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max

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Tout ce qui a été posté par max

  1. Voici l'exemple d'utilisation de mouflages composés avec un point fixe de circonstance. Bon ça passe, mais avec difficulté. Quand le fardeau (ici le VAB) ripe, c'est pas bon ...
  2. @collectionneur, toutes mes excuses.
  3. https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.challenges.fr%2Fentreprise%2Fdefense%2Fqui-va-racheter-le-fabricant-de-blindes-centigon_738215%3Ffbclid%3DIwAR0T_EBHa63mlyQ8Gqc_tbjQKFoEhdV0pzpByuDUlQ46jflVw3ZXIK0du2w&h=AT2sOWVk4TLhji8K0omatYC--bODzFYFixXsWX5k7IzzFd1D8rAoD-tKb5xWAEqbPSWYlybmNSoJHQ-6C-wDbWvuuxvUqUJkaZkMUhxoWR0ZbBknQDRN_f92rDbSAEtXbNs-eDDvqzaRme3cgQ&__tn__=H-R&c[0]=AT06O9Yk5KQYfKjjm5eLCH3P7y1MRKAtFmG3qBomYXQ7_siMzOa05m8R5k6RjBPrxpV-BaDhOZ8H2iw0nKFAsv7CxRN8bEDVbUWbTRRzDtL7owMpGXY6D9jT8aMbGOiEpOHiHz__JnUujF08zw7dXpA0hoT_rd6nUx0C-JdDb9EUO-OyPer6GqGOavA5OHt_gITtgSmujz8wknAvIBQRdg A suivre, avec attention.
  4. Salut les fondus du monde marin et du pâté Hénaff . Je souhaite juste avancer, en bon biffin que je suis, avoir été présent lors du premier tir d'Aster sur le site de Bisca' plage intégré à la planète DGA, que les premiers tirs ont été effectués à partir d'une plateforme "terre" sur un châssis bricolé de TRM 10 000 et d'un silo "marin" enterré et construit sur le pas de tir... effectivement en 1994. A l’époque, l'ingé' en charge du tir me confiait rencontrer un problème lié aux opercules sur les silos, et une stabilisation à approfondir sur la stabilisation des sols lors des mises de feu. Bon vent.
  5. C'est ça, un truc bien léché qui entrecroise la courbe callipyge et le voile arachnéen avec un parpaing. Nous autres on sait pas hein, on s'en remet aux intérêts supérieurs de la nation et aux impératifs de la Rn'D de l’appareil militaro-industriel-machin-qu'on-a , bien sur. Quoique, le coté parpaing brut de fonderie me parait, de visu, une belle bouse. Bon je sais, j'ergote. C'est sur que l'assemblage des angles carrés au cordeau de soudure industrielle c'est.... juteux dans un process. M’ enfin quand mème, ma belle mère est pas très fan.
  6. Voila bien la preuve que le biffin de base est un marin né, son haut potentiel de pilotage en haute mer se devine ici d'instinct, il surfe sur les éléments avec naturel et aisance. Un autre preuve intangible ? Il sait digérer le pâté Hénaff sans inflammation abdominale notoire et appel une corde une"corde". Voila, c'est dit.
  7. Mode humour on ; Gibbs, à la lumière de l'amitié quasi fusionnelle et intime qui historiquement nous lie, tu m’aurais caché que les "crottes de narines" aient participé un jour à des actions de combat au sud de la Loire métropolitaine ?...
  8. Quel Bronx pour les camarades de promo d'Issoire, à l'époque, qui arrivaient dans un régiment du génie avec ces machins à soutenir. Ils avaient créé le club des "cambouis Gillois" à Illkirch et Rastatt, tellement le Zumbreck les avaient marqué. Car Messieurs-Dames, comment dire, dans les années 80, la technologie de la servitude hydraulique est encore brut de pommes. Particulièrement avec comme force moteur le berlingo Magirus, et cerise sur le gâteau, un châssis intégrant un système de suspension à barre de torsions en pur cristal de Molène... Comme je le disais, de la haute volée !
