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Messages posté(e)s par c seven

  1. il y a 3 minutes, true_cricket a dit :

    Super. Merci de ne pas se renseigner, c'est vrai que ça arrache le cul de taper "US election 2020" dans Google. A part la Géorgie, on ne voit aucun état à 49.9% pour chacun des deux majeurs. Et tous ces salmigondis font oublier qu'il y avait d'autres candidats qui ont eu aussi eu des votes, comme s'ils n'existaient pas, et qui font que l'on ne peut pas conclure aussi vite qu'il n'y a que le pays:état ets coupé en deux. Ce n'est pas parcequ'il y a peu d'écart entre les deux candidats majeurs qu'ils sont tous les deux extrêmement proches de 50%

    J'ai un état avec 65,1% pour Biden (Californie). C'est pertinent? Non, quand on parle de chiffre à l'échelle du pays. Mais au moins, contrairement à dire que d'autres états sont à 49.99999%, c'est une info sourcée.

    Je ne sais pas si tu parle l'anglo-américain couramment, ce qui est certain c'est que tu ne parles pas ni le second degré, ni le sarcasme, couramment.

    Tu m'excusera si je ne répond pas à tes prochains post, ça ne voudra pas dire que tu as raison ou quoi que ce soit mais plutôt que ça ne m'intéresse pas de discuter avec toi.  

  2. il y a 6 minutes, true_cricket a dit :

    47,8 %, à l'heure actuelle. Pas 49.99%. Merci de ne pas diffuser de fausses nouvelles.

    :biggrin: (sur le "fausse nouvelle)

    En Pennsylvanie, dans le Wisconsin, et bien d'autres états on ne doit pas être bien loin des 49.9999999.

    Merci pour l'info que ça représente 47.8% au niveau national. Je l'ignorais. Mais compte tenu du contexte ultra-défavorable dont on a parlé, Biden a zéro légitimité, il n'a pas le sénat non plus, il ne va rien pouvoir faire.

    ca tombe bien: il n'avait pas l'intention de faire quoi que ce soit de toute façon.

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  3. Il y a 2 heures, nemo a dit :

    C'est là ou on en arrive à la limite de l'exercice   de la neutralité. Les médias ont un bias anti-Trump évident et sont souvent de mauvaise foi c'est certain mais Trump est une boite à c.... permanente et dans une position ou l'on ne peut pas ne pas relayer sa parole! La situation est intenable pour les médias "normaux" et leur biais "normaux". Le système est tout simplement pas fait pour que ce genre d'individus parviennent au pouvoir et c'est seulement parce que le système est profondément défectueux qu'il y est parvenu... provocant des dysfonctionnement encore plus grave. Et il est totalement illusoire de croire qu'une fois Trump écarté ça va s'arréter. Au contraire on voit la généralisation et des outrances et des sottises qui ne peuvent que mener à un Trump² un jour. Et pas forcément seulement outre atlantique vu qu'on vie exactement les même choses ici à notre façon et à notre rythme...

    Aussi absolument incroyable que ça puisse te paraitre, il y en a qui soutiennent Trump avec des arguments et des arguments intelligents qui plus est. Il y a même 49.999 etc, % de citoyens américains.

    Je m'adresse à toi mais je m'adresse aux autres aussi.

    Comme ça te semble absolument grotesque, tu ne comprends pas. Comment est-ce possible? La tentation, dont on se défend quand même c'est de traiter 49.9999, etc % de la population de "déplorable", on aimerait éviter, on aimerait la vague bleu, on aimerait tant, mais voilà... elle n'a pas eu lieu!

    Comment est-ce??? On doute de la nature humaine. Pire: ces 49,999 etc% ont été obtenu en plein contexte de Covid, de récession économique qui en est la conséquence, alors que 95% des média on tenté en vain de faire preuve de "pédagogie", de manière bienveillante d'abord puis de manière de plus en plus violente ensuite. Les média "alternatifs" via les réseaux sociaux qui ont remplis ce vide sont devenu intolérables pleins de fake news. Les GAFA ont dû y mettre bon ordre: c'était intolérable.

    Il y a eu zero petit candidat écologiste ou autre pour empêcher Biden de faire le plein de voix.

    On a fait du porte à porte pour faire signer des procurations pour voter, les minorités ont été chauffé à blanc. 

    Et pourtant, malgré tout ça, malgré tous ces efforts, c'est passé à un cheveux! Et on réalise que ce n'est peut-être pas uniquement un accident de l'histoire regrettables tout compte fait.

    Mais dans quel monde vivons nous??!!

    Face à ce désarrois, cette incompréhension, et comme je soutiens moi même Trump, je vais essayer d'apporter un éclairage.

    Enfin je soutiens Trump... oui, mais on s'en fout en fait. Mais mon client (et pour ainsi dire ami) Joe Z... de la société EyenaVision à Pittsburgh -  Pennsylvanie, est pro-Trump et j'ai eu l'occasion de discuter avec lui. 

    Voila la grille de lecture que j'en fait. Je ne cherche pas à convaincre.

    La Pennsylvanie avec le Michigan, l'Ohio, et Wisconsin c'est la "Rust belt".

    C'est là qu'on fabrique des trucs.

    Des perceuses sans fil, des tondeuses à gazon, des climatiseurs Carrier, ... des trucs de ce genre. Oui, aussi absurde et grotesque que ça puisse paraitre, on fabrique encore ce genre de truc aux US. Nous en France on est beaucoup plus "en avance" évidemment et comme on le constate tous les jours: nous vivons de ce fait une situation tout à fait florissante.

    Et de l'acier (à Pittsburgh)

    L'équipe de football américain de Pittsburgh qui est au top depuis des décennies s'appel "les Steeler" en mémoire de leur passé fabricant d'acier.

    Tout ces gens "qui fabriquent des trucs", ils ont vu quoi?

    - ils étaient classe moyenne, il sont maintenant "classe populaire". "Le vote des classes populaires". Avant, ça aurait été: "le vote des classes moyennes" pour les mêmes personnes. Les personnes sont les mêmes, la cathégorie sociaux-professionnelle a changé. Car ils sont dans des marchés où les prix sont fixés par les chinois.

    D'ailleurs la classe moyenne a été laminée avec une courbe épousant à peut près parfaitement la courbe de la désindustrialisation. Ici comme en France. Et le vote épouse tout aussi à peut près parfaitement les cartes de la désindustrialisation dans les deux cas.

    Ceux qui ne remettent pas en cause le système, se sont recyclé dans la société de service: le secteur tertiaire. Faut s'adapter, vive l'Amérique! Ils avaient des savoir-faires magnifiques issus de la révolution industrielle du 19è siècle: ils sont devenu vigiles avec des chiens méchants pour garder des Wallmart. Lequel Walmart vendent des produits chinois.

    C'est ça la société de service rayonnante. Ou livreur de pizza. Tout le monde ne peux pas travailler chez google. Et de toute façon, lorsque la seule chose qu'on sait faire c'est concevoir et fabriquer un climatiseur: ça ne sert à rien.

    Et bien je peux le dire: les US étaient en train de démarrer une nouvelle révolution manufacturière! Ca a commencé. Je le sais de visu. Grace aux taxes de 25% sur les produits chinois mais pas que. Il y a aussi des innovations comme l'impression 3D qui ont au moins redonné le gout à la fabrication même si le secteur d'application est beaucoup plus restreint que la bulle qu'on en fait. Ca apparait déjà dans les stat' avec la hausse remarquable des salaires moyens (avant Covid), ça veut dire: la reconstitution de la classe moyenne qui a démarré. Pourquoi Trump a pris plus de voix dans la Rust Belt qu'en 2016? Malgré tous les handicaps? Malgré que ces états votaient démocrate depuis le 19è siècle avant 2016? Malgré la ré-éducation de masse faite par les média jours après jour?

    Les gens le voient.

    Ces gens là ne savent faire que ça: inventer et fabriquer de trucs. Au nom de quoi, ce qui a fait la puissance de l'occident depuis le 18è siècle devrait être paupérisé, ringardisé, "déplorabliséé? Une seule raison valable svp? Parce que le New-Yort Time le dit? Hummm?

    - Les autres, Obama et compagnie, se sont occupé de quoi? Rien. Si: des indications de genre sur les portes des chiottes. C'est sûr que c'est important!

    Si: il ont aussi expliqué à toutes les minorités qu'ils étaient des victimes avec un racisme systémique confondant. "Toi noir: toi comprendre que toi être victime"

    Les minorités ont voté beaucoup plus massivement pour Trump que prévu. Mais dans quel monde vivons nous!!!??? Mais où va-t-on enfin....

    Ces rois fainéant, classieux, qui présentent bien, n'ont rien branlé. Les petites ville ont dépéris. C'était un désastre. Des environnements se sont dégradé. Des savoir faires ancestraux et magnifique ont disparu. des gens ayant ces savoir faire exceptionnels se sont retrouvé sur leur canapé toute la journée à ingurgiter des opiacés; et à regarder des conneries politiquement correct sur des écrans plat fabriqué en Chine.

    Elle était où l'empathie pour eux? Hors la bienveillance de dame patronnesse?

    Tout ça au nom de quoi? Nous devons quoi à la Chine au juste? 

    - l'immigration. Et bien oui: ça fait parti de l'harmonie que l'on peut avoir avec son environnement. l'harmonie entre l'homme et son environnement ce n'est pas uniquement de l'air pur et des petites fleurs. Ce sont des écoles où les cours se font en anglais et non pas en espagnol, ne pas avoir de la musique mexicaine à fond la caisse qui vient du voisin, que les ado se rencontrent et se marient bientôt en partageant des références communes, un langage commun, et non pas l'insécurité des gangs. C'est un choix, certes, on peut choisir le contraire, mais leur a-t-on demandé leur avis? Lorsqu'il sont obligé de quitter leur quartier qu'ils ne reconnaissent plus? Où leur fille se sent en insécurité? Ou ils ne sont plus en harmonie en un mot?

    Trump ne s'est pas occupé des indications de genre sur les porte des chiottes.

    Il s'en occupé de ces deux PROBLEMES.

    Pas plus compliqué que ça.

     

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  4. à l’instant, TarpTent a dit :

    Alors retrouve la source.

    Parce que dans sa retranscription, il parle de ses idées concernant les recherches qui pourraient être menées, et il parle directement du test de la javel qui élimine le virus en 1 min sur une surface (d’où l’idée sublime de l’injecter, dixit son interview)

    Mais avec la source, le contexte peut différer. Sans, tu auras du mal à me convaincre que ton interprétation est la bonne...

    Ok. je n'oublie pas mais ce WE, pas tout de suite.

     

  5. il y a 48 minutes, Fusilier a dit :

    A mon avis il s'est construit tout seul ... Le coup du javel, entre autres,  ce n'est pas une invention des médias. 

     

    Si.

    Il faisait référence à un protocole israélien je crois, prometteur à ce moment là (je ne sais pas ce que c'est devenu), où il y avait un "rinçage" des poumons non pas avec de la javelle mais avec un truc genre eau oxygéné.

    Quoi qu'il en soit c'était assez caricatural de la "classe médiatique" transformée en un genre de radio Moscou mono-partisant où les 49.999999999999999% d'électeurs de Trump ne sont pas représentés.

    Ou pire: genre France Inter.

    Je peux retrouver la source mais c'est du boulot...

     

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  6. Attention: je ne dis pas qu'il y a fraude!

