Asitane

Si je me rappelle bien vers la fin de la guerre les Allemands avaient réussi à faire démarrer une pile. Mais la réaction qu’ils obtenaient était décroissante, c’est à dire qu’il finissait par s’éteindre alors que dans une pile normale elle s’auto entretient.

Cette histoire d’épée courte est une fable. Jamais l’infanterie turque moderne n’a été équipée d’épées. Par contre l’erreur est aisément identifiable. A cette époque beaucoup de soldats utilisaient des baïonnettes longues datant de la Première Guerre Mondiale et semblable au Chassepot français. Plus que probablement les journalistes en mal d’exotisme ont confondu ces armes avec des épées. De toute façon, ces baïonnettes n’ont plus que probablement pas été utilisées durant le conflit car après leur arrivé, les Turcs furent, de pied en cape, équipés à l’américain. Notons aussi qu’un contingent turc symbolique resta en Corée jusque dans les années 70.

Musharraf est probablement complètement dépassé. Il ne contrôle plus son propre camp. Voilà le prix à payer lorsqu’on flirte avec le terrorisme. Dommage pour Benazir Buttho, j’avais une grande admiration pour cette femme courageuse.

Ah, oui ! Ok. J’avais manqué le poste qui me précédait. Mais je reste derrière mes propos.

Galil, Si c’est à moi que tu t’adresse, saches que je ne nie ni l’existence ni la portée de cette coopération. Au contraire, je la loue. Israël et la Turquie ont des liens qui remonte à la création de l’état israélien et j’ai toujours été favorable pour des rapports plus étroits. Mais je peux comprendre et je partage la grogne des miens face à des commentaires qui ferait des forces armées turque le « jouet » des israéliens. Cela me rappel la prétendue rôle attribué aux Allemands dans l’armée ottomane en 14 : D’efficaces officiers prussiens planifiant tout et commandant à des Turcs tout juste bons à exécuter les ordres de leur maître teutoniques. Un peu comme si les armées turques étaient incapables de se prendre en charge et qu’il leur fallait toujours l’assistance des Allemands, Américains, Israéliens… Il est indéniable que les deux parties ont pleinement profité de cette coopération. Mais les deux parties étaient déjà les deux puissances majeures de la région et seraient restées même s’il n’y avait pas eu accord militaire. D’autres dispositions auraient été prises et d’autres matériels acquis. Amicalement.

Je confirme. Il y a là une confusion entre entraînement commun et instruction. Je ne trouve pas que c’est la même chose. Depuis les années 90, il existe un accord de coopération militaire entre la Turquie et Israël. Deux fois par an des aviateurs turcs partent en Israël et des aviateurs israéliens viennent s’entraîner en Turquie. Je pense d’ailleurs que c’est l’état israélien qui fait là la meilleure affaire. Si les pilotes israéliens sont excellents, ils manquent singulièrement de place dans leur pays. L’escapade anatolienne leur permet de se déployer et de s’entraîner sur un vaste relief montagneux.

AIM 9X Sidewinder: 127 (commandés) AIM 9B Sidewinder: 210 AIM 9M Sidewinder: 500 AIM 9L/I Sidewinder: 640 AIM 9S Sidewinder: 310 AIM 9P3 Sidewinder: 750+ Il y a aussi à plus longue portée : AIM 7E Sparrow: 367 AIM 120A AMRAAM: 176 AIM 120B AMRAAM: 138

Un obus « égaré »qui me le feu à un champ, un autre qui tombe sur une route au moment ou il n’y a personne : tentative classique pour intimider une population civile. Histoire de leur faire comprendre (rappeler) les effets désagréables d’une guerre et peut être de vider les lieux avant une probable opération. Le procédé est douteux et peut se retourner contre ses promoteurs mais il est assez vieux et plus économe. A décharge des Turcs on peut quand même remarquer qu’il n’y a pas de victime jusqu’à présent. Cela signifie que les autorités garde la tête froide malgré l’émotion qui soulève le pays.

Merci de ces réponses.

