire, surtout quand il s'agit de faits anecdotiques.
  11. Grognard

    Si le Japon avait gagné...

    Le scénario de ce wargame est assez délirant, les japonais et les allemands étaient trop loins et n'avaient pas assez d'interêts divergents pour se faire la guerre. Si les japonais ont attaqué, c'est surtout parce que les américains leur faisaient un embargo sur le pétrole, ressource vitale pour continuer la guerre en Chine. Quant aux chances de victoire des japonais, les chinois ont eu parfois des sueurs froides et étaient parfois sur le point de capituler (surtout après que la route de Birmanie ait été coupée). Les japonais avaient déjà prévu l'après guerre en créant un nouveau gouvernement chinois fantoche. Mais Tchag kaï Tchek utilisait aussi cet menace pour mobiliser les opinions américaines et brittaniques très sensibles au sort de la Chine. Les brittaniques auraient peut être été eu à l'usure, et auraient suivi une capitalation américaine, étant bien trop occupés ailleurs. Les australiens combattaient avec des moyens limités et auraient peut être abandonné la Nouvelle Guinée si cette campagne avait mal tournée. De toute façon, les japonais n'avaient pas l'intention n'annexer l'Australie. Les russes étaient énormément craints des japonais qui avaient massé plus de 600 mille hommes en Mandchourie, le coup du poignard dans le dos en Chine étant la pire chose qui puisse leur arriver. Mais dans l'optique d'une victoire allemande, les japonais auraient peut être attaqué quelques jours avant l'armisitice (comme ils avaient fait en Indochine avec les français) Le plus dur pour les japonais était évidemment de battre les Etats Unis. Bien que le Japon soit le seule puisance industrielle d'Asie, ils ne pouvaient pas faire grand chose face aux ressource US quasi illimitées. Le seul moyen pour les japonais de gagner aurait été de gagner à Midway, de conquérir Hawaï et l'Alaska. Les américains auraient peut être abandonné de peur que les japonais massacrent leur population, et auraient capitulé en échange de la rétrocession de l'Alaska et de Hawaï. Mais ce scénario reste évidemment très improbable, surtout vu la colère des américains après Pearl Harbour, on pouvait s'attendre à une guerre jusqu'au bout. La victoire des japonais aurait donc surtout été due à une démoralisation de l'ennemi, découragé à l'idée de devoir se battre à la fois contre l'Allemagne et devoir conquérir les petites iles du Pacifique. Un scénario improbable, mais pas tout à fait impossible, surtout s'ils avaient réussi à faire de chaque ile un bastion imprenable. En tout cas, les japonais auraient été obligés de faire des concessions aux US, et n'auraient pu en aucun cas gagner par une victoire "totale".
  12. Voilà : que peut imaginer de l'Asie si le Japon avait gagné pendant la seconde guerre mondiale. On sait désormais que Yamamoto avait l'intention d'engager des pourparlers de paix avec les américains s'il avait gagné à Midway. Evidemment, les japonais ne pouvaient pas débarquer sur les côtes californiennes, trop occuppés en Chine, en Birmanie et ailleurs. Mais dans l'optique d'un Japon victorieux, que serait devenue l'Asie ? L'objectif du Japon pendant la guerre était à la fois de se doter d'un "espace vital" pour le peuple japonais en Chine, et en Corée, et aussi de se créer une réserverve de ressource dans le Sud Est asiatique, en particulier pour le pétrole indonésien. Vers mi-42, ces objectifs étaient à peu près atteints. C'est était sans compter évidemment sur la détermination des Alliés. Cependant que serait le Japon aujourd'hui s'il avait gagné la guerre ? Serait il plus riche, plus pauvre ? L'entretient de troupes dans ces territoires lointains (en sanchant que la guerrilla y était parfois importante) l'aurait il poussé vers la faillite ou au contraire ces territoires lui auraient il assuré une richesse inégalable pour mille ans ? On s'est rendu compte après guerre que les Etats qui avaient le plus décollé économiquement étaient ceux qui avaient perdu (Italie, Allemagne, Japon), les pays gagnant stagnant (URSS) ou s'enfonçant dans la crise (Angleterre). Le Japon serait il en même temps la grande puissance technologique qu'il est aujourd'hui ? Je sais qu'un sujet existe sur ce forum avec l'Allemagne nazie gagnant la guerre, je me suis demandé ce que cela aurait avec le Japon Showa.