    Par contre je pense que les questions sont légitime et on ferrait mieux d'y répondre.

    https://i.f1g.fr/media/cms/768x/2020/11/05/0102f36e839beca75d5a4d350842b1f7a0332ca2c1c71824977c213b4f60bda3.jpeg

    https://i.f1g.fr/media/cms/715x/2020/11/05/948eac17954a0fa00cdef6b958b2f14ac95cf870d7687b94aa5da11b9d898082.png

    Un taux de participation de 89.25% dans le Wisconsin est possible, oui. Mais il pose question.

    Des gens respectables comme l'ancien maire de NY Rudolph Giuliani ont des gros soucis avec le Michigan.

    Les articles ci-dessous sont raisonables et sourcés. Donc Il vaut bien mieux répondre aux questions raisonnablement plutôt que de pincer le nez face aux 49.999999% d'électeurs qui ont voté Trump malgré le Covid, la crise économique et une campagne de presse permanente depuis 4 ans.

    https://www.lefigaro.fr/international/elections-americaines-les-accusations-de-fraudes-sont-elles-fondees-20201105

     

    Révélation

     

    Élections américaines : les accusations de fraudes sont-elles fondées ?

    LA VÉRIFICATION - L'équipe de Donald Trump a annoncé entamer plusieurs poursuites judiciaires. Plusieurs incidents ou simples rumeurs émaillent le décompte de l'élection présidentielle, et la question du vote à distance reste éminemment délicate.

    Par Luc Lenoir

    Publié hier à 18:43, mis à jour il y a 2 heures

    L'avocat de campagne de Donald Trump, Rudolph Giuliani, lors de son intervention à Philadelphie. MARK KAUZLARICH / REUTERS

    LA QUESTION. L'équipe de Donald Trump le martèle : elle ne laissera pas l'élection «volée» par ce qu'elle décrit comme une «fraude électorale massive». Mercredi dans la journée, Rudolph Giuliani, ancien maire de New York et principal avocat de la campagne de Donald Trump a pris la parole à Philadelphie pour expliquer la position actuelle du président candidat : «C'est triste que nous soyons ici, dans le berceau de notre démocratie, et que nous assistions à la chose la plus antidémocratique qui soit», a-t-il notamment affirmé. Au cœur des suspicions, les bulletins de vote par correspondance, utilisés cette année par près de 100 millions d'électeurs en raison de la crise du coronavirus. «Cette forme de vote à distance a toujours été considérée comme la plus susceptible de fraude. Le New York Times l'affirmait quand cela ne s'appliquait pas au candidat Donald Trump», ironisait ainsi Rudolph Giuliani, évoquant d'anciens articles du célèbre journal.

    En direct : EN DIRECT - Présidentielle américaine : Trump et Biden quasiment à égalité en Géorgie

    Dans le Michigan, Donald Trump a lancé une requête pour faire à nouveau examiner les bulletins déjà décomptés. L'équipe a également annoncé avoir lancé des actions similaires dans le Wisconsin, en Arizona, et dans le Nevada. Parallèlement, Donald Trump a indiqué dès la nuit de l'élection qu'il allait demander à la Cour suprême d'invalider les bulletins arrivés en retard, une modalité récemment autorisée dans plusieurs États. Ces actions en justice reposent-elles sur des éléments concrets, qui pourraient laisser penser à une fraude?

    VÉRIFIONS. Première pomme de discorde, les observateurs républicains qui se seraient vus empêchés d'entrer dans la salle de tri et de dépouillement des votes. Rudolph Giuliani a ainsi détaillé son accusation : «Nous étions supposés être autorisés à observer le décompte des bulletins. Pour la machine corrompue de Philadelphie, cela signifie se tenir à 20 ou 30 pieds [6 à 9 mètres environ], sans pouvoir voir si le vote a un cachet de poste valide, s'il est bien daté, signé... Autant de choses qui permettent d'inclure des bulletins frauduleux. Ça fait vingt heures que ça dure», s'est-il inquiété.

    Des représentants de Pennsylvanie et du Michigan ont répondu, expliquant que les règles d'écartement mises en place découlent des exigences de distanciation sociale imposées pour protéger les agents du scrutin contre le coronavirus. Le gouverneur démocrate de Pennsylvanie Tom Wolf a déclaré qu'«à Philadelphie, les officiels administrent les élections avec le plus haut degré de transparence». D'autres ont ajouté que les observateurs non-officiels ne peuvent entrer dans les salles de décompte. Jeudi soir, Pamela Bondi, ancien procureur général de Floride et soutien de Donald Trump a annoncé sur Fox News avoir obtenu une décision judiciaire pour entrer dans les salles et observer le processus de dépouillement.

    Les étranges courbes de décompte du Wisconsin et du Michigan

    L'autre sujet de préoccupation des Républicains concerne les courbes de décompte des votes, principalement dans le Wisconsin et le Michigan, États clés du scrutin, pour l'instant officiellement tombés dans l'escarcelle de Joe Biden. Les graphiques de décompte en fonction du temps, publiés notamment par le site Fivethirtyeight y montrent d'étranges progressions fulgurantes des voix pour le candidat démocrate (voir images ci-dessous), sans aucune progression pour Donald Trump.

    Les courbes de progression du décompte dans le Michigan et le Wisconsin, avec les montées brutales du vote Biden. Fivethirtyeight

    Une fraude de ce type - aussi grossière soit-elle - est-elle envisageable? Le site qui les a publiées a précisé que l'augmentation brutale constatée dans le Wisconsin correspondait à «l'arrivée des votes par correspondance de la ville de Milwaukee». Celle du Michigan serait de son côté due à «l'arrivée d'un gros lot provenant du comté de Wayne, où se situe Détroit. Comme on peut s'y attendre, ceux-ci sont essentiellement démocrates». Reste à déterminer pourquoi Donald Trump n'enregistre aucun vote dans l'intervalle. La revue conservatrice The American Conservative a de son côté souligné que le taux de participation était «ahurissant» dans l'État, reprenant des données issues du New York Times: «environ 89,25% des électeurs inscrits. Bien sûr, c'est techniquement possible, mais dire que ce serait un taux de participation record serait un euphémisme». Le record de participation dans l'État était pour l'instant de 73.24%, en 2004. Si au niveau fédéral, la participation à l'élection de 2020 est sans précédent depuis plus d'un siècle, beaucoup de Républicains doutent de la réalité d'un tel sursaut citoyen.

    Une autre image fait également réagir, comparant deux instants du décompte, entre lesquels Joe Biden empoche 138.339 voix d'un coup dans le Michigan alors que Donald Trump et les autres candidats n'en enregistrent strictement aucune (voir ci-dessous).

    Les tableaux indiquant une montée soudaine du vote Biden dans le Michigan. Decision Desk HQ

    Avant d'être abondamment commentées, ces deux cartes avaient été publiées par le site politique Decision Desk HQ. Son porte-parole a commenté auprès de Buzzfeed News qu'il s'agissait «d'une simple erreur d'un fichier créé par l'État» du Michigan. «L'État a remarqué l'erreur et a produit un décompte mis à jour, corrigé en temps réel comme nous l'avons fait». Une faute de frappe serait à l'origine de l'incident. Le total des voix pour Joe Biden redescendait un peu plus tard dans la nuit à 2,02 millions de voix. Aucun incident de ce type n'a pour l'instant été relevé concernant le vote républicain.

    Çà et là, des commentateurs ont enfin relevé des votes fantaisistes, provenant de personnes «nées au XIXe siècle», entendant par là manifestement usurpés. Des erreurs qui font écho à plusieurs affaires datant des derniers mois : à certains endroits, comme le New Jersey, des habitants avaient reçu des bulletins adressés à des personnes décédées, ou ne vivant pas à l'adresse indiquée.

    À lire aussi : Présidentielle américaine: «Comme en 2016, les médias ont confondu prétention morale et réalité des faits»

    Le vote à distance, bête noire des Républicains

    Si ces incidents doivent être pris avec précaution, et peuvent sembler marginaux, le sujet du vote à distance inquiète de manière générale les votants républicains et leur candidat Donald Trump depuis le début de la campagne électorale. Le New York Post, quotidien conservateur, avait publié en août les «confessions» d'un fraudeur démocrate, partisan de Bernie Sanders et qui ne souhaitait pas défendre la candidature de Joe Biden. Il y détaillait toutes les techniques qu'il disait utilisées par son camp pour manipuler les élections. L'article avait éveillé les soupçons des partisans républicains, mais aussi les doutes de démocrates sur la véracité du témoignage.

    Les partisans de Trump dénoncent également le manque de sécurité générique du vote à distance. Plusieurs États, dont certains vont décider de l'élection présidentielle ne requièrent par exemple pas de signature pour authentifier le vote. Dans le Wisconsin, aujourd'hui stratégique, les scrutateurs ne sont pas tenus de comparer les signatures. En Pennsylvanie, le code électoral publié en septembre 2020 «n'autorise pas le conseil électoral du comté à mettre de côté les bulletins de vote par correspondance ou par correspondance renvoyés uniquement sur la base de l'analyse des signatures». En août, Karen Bell, directrice du conseil électoral de Caroline du Nord, avait souligné dans un document officiel que «La signature de l'électeur sur l'enveloppe ne doit pas être comparée à la signature de l'électeur au dossier, car cela n'est pas exigé par la loi de la Caroline du Nord». «Les conseils de comté accepteront la signature de l'électeur sur l'enveloppe de retour du conteneur si elle semble avoir été faite par l'électeur».

    À lire aussi : Présidentielle américaine : Portland, Détroit, Phoenix... Les tensions s'accumulent entre pro-Trump et pro-Biden

    La polémique des stylos «sharpie»

    Enfin, une polémique a éclaté en Arizona autour de l'utilisation d'un feutre, de la marque Sharpie, qui rendrait les bulletins invalides selon des électeurs. Le procureur général de l'Arizona s'est inquiété des multiples remontées de citoyens et a demandé des explications à une commission électorale du Comté de Maricopa. Un autre comté, celui de Pima, a répondu sur Twitter que les peurs étaient infondées sur le sujet, précisant que les bulletins de vote seraient comptés sans problème quelle que soit l'encre utilisée, avec un traitement manuel en cas de problème avec les machines de décompte.

    Une mise au point qui, là encore, n'a pas suffi à rassurer les électeurs, certains concluant qu'un repassage manuel du vote pour vérification constituait une nouvelle possibilité de fraude pour les opérateurs... Au gré des allégations et contre-allégations des deux camps, et des recours judiciaires républicains - qui restent parfaitement légaux -, la question de la fraude électorale risque donc de rester au cœur des débats autour du scrutin pour plusieurs jours encore.

     

     

    https://www.theamericanconservative.com/state-of-the-union/cause-for-concern-in-the-six-holdouts/

     

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  7. Du coup je ne sais plus où mettre cet article très intéressant:

    https://www.lefigaro.fr/vox/monde/et-si-le-diable-trump-gagnait-malgre-tout-20201015

     

    Révélation

     

    Et si le «diable» Trump gagnait malgré tout?

    ANALYSE - Malgré la grande muraille d’attaques que ses adversaires et la presse ont érigée pour le délégitimer pendant ses quatre ans de mandat, le président américain a fait preuve d’une incroyable résistance politique, survivant à l’excommunication médiatique et même au Covid.