Les bases du Pkk sont dans une région éloignée, à l’intersection des frontières de la Turquie, de l’Irak et de l’Iran. Il n’y a pas de peshmergas dans cette contrée. Et donc peu de chances de voir s’affronter les Kurdes d’Irak avec l’armée turque. Le reste est vain palabre. Sa défaite militaire obligea le Pkk à revoir sa politique. A ses débuts son but était la création d’un état socialiste kurde indépendant (comprenant tous les Kurdes et pas seulement ceux de Turquie) Actuellement son discours s’est nuancé et son but serait plutôt la formation d’une « fédération » voir même une autonomie au sein de la Turquie. Mais le parti continue d’innover, récemment il a crée le PEJAK. C’est une organisation « kurde iranienne » qui a pour but de créer un état démocratique en Iran. La manœuvre est claire : devenir un acteur incontournable dans la lutte des USA contre le régime des mollahs. Et cela à l’air de fonctionner lorsqu’on voit la tolérance que font preuve les Américains vis-à-vis du Pkk.

Bonjour, une question juridique pour les connaisseurs : Peut-on légalement refuser la reddition d’un ennemi et continuer à le combattre ? Tout militaire qui dépose son arme et lève les bras obtient-il automatiquement une « immunité » ou il ne relève me ma responsabilité que si j’accepte cette capitulation ?

De nombreuses années durant le Pkk a été soutenus par l’aide des pays étrangers comme la Syrie, l’Iran, la Grèce, l’URSS. Ces aides pouvaient prendre l’aspect de transfèrent de matériel, mise à la disposition de bases et camps d’entraînement, d’appuis financiers, politiques et diplomatiques, de renseignements, d’hommes (la Syrie dépensait de service militaire ceux qui s’engageaient dans les rangs du Pkk)… Certains états, dont des pays comme l’Allemagne, la Belgique… ont plus ou moins fermé les yeux sur les activités du parti sur leur territoire. Actuellement, les ressources financières du Pkk sont : - Le trafic de drogue, - Les impôts relevés sur les activités de contre-bande et de commerce transfrontalière, - Les donations (impôt révolutionnaire) plus ou moins volontaire de la diaspora kurde en Europe. Assez peu de chose comme on le voit. Depuis la fin du soutient syrien, la normalisation des relations avec la Grèce et la chasse aux Pkk déclenchée en Iran, le parti n’a presque plus de ressources. Elle vivote, en maintenant une force réduite au quart de ce qu’elle était dans ses moments de triomphes. C’est la raison pour laquelle l’état-major turc estime qu’une opération sur ses bases serait désastreuse pour le Pkk réduite à utiliser ses dernières réserves.

Le Missak-i Milli ou Pacte National est un ensemble de conditions garantissant une indépendance totale pour la République alors naissante. Le Pacte comprenait des clauses ayant trait à l’économie, la culture et autres domaines. Il délimitait aussi le territoire national. Ce territoire comprenait les limites du pays actuel plus la région d’Alexandrette et ceux de Mousoul et Suleymaniye. La Turquie a renoncé à Batoum en 1921 par un accord entre la République et l’URSS.Alep n’en a jamais fait partie. Lors du conférence de Lausanne, La Turquie obtint gain de cause sur pratiquement tout les points sauf les régions du Sandjak d’Alexandrette, de Mousoul et Suleymaniye (à ce propos il est intéressant de constater que si pour beaucoup de personne Atatürk est vu comme un dictateur, c’est certainement le seul a n’avoir jamais accepté une limitation de son territoire) En 1938, l’approche de la guerre offrit l’occasion à la Turquie de négocier avec la France sur le devenir d’Alexandrette. Ces tractations aboutirent à une brève indépendance suivie d’un plébiscite pour le rattachement du Sandjak à la Turquie. Mais les discussions avec le Royaume-Uni au sujet de Mousoul échouèrent. Les Anglais animèrent alors une série de soulèvements kurdes en Turquie. Ces révoltes échouèrent tous mais distraire l’attention et les efforts turcs. Pour finir la question fut mise en sommeil prolongé. Si certains se rappèlent encore que la Turquie avait des visés sur la région, elles ne sont plus d’actualité et comme je l’ai déjà dit, la Turquie préfèrent plus une garantie sur l’avenir et le bien être des Turkmènes qu’annexer cette endroit.