  9. Tout ça me rappel furieusement les vieux bacs Gillois qui clapotaient sur le Rhin, avec leurs boudins noirs. De la haute volée !
  10. Cracou et Herciv, on arrête-là vos débats intimes. Donc stop, et maintenant, sinon Aponte-Fuego vite, mais alors très vite.
  11. ... en combinaison aussi avec les régiments Hawk.
  12. L'offre de service de télédiagnostic vous parle ? Dans l'"armée-Française-qu'on-a-à-nous" cela représente quoi en terme de valeur ajoutée ? Qu'est-ce que l'on peut intégrer au niveau opérationnel dans nos strates NTI existantes ? Quelle est le cout (raisonné ?) d'un tel Package ? Existe t-il une redondance potentielle sur ce que nous avons en dotation ?
  13. max

    Nouveaux véhicules RTD devenu Arquus

    Effectivement c'est séduisant. Tout a l'air tellement rapide, rationnel et pertinent. Un peu comme à l'époque la sortie du E-learning, dans un autre registre. Moi j'invite ceux qui le souhaitent, pour ne pas polluer ici bas, de venir en discuter sur le fil du "coin des mécanos" ouvert par Gibbs.
  14. Yes Gibbs. La débrouille c’est le sel du métier, que ce soit à Barkhane, dans le Tibesti, le Prizren, le Helmand ou la lande Bretonne. La fine adéquation entre « on a besoin » et « on peut ». Parce que bien sûr, quand « on a besoin », ben y’a pas. Ou pas maintenant. Plus tard. Des fois bien plus tard. Il fait – 26° la nuit, en cet hiver de 1982 à Stetten . Les jeeps Willis de la SER de l’EED 3 ont pour consigne de rouler débâché et par brise baissé dans les pistes à chars. Canon d’ANF1 au vent. Paf la nuit surgit, et on doit rester sur position. Oserai-je rappeler que le Goretex et autre laine Polaire sont à des milliers d’années lumières dans le futur. Seule une veste « sur tout » en treillis est distribuée pour couvrir la parka. Les jeeps sont équipées de projecteurs infra rouges (deux sur le pare-chocs avant, un derrière le par brise entre le conducteur et le chef de bord). Durant la nuit en position fixe, pas mal d’équipages ont quand même couvert l’habitacle avec des ponchos du paquetage individuel. Histoire de neutraliser la petite bise soufflante des steppes de la Pampa. Pas mal aussi ont découvert que de mettre les émetteurs IR en route (moteur tournant) permet, pour le 3 eme projecteur de l’habitacle derrière le parebrise, de réchauffer quelque peu l’atmosphère ambiant sous poncho. Un loulou de la section s’aperçoit qu’avec un peu de papier alu sur l’optique rayonne beaucoup plus la chaleur dans le « refuge ». Et hop, création d’un atelier de façonnage d’écrans rectangulaires en alu et distribution en bord de piste aux équipages. On va « survivre », jusqu’aux aurores. Avec du recul, je ne suis pas sur aujourd’hui qu’une telle proximité avec ce rayonnement soit finalement trop recommandée. Moi aussi je me rappelle avoir bricolé une douche, en complet délire avec quelques autres grands malades en « souffrance » de qualité de vie. Une douche en bout de flèche de TBU 15 CLD. La flèche levée à 45°, mais restée rentrée au point mort (donc pas sortie). Une touque de 20l d’eau fixée avec des serflex sur la poulie sortante. Un conduit souple d’air qui descend jusqu’à un… robinet de purge de bouteille d’air. Hop la douche de l’équipe de dépannage régimentaire. Un bidon de savon à main d’atelier en guise de shampoing/gel douche, et voilà un équipage ELI requinqué. On est à Bitche en plein mois de Juillet, et on accumule quatre semaines de manœuvre régimentaires sans retour sur base (et bien sûr pas le temps d’avoir accès à un quelconque quartier entre Suippes/Mailly/Bitche et Mourmelon …). Comment dire, nonobstant le rythme des activités, le fond du slip gratte un peu quand même dans un régiment Hawk en cet été torride de l’année 1985. Du coup ce bricolage a été généralisé sur les CLD et l’ensemble des CMD du régiment. Je me rappelle