    Par Laure Mandeville

    Publié hier à 20:14, mis à jour il y a 5 heures

    Donald Trump, le 14 octobre à Des Moines, dans l’Iowa. ALEX EDELMAN/AFP

    Si les sondages restent très défavorables à Donald Trump, et si la pandémie l’a affaibli, l’enthousiasme qu’il avait suscité en 2016 ne semble pas faiblir dans les États pivots, suscitant même de nouvelles adhésions. L’hypothèse d’une nouvelle surprise électorale trumpienne n’est pas à exclure…

    À lire aussi : Présidentielle américaine: «Donald Trump demeure une formidable force politique»

    Depuis que Donald Trump a fait son entrée fracassante en politique à la mi-juin 2015, en annonçant qu’il allait remettre en cause la globalisation et l’immigration illégale au nom de «l’intérêt national», les élites politiques et médiatiques américaines ont oscillé entre condescendance et diabolisation,le présentant tour à tour comme un clown insignifiant et narcissique, ou comme un Hitler «raciste», «fasciste», «sexiste» et manipulé par Moscou ; bref, comme un homme dangereux, indigne de la fonction présidentielle et inapte à gouverner.

    En 2016, cette «grande muraille» d’attaques n’a pas arrêté la vague de la révolte trumpienne que portait l’étonnant mariage du milliardaire décomplexé new-yorkais et de l’Amérique populaire et conservatrice, ce pays profond régulièrement oublié et raillé par ce que l’intellectuel californien Joel Kotkine décrit comme le «nouveau clergé» progressiste des élites technocratiques. Déjouant tous les pronostics et tous les sondages qui l’annonçaient perdant, Trump a réussi l’exploit de gagner la présidentielle à la seule force de son instinct politique, de son compte Twitter et d’une poignée de conseillers. Cet uppercut asséné à l’establishment tout entier a plongé les classes dirigeantes d’Amérique dans la sidération. Comment avait-on pu en arriver là? Dans les rédactions, les think-tanks et au sein du Parti démocrate, où tout ce que l’Amérique compte d’autorités intellectuelles et morales s’était prononcé contre Trump, on a beaucoup pleuré, tonné et peiné à expliquer «l’inexplicable». Le New York Times, conscient du ratage retentissant essuyé par la profession journalistique qui avait soutenu Hillary Clinton à plus de 95 %, et martelé que Trump ne pouvait gagner, a promis de «faire mieux» dans une lettre à ses lecteurs. Quelques reporters ont été envoyés dans les provinces, et le service Débats de la «Grey Lady» new-yorkaise s’est étoffé de quelques voix conservatrices et centristes comme la jeune journaliste Bari Weiss (finalement forcée de jeter l’éponge, vu le virage identitaire radical du quotidien).

    Le pilonnage irraisonné et infantile qui a tenu lieu de couverture de Trump n’a jamais permis de démêler ce qu’il y avait de dangereux ou de pertinent dans la révolution nationaliste trumpienne et ses choix politiques

    Mais ces bonnes résolutions ont vite été déroutées par les voix de l’émotion et de l’indignation systématique qui ont déferlé. Au Parti démocrate, nul, sinon le social-démocrate Bernie Sanders, ne s’est appliqué à un examen critique de la défaite de Hillary Clinton, ni à comprendre le phénomène Trump et l’espoir qu’il avait allumé dans les classes populaires paupérisées. Ayant depuis longtemps abandonné le social pour embrasser le multiculturalisme, le parti de l’âne a préféré brandir à nouveau la carte identitaire, qui avait si peu réussi à Hillary Clinton, et s’accrocher à l’interprétation (selon nous erronée) du trumpisme comme racisme et tentation «suprémaciste blanche» à relent «patriarcal». Dès le lendemain de l’élection, la «RÉSISTANCE» s’est mise en place au cri de «Ce n’est pas notre président!». Quant à la presse, elle est vite retombée dans la diabolisation de Trump, traquant jusqu’à l’obsession le moindre tweet ou geste critiquable de ce turbulent nouveau venu en politique, pour mieux le délégitimer. Selon les études régulières publiées par l’université de Harvard, près de 95% de la couverture de Trump aurait été négative depuis son entrée à la Maison-Blanche. Tandis que s’ouvrait la séquence de la «collusion» russe - ce lourd soupçon d’une collaboration illégale du candidat et de son équipe avec la Russie (montagne qui allait finalement accoucher d’une souris)- les breaking news ont succédé aux breaking news jusqu’à l’indigestion, annonçant l’imminence de la destitution du président, le poussant à des surenchères permanentes, et entretenant un climat hystérique au sommet de l’État. Un jour, il allait déclencher une guerre nucléaire avec la Corée du Nord, le lendemain, c’était une source anonyme (!), qui dans le New York Times, annonçait qu’il n’était pas apte à gouverner et qu’une partie du staff de la Maison-Blanche envisageait l’invocation de l’article 25 de la Constitution pour l’écarter en raison de sa santé mentale… Ce biais catastrophiste a occulté l’essentiel: la révolte nationaliste contre la globalisation, l’immigration massive et le politiquement correct, qui l’avait couronné.

    À lire aussi : «Biaisés», «radicalisés», «illisibles»: les médias américains sont-ils dans une surenchère anti-Trump?

    Trump méritait-il un examen critique? Bien sûr! Ses tweets rageurs, ses approximations et sa rhétorique tour à tour blessante ou fanfaronne, sa vantardise, ses attaques contre les journalistes «ennemis du peuple», ses diatribes déstabilisantes contre ses alliés de l’Otan, son étrange conférence de presse d’Helsinki dans laquelle il affirmait croire autant le président russe que ses propres services de renseignement, ont créé une inquiétude légitime et exigeaient évidemment critiques, analyses et opposition. Mais le pilonnage irraisonné et infantile qui a tenu lieu de couverture de l’ère Trump, n’a jamais permis de démêler ce qu’il y avait de dangereux ou de pertinent dans la révolution nationaliste trumpienne et ses choix politiques. Au-delà de sa rhétorique désordonnée, on aurait pu lui reconnaître un réalisme et une intuition précieuse sur la nécessité d’aller à la confrontation avec une Chine qui profite de la naïveté et de l’âpreté au gain de l’Occident, pour construire les bases d’une future domination technologique ; ou encore une forme de bon sens roboratif face aux vigies «woke» du multiculturalisme qui ne veulent même plus dire «Joyeux Noël», invitent les professeurs d’université à se repentir de «leur blanchité» et déboulonnent sans discernement les grands noms de l’histoire américaine et occidentale de Lincoln à George Washington en passant par l’abolitionniste Frederick Douglass! De même, les mérites de la critique trumpienne de la globalisation et de la renégociation des traités de commerce avec le Mexique et le Canada, auraient pu être discutés au lieu d’être d’emblée disqualifiés. Le phénomène Trump appelait une réponse et un déchiffrage. Il n’a reçu qu’une excommunication.

    Cette attitude pourrait peser lourd sur le destin de l’Amérique le 3 novembre si ce matraquage, loin d’affaiblir Trump, soude à nouveau autour de lui, malgré ses travers, l’Amérique nationaliste, ouvrière et conservatrice, qui n’en revient toujours pas d’avoir trouvé quelqu’un - pas toujours présentable mais indomptable - pour la défendre.

    Peut-on faire confiance aux instituts de sondage, qui n’avaient pas vu venir la percée trumpienne il y a quatre ans? Ou faut-il se méfier, alors qu’une multitude de signaux à bas bruit plaide pour un tableau plus complexe?

    Certes, l’hypothèse d’une victoire du président est jugée marginale par la plupart des observateurs, alors que les principaux médias mettent en avant chaque jour la large et persistante avance de 8 à 15 points de Biden dans les sondages. Ils invoquent, à raison, «l’épuisement» que Trump, sa gestion politique chaotique et son corps à corps avec l’establishment suscitent. Et bien sûr, la pandémie, qui aurait changé toute la donne. David Goldman, analyste républicain avisé, qui avait prédit le succès de Trump en 2016 et votera pour lui le 3 novembre, affirme par exemple qu’il «va perdre largement», à cause des gens âgés, qui après l’avoir plébiscité, migreront vers les démocrates à cause du Covid.

    Mais est-ce si sûr? Le rejet que suscite Trump sera-t-il plus fort que la colère que provoquent toujours les élites? Peut-on faire confiance aux instituts de sondage, alors qu’ils n’avaient pas vu venir la stupéfiante percée trumpienne il y a quatre ans? Ou faut-il, au minimum, se méfier, alors qu’une multitude de signaux à bas bruit plaide pour un tableau plus complexe? Parmi les indicateurs, qui portent à réfléchir, il y a ce que le sondeur Richard Baris, directeur de Big Data Poll, appelle le critère de «l’enthousiasme». Oscillant aujourd’hui autour de 66%, l’intense enthousiasme que suscite la tornade Trump chez ses électeurs n’a jamais faibli, alors que Biden - âgé, frêle, masqué et très peu actif en campagne, s’en tenant à des discours scriptés et peinant à trouver ses mots - n’a généré qu’un très faible intérêt pendant les primaires de 2020 et suscite un taux d’enthousiasme d’à peine 43%. Kamala Harris, qui avait des sondages tellement bas après les premiers débats des primaires qu’elle n’a même pas pu se présenter dans l’Iowa, ne semble pas susciter beaucoup plus d’engouement. Les océans d’affiches pour Trump que l’on peut apercevoir sur les routes de Pennsylvanie ou d’Ohio, alors que les pancartes Biden sont rares, révèlent aussi un hiatus intrigant entre le terrain et les pronostics. «Historiquement, l’enthousiasme pour Trump est très élevé, alors que celui pour Biden est faible, - si faible que les démocrates risquent de voir se rejouer 2016», affirme Richard Baris.

    À lire aussi : Présidentielle américaine: Trump contre Biden, le face-à-face des frères ennemis

    Dans un livre à paraître, le journaliste Daniel Allott, qui a passé trois ans à voyager dans les États pivots du Midwest, qui ont fait gagner le milliardaire en 2016, explique que «le lien qui lie Trump à ses électeurs, n’a fait que se renforcer dans la plupart des cas, à cause du bashing dont il a fait l’objet dans les élites médiatiques, l’élite culturelle de Hollywood, et l’élite sportive», parce que «ses soutiens se sentent eux aussi méprisés par ces élites…». Une remarque de terrain qui montre combien l’acharnement médiatique contre le président a été contre-productif. Trop de critiques pourraient avoir tué la critique! À Fredericksburg, dans Ohio, l’enthousiasme pour Trump aurait même gagné la communauté traditionnelle amish, qui a organisé une parade avec calèche, bœufs et chevaux, sous le slogan «Faisons pleurer les libéraux [La gauche, dans le vocabulaire politique américain, NDLR] à nouveau». Cette mobilisation inédite d’un groupe social d’ordinaire à l’écart du monde moderne, pourrait indiquer que de nouveaux réservoirs de voix pourraient être en train d’apparaître. Leur non-prise en compte dans les bases de données des sondages, fausserait le tableau, comme en 2016, affirme-t-on côté Trump. Dans un article paru ce mercredi à la une du New York Times, l’analyste Thomas Edsall met d’ailleurs en garde contre un pronostic trop hâtif en faveur de Biden, notant que dans les États pivots, le nombre de nouveaux électeurs qui s’inscrivent sur les listes est très supérieur côté républicain, comme en Pennsylvanie, où 135.619 nouveaux votants sont apparus à droite, contre seulement 57.985 à gauche. Une tendance que confirmait au Figaro il y a quelques jours une militante trumpiste, affirmant continuer à «voir d’anciens démocrates s’inscrire sur les listes républicaines, comme en 2016, car ils ne se reconnaissent plus dans un parti bien éloigné de celui de JF Kennedy».