  13. Le fonctionnement du Conseil de sécurité est complètement archaïque. Si on voulait l'adapater à la géopolitique d'aujourd'hui, il faudrait alors inclure l'Allemagne, le Japon, l'Italie, le Brésil et l'Inde. Encore plus de vétos, encore moins de décisions. Déjà qu'à cinq, c'est le bordel... L'ONU est impuissante à résoudre les conflits, et son seul rôle se limite souvent à occupper le terrain après les massacres (ou avant, comme à Srebrenica). Donc résolution ou pas, ça ne change souvent pas grand chose. Au fait, vous trouvez vraiment normal que ce soit les cinq mêmes qui prennent les décisions et que ce soient toujours les pays du Tiers Monde (Inde, Pakistan, Nigéria...) qui servent de chair à canon comme casques bleus ? Je ne vais pas jouer l'alter mondialiste, mais si j'étais d'un de ces pays, je ne pourrais que le déplorer.
  14. Quelques images Wikipedia Carte des opérations Troupes uruguyennes Armée brésilienne Réfugiés paraguayens 1868 Prisonniers paragayens Tambour argentin Armée urugayenne 1866 Collone de la victoire au Brésil 1870
  15. Un sujet est attribué aux guerres les plus stupides ou aux guerres oubliées, mais la guerre du Paraguay ou guerre de la Triple Alliance tient une place particulière. Prenez un dicateur sud américain mégalomane et sanguinaire, qui veut conquérir le monde, un peuple soumis mais patriote, et des adversaires sans pitié, et vous obtenez la guerre la plus sanglante de l'histoire du continent, une sorte de seconde guerre mondiale avec un Hitler qui ne meurt pas dans son bunker mais dans la jungle. C'est la guerre de la Triple Alliance. En 1864, dans cette Amérique du Sud en plein Far Ouest, au moment où l'Argentine et le Bresil ne sont que de petits Etats pionniers qui massacrent leurs indiens (et se massacrent entre eux au passage), le Paraguay se dévelloppe dans leur flanc, comptant 400 000 habitants. Ce petit pays, où les indiens sont encore majoritaires grace à la protection des jésuites durant la colonisation espagnole, se dévelloppe et dispose depuis toujours d'une unité nationale et ethnique, les habitants étant soudés par la langue guarani, toujours parlée de nos jours. Mais pas de chance, il fut dirigé par des chefs tous plus ubuesques les uns que les autres : Francia, puis les Lopez père et fils. En 1862, le colonel Lopez, fils de son père, arrive au pouvoir et s'auto-promeut maréchal. Pris par la folie des grandeurs, il multiplie les provocations contre le Brésil, alors en guerre contre l'Uruguay. En Décembre 1864, l'heure a sonné, et le Paraguay envahit le Mato Grosso. Ce plateau peu peuplé constitue l'un des angles morts du Brésil alors peuplé de 10 millions d'habitants. Malgrès quelques succès au début, les paraguayens se trouvent bloqués, et projetent de lancer une offensive vers le Sud Est du Brésil. Pour cela, ils doivent passer par le territoire argentin. C'est ainsi qu'en Mars 1865, le Paraguay traverse le Parana et lance en même temps son offensive sur Corrientes. Les argentins sont pris au dépourvu, perdent Corrientes, mais se reprennent grace à l'arrivée de renforts brésiliens. A l'époque, l'Argentine compte moins de deux millions d'habitants et ne peut engager autant de forces que le Brésil. Le front principal devient donc celui de la vallée du Paraguay alors la seule voie de communication dans cette région (et la route la plus directe vers Ascucion), une guerre de tranchée dont le but est de remonter le Paraguay et de prendre les forts sur le fleuve pour permettre aux navires de guerre d'avancer. L'Uruguay alors devenu pro-brésilien se joint alors au conflit en envoyant 5000 hommes. Le Paraguay ne peut gagner sur le long terme. Submergé par le nombre, il combat avec des moyens limités, ne pouvant recevoir d'armement à cause de son enclavement. C'est donc une lutte jusqu'au bout que lance le maréchal Lopez, lançant des des contre offensives suicidaires pour reprendre les positions alliées (dont la bataille de Tuyuti, la plus sanglante de toute la guerre). Lopez lance la guerre totale, il mobilise tous les hommes, sans exception, laissant ainsi les femmes diriger l'économie. Il ordonne aussi régulièrement le massacre de prisonniers et la déportation des populations occupées. La réciprocité sera évidemment appliquée... Mais Lopez, c'est aussi un régime de terreur pour les paraguayens eux même. Il arrête des notables sans reproche pour dissuader toute opposition (méthode appliquée plus tard à plus grande échelle par l'ami Joe), fait