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DEFA550

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  1. DEFA550

    Guerre asymétrique

    Aucun en particulier, tous en général. Le CAS peut être vu comme un tir d'opportunité. Tout ce qui est capable d'emporter de l'armement de précision (principalement BGL) fait l'affaire puisque la désignation de la cible peut être autonome (indications visuelles données depuis le sol) ou faite depuis le sol avec des illuminateurs portables. Ceci dit, la méthode autonome suppose d'employer une plateforme équipée d'un pod laser si bien que l'avion CAS le plus adapté actuellement est le 2000 D. Les armements longue portée de précision (AASM, par exemple) sont moins flexibles. D'une part parce qu'ils ne permettent pas à l'équipage d'identifier la cible (ou de confirmer la désignation), d'autre part parce qu'ils introduisent un délai peu compatible avec une situation tactique qui peut être en évolution rapide. C'est envisageable (sur cible fixe), mais peu pratique. Le Rafale sera forcément de la partie. Sa puissance de feu et sa survivabilité supérieure lui permettent d'intervenir dans des situations potentiellement fatales pour un 2000 D.
  2. DEFA550

    Guerre asymétrique

    Un trainer avancé n'est qu'un compromis. Il est trop complexe et trop cher pour l'instruction de base (apprentissage du vol), et non représentatif pour l'entrainement aux missions complexes. L'instruction de base ne demande qu'un avion représentatif et peu coûteux. C'est le rôle tenu par l'EMB-312F Tucano (modifié pour la France), complété par l'Alphajet pour la spécialisation "chasse" (par opposition à "transport"). La véritable formation opérationnelle repose sur les versions biplace, seules capables d'approcher l'environnement exact qui sera celui du pilote en mission de combat. Quoiqu'il en soit, on ne peut pas demander à des pilotes devenus instructeurs d'aller mener des missions CAS ici ou là. Ils n'ont ni l'entrainement, ni le temps de s'entrainer. Par conséquent, il faudrait avoir des escadrons spécialisés CAS et équipés de "trainer avancés", escadrons n'ayant aucune utilité en dehors des zones de combat de faible intensité (qui ne sont pas légion). On en revient à un coût de possession (avions supplémentaires, entretient, entrainement, etc) disproportionné par rapport à l'usage qu'on pourrait en avoir. En dehors du CAS, point de salut, et il est illusoire de vouloir faire de la reco de qualité (voire de la reco tout court) avec autre chose qu'un chasseur. Parce que par définition, la reco se fait aussi AVANT les combats, et que le vecteur doit donc avoir un niveau de survivabilité nettement supérieur à celui d'un "trainer". Les trainers avancés n'ont une réelle utilité que pour les pays qui n'ont pas les moyens d'avoir une véritable flotte de combat. Quant aux missions CAS, elles ne sont composées que de frappes chirurgicales à distance de sécurité.
  3. DEFA550

    Publicité Eurofighter

    Hypothèse de base : 1 seul fabricant peut difficilement faire mieux que 4, le Typhoon doit être au moins égal aux autres. Démonstration de base : Sélectionner des performances brutes représentatives, connues ou estimées. Voir les graphiques. Conclusion de base : Le Typhoon est en tout point supérieur ou égal. Le lecteur de base : Bah il est content s'il n'est pas français. Q.I. de base : Quasi nul.
  4. Ca pourrait être une explication s'il était démontré que l'Inox en question est supérieur à tout point de vue. A part les allemands et les russes, tout le monde utilise des aciers spéciaux à haute résistance en visant le même but : pouvoir descendre toujours plus profond. A priori, cela ne milite pas en faveur de l'Inox décrit précédemment, et on pourrait même aller jusqu'à dire que cet Inox représente une coûteuse solution de facilité, faute de mieux. Alors au lieu de supposer les compétences des uns par rapport à celles supposées des autres, il vaudrait mieux faire l'effort de repartir sur des bases saines en recherchant les avantages mécaniques, acoustiques, thermiques, magnétiques et autres des aliages en question, parce que la réponse est là.
  5. Si dans un combat, l'un a des missiles BVR et l'autre pas, l'issue du duel ne fait quasiment aucun doute. En revanche, si les deux se menacent mutuellement avec des armes aux capacités similaires, l'issue du duel dépend d'autres facteurs. En d'autres termes, l'interêt d'un missile BVR et de retirer l'avantage conféré à l'adversaire par un missile similaire. En dehors du rôle d'égalisation des forces, un missile BVR permet, dans une certaine mesure, de choisir le meilleur moment pour engager la cible tout en restant hors du domaine visuel. Ce choix dépend de nombreux facteurs, comme la nécessité de s'assurer que la cible est détruite, l'obligation d'en connaitre la vraie nature avant le tir (identification), ou le désir d'augmenter les chances de succès. La portée du missile ne doit pas être un facteur limitatif dans l'élaboration de ce choix, d'où la recherche d'une portée maximale toujours supérieure mais jamais exploitée.
  6. DEFA550