    À lire aussi : En Floride, le retour tonitruant de Trump

    Edsall parle à ce sujet, d’un problème de fond «sérieux» pour un parti s’étant déporté très à gauche, et donc éloigné de la vision du monde de l’électeur «médian» américain. De ce point de vue,la transformation des manifestations pacifiques contre les violences policières en émeutes violentes dominées par des radicaux prêts à mettre à bas tout l’héritage culturel de l’Amérique au nom du «racisme systémique», pourrait jouer pour le candidat Trump, qui s’est posé en rempart du «projet américain» alors que le vice-président Joe Biden restait silencieux pendant près de trois mois pour éviter de déplaire à la gauche de son parti et au mouvement Black Lives Matter. «Les Américains sont furieux contre les élites globalistes qui ont détruit la classe moyenne et qui ont encore le front de les traiter de racistes», décrypte le professeur de théorie politique Joshua Mitchell, persuadé que Trump gagnera le 3 novembre. «Les Américains ont été indignés par l’affaire Floyd et soutiennent l’idée de combattre l’injustice sociale. Mais ils n’aiment pas voir leurs villes et leurs business brûler, ils ne soutiennent pas la destruction de l’Amérique», poursuit-il, rappelant, en citant Tocqueville, que «les Américains préfèrent la prose du commerce à la poésie de la révolution».

    À lire aussi : Présidentielle américaine: pourquoi la victoire de Trump est désormais possible

    Une large inconnue concerne aussi le vote des minorités, que les démocrates tiennent pour acquis. Si la presse s’est acharnée à peindre Trump en raciste, certains sondages soulignent en effet que 30% à 40% de Latinos (28% en 2016) pourraient voter pour lui, en raison de leur attachement à la loi et l’ordre, mais aussi possiblement de leur rejet de l’obsession identitaire présente dans la culture «woke» radicale, qui s’est enracinée au Parti démocrate. Une enquête d’un groupe progressiste soulignait récemment que seulement 1 Latino sur 4 s’identifiait avec la couleur «marron» que leur a assignée la gauche et que 3 sur 5 étaient pour un strict contrôle migratoire. Même le vote noir massivement démocrate en théorie, pourrait réserver des surprises, si une partie des 20 à 25% d’Afro-Américains, qui disaient voir Trump positivement avant l’épidémie de Covid, se décidaient à aller voter en sa faveur, pour des raisons similaires à celles des Latinos. Ce serait une véritable révolution politique. La seule, peut-être, susceptible de pousser la presse américaine et les démocrates à réfléchir aux dangers de la croisade culturelle identitaire dans laquelle ils se sont engagés tête baissée, envers et contre Trump.

     

     

    PS: je bosse en ce moment avec... Pittsbugh :biggrin:

    Ca n'a pas été simple. Car zoom a ses limites au bout d'un moment. Je n'ai pas pu aller là-bas, on a dû faire venir Dean plus ou moins clandestinement en utilisant les dérogations pour les instituts de recherche (ce que nous ne sommes pas) et en faisant pour ainsi dire un faux en utilisant les logo de la BPI et de la Chambre de commerce. Tout ça pour pouvoir bosser.

    Enfin... maintenant on a la combine pour la prochaine fois: via l'Italie ça passe.

    Par contre pour aller là-bas c'est même pas la peine. Si on se fait chopper c'est black-listé sur le territoire US à vie et il ne faut surtout pas s'imaginer que via le Canada c'est tout du pareil au même. Canada == USA: et bien NON. C'est pas comme ça.

     

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  8. Il y a 17 heures, bubzy a dit :

    Tu fais quoi de ton verrou psychologique, quand tu te retrouves avec un avion qui remplace avantageusement le Tornado certes, mais qui renvoie tes typhoon au hangar également ?!

    Les allemands n'ont pas investi dans les capacités air-sol du Typhoon, ce sont les anglais, la Lutwaffe n'y croit pas (peut-être à juste titre) et leur choix alternatif est... le F35.

    Après par rapport au Rafale c'est verrou psychologique contre verrou psychologique.

     

    De plus le Rafale peut-être assemblé en Allemagne et ce serait une excellente manière d'apprendre à travailler ensemble sur le SCAF

  9. il y a 36 minutes, Benoit a dit :

    Honnêtement ça ne serait pas un problème si ils se gardaient leurs fumées de charbon chez eux et qu'ils ne nous obligeait pas à pratiquer la circulation alternée pour préserver nos petits poumons. On devrait exiger des compensations financières pour le préjudice subi et financer des réacteurs nucléaires neufs avec ce pognon.

    Vous verrez qu'eux n'hésiterons pas à nous demander des indemnités le jour où il y a un réacteur qui pète !

    Ca a augmenté depuis la dernière fois. En 2012 c'était 60%. Probablement les effets bénéfique du déploiement des énergies renouvelable.

    Notons que ce serait encore pire si on ne leur vendait pas massivement de l'énergie nucléaire à bas cout et qui ne rentrent pas dans leur bilan carbone.

     

     

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  10. il y a 28 minutes, Benoit a dit :

    Honnêtement ça ne serait pas un problème si ils se gardaient leurs fumées de charbon chez eux et qu'ils ne nous obligeait pas à pratiquer la circulation alternée pour préserver nos petits poumons. On devrait exiger des compensations financières pour le préjudice subi et financer des réacteurs nucléaires neufs avec ce pognon.

    Vous verrez qu'eux n'hésiterons pas à nous demander des indemnités le jour où il y a un réacteur qui pète !

    ... ou acheter des Rafale pour remplacer les Tournedos et on ferme les yeux.

    Sinon il leur faudra payer une Kolossal taxe carbone :dry: mais bon toussa c'est de la politique fiction mais on ne sais jamais, on a bien acheté du HK pour remplacer le Famas. Et si un jour nos dirigeant en ont marre de financer la protection de l'Europe au djiadisme au Sahel plus deux trois autres prises de conscience récentes, ça peut donner lieu à de gros donnant-donnant en coulisse dont bénéficierait le Rafale. Peu probable mais bon...

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  11. Il y a 20 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Si on considère que ce sont les points chauds qui nous font vendre des Rafale, je verrais bien la Jordanie ou l’Irak. Après tout ils sont proche de la Turquie, les Russes en Syrie, l'Iran, Israël, Daesh...Ça peut chauffer.

    Avec toujours un pari kamikaze avec une grosse cote sur... l'Allemagne.

    Les données objectives du Rafale pour le remplacement du Tornado sont tout à fait excellentes on le sais; et les verrous psychologiques peuvent sauter si:

    - l'EF ne fait pas l'affaire et la Lutwaffe se décide pour le F35,

    - gros tôlé citoyen et politique, gosse pression en coulisse de la France qui se sort enfin les doigts du c... vis à vis de l'Allemagne (on peut rêver ou espérer),

    - les Allemands réalisent que c'est un choix qui a du sens à la fois techniquement, on le sais déjà depuis longtemps, mais aussi stratégiquement et ils deviennent fan du Rafale pour faire oublier tous leurs excédents commerciaux et leurs 80% de CO2 en plus par habitant par ailleurs...

    Peu probable mais possible et on ne sais pas tout et les journalistes encore moins que les autres. Il y a une petite phrase qui est sorti il y a qq temps, je ne me rappel même plus de ce que c'était :sleep: je me souvient juste que ça pouvait être interprété comme une possibilité pour le Rafale en Allemagne. C'était par rapport au F35.

     

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  12. Le 07/09/2020 à 15:29, Picdelamirand-oil a dit :

    Ces histoires de vente de Rafale d'occasion, d'abord en Croatie puis en Grèce, ce ne serait pas un effet collatéral du contrat RAVEL?

    RAVEL RECONFIGURE LE MCO DU RAFALE

    Parce que c'est présenté comme ultra moderne comme contrat et donc de mon point de vue cela doit avoir des effets au moins comparable aux "Performance based logistic" des marchés export ce qui fait que la disponibilité devrait passer de 55% à 75 % minimum soit pour 152 Avions de 83 avions en ligne à 114. Ce qui rend 31 avions "disponibles" pour des prêts!!!

    C'est pas bête comme principe. BMW a été un peut précurseur de ça pour les voitures.

    Ils vendent des leasing de 5 voir 3 ans à ceux qui veulent la dernière BM du moment. Avec kilométrage limité.

    Puis ils vendent des BM de 3 ans à des gens qui ont le choix entre une BM de 3 ans avec un km raisonnable, ou une Renault neuve.

    Ca permet de toucher des clients qui n'ont pas les moyens d'avoir une BM neuve tout en proposant une offre crédible face à des voitures neuves moins prestigieuse.

    Pour le client c'est un choix qui se tiens et sa voiture est dispo tout de suite.

    Je trouve que ce n'est pas déconnant du tout d'avoir une stratégie dans ce sens avec le Rafale. Surtout si ça permet à nos Rafale d'être toujours au top grace à un renouvellement plus fréquent; et de voler plus.

     

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  13. @ben et les autres: intéressant, ça permet d'approfondir le sujet mais je ne prend pas tout au pieds de la lettre non plus.

    Chose promise...

    Les 20 médecins hospitalier et directeurs de service qui signent une tribune contre la bureaucratie à l'hôpital:

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/liberons-l-hopital-du-fleau-bureaucratique-20200503

    La version intégrale puisqu'il semblerait, de manière étonnante, que tout le monde n'est pas abonné au Figaro en ligne :biggrin:

    C'est très intéressant.
     

    Révélation

     

    «Libérons l’hôpital du fléau bureaucratique!»

    TRIBUNE - Vingt éminents médecins* enseignant dans les facultés de médecine et exercant à l’hôpital public, dont un Prix Nobel, expliquent les principes qui devraient guider un renouveau de l’hôpital.

    Par Tribune collective

    «Durant cette pandémie, le fonctionnement de l’hôpital a enfin retrouvé une logique et une autonomie médicales. Le service de soin est redevenu la structure essentielle», soulignent les auteurs. PASCAL POCHARD-CASABIANCA/AFP

    Alors que les personnels hospitaliers sont chaleureusement applaudis chaque soir, des voix se font déjà entendre pour repartir comme si de rien n’était, voire amplifier les erreurs ayant conduit l’hôpital public dans son état actuel.

    La dégradation des conditions de travail et de la qualité des soins est dénoncée depuis la loi hôpital, patients, santé et territoires de 2009, qui fit de l’hôpital public une entreprise. Depuis, économies, suppressions de lits et de personnels, plans de restrictions budgétaires ont constitué l’alpha et l’oméga d’une gouvernance comptable. La crise du Covid-19 a révélé des pénuries: en personnels, matériels, lits de réanimation, médicaments.

    À lire aussi : Une pénurie inquiétante de produits essentiels en réanimation se profile

    Malgré cela, sans moyens suffisants de protection, les personnels soignants, comme tous ceux directement au service de nos concitoyens, ont accompli leur devoir. En un temps record, des services entiers ont été transformés pour accueillir les patients atteints du Covid-19. Le nombre de lits de réanimation a plus que doublé. Les personnels ont pris en charge cette nouvelle pathologie dans une extrême difficulté.