aussi avoir bricolé, toujours en bout de flèche d’un TBU 15 CLD, une antenne télé maison pour la réception de Roland Garros avec du câble coax’ de la section Trans branché sur une antenne faite de plusieurs tiges de brasure et d’une base en bois carrée percée (une sorte de cale support) lors d’une une position à Nancy Ochey. Et notamment ensuite d’avoir recherché la meilleure réception possible, effectuée entre le degré d’inclinaison de la flèche, sa sortie et la rotation de la grue… Lors des hivers rigoureux du « front de l’est », et souvent lors des premières neiges, un autre bricolage collectif en unité consistait à équiper à l’arrache les P4 d’une lame « maison » pour rendre les pistes praticables. Il n’y avait à l’époque qu’un seul pauvre Simca Cargo (excusez du peu, 32 l d’essence au 100 km) équipé d’une lame Dozer au service général d’un régiment. Allez Hop, en avant nous-autres dans les ateliers, oxycoupage d’une plaque PSP et soudure hétérogène de tubes aciers carrés fixés à des chapes de remorquage en sautoir sur le parechoc. Inclinaison de l’ensemble à 15 degrés sur le côté droite de la marche en avant pour déverser sur le bas-côté. Ce n’était pas un luxe sur une ancienne base aérienne américaine truffée de pistes (403 eme RA Chaumont). Cette pratique a d’ailleurs ensuite largement contribué à permettre de monter la première mission Epervier de l’hiver 1986 très enneigé (du verbe fossés et clôtures de champs au même niveau avec congères), en autorisant de rejoindre par la route une batterie Hawk organique vers la base aérienne de Metz Frescaty (qui a dû ensuite embarquer en catastrophe dans des C5 Galaxy non moins Américains pour N’djamena). I’ll be back. Thanks a lot pour le HS.
  15. Bien dit. Moi je rajouterai qu'en plus, une fois le Zumbrek arrivé en dotation initiale à l'unité, on s’aperçoit que les tubes rentrent pas dans les supports, qu'il manque de la visserie et que tous les véhicules ne vont pas pouvoir en avoir. Bref, c'est pas vraiment ce dont on avait besoin. Par contre un des mécanos du lot 7 a pu se procurer un poste à souder Mig et grâce au groupe 2,5 KVA emprunté au DétAlat et aux futs vides d'huile moteur de l’atelier, on va pouvoir souder par point d'arcs des ombrelles fixes. Il parait mème qu'il reste un pot de peinture et un pétard dans le Lot 7, qu'on va brancher sur les bouteilles d'air... Normalement si top chrono pour découper les tôles ce soir, on peut terminer ça demain dans l'après midi, avant la patrouille... Comme d'ab' !
  16. Yep Gibbs. Une pièce plus déplumée y'a pas. Pour alléger un peu plus, va falloir mettre des jambes de forces manuelles, sans hydraulique... voir supprimer le frein de bouche. Moi je reste prudent avec une pièce incapable de faire un tir d'emblée sans son mulet. Il n'y a mème pas une dotation initiale de feu sur la pièce (d'ailleurs c'est simple, y'a pas de caissons). Quand au service de pièce sur plateforme ouverte à 1m du sol, on frise la Kolossale attrition des servants la nuit. Et c'est tellement mignon cette petite passerelle escamotable avec le mulet. Otez-moi d'un doute, le lot de bord, il se met en vrac entre le siège conducteur et celui du chef de bord ? Quoique je suis méchant, il y a quand mème une roue de secours.
  17. Exact avec tes propos. Ce qui relève du contact (asymétrique ou dans la bande des 10 km ) en engin du génie implique forcément et d'emblée une disponibilité de couple. Que l'on observe aussi sur le levage et la manutention en maintien en condition opérationnelle au registre de la maintenance. Donc les GMP, et par le fait les berlingots, sont tenu de fournir de la niaque à bas régime., mais aussi et surtout de s'inscrire dans le temps. Tel le bovin. Et ce quelque soit l'ensemble des servitudes attendues (pour araser, scraper, raboter, grader, lever, treuiller etc ...)