    Guerre asymétrique

    Couteux ? Le coût d'une flotte parallèle, limitée aux conflits à faible niveau technologique (lutte anti-guerilla), est disproportionné. Qui peut le plus peut le moins, et engager des frais supplémentaires pour acquerir, maintenir et entraîner une flotte dédiée ne permet en aucun cas de faire des économies. La spécialisation qui résulte d'un tel choix va à l'encontre du but recherché qui est la polyvalence maximale. Parce que cette polyvalence conduit à une économie de moyens. Utiliser un avion sophistiqué dans une lutte anti-guerilla n'est pas à proprement parler un gaspillage du fait de sa sur-capacité. Un tel avion volera quotidiennement, quoiqu'il arrive, ne serait-ce que pour assurer l'entraînement des pilotes. Ce même avion sera tôt ou tard retiré de service pour obsolescence, et il vaut mieux qu'il ait atteind sa limite de vie à ce moment là pour une simple raison d'amortissement. L'hypothèse selon laquelle il serait plus avantageux d'utiliser des petits avions pour économiser "l'artillerie lourde" n'a aucun fondement.
  7. Parce qu'il y a un intérêt à le faire, et cet intérêt n'est pas nécessairement flagrant. Plutôt que d'énumérer les similitudes entre le HLES et l'Inox, ce qui mène nulle part par définition (similitudes => aucune différence), peut-être faudrait-il poser les oeillères et rechercher quel peut être l'avantage décisif du HLES justifiant la complexité de sa mise en oeuvre.
  8. DEFA550

    Guerre asymétrique

    Et les alphajets alors ?!? :P
  9. Plus "performant" à quel niveau ? Parce qu'à l'heure actuelle, le MICA est probablement le meilleur missile air/air de par sa polyvalence. Son enveloppe couvre à la fois le combat rapproché (capacités équivalentes aux AIM-9X/ASRAAM/IRIS-T) et l'interception (AIM-120). L'augmentation de portée, si c'est de cela qu'il s'agit, passe par une augmentation du volume du propulseur, donc du missile, synonyme d'une augmentation de poids. Ceci implique une consommation supérieure à l'accélération et une trainée plus importante (= portée non proportionnelle à l'augmentation du poids du propergol), une maniabilité inférieure, et une plus grande probabilité de détection. Au final, le missile porte plus loin mais il est moins efficace. Accessoirement, une telle modification revient à créer un nouveau missile du fait des changements qu'elle implique, avec en corrolaire un développement sur 5 à 10 ans. Ce n'est pas pour rien que les missiles très longue portée propulsés par du propergol ne sont capables d'engager que de gros avions peu maniables. Et c'est précisément pour garder le volume et le poids dans des limites raisonnables que les efforts portent sur les "ramjets", d'où le Meteor.
  10. Le guidage n'a pas besoin d'être permanent. Une fois tiré, le missile se dirige vers un point de rencontre estimé, et c'est cette position qui est rafraîchie régulièrement. Le but est de permettre au missile d'arriver suffisament près de la cible (une quinzaine de km environ, avec une couverture angulaire assez large) pour pouvoir l'accrocher avec son autodirecteur et terminer l'attaque en autonome. Si le rafraichissement intermédiaire (mid-course update) est préférable, ce n'est pas pour autant une nécessité absolue.
  11. C'est précisément le problème de base des Rafales F1. Pour illustrer l'ampleur du handicap, il suffit d'imaginer que la liaison 16 permet à un Rafale d'éclairer une cible de loin, bien à l'abris, et de transférer les données vers un autre Rafale qui s'approche furtivement, radar éteint, pour tirer un missile BVR. La liaison avion-missile étant prise en charge par l'avion situé à distance de sécurité (hors de portée), le tireur peut dégager librement après le tir. Un AWACS multiplie les solutions tactiques en libérant un Rafale de son rôle d'éclaireur et en fournissant une couverture sur 360°. Face à des F-18 équipés de la sorte, les Rafale F1 ont peu de chance de réussir quelque chose, surtout si les pilotes manquent de pratique dans le domaine BVR.
  12. Donald Rumsfeld a une dent contre nous, tout simplement.
  13. DEFA550