    Chacun a retrouvé le sens de son métier : les soignants ont soigné et l’administration les a aidés à soigner, les premiers au service des malades, les seconds, réactifs, à l’écoute

    Durant cette pandémie, le fonctionnement de l’hôpital a enfin retrouvé une logique et une autonomie médicales. Le service de soin est redevenu la structure essentielle. Chacun a retrouvé le sens de son métier: les soignants ont soigné et l’administration les a aidés à soigner, les premiers au service des malades, les seconds, réactifs, à l’écoute. Ainsi l’hôpital a tenu bon et sauvé des vies. Les mesures appropriées ont souvent été anticipées, selon un principe de subsidiarité, sans attendre les instructions des agences régionales de santé ou du ministère. La réforme de la gouvernance hospitalière promise et attendue doit s’inspirer de ces principes qui viennent de faire la preuve de leur efficacité.

    Les mêmes principes se sont aussi appliqués à la recherche, qui, avec l’enseignement, donne un sens et une valeur irremplaçables à l’hôpital public. Tout en faisant face à la pandémie, les médecins et chercheurs, avec les universités et les organismes de recherche, affranchis des pesanteurs administratives et dans le respect de la rigueur scientifique, ont conçu très rapidement des projets de qualité destinés à comprendre cette maladie et à trouver des traitements efficaces.

    Cette crise a permis une réduction drastique des procédures administratives et une accélération des délais de réponse de la part de bureaux ou commissions d’ordinaire relancés des mois durant avant l’obtention d’un avis ou d’une décision. La suradministration doit s’effacer devant les principes de subsidiarité et de responsabilité des chefs de service et des représentants médicaux. On a pu sortir de cet enfer paperassier, il ne faudrait pas y retomber.

    Les difficultés qui ont justifié les mouvements sociaux récents des personnels hospitaliers doivent trouver des solutions

    Qu’on en finisse avec cette politique de rentabilité des séjours, utiles ou non, du moment qu’ils «rapportent»! Qu’on en finisse avec les demandes inutiles de «reporting», codages et rapports! Qu’on en finisse avec l’hôpital en flux tendu! Il faut augmenter le nombre de lits et étoffer les équipes soignantes. Le temps administratif doit être réduit au profit du temps précieux du soin et de la recherche. Vitesse d’exécution et efficacité ont fait voler en éclats ce système bureaucratique. En recoller les morceaux ne sera pas accepté.

    Il faut instaurer un fonctionnement collégial et démocratique, comme cela a été le cas durant cette crise, impliquant tous les métiers de l’hôpital et les patients. Les choix budgétaires doivent être orientés par une stratégie médicale, et les décisions prises par un comité médical intègre et responsable, éclairé par les gestionnaires et devant rendre compte de ses choix.

    La question du financement est centrale. Si l’argent a coulé à flots sur l’hôpital depuis mi-mars, cela ne durera pas. Pourtant, les difficultés qui ont justifié les mouvements sociaux récents des personnels hospitaliers doivent trouver des solutions.

    L’enveloppe budgétaire doit permettre de mieux rémunérer tous les personnels hospitaliers, dont la crise sanitaire a montré le rôle crucial

    Le moment est venu d’abolir largement la tarification à l’activité, inflationniste et suscitant des pratiques plus liées à la rentabilité qu’au juste soin. Seule une gestion conçue au plus près des patients, à l’échelle du service, permettra de ne plus s’orienter vers le financement d’actes, mais de structures, de missions et de réponses aux besoins, avec rigueur, sans gaspillages. L’enveloppe budgétaire doit permettre de mieux rémunérer tous les personnels hospitaliers, dont la crise sanitaire a montré le rôle crucial.

    À lire aussi : Hôpital public: «Les investissements d’aujourd’hui seront les économies de demain»

    Si rien de tout cela n’est entrepris, si la réflexion sur le système de santé, dans ses composantes préventives, curatives, médico-sociales, publiques et privées, ne s’inspire pas des leçons délivrées par cette crise, si les vieux principes soutenus par la technocratie reviennent, l’hôpital public se retrouvera dans un état pire qu’avant la pandémie et continuera de décourager les bonnes volontés. Au lieu du choc d’attractivité nécessaire, ce serait un choc de répulsivité. Au lieu d’un choc de simplification, ce serait un enlisement technocratique et comptable. Ce n’est pas cela que veut la population. L’hôpital doit faire rêver, attirer les jeunes soignants et trouver un nouvel élan au service de nos concitoyens.

    * Amine Benyamina, psychiatre-addictologue, hôpital Paul-Brousse (Paris) ; Catherine Boileau, généticienne, hôpital Bichat (Paris) ; Éric Caumes, infectiologue, hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris) ; Marina Cavazzana, hématologue, hôpital Necker (Paris) ; Pierre Corvol, professeur honoraire au Collège de France, membre de l’Académie des sciences et de l’Académie de médecine ; Thierry Godeau, diabétologue endocrinologue, président de la commission médicale d’établissement (CME) du centre hospitalier de La Rochelle, président de la Conférence nationale des présidents de CME de centres hospitaliers ; Bernard Granger, psychiatre, hôpital Cochin (Paris) ; Jules Hoffmann, biologiste, université de Strasbourg, Prix Nobel de physiologie et de médecine, membre de l’Académie des sciences et de l’Académie française ; Marc Humbert, pneumologue, hôpital de Bicêtre ; Karine Lacombe, infectiologue, hôpital Saint-Antoine (Paris) ; Xavier Mariette, rhumatologue, hôpital Bicêtre ; Gilles Montalescot, cardiologue, hôpital de la Pitié-Salpêtrière ; Pierre Ronco, néphrologue, hôpital Tenon (Paris), membre de l’Académie de médecine et de l’Institut universitaire de France ; Dominique Rossi, urologue, hôpital Nord (Marseille), président de la CME de l’AP-HM ; Rémi Salomon, pédiatre, hôpital Necker, président de la CME de l’AP-HP ; Jean Sibilia, rhumatologue, hôpital de Hautepierre (Strasbourg), ancien président de la Conférence des doyens de facultés de médecine ; Olivier Soubrane, chirurgien viscéral et digestif, hôpital Beaujon (Paris) ; Jean-François Timsit, réanimateur, hôpital Bichat ; Stéphane Velut, neurochirurgien, hôpital Bretonneau (Tours) ; Yazdan Yazdanpanah, infectiologue, hôpital Bichat.

     

     

    Ainsi que le vérification assez objective du phénomène, même si celui qui porte la question initiale va en hérisser certains

    https://www.lefigaro.fr/social/l-hopital-francais-est-il-surcharge-de-personnel-administratif-comme-le-dit-christian-jacob-20200626
     

    Révélation

     

    L'hôpital français est-il surchargé de personnel administratif, comme le dit Christian Jacob ?

    LA VÉRIFICATION - En France, 33,7% du personnel hospitalier n'exerce pas de profession médicale. La France compte-t-elle en termes relatifs moins de soignants que ses voisins ?

    Par Pierre Zéau

    Christian Jacob, président du parti Les Républicains. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

    LA QUESTION. Depuis plus d'un an et a fortiori depuis la crise sanitaire du coronavirus, le fonctionnement de notre système hospitalier interroge. Pour certains experts ou politiques, comme pour Christian Jacob, député et président des Républicains, le malaise de ce système prend notamment sa source dans sa composition. «On est dans un système hospitalier où on a une part beaucoup plus importante que dans tous les autres systèmes hospitaliers du personnel administratif par rapport aux soignants», a-t-il déclaré ce jeudi au micro de France Inter. Est-ce juste ? L'hôpital français est-il réellement malade d'une trop forte bureaucratie à sa tête ?

    À lire aussi : Le «Ségur de la santé» rentre dans le vif du sujet des salaires

    VÉRIFIONS. En 2017, selon l'OCDE, 1.312.037 personnes travaillent pour le système hospitalier français, les trois quarts de ces emplois étant concentrés dans les hôpitaux publics. Cela représentait alors 19,62 personnes sur 1000 habitants. En Allemagne, ils étaient 1.362.000, soit 16,48 pour 1000 habitants. En 2016, aux États-Unis ce chiffre était de 6.500.431, soit 20,1 pour 1000 habitants. Tous ces chiffres sont à peu près cohérents ensemble à l'échelle de l'OCDE malgré quelques exceptions. 25 personnels hospitaliers pour 1000 habitants en Suisse ou, à l'inverse, 6,98 au Mexique et seulement une dizaine en Italie.

    Pour 1000 habitants en France, plus de 19 sont employés dans le système hospitalier. Le Figaro

    Parallèlement, les dépenses de santé en France représentent 11,3% de notre PIB. Un record dans l'Union européenne, juste devant l'Allemagne (11,2%), et une moyenne de ces pays à 9,8%. Les États-Unis, de leur côté, dépensaient 17,8% de peur PIB dans les dépenses de santé en 2016.

    En revanche, les chiffres diffèrent plus fortement sur la composition et la répartition des postes au sein de notre système hospitalier. En effet, toujours selon l'OCDE, la part des personnels non soignants à l'hôpital est très importante en France, à hauteur de 33,7%. «L'hôpital alloue un peu plus d'un tiers de ses postes aux non soignants», confirme Frédéric Bizard, professeur d'économie à l'ESCP et président fondateur de l'Institut Santé. Entendons ici les postes administratifs, les postes de technique, d'agents de service ou encore de nettoyage. Un chiffre qui diminue très légèrement d'année en année, sans exception ou presque depuis 2000 où il était à 36%. Dans le détail, selon l'Insee, il y a aujourd'hui 14% de personnels administratifs en France dans l'hôpital, soit près d'un employé sur sept, 10% de personnels techniques et 9% d'agents de service.

    Bureaucratie hospitalière

    Chez nos voisins européens, ce taux est nettement plus bas : 25,48% de postes non pourvus par le médical ou le paramédical pour l'Allemagne, 25,82% pour l'Italie ou encore 24% pour l'Espagne. Seules les États-Unis nous devancent, très largement, avec 47,27% d'employés non professionnels de santé dans le système hospitalier en 2016. Des chiffres qui présentent une forte différence, mais qu'il faut relativiser.

    En effet, les pays ne fournissent pas toujours leurs données sur la base des mêmes références. Quand la France inclut dans ce point-là tous les salariés de son hôpital, cités plus haut, d'autres pays peuvent ne pas compter le personnel de nettoyage, ce qui peut faire varier les résultats finaux. Toutefois, la France et l'Allemagne comptent ces chiffres de la même façon, par exemple, et témoignent d'une différence assez flagrante en la matière. Des chiffres qui valident donc les propos tenus par Christian Jacob.

    En 2017, 33,7% du personnel de l'hôpital exerçait une profession autre que médicale. Le Figaro

    C'est en ce sens que certaines voix, dont celle du président des Républicains, critiquent une trop forte bureaucratie hospitalière. «Nous avons devant nous un chantier majeur de débureaucratisation de l'hôpital», lançait également début avril aux Échos le président de la Fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux. «Il y a aux manettes des personnes complètement déconnectées du terrain», estimait-il.

    Idem pour le directeur de l'AP-HP, Martin Hirsch, qui assurait dans ces mêmes colonnes fin mai qu'il fallait «libérer l'hôpital de ses carcans». Enfin, dans une tribune publiée dans Le Figaro début mai, vingt éminents médecins enseignant dans les facultés de médecin et exerçant à l'hôpital public livrent ce même constat : «libérons l'hôpital du fléau bureaucratique». Et la liste est longue.