de son anniversaire (le 24 Juillet) une fête nationale où on distibue des bonbons aux enfants, lance des souscriptions nationales pour s'offir des banquets et des épées serties de diamant. Mais Lopez sait aussi faire valoir ses qualités. Courageux, il se rend régulièrement sur le front, parle guarani à ses hommes et soutient qu'il fera la guerre jusqu'au bout. Mais tout le monde sait que la guerre est perdue. L'ambassadeur français s'en rend compte dès 1866. En 1868, la prise du fort d'Humaita est un tournant dans la guerre. Le dernier fort sur le paraguay tombe aux mains des alliés, leur ouvrant la route vers Asucion. En décembre 1868, la capitale est prise par les alliés, qui décretent la fin de l'escenciel des opérations. Mais Lopez ne s'avoue pas vaincu. Il part faire la guerrilla dans la jungle avec 10 000 enfants soldats, les seuls survivants du cet holocauste. Il va résister jusqu'en 1870 où, traqué jusqu'au bout, il succombe aux balles alliées à Cerro Carra. Avec sa mort s'achève la guerre de la Triple Alliance, la guerre la plus sanglante qu'ait connu l'Amérique du Sud. L'Argentine et le Brésil sont durement éprouvés par la guerre. Mais le Paraguay est anéanti, perdant 80% de sa population masculine. Il doit moins ce chiffre atroce aux massacres alliés qu'aux tactiques d'attaques à outrance menée par son armée. C'est la première guerre mondiale avant l'heure. Seuls les prisonniers et les déserteurs ont survécu, ce qui explique le peu de récits de ces soldats honteux de ne pas être morts comme "tous les autres". Asuncion restera occupée jusqu'en 1876, et le Paraguay deviendra ainsi l'ombre de lui même, perdant des territoires aux argentins et brésiliens, mais échappant à l'annexion totale. Le maréchal Lopez, pourtant le grand responsable de ce désastre, fera un retour triomphal dans la mémoire paraguayenne lors de la guerre du Chaco, où il incarnera le patriotisme et la ténacité face à l'envahisseur (ici bolivien), jusqu'à être réhabilité aujourd'hui. "Les leçons que nous tirons de l'histoire... c'est que nous ne tirons aucune leçon de l'histoire."
  16. J'ai fini le bouquin, finalement il vaut le coup. Dans la guerre d'Irak de 2003, il vire très anti-guerre anti-Bush, c'est à savoir si on veut le lire. Comme tout livre, il faut sauter les passages redondants (nottament ceux qui énumèrent, tous els massacres, formes de tortures du régime du MO, ainsi que les visites dans les hopitaux pendant la guerre d'Irak).
  17. Ouai, faut pas oublier non plus que le régime taïlandais vascille de plus en plus. Le gouvernement est de plus en plus impopulaire ses derniers temps, et les manifestations se multiplient contre les nouvelles taxes. La guerre peut être un moyen de fuite en avant pour le gouvernement, un moyen de détourner l'attention d'un problème intérieur vers un problème extérieur (pensons au régime tsariste en 1914). Ne nous leurrons pas, s'il doit y avoir une guerre, ce ne sera pas juste pour un temple perdu au fin fond de la forêt.
  18. Castelnau était l'un des derniers combattants de la guerre de 70. Malheureusement, il n'a pas connu la libération, mais croyait fermement en la victoire (mais pas en de Gaulle qu'il considérait comme un "paon"). Ma grand mère dit avoir connu un vétéran de cette guerre qui s'est pendu (ça devait être dans la fin des années 20 ou début années 30). Mais je ne le retrouve pas sur la liste.
  19. C'est le livre que je lis en ce moment. Un pavé de 900 pages, mais tellement prenant que je passe mes journées à le lire. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Robert Fisk est un reporter spécialiste du Moyen Orient depuis 1979. Dans ce livre, Fisk raconte quasiment toute sa vie de reporter au MO. De l'invasion soviétique de l'Astan où il rencontre Moudjahidine, soldats russes, et gouvernement afghan ; en passant par la sanglante guerre Iran Irak extraordinairement bien décrite ; à la guerre du Golfe et celle de 2001 et 2003 et sans oublier le conflit israelo palistinien et libanais des années 80, et puis ses rencontres à trois reprises avec Ben Laden. L'auteur livre à la fois ses impressions et ses anecdotes en temps que reporter, mais aussi en tant qu' historien qui a fait un travail de recherche. Son point de vue est globalement anti-guerre, même s'il avoue que la guerre l'a souvent passionné et ethousiasmé, ayant été le coeur de sa vie de reporter. Ce livre est LA référence pour tous ceux qui s'interessent aux crises du Moyen Orient contemporain.