  18. Je ne sais pas si personne ne l’avait remarqué. Mais peut-être aussi que parmi les quelques anciens Biffins présents sur AD on peut penser que tracter ce genre de boulet (la remorque) fait partie des actes réflexes du métier, des pratiques de base, et donc on en parle jamais (mode humour). La remorque tractée c’est effectivement un boulet sur sol meuble (gras, très gras, sablonneux …), mais aussi sur piste, au franchissement d’obstacle et surtout …… à la manœuvre. Surtout chargée comme une mule. Notamment en espace restreint. Quant à la marche arrière (longueur de timon, double essieux toussa toussa), même après des années de pratique, personne n’est à l’abris de « casser l’attelage » (se dit d’un angle irrécupérable), et de devoir dételer. Mais ça aide bien, le « fourre-tout » des TC1 ou des TC2. Je dirai même que ça met du beurre dans les épinards, surtout quand toutes les caisses disponibles sont chargées à bloc. D’ailleurs, la pratique reste de mise dans les NTI 1 Haut. Le luxe de pouvoir emmener un deuxième compresseur, de rajouter quelques centaines de litres d’huile, de prendre les lots complémentaires d’intervention, de caser une palette d’eau, d’empiler quelques arbres de transmission et BV/BT en rab et surtout quelques roues montées complètes en spare. Hé oui, en 2020 la simple remorque 1t a encore de beaux jours devant elle. Les jolies photos OPEX ne montrent que des convois « lisses », c’est-à-dire sans remorques. Et effectivement en OPEX, rajouter un camion mulet est assez aisé. Mais il y a aussi une foultitude de convois OPEX mixtes (avec attelage), et pas pris en photo. Promis. Juré.
  19. max

    VBCI

    Merci de ce rire Gibbs ! J'adore ton "ben quand on aura des pièces", simple, sans chi chi, mais tellement vrai.
  20. max

    VBCI

    Le tonneau des Danaïdes .... Je me demande jusqu’où la machine arrière toute de la "Politique de Gestion des Parcs Machin Chose" va nous amener. C'est la perte du sens donné à tout ça qui m'interroge vraiment.
  21. Oups, la boulette… Dans toute manœuvre de force (MDF), et surtout lors d’un retournement, la recherche du point fixe est obligatoire. Ici le mini « ripage » en première phase de levée est essentiellement due au fait que la sangle sur le Panzer ne se situe pas en point milieu de sa masse. Donc rééquilibrage. Ensuite oui, le frein, de parc devrait être mis sur le Panzer, comme une sélection si BV manuelle, voir la mise en place de sabots de blocage. Mais surtout un autre véhicule tiers doit être élingué pour servir de point fixe à la descente. Ne serait-ce que pour contrôler l’amorce d’un autre retournement… Donc ; - Position du point d’attache sur le Panzer déficiente - Neutralisation de la mobilité du véhicule levé non effectuée - Absence de point fixe (ou d’accompagnement) au levage Un militaire du rang mécanicien un tant soit peu expérimenté maitrise ce genre d’approche. Je ne juge pas, mais ça ne fait pas très pro’. D’autant qu’on est sur sol plat, il ne pleut pas, tout est stable. Bref, une belle journée pour faire un levage aux petits oignons !
  22. Merci Gibbs ! Séquence nostalgie.... Tu remarqueras les extraordinaires trois outils fondamentaux de l'équipage ; la barre à mine, le cric et la cale de réglage (genre Go-no Go des vénérables 12.7). Rien de plus, si ce n'est une clé à molette. Pour les couples de serrage, les préconisations constructeur et le manuel de réparation indiquaient "serrage à la louche, au doigt mouillé avec un shouilla". Tu as remarqué la mise en position (et donc tension) de la chenille avec le cric et vérification avec la cale de réglage. Point barre. J'ai surtout soutenu des HTM16, la version antiaérienne avec la tourelle quadritube de 12.7 mm. JAMAIS je n'ai vu un déchenillage par rupture. La chenille se changeait uniquement par usure des crampons sur la bande roulement caoutchouté. Il était possible de décheniller aussi par ripage à allure soutenue en virage, genre petit pari entre amis sur piste goudronné. A noter que les roues avants étaient des pneus pleins à alvéoles, la aussi, increvables. Une roue pesait une blinde ! Pour le reste, démarrage aisé dans la petite bise froide et hivernale de Munsingen grâce à la canette de Kronenbourg remplie d'essence directement versé dans le carburateur. Un jeu de bougies et une pompe à eau de rechange dans le lot de bord et hop, en avant nous autres. Vent du c... dans la plaine et sus aux mongoles hargneux dans les pistes à chars ! Mème si ce genre d'engin était rustique, force est de constater que les US avaient réellement pris en compte la capacité d'effectuer le moins de maintenance possible dès la conception. Chapeau bas.