    C'est également l'avis que porte Frédéric Bizard. «Depuis des années, on veut protéger l'hôpital en le mettant dans une forme de cocon où les grandes structures veulent que rien ne change», estime-t-il. Il plaide alors pour une vision de transformation globale. Selon lui, «l'hôpital a raté le virage numérique, il faut investir dans sa modernisation». Il regrette ainsi qu'«aucun politique ne prenne la responsabilité de trancher dans le vif», en supprimant notamment des postes dans l'administratif. «Il faut inclure cette réforme dans une réforme globale», lance-t-il.

    À lire aussi : Hôpital public: «Les investissements d’aujourd’hui seront les économies de demain»

    Il prend en témoin la crise du coronavirus. Selon lui, l'hôpital public a tenu durant cette période, malgré des zones de tensions évidentes comme dans le grand Est ou en Île-de-France, car on l'a «libéré du joug administratif». En somme, selon lui, l'hôpital a retrouvé une forme d'autonomie médicale qui lui est chère mais qui ne lui appartenait plus depuis des années.

    Il assure alors que «la haute administration a le pouvoir du système depuis 30 ans», or «pour couper ce cercle qui est devenu vicieux, il faut une personnalité politique qui prenne conscience, comme l'a fait Barack Obama durant son premier mandat (par l'Obamacare, NDLR), qu'on ne peut plus continuer comme ça et qui décide de porter devant les Français cette réforme». Seulement, l'économiste estime qu’aujourd’hui, aucun parti politique ne travaille à cette refonte globale. «C'est de plus en plus compliqué de dire qu'on a le meilleur système de santé du monde, ça va mal finir», lance-t-il. Tous, d'une seule voix, alertent finalement sur le monde d'après : «il ne faut pas repartir comme avant.»

     

     

  14. il y a 34 minutes, herciv a dit :

    C'est faux, chacuns des nouveau lits de réanimation a fait l'objet d'une autorisation, d'un enregistrement administratif et d'un financement ad hoc. Tu crois vraiment que des médecins ou des infirmièrs sont détournés de leurs tâches habituelles sans être bordés juridiquement ?

    Non. Ca s'est fait hors procédure. Je vais tacher de retrouver des sources à ce sujet (des chefs de service hospitalier et des médecins hospitaliers).

     

  15. Le 25/06/2020 à 13:29, Akhilleus a dit :

    On a interdit des tests ?? qui ou quand comment ?? Aucune interdiction, sauf à coordonner les labos vétérinaires pour différentes raisons tant techniques que juridiques. Alors oui, peut etre que on aurait pu dans l'urgence passer le juridique par perte et profit, mais surement pas le technique

    Pour les cliniques, elles étaient la par definition en back up ultime. Aucune, et je dis bien aucune n'a des compétences sur l'isolement et le TT de malades hautement contagieux (vu que ce n'est pas leur coeur de métier, leur coeur de métier étant les opérations médicales a peu de risque et forte valeur ajourée). Pour les malades et la circulation virale il est tout a fait bienvenu qu'on ait fait les transferts par TGV medicalisés ou A320 SAN vers des structures qui savent faire

    Mais sinon, les idées toutes faites c'est bien. Cela dit, ca tue aussi. Et très souvent

     

     

    Bien sûr qu'il fallait, dans l'urgence, passer le juridique par perte et profit. Comment on appel ça? un oxymore je croit. C'est comme si on disait: "pour se débarrasser de la bureaucratie, peut-être aurait-il fallu passer la bureaucratie par perte et profit...".

    Dans la pratique c'est ce qui s'est passé d'ailleurs. Ca s'est beaucoup dit, j'en ai discuté avec une soignante de ma connaissance et c'est ce que dit une tribune de 12 médecins hospitalier dans le Figaro: dans cette période avec la mobilisation extraordinaire des soignants qui on monté des services de réa en 48h de A à Z: la bureaucratie a été complètement mise sur la touche avec les opérationnels qui faisaient ce qu'ils avaient à faire sans rien demander à personne, sauf éventuellement à ceux qui pouvaient être d'une quelconque utilité pratique. Quand aux qualifications à avoir pour utiliser tel appareil, les procédures administratives pour ceci.... ET le juridique, comment dire... ils se sont assis dessus.

    Alors comme ça des cliniques se proposent d'aider, ils affirment avoir le personnel, les compétences et le matériel pour faire de la réa mais en fait ils n'ont pas les compétences? Ah... Ils sont complètement irresponsables non?

    Autre chose. La pénurie de masque est quazi une fake news.

    La seule chose qui a réellement existé c'est que l'état a été incapable d'en acheter. A cause des procédures. Avec les chinois: il faut payer au cul du camion tout le monde sait ça et l'état ne sais pas faire et comptait sur sa signature qui devrait suffire. Ne pas s'étonner qu'ils se les fasse piquer sur le tarmak.

    Il a fallu passer par le groupe LVMH pour arriver à acheter des masques en urgence (entre autre je suppose). Les pharmaciens pouvaient en avoir mais n'avaient pas le droit de les acheter et les grande surface en ont eu des millions à J+1 après l'autorisation.

    Il y avait aussi ces excellents masques en tissus du Vietnam (qui a eu une gestion remarquable de la pandemie), un gars dans le business du matériel médical pouvait en avoir des millions au plus fort de la crise. Pas de suite. Parce que pas homologué, parce que  règle des marché publique, parce que ceci ou cela.

    Ceux qui ont fait du bon boulot (entre autres, il y en a d'autres bien sûr) c'est l'AFNOR. Ca tiens à des individualités bien souvent je pense.

    Alors que l'autre "blaireau" (pas moi qui le dit: je cite) disait que les masques ne servaient à rien et étaient même néfastes: l'AFNOR mettait en ligne des tuto pour fabriquer des masques. C'est le seul dans le lot à avoir compris ceci: une personnes c'est une bouche et un nez à protéger certes, mais c'est aussi deux mains pour fabriquer des masques.

    A San Francisco qui a eu très peu de cas, le maire à fait taguer (oui: "taguer", pas le temps de faire des affiches) "Put your mask" sur les murs par les employés municipaux pendant la nuit. Ils n'en avaient pas plus que nous: chacun s'est démerdé, et le matin suivant soit t'avais ton masque, soit tu restais chez toi.

    Quoi qu'il en soit, chez nous, la mobilisation de toutes celles qui avaient une machine à coudre a été extraordinaire là aussi. Des couturière à la retraite (il n'y en a plus trop en activité voyez-vous...) ont repris du service et elles ont bossée 14h par jour bénévolement... sans se poser de question juridique. Et le cas où quelqu'un porte un de ces masques et attrape le COVID? hummm? Elles y ont pensé à ça? des masques non homologués en plus... Et le boss de l'AFNOR? quelqu'un qui porte un de ses masque attrape le COVID? il s'est couvert juridiquement pour ça? Ou au moins auprès de sa hiérarchie??

    Il n'y aurait pas une petite queue de budget qu'on prendrait sur un "commité consultatif" ou un "haut commissariat" ou une "instance de coordination" quelconque pour elles (et lui aussi pourquoi pas)?

    Bref: je suis très fier des français. Nous sommes un peuple bien membré qui fait un bon compromis entre le côté latin, celtique et germanique.

    Moins fier des responsables aux affaire c'est certain.

    Ca doit être pour ça que l'autre avec un pédigrée long comme le bras (lui aussi) a titré son livre "Quelles sont les erreurs qu'ILS n'ont pas commises". Et non pas NOUS ou ON. On a beau se dire que c'est EUX, et non pas NOUS, on se sent un petit peut humilié quand même...

    Surtout d'avoir encore une fois à se comparer aux allemands. Ca fait ch...!

     

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    • Confus 1
  16. Il y a 14 heures, NUBEALTIUS a dit :

    Et l'homme dont on ne doit pas prononcer son nom a fait son Show à l'assemblée: 

    https://www.bfmtv.com/sante/en-direct-commission-d-enquete-covid-didier-raoult-entendu-a-l-assemblee_LN-202006240112.html

    C'est à moi même que je rends des comptes"

    Devant les députés, Didier Raoult a martelé son indépendance. Et notamment vis-à-vis du ministère de la Santé ou encore davantage du Conseil scientifique. "C'est surtout à moi même que je rends des comptes", a-t-il assuér.

    "J’ai une expérience extrême dans ce domaine là, il se trouve que dans ce conseil scientifique, j’étais un ovni. Il n’y avait pas de compatibilité génétique avec eux", a-t-il indiqué aux parlementaires.

    "J’ai vu que nous n’arrivions pas à parler ensemble".

    Didier Raoult, sur le Conseil scientifique: "Un conseil scientifique, ce n'est pas ça"

    Didier Raoult est très critique sur le Conseil scientifique, en charge de conseiller l'exécutif sur la crise sanitaire. Pour lui, "ce n'était pas un conseil scientifique". "Je sais ce que c'est qu'un conseil scientifique. J'en ai un à l'IHU, il fait rêver le monde entier, y'a que des stars dans leur domaine. Ce n'est pas ça", a-t-il assuré aux députés.

    ----------------------

    Sur sa participation à ce conseil scientifique, il considère qu'il ne "fait pas de présence", "je n'ai pas le temps".

    "Je ne me suis pas fâché, je n’ai pas démissionné, pas fait de déclaration publique et j’ai dit je continuerai à vous informer sur ce que je fais mais pas à travers de ce comité qui ne me paraissait pas adéquat."

    Didier Raoult estime que ce n'était pas le rôle du conseil scientifique de réfléchir au confinement. "Personne ne sait répondre à ça".

    "Un conseil scientifique ce n'est pas une bande de type qui ont l'habitude de travailler entre eux. Un conseil scientifique, c'est des données et ce qu'on propose de pratique pour faire de la médecine."

    ---------------------

     

    Il n'y a plus que les gens d'extrême-Orient qui ont un niveau compétitif"

    Didier Raoult a partagé une inquiétude face aux députés: le supposé retard de l'Europe et des Etats-Unis sur la Chine ou le Japon dans la recherche scientifique.

    "Une chose m'inquiète, il n'y a plus que les gens d'Extrême-Orient qui ont un niveau scientifique compétitif. Je ne vois plus en Europe et aux Etats-Unis qui est de ce niveau-là."

    "Ils ont un niveau technologie impressionnant", considère le professeur. "Je regrette qu'on (l'IHU de Marseille, NDLR) soit les seuls à faire la course avec eux."

     


     

     

    Je l'ai vu en intégralité. J'ai bien aimé son image: "il y a des blaireaux et un blaireau ça garde l'entrée de son terrier avec férocité".

    C'est tout à fait ça. Des bureaucrates de la santé sont arrivé à leur poste non pas par leur compétences (ils n'ont pas vu un malade depuis bien longtemps) mais parce qu'ils savaient garder l'entrée de leur terrier avec férocité, c'est ça leur réel savoir-faire.

    Du coup on a interdit à certains de faire des tests parce que que la prérogative pour faire des test pour les maladies infectieuse était la compétence de untel ou untel, on n'a pas mis en route les machines de test gros volume des laboratoires vétérinaires parce qu'il ne font pas parti du terrier de telle agence avec tel agrément donné par truc-muche dont c'est la prérogative, on a mis des malades dans des TGV médicalisés alors que des cliniques privées à 300m étaient l'arme au pieds avec le personnel, les machines et les blocs de ré-animation vides; parce que ça ne faisait pas parti du champs de compétence de l'ARS ou je ne sais quel machin...., tout comme ça.

    Il faut relire "L'étrange Défaite" de Marc Bloch.

    On savait que la bureaucratie ça paralysait et ça faisait perdre des guerres. On sais maintenant que ça tue. On ne l’oubliera pas.