  20. Grognard

    [Femmes soldats] Archive

    Ah ah, je vois que certains s'en donnent encore à coeur joie avec les femmes soldat. En tout cas, continuez les gars, elles sont toutes canon. Ma préférence va évidemment aux conscrites israeliennes. Elles sont toutes ouahh.... :O :O :O
  21. Grognard

    Conflits méconnus

    C'est vrai que ces guerres oubliées sont un phénomène étrange : une guerre est toujours sujet d'enthousiasme délirant chez les journalistes, car elles leur permettent de se faire des lettres de noblesse. Alors pourquoi se désinteressent ils de certaines guerres ? En sachant que ce sont eux qui écrivent les premières pages de l'histoire, cela dépend donc d'eux si une guerre est ou pas destinées à rester dans la mémoire collective. On remarque alors que beaucoup de ces guerres obscures ou oubliées ont un dénominateur commun, ou même plusieurs : -Elles se passent toutes dans des pays éloignés où peu de journalistes sont présents -Elles sont menées par des pays faibles dont tout le monde se fiche -Elles durent très peu de temps, les journalistes ont donc à peine le temps d'arriver qu'elles sont déjà finies -Elles sont éclipsées par un conflit plus important encore, ou par une crise qui préocuppe tout le monde -Elles ne font pas assez de morts pour marquer les esprits -Leur issue n'influence pas durablement la politique dans la région. On se réfère donc rarement à ces guerres pour commenter un fait d'actualité. -Elles sont trop dangereuses pour les journalistes et interessent peu le public (surtout le cas des guerres civiles endémiques comme en Afrique) Ensuite, ces facteurs ne sont pas absolus, mais permettent déjà de classer plusieurs conflits (je mets que les récents) : -La guerre du Kargil entre l'Inde et le Pakistan en 99 (même si elle se passe entre deux puissances, tout le monde déjà oublié) -La guerre Erythrée Ethipie en 98 -La guerre du Football entre Salvador et Honduras - Mali Burkina en 85 -Macédoine 2001 On peu aussi citer les guerres qui auraient pu être oubliées mais qui ne l'ont pas été : -L'invasion du Koweit si les alliés n'étaient pas intervenus -La guerre d'Ossétie si les russes n'avaient pas réagi (ce qui était l'espoir du président géorgien : qu'on en parle plus) -Le génocide rwandais. S'il avait été moins sanglant, personne aurait parlé de la guerre là bas. Ensuite, on peut remarquer certains pays : Israel, Russie, USA peuvent difficilement échapper à la médiatisation immédiate de tous leurs conflits, suivis quasi en direct par les médias du monde. Ils en sont souvent ravis, mais parfois ils s'en passeraient bien. On peut donc penser qu'une guerre comme celle de la Tchétchénie menée par un pays obscur comme la Birmanie aurait à peine soulevé quelques dépèches AFP discrêtement callées dans la collone "Brêves" du Monde.
  22. Le mieux serrait évidemment d'armer les navires comme au XVIII° siècle de façon à pouvoir repousser les pirates. Mais dans notre sacro-saint pays des droits de l'homme qui vommit sur les armes, cela semble dur à obtenir (je voyais un reportage à ce sujet il y quelques semaines, vraiment affligeant, on conseillait aux marins d'utiliser des lances à incendie en cas d'attaque).
  23. Ok, ça commence à devenir sérieux. Tant qu'ils faisaient mumuse à attaquer les yachs de milliardaires ou des voiliers de baba-cool, on leur foutait la paix. Mais là, il y a des munitions et surtout des chars !! Et je pense qu'ils ont là beaucoup plus de chars que toutes les tribues de Somalie réunies. Ya du B-52 dans l'air...
  24. http://blog.nicolasdupontaignan.fr/ Un avis que je partage à peu près.
  25. Voilà 5 ans que je suis inscrit ici et que je me suis pas encore présenté. Bien que je ne poste pas de messages tous les jours, il fallait bien que ce jour arrive. Voilà, j'ai 21 ans, je suis étudiant dans le Sud Ouest, et passionné d'histoire militaire, d'armes à feu, et de militaria en tout genre, depuis des années. Par contre, et c'est très paradoxal, je ne me vois pas du tout entrer dans l'armée, même si je suis beaucoup l'actualité militaire. Peut être, parce que comme disait Coluche : "L'armée, c'est rien d'autre que du sport", et que le sport et moi, ça a toujours fait deux (bah ouai, suis fénéant 8) ).
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