    f/18 hornet espagne

    On n'a visiblement pas eu le même prof de math ;)
  14. DEFA550

    8 rafale en moins

    Probablement ceux de l'AdA, vu la répartition prévue pour ce lot. La véritable question est de savoir si c'est simplement un tour de passe-passe budgétaire, avec une cible totale inchangée, ou une perte sèche. Je penche pour la première hypothèse pour trois raisons : - La diminution de la cible globale implique une augmentation du prix unitaire, incompatible avec les engagements pris jusque là parmis lesquels une remise substantielle déjà consentie par les industriels, et un prix garanti constant jusqu'au 294ème Rafale F3. - Le budget 2006 est déjà alloué, et il n'existe pas d'autre moyen que de réduire la commande passée en 2004 pour dégager le financement nécessaire. Cela ne remet pas nécessairement en cause le volume global. - Un avion évolue tout au long de sa vie, et des budgets spécifiques sont attribués pour apporter les modifications. L'annulation de 8 Rafales pourrait donc être assimilée à une avance budgétaire sur de tels crédits. Quant à la date de disponibilité du nouveau radar, si la décision est prise, il me semble évident que c'est pour 2008. Si ma mémoire est bonne, c'est cette date qui était retenue pour Singapour, sous réserve qu'ils financent le développement et l'industrialisation, notre budget ne nous permettant pas de la faire avant 2012. Si le radar est prêt en 2008 (échéance du programme DRAAMA), encore faut-il qu'il soit adopté par la Défense pour être crédible à l'export. Ce qui veut dire que les Rafale F3 doivent en être équipés. Accessoirement, le montage d'une antenne active sur les F3 diminue le coût du rétrofit puisque seuls les F1 et F2 seront à équiper. Si on attend les post-F3 pour le faire, il faudra rajouter les 59 F3 sur la liste à moins d'accepter d'avoir des avions polyvalents à des standards différents (synonyme de spécialisation et incompatible avec la polyvalence, mais imposé par le budget). Quant à la décision elle-même, elle est probablement liée à plusieurs facteurs : - La nécessité d'anticiper le développement (contrats export prévisibles) - Le résultat de négociations avec les industriels (maintien des coûts unitaires, y compris pour le retrofit des F1/F2 malgrè le remplacement de l'antenne du radar). Et il vaudrait mieux que la décision soit prise, sinon il y a de grandes chances pour que seuls les F4+ aient une antenne active, les autres gardant leur antenne passive (le précédent existe : le remplacement du radar RDM des M2000 a été réalisé en récupérant le radar RDI des avions retrofités en -5F, sinon il serait encore en service).
  15. DEFA550

    8 rafale en moins

    Définition trop restrictive. Le SCALP est destiné à frapper des objectifs, éventuellement durcis, à distance de sécurité. En d'autres termes, le SCALP permet de détruire un objectif sans mettre en danger l'avion porteur, et c'est le seul critère qui compte. Le coût du missile n'intervient que s'il est envisageable de laisser l'objectif intact ou de pouvoir s'approcher sans trop de risques pour frapper avec un AASM ou une bombe laser.
  16. DEFA550