     

     

    • Confus 1
  17. Oui enfin... il est quand même: "Professeur des universités et chef de service à l’hôpital de Garches. Il est, notamment, cofondateur et président de la Fédération française d’infectiologie".

    Il a également: "présidé la Commission des maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique" avant de démissionner pour des raisons qu'on devine.

    Il n'est pas inintéressant de savoir ce qu'il a à dire. Il était dans la tranchée de 1ère ligne et en contact avec les malades et les soignants pendant cette crise.

    Raoult est président du CHU de Marseille et on connait son pédigrée (et son égo en effet)

    Et non, il n'est pas pote de Raoult. Au contraire, il le tacle (gentiment), avant de reconnaitre sa compétence professionnelle. C'est dans l'interview.

     

     

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  18. D'autant que ce n'est probablement pas lui qui l'a écrit. Il a dit à un éditeur qu'il avait qq chose à dire, celui-ci lui a mis à disposition qq'un qui sait faire et qui l'a interviewé; il a relu et basta. Comme Jacques Attali donc :)

    Bon ceci dit je comprends si le général Gamelin Jérome Salomon n'est pas fan.

    On nous disait "pas de polémique pendant le crise, on fera les comptes après", ok. Il ne faut pas être surpris.

     

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  19. https://www.lefigaro.fr/sciences/confinement-masques-chloroquine-un-medecin-accuse-20200612

     

    Confinement, masques, chloroquine... Un médecin accuse

    EXCLUSIF - Le professeur Christian Perronne, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de Garches, ne retient pas ses coups dans un livre choc qu’il publie. Il a accordé un grand entretien au Figaro Magazine.

    Par Charles Jaigu

    Publié il y a 5 heures
     

    Révélation

     

    Christian Perronne, dans son bureau. Professeur des universités et chef de service à l’hôpital de Garches. Il est, notamment, cofondateur et président de la Fédération française d’infectiologie. ERIC GARAULT POUR LE FIGARO MAGAZINE

    Alors que le parquet de Paris ouvre une enquête pour «homicide involontaire» sur la gestion de la crise du Covid-19, le Pr Christian Perronne, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de Garches et longtemps président de la Commission spécialisée Maladies Transmissibles du Haut Conseil de santé publique, ne retient pas ses coups dans un livre qu’il publie.

    À lire aussi : Coronavirus: l’État critiqué pour sa gestion trop centralisée de la crise

    Votre livre est sans pitié pour le Conseil scientifique, qui a piloté la crise du Covid-19, mais aussi pour le gouvernement. Tous les pays n’ont-ils pas été pris par surprise?

    Il était impossible de prévoir l’ampleur de cette pandémie. Mais il fallait être prêt, et nous avions les moyens de l’être depuis longtemps. Or, nous ne l’étions pas: ni du point de vue de la logistique ni du point de vue de la doctrine sanitaire.

    Vous-même, n’avez-vous pas été pris de court?

    Tous les médecins spécialistes des maladies infectieuses savent que l’on est toujours surpris. Cela a été beaucoup dit, et à juste titre. J’ai dit, dès le mois de février, que cette épidémie ne serait pas une grande tueuse, mais qu’il y aurait beaucoup de victimes parmi les personnes à risque. Finalement, c’était à peu près ça. Il suffisait de regarder ce qu’il se passait en Chine!

    Dans votre livre, vous dites avoir fait confiance à Jérôme Salomon quand il a été nommé directeur général de la santé. Pourtant, vous l’essorez. Avez-vous un compte à régler avec lui?

    Non. Au départ de cette histoire, je n’ai rien contre lui, bien au contraire! Il a été médecin dans mon service et j’ai poussé sa nomination comme professeur. Je le connais bien: il est carré, méticuleux, il aime les procédures solides. Je lui faisais confiance. Nous avions de bons souvenirs, par exemple quand nous nous étions retrouvés dans le bureau de Didier Raoult, il y a quelques années, et que «Raoult-dieu» a condescendu à nous faire un cours magistral. Nous étions très flattés qu’il nous considère, nous, pauvres terriens…

    Le Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale avait rédigé un avis estimant inutiles ces réserves importantes de masques

    Vous ironisez sur Didier Raoult, mais aujourd’hui vous êtes de son côté.

    Ces trois mois de confinement nous ont rapprochés. Ses méthodes sont rigoureuses.

    Qu’en est-il de Jérôme Salomon, en quoi vous a-t-il déçu?

    J’ai été troublé, puis consterné par ses choix opérationnels. Après l’interview d’Agnès Buzyn accordée au Monde, nous avons appris qu’elle aurait alerté le directeur général de la santé dès le 20 décembre d’un risque de pandémie potentiellement sérieuse. Pendant tout le mois de janvier, la pression est montée. Et il n’a pas bougé. Il a laissé venir. Et c’est seulement le 30 qu’il se réveille, pour ne commander que 1,1 million de masques, à savoir une quantité dérisoire.

    Vous dites que Salomon appréciait les procédures. Y en avait-il une sur l’approvisionnement en masques?

    Je peux vous répondre, à titre personnel, que oui, il y en a longtemps eu une. Le 1er juillet 2011, je présidais la Commission des maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique et nous avions rédigé les recommandations officielles qui insistaient sur l’importance d’un stock constant. J’ai appris ensuite que le Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale avait rédigé ultérieurement un avis contraire, estimant inutiles ces réserves importantes de masques. Jérôme Salomon a suivi cet avis quand il était conseiller de Marisol Touraine au ministère de la Santé pendant le quinquennat Hollande.

    Il n’y avait donc pas de procédure claire!

    En effet, une forme de cohérence épidémiologique s’est perdue en chemin. J’avais dit, dès 2011, qu’il ne fallait pas baisser la garde sous prétexte qu’on avait surréagi, en 2009, à l’épidémie de H1N1. Nous avions surestimé sa gravité. Ce n’était pas parce que les choses s’étaient bien passées cette fois-ci qu’il fallait renoncer à des mesures de précaution très classiques.

    Pourquoi Jérôme Salomon ne l’a-t-il pas aussitôt corrigée une fois aux responsabilités avec Emmanuel Macron ?

    Revenons à Jérôme Salomon. Il ne renouvelle pas les stocks sous le quinquennat Hollande, mais, en 2017, il rédige un courriel à Emmanuel Macron, dont il est le conseiller «santé» pendant la campagne présidentielle, dans lequel il le met en garde contre l’absence de masques…

    Oui, c’est très bizarre. S’il avait pris conscience de l’erreur commise pendant le quinquennat Hollande, pourquoi ne l’a-t-il pas aussitôt corrigée une fois aux responsabilités avec Emmanuel Macron? Bien au contraire, il laisse les stocks en l’état. Puis il est alerté dès le 20 décembre, comme l’affirme Agnès Buzyn. Et il attend quarante jours avant de passer une commande très insuffisante. Il n’a pas pris les précautions auxquelles on aurait pu s’attendre.

    Le retard à l’allumage n’a pas seulement concerné les masques, mais aussi la fabrication des tests capables de diagnostiquer le Covid-19. Là aussi, la chaîne de commandement est apparue très grippée…

    C’est le moins que l’on puisse dire. La comparaison avec Angela Merkel est cruelle. Quand elle autorise immédiatement la fabrication décentralisée des tests par tous les laboratoires du pays, nous refusons de faire confiance aux laboratoires privés ou publics et attendons des autorisations administratives d’un autre âge. Depuis quelques années, les circuits de décision se sont complexifiés. Je l’ai vécu en direct en recevant le mail d’un Français, ex-directeur export pour l’équipement des hôpitaux, travaillant avec le Vietnam, qui était adressé au Conseil scientifique Covid-19, avec copie à la Direction générale de la santé (DGS).

    Il proposait l’importation de millions de masques en tissu homologués qui avaient fait merveille au Vietnam, pays où il n’y a eu aucun décès de Covid-19. La chef de cabinet de la DGS l’a éconduit sous prétexte qu’il s’agissait de masques dits «alternatifs» et a botté en touche vers la Direction générale des entreprises (DGE). Choqué, il les a relancés en soulignant leur efficacité. La DGE a répondu que ses messages allaient être «orientés vers le pôle en charge du sourcing des masques en tissu ; ce pôle déterminera la suite à y donner». La semaine suivante, il propose des tests pas chers, homologués par l’OMS et Singapour. Jérôme Salomon lui répond: «Merci, transmis à la cellule tests.»

    Christian Perronne, à l’hôpital de Garches. ERIC GARAULT POUR LE FIGARO MAGAZINE

    Au fond, vous reprochez à l’État de s’être rabattu sur ce qu’il fait hélas bien souvent de manière caricaturale: son administration spécialisée en tamponnage d’autorisations réglementaires…

    En effet. La campagne d’achat de masques et de tests a été tout aussi maladroite. L’administration n’a pas compris que les Chinois n’acceptaient que le paiement cash. Ils ont cru que leur signature suffisait. Il ne faut pas s’étonner que des cargaisons lui soient passées sous le nez. Et pendant ce temps-là, des hypermarchés achetaient des masques sans problème.

    Vous publiez ce livre au moment où de nombreux Français auraient envie de tourner la page. Il y a eu de nombreuses approximations, mais la pandémie a été jugulée. Est-ce le moment de relancer la polémique?

    On aurait pu, on aurait dû beaucoup mieux faire. Je ne le dis pas en commentateur spécialisé dans le «y a qu’à, faut qu’on». Je le dis parce que je connais le système de l’intérieur. On aurait dû passer des commandes dans tous les domaines beaucoup plus vite. La prise de décision, je le raconte avec une certaine ironie dans mon livre, a été erratique. A-t-on fait «la guerre», comme l’a demandé le Président? Non, on a juste édifié une nouvelle ligne Maginot!

     

     

    La suite
     

    Révélation

     

    Le dossier «chloroquine» vous met particulièrement en colère…

    Rien ne nous empêchait de faire confiance à la chloroquine, un traitement qui paraissait prometteur et dont on connaissait très bien les contre-indications. Le Portugal, l’Italie, la Grèce, le Maroc, des pays d’Europe de l’Est et les États-Unis en ont commandé massivement. Si on veut comparer les résultats, on peut le faire entre deux pays voisins et similaires: l’Espagne, qui n’a pas choisi de recommander la chloroquine, et le Portugal, qui l’a recommandée dès le début.

    La chloroquine ne rapporte plus rien et n’intéresse pas Sanofi

    Pensez-vous que de l’administrer sous une forme préventive aux patients fragiles aurait permis de réduire le nombre de morts?

    J’en suis convaincu. Il était criminel de ne pas la prendre au sérieux, alors qu’on savait par la Chine et par les résultats, certes insuffisants au début, de Raoult, qu’elle était efficace. Encore fallait-il l’administrer de la bonne manière. J’ai été sidéré par le nombre d’études bidon qui étudiaient ses effets dans des conditions défiant tout bon sens. Le scandale de l’étude conduite par le Lancet en est une dernière illustration. On ne dit pas assez que ces revues laissent bien trop souvent passer des papiers à la méthodologie douteuse, qui servent en général les intérêts des grands laboratoires. Mais l’étude anglaise Recovery n’est pas non plus satisfaisante, les doses d’hydroxychloroquine sont beaucoup trop fortes, et les résultats ne sont pas publics.

    Vous accusez nombre des membres du Conseil scientifique ou du Haut Conseil de la santé publique d’avoir écarté la chloroquine à cause de liens d’argent avec des laboratoires concurrents. L’air du «tous pourris», air connu!