Oui mais il n’est plus question (pour aucun parti, même le MHP) d’un élargissement du territoire.

Le Misak-i Milli n’est plus d’actualité. Il n’est plus qu’un rêve dans l’esprit des plus nationalistes. La politique turque actuelle est plutot de garantir les droits des minorités turques dans leur pays d’origine (Bulgarie, Grèce, Moldavie, Irak, Macédoine…) et non plus de les réunir au sein d’un même état. Même à Chypre on avance à grand pas vers une réunification dont le principe est approuvé par tout le monde, reste à débattre de la forme.

Bon, on se calme et on relève le niveau du débat des deux côtés. Le sujet n’est pas la puissance de la Turquie que je sache. Il existe d’autres topics où en débattre. Pour ce qui est du sujet principal : la discussion jusqu’à présent partait d’un postulat faux. Il n’a jamais été question d’une occupation du territoire irakienne par la Turquie. La diplomatie turque a toujours défendu le principe d’intégralité de l’Irak. Ce n’est pas en occupant une partie du pays et créant de facto une division qu’on y arrivera. Et les dirigeants turcs en sont bien conscients. Si (je dis bien si) intervention il y a, elle sera limitée dans le temps et en moyen comme c’était le cas jusqu’à présent. Le but sera de détruire les bases de départ des terroristes et sa logistique plutôt que d’aligner des cadavres (note : les services de renseignement turc estiment à 1000 le nombre de militants du Pkk présents en Turquie et 4000 ceux présents au nord de l’Irak) Les Kurdes d’Irak ne bougeront pas. Ils protesteront, manifesteront, condamneront… mais ils ne bougeront pas. S’ils avaient les moyens, ils auraient déjà résisté aux Iraniens qui interviennent régulièrement dans la région. Les Américains ne bougeront pas. La seule raison du soutien aux Kurdes et que cette région est la seule qui soit calme. Cela permet aux Américains de se concentrer sur d’autres territoires. Contrairement aux apparences, il y a chez les Américains des gens intelligents et pourvus d’une vision à long terme (si, si). Un jour ou l’autre les Etats-Unis quitteront la région (ou baisseront leur présence à celui d’avant la guerre). Obligé de choisir un allié sur place, il n’y aura guerre photo entre une puissance comme la Turquie et un pays enclavé comme le Kurdistan.

Je suis septique. Cette information ne provient que d’une seule source et n’a pas été confirmée. Je doute fort aussi que la Turquie se mette à acheter russe.