    Crash Typhoon

    Ils n'ont pas pris feu. C'est juste l'aluminium fondu des entrées d'air et le titane des canards qui passe au travers...
  17. DEFA550

    Crash Typhoon

    En tout cas la plaisanterie va couter cher. 5 M€ minimum rien que pour remplacer les 2 moteurs bons pour la casse...
  18. C'est quand même assez risqué. Un tremplin ne remplace pas une catapulte. Le MTOW devrait s'en ressentir, et en cas de problème sur un moteur, le tout part à la flotte... Sans parler de la nécessité de renforcer la structure (augmentation du poids à vide, réduction de la charge offensive), de la nécessité d'améliorer la résistance à la corrosion (idem), de la nécessité de sur-élever l'avion d'une manière ou d'une autre (ailes basses), de la nécessité de compenser un champs de vision obstrué par les canards, de la nécessité de re-développer l'avion compte tenu de ces modifications, etc. Modifier un avion existant coûte beaucoup plus cher que de prévoir la version marine dès le début, et il y a fort à parier que si l'option Typhoon M est retenue, ce sera à moindre coût, synonyme d'un maximum de risques et de nombreux paliatifs. Le résultat sera un avion aux capacités limitées, accidentogène et rapidement usé jusqu'à la corde.
  19. DEFA550

    Les portes-avions géants

    Il suffit de toucher le système de propulsion, ou le stock de carburéacteur ou de munitions pour lui supprimer toute capacité aérienne, et donc le mettre hors service.
  20. DEFA550

    Le(s) PA de la Royale

    N'importe quoi... D'une parce qu'il n'y a pas de pilotes Jaguar ou Mirage, mais des pilotes qui changent d'affectation régulièrement, donc de "monture" (combien de pilotes soit-disant "Jaguar" volent sur Rafale au CEAM ?). De deux parce que je ne vois pas le rapport entre Dassault et la carrière d'un pilote. Ceci dit, Dassault n'aimait pas le Jaguar parce qu'il ne l'a pas conçu et a dû néanmoins en assurer l'après vente après avoir absorbé Breguet. Une sorte de cadeau empoisonné. Dassault n'a rien à voir là-dedans. Le Jaguar n'était qu'un "bouche-trou" en attendant le développement d'un véritable avion tactique. Les contraintes budgétaires et la priorité donnée aux chasseurs ont artificiellement prolongé sa carrière, bien qu'il fût rapidement épaulé par les F1-CT (retrofit majeur de F1C-200) puis quasiment rendu obsolète par les 2000N K2 et les 2000D. Ironiquement, le Jaguar doit sa gloire au fait que son système d'armes sous-développé le désignait d'office pour les essais des armements nouveaux, leur adaptation et leur intégration étant grandement facilitées par la simplicité dudit système. Du coup, il s'est retrouvé affublé d'une panoplie impressionnante, et c'est cette capacité obtenue à moindre coût qui a sauvé sa tête. Pour le reste, l'évolution majeure (retrofit) n'est pas la politique de la maison, hormis quelques cas exceptionnels (F1C-200 -> F1-CT, MIV-A -> MIV-P, 2000C -> -5F)
  21. DEFA550

    mirage en mission d'appui feu

    Non, c'est la réalité. L'antique Have Quick est toujours en service dans l'USAF jusqu'en 2008 (au moins), et le SATURN (liaison tactique UHF de l'OTAN) est crypté. Ce qui est présenté comme une interdiction faite aux Mirages est en fait un refus intentionnel de tirer sans avoir de liaison radio avec les troupes au sol, l'absence de liaisons sécurisées étant dûe à des facteurs autres qu'une prétendue obsolescence technique. Air & Cosmos a tiré des conclusions un peu trop rapides.
  22. DEFA550

    mirage en mission d'appui feu

    http://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Direct/Dir0017-AfghanistanLeconsFrance.html
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