    Je connais le règlement intérieur du Haut Conseil. Plusieurs médecins n’auraient pas dû participer à la délibération sur la chloroquine. Rien n’a été fait dans les règles. Les procédures accélérées existent, mais elles sont sous contrôle. Le professeur Franck Chauvin a rendu deux avis bâclés. Pas de vote, pas de déclaration d’intérêt: ce n’est plus le Haut Conseil que j’ai connu.

    Pourtant, la chloroquine est un médicament tricolore, produit par Sanofi…

    Il ne rapporte plus rien et n’intéresse pas Sanofi. En revanche, les laboratoires concurrents ont tenté de promouvoir d’autres médicaments. Et le Conseil scientifique les a souvent mis en avant. L’étude Discovery, une autre mascarade, n’a introduit la chloroquine qu’en dernière minute.

    Vouloir faire de la science pure et dure sur une infection qui galopait et qui tuait les plus fragiles était totalement à côté de la plaque !

    Il est vrai que l’étude Discovery, dont vous rappelez les inconséquences, n’a même pas accouché d’une souris de laboratoire…

    Pour qu’elle aboutisse, il aurait fallu trouver des milliers de patients cobayes. Nous savions que ces cohortes gigantesques ne pourraient jamais être constituées. A fortiori, en associant d’autres pays européens, c’était ubuesque. Et cela n’aurait été possible qu’en prenant beaucoup de temps. Mais ils ont prétendu la conduire au pas de charge. Vouloir faire de la science pure et dure sur une infection qui galopait et qui tuait les plus fragiles, comme s’il s’agissait d’une maladie chronique à évolution lente, était totalement à côté de la plaque!

    C’est un de vos combats, partagé avec Didier Raoult: le refus des dérives de «la médecine par la preuve», qui réduit à peu de choses l’expérience du médecin…

    Nous avons vécu dans les années 1970 la montée en puissance des partisans d’une médecine qui serait entièrement validée par des vérifications exhaustives sur des groupes importants de patients. Or, une étude avec tirage au sort («randomisée») coûte très cher. C’est pourquoi elle est souvent payée par l’industrie pharmaceutique. Vous voyez bien le risque. Cela ne veut pas dire qu’il faut s’en passer, mais utilisons-les avec discernement!

    Vous aimez bien les causes perdues: il y a quelques années vous avez mené un autre combat pour la reconnaissance de la maladie de Lyme. Toutes les autorités médicales connues, en France et aux États-Unis, vous ont attaqué - même Didier Raoult à l’époque. Vous recommencez avec la chloroquine. Avez-vous juré d’en découdre avec la terre entière?

    J’ai écrit un livre pour expliquer ce combat. Je dirais seulement deux choses: avec des experts de plusieurs pays, nous avons dénoncé aux Nations unies la violation des droits de l’homme que représente la non-reconnaissance de la maladie de Lyme chronique, ainsi que les conflits d’intérêts majeurs d’experts du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), et personne n’a contesté. C’est une forme d’aveu. J’ajoute à cela qu’un livre vient d’être publié aux États-Unis à ce sujet, qui me donne enfin raison.

    À lire aussi : Professeur Antoine Flahault: «Nous allons bientôt pouvoir relâcher toutes les interdictions»

    Vous vous moquez des avis contradictoires et des commentaires évasifs du Pr Delfraissy. Que ce dernier, ou d’autres, répète qu’il ne sait pas, et qu’il change d’avis, c’est au fond assez honnête. Ce virus était très imprévisible…

    Ce n’est pas parce qu’ils n’avaient pas de certitudes qu’ils ne pouvaient pas prendre certaines mesures énergiques. Ils ont immobilisé toute la France et gravement mis en péril l’économie. J’étais hostile au confinement total, jusqu’au moment où il n’a pas été possible de faire autrement. Mais, justement, on aurait pu éviter cela. Cette pandémie ne touchait pas la population active ou les jeunes - contrairement à H1N1, en 2009 -, mais les populations âgées ou fragiles.

    S’ils avaient fait des tests au lieu d’attendre. S’ils avaient eu les masques, ils auraient isolé les Ehpad, les patients fragiles et les malades infectés. C’était possible et ils ne l’ont pas fait. Pourtant, à les entendre, ils sont très contents d’eux. C’est aussi cela que je dénonce, leur autosatisfaction!

     

     

  20. Il y a 8 heures, Kovy a dit :

    Je pense que tu fais ici une fausse dichotomie en ne considérant que 2 possibilités :

    • ils voudraient être observés
    • ils ne voudraient pas être observés

    Entre ces 2 hypothèses il y a aussi : Ils s'en foutent d'être observés ou non

    Tu fais une analogie avec les observations que l'on peut faire d'autres animaux, mais tu ne vas pas au bout de l’analogie.

    Un biologiste qui étudie une colonie de fourmis dans leur milieu naturel se moque bien de savoir si les fourmis peuvent le voir ou pas, et il ne lui vient pas non plus à l'esprit de s'annoncer à la reine des fourmis avant de conduire ses expériences.

    Peut être que notre égo nous empêchent d’admettre que d’hypothétiques observateurs inter-stellaires pourraient n'avoir aucun intéressement à communiquer avec la colonie de "fourmis humaines" que nous serions pour eux.  

     

     

     

    Une autre hypothèse :smile:

    Il nous gardent à l'oeil. D'ailleurs la période où il y a eu le plus d'observation d'OVNI est la période où nous faisions des essais nucléaire atmosphériques. C'est confirmé par celui qui dirigeait alors le GEPAN (l'organisme français d'analyse des phénomène OVNI, ça a changé de nom depuis).

    Et non il n'est pas si facile de venir nous voir. C'est même une expédition. Même s'ils se déplacent à une fraction significative de la vitesse de la lumière, c'est quand même une vrais galère tant les distances sont grandes. Surtout s'ils doivent sortir de leur système planétaire pour atteindre ces vitesses relativistes. Et de temps en temps ça merde. Des crash même peut-être. Ou le système furtif qui déconne le temps de régler un paramètre...

    Je ne sais pas ce qu'on a fait comme connerie encore, mais il semblerait qu'ils reviennent voir où on en est. Peut-être l'élection de Trump :biggrin:

    Je pense quand même que certains raisonnements sont universels, comme les mathématiques.

    Si on s'est fait détecter avec des explosions atomiques, la puissance de l'atome n'est pas anodine même pour des extra-terrestres.

    Si on reprend l'analogie: si on voit un jour une colonie de fourmis en train de manipuler des atomes d'uranium: on les garderait à l'oeil sérieusement en attendant de se poser la question de savoir s'il faut passer au Flytox toutes les fourmis de la planète ou pas...

    Si on en croit l'auteur de science fiction Alastair Reynold ça peut même très mal se finir. Dans un de ses bouquins la galaxie foisonnait de vie il y a 3 milliards d'années mais il y a eu une guerre immense appelée: "La Guerre des Mondes", où des civilisations entières se faisaient péter leur soleil les unes les autres.

    Le vainqueur a été tellement traumatisé que dorénavant: tout ce qui dépassait le stade de la fusée chimique pour aller sur la lune était exterminé à titre préventif... jusqu'à ce que les humains se fasse repérer.

    Bon, bref: la partie "ils nous gardent à l'oeil" vient de l'ancien directeur du GEPAN dont j'ai parlé, qui était un haut fonctionnaire tout à fait raisonnable pendant sa carrière et qui s'est laché une fois à la retraite en écrivant une bouquin paru il y a pas mal de temps et que je ne saurait pas retrouver facilement comme ça. Même le titre je ne m'en souvient pas. "L'hypothèse extra-terrestre" ou un truc comme ça.

     

     

     

  21. Le 03/10/2019 à 11:45, FATac a dit :

    Pourquoi supposer que le numérique change les habitudes ?

    C'est avec ce type de raisonnements qu'on se retrouve avec des boites mail qui explosent (parce qu'on utilise la boite aux lettres comme une armoire si on prend l'analogie avec le monde réel), des documents copiés, dupliqués disséminés (parce que la copie ne coute "rien", que notre aversion à la perte nous pousse à les multiplier, et parce que l'on n'a jamais envisagé le coût réel de leur gestion - alors que dans le monde réel on a une bonne idée de ce coût, humain et financier), etc.

    Le monde numérique ne pourra jamais être le meilleur des mondes tant que l'on supposera que tout y est à réinventer (les procédures, la gestion, le droit, etc.). Y dériver les grands principe du monde réel reste pourtant le meilleur moyen de ne pas s'y perdre, et c'est dans l'efficacité supplémentaire qu'apporte le numérique (rapidité, capacités d'échange, etc.) que se trouvent les vraies marges de progrès. Vouloir tout chambouler en prétextant la "digitalisation" et en ignorant les principes réels sous-jacent est juste un excellent moyen de perdre pied avec l'outil numérique - et je me demande si ce n'est pas l'une des maladies de naissance du F-35 ...

    Donc le système dématérialisé, s'il reprend la logique et l'architecture, les grands principes du système papier d'avant, il n'y a aucune raison qu'il introduise un changement de rupture. Ce sera un changement dans l'efficacité, le tout en parfaite continuité.

    Mmmm non. Ca change énormément.

    Le numérique a quelques peut révolutionné le domaine, il n'y a qu'à voir même le garagistes du coin avec maintenant sa tablette et le portable qu'on plug sur l'acquisition de donnés.

    Dans l'industrie on a maintenant de véritable simulateur de vol de maintenance et de détection de panne.

    Je suis d'accord avec l'assertion initiale: le numérique change énormément et ce n'est pas uniquement les doc papier qui sont mises en pdf.

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  22. En même temps un "engagement" pour un politicien (les notres en tout cas) ça finissait juste par être un acte de communication politique.

    Ca ne leur fait pas de mal de leur mettre le nez dans leur démagogie. Ou alors qu'ils ayent travailler chez Volkswagen et qu'ils arrête de signer n'importe quoi pour paraitre cool.

    Le seule chose qui me gène c'est que ça soit la petite tête à claque qui s'en charge mais bon... sur le principe: pas de problème.

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  23. Il y a 6 heures, c seven a dit :

    Dans la gamme des réacteurs faible puissance il y a ces réacteurs russes au plomb qui semblent quand même vraiment très intéressants.

    Aucune pièce en mouvement. En fait ce sont des piles scellées: ils produisent pendant 20 ans et après on remplace.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Réacteur_nucléaire_rapide_à_caloporteur_plomb

    Tant qu'à faire une nouvelle conception, ça serait quand même dommage d'avoir une bouilloire déjà dépassée dès la sortie du 1er prototype...

    Après les réacteurs au plomb ont peut être aussi leurs inconvénients, je ne sais pas.

    Oui mais c'est de la 3G alors que le réacteur au plomb c'est de la 4G :tongue:

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  24. Dans la gamme des réacteurs faible puissance il y a ces réacteurs russes au plomb qui semblent quand même vraiment très intéressants.

    Aucune pièce en mouvement. En fait ce sont des piles scellées: ils produisent pendant 20 ans et après on remplace.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Réacteur_nucléaire_rapide_à_caloporteur_plomb

    Tant qu'à faire une nouvelle conception, ça serait quand même dommage d'avoir une bouilloire déjà dépassée dès la sortie du 1er prototype...

    Après les réacteurs au plomb ont peut être aussi leurs inconvénients, je ne sais pas.

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