  23. Avec une vue de face et l'autre de l'arrière, on est gâté. Donc la dessus un treuil devant, derrière un relevage d'assise avec deux lots de bords en aérien... J'ai grand hâte d'en voir un peu plus parce que là, l'estampille Génie est maigrelette (pour moi au mieux un ELI).
  24. Exact camarade, j'avoue que pas mal d'ancien de cette illustre "vielle " école suivent ça de près, de très près mème. Quel crève cœur d'avoir assisté à la remise du drapeau de ce que les autres armées ont su conserver. Imaginez, trois ans pour former un Sous-Officier technicien… Un cursus technique suffisamment rationnel et « sioux » pour armer de jeunes boutonneux d’à peine 16 ans, et leur donner une vraie première couche mili. On est à des années lumières de St Maix et son suppositoire de quelques mois. Relevant des Enfants de troupes, ce creuset de couillus arme encore actuellement (et plus pour très longtemps) quelques belles formations. Hélas l’âge est là. A l’époque de la fermeture d’Issoire, la solution « à bas coût » d’ensuite orienter les jeunes sergents sur les écoles d’application a été un certain temps séduisante, mais a aussi généré dans les soutiens divers et au plus près du combat une rupture des capacités technico-opérationnelles. La mode de l’échange standard de tout ce qui tombe en panne ou relève du dommage de guerre (à l’américaine) a révélé bien des choses, s’approchant ainsi dangereusement d’un QCD (cout, qualité et délais) brinquebalant. Cette logique-là a aussi générer le terrain propice à la naissance de merveilleuse Politique de gestion machin des parcs machin-chose, dénoncé il y a peu par … Madame Parly. Un Issoirien est par nature un démerdard, qui sait adapter et manier aussi bien les préconisations constructeurs, le manque de pièces, d’outillage que les exigences du terrain. L’illustrer de simple bricolo est une insulte et le blesse. N’en déplaise à certain. Donc machine arrière toute, évidemment. Je fus de la 18 eme promotion de l’ENTSOA, spécialité Auto Engins Blindés. Petit « Off » Je lisais il y a peu sur un autre topic l’intervention de ce que je pense être un marin qui caviardait copieusement la STAT, à propos de je ne sais quelle histoire de compétence ou champ d’action sur les bateaux gris. En gros des bons à rien qui de mémoire ne savent que remplir des tableaux Excell et rester dans leur bureau. Ma position de modo m’a contraint à rester sage et juste immoler mon épouse, ainsi que mon chien. La STAT est justement l’une de ces belles unités qui quotidiennement ont ce rôle ingrat et pivot entre les industriels, la DGA et les forces. Du genre quand tout va bien « ils" sont absent, mais quand ça m… c’est bien évidemment leur faute. Le devoir de réserve (pas de modo, celui-là) m’impose une discrétion de mise, car j’y est servi qq temps dans ma carrière. Mais sincèrement sans la STAT, point de salut pour TOUTE dotation initiale de matériels neufs. Franchement. La STAT est actuellement encore largement doté d’une ossature très Issoirienne (surtout dans le corps des Officiers), ce qui participe grandement à sa valeur ajoutée, sa marque. La débauche par le secteur civil y est permanente, et contribue aussi largement à ce que j’évoquais plus haut, une fragilité capacitaire avérée. Par tous les Saints, vive les Issoiriens.
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