Soyons plus complet alors. Voici un aperçu du matériel turc pour l’armée et la gendarmerie (septembre 2007). CHARS Léopard 2A4: 150 (sur 298 avant fin 2007) Léopard 1A3T1/TU1/1A1A : 392 (162 modernisés par Aselsan) M-60T Sabra III: 14 (sur 170) M60A3: 658 M 48A5T2/A5T1/T5: 2298 (la plupart mis au standard d’un M-60 ou en réserve) BLINDES: FNSS (AIFV): 650 FNSS (AAPC): 1381 FNSS (AMV): 170 (mortier de 81mm) FNSS TOW (ATV): 48 M 113A/A1/A2/T2/T3: 3162 M 106A1: 179 (mortier de 107mm) M 125A1: 10 (mortier de 81mm) M 113 TOW: 156 BTR 80: 239 RN 94 (6X6): 5 Otokar Cobra (4X4): 65 (sur 288) + Gendarmerie : BTR60PB: 295, Otokar Cobra (4X4): 30, Otokar Akrep (4X4): 260+, CONDOR (4X4): 25, S550 SHORLAD (4X4): 200+, UR416 (4X4): 34, V150/S Cadillac: <200, Gage (4X4): <124, Dragon 300: 60 ROQUETTE ET MISSILE : WS1A Kasırga (4X302mm): 54 ? M 270 MLRS (12X227mm): 12 MGM 140 ATACMS Block 1: 72 TR 107 (12X107mm): 48 RA 7040 (40X70mm): 24 T 122 CNRA (40X122mm, 40km): >52 B-611 Yıldırım: 36 lance-missiles, 100 missiles ARTILLERI TRACTE : M 115 (203mm): 162 M 114A1/A2 (155mm): 514 M 59 (155mm): 171 (retrait progressif) SKODA (150mm): 128 M 101A1 (105mm): 830 M 38 Skoda (105mm): 12 (pour l’instruction) 105R Metalgun (105mm): 11 (pour l’instruction) M 116 (75mm): 180 T 155 Panter 155/52 FT-2000 (155mm): 36 (sur 300) ARTILLERIE AUTOTRACTE : M 110A2 (203mm): 219 M 55 (203mm): 9 M 107 (175mm): 36 M 44T (155mm): 164 M 52T (155mm): 360 M 108T (155mm): 26 T 155 Firtina (K9T) 155/52 SP-2000 (155mm): 86 (sur 400) HELICOPTERES : AH1W/P : 36 AS532UL Cougar: 28 S70A/D : 73 UH1H/D et AB205T : 162 (certain en retrait progressif) AB206B3 Jet Ranger: 28 + Gendarmerie : S70A : 25, AB205A1: 14, Mi 17 : 18 CANONS SANS RECULE : M40A1 (106mm): 2137 M20(75mm):1000 (réserve) M 18(57mm):871 (réserve) MORTIER : 120mm : 78 107mm : 265 81mm : 499 60mm : CANONS AA : 40mm (L60 et L70) : 900 2x35mm : 220 2x20mm : 740 M-42 (2x40mm) : 110 MISSILE AA : Stinger : 4900, Redeye : 1000, SA-18 : 48 MISSILE ANTICHAR : HellFireIIK2 et TOW II (air-sol) TOW I/II, MILAN, ERYX, AT5, COBRA (sol-sol)

« Aucun plan de bataille ne résiste au choc de l’ennemi (loi de Murphy) » Partant de là on peut affirmer que quasi tous les combats sont une série d’improvisations et de débrouillardises, non ?

La suppression des janissaires fut appelée le Vaka-i Hayriye c à d l’événement heureux. C’est dire l’image qu’avait la population d’eux à cette époque.

Au tournant du 17ème siècle, la nécessité de réformer l’armée devint évident. Mais les janissaires, craignant de perdre leurs privilèges, bloquèrent violemment (allant jusqu’à la destitution et le meurtre des padichahs) tout changement. La réforme la plus complète et courageux fut accomplit par Selim III (1761-1808). Ce souverain vint au pouvoir en 1789. Il demanda bientôt des instructeurs militaires à la France et à la Prusse. Sa nouvelle armée, calquée sur le modèle occidentale, fut formé en 1792 sous le nom de Nizam-i Cedit (en réalité ce nom s’applique à une série de réformes pas toutes d’ordre militaire). Pour ménager la susceptibilité des janissaires et endormir leur méfiance, on attacha cette unité à leur corps. Ironie du sort le nizam-i cedit servit presque aussitôt contre les Français en Palestine ou il s’opposa victorieusement à l’avancé de Bonaparte (siège de Saint Jean d’Accre). Hélas, la volonté de transformation du padichah fit par provoquer la colère des janissaires qui se soulevèrent et renversèrent Selim en 1807. La nouvelle armée fut dissoute (alors qu’on était en pleine guerre avec la Russie) et un nouveau sultan monta sur le trône : Mustafa IV (un véritable pantin au main des réactionnaires). Un an plus tard, une révolte partie des provinces et favorable à l’ancien souverain renversa Mustafa mais arriva trop tard pour sauver Selim (à peine quelques heures). Mahmut II devint le nouveau padichah. Celui-ci était parvenu à échapper en fuyant sur le toit du palais alors qu ses serviteurs occupait ses assasins. Mais les réformes ne purent reprendre qu’en 1826. Tissant soigneusement et patiemment sa toile ce sultan profita d’une nième soulèvement des janissaires pour rallier à lui les habitants de la ville et quelques unités restées fidèles. Les janissaires furent massacrés en grand nombre, quelque 7000 et un nombre à peu près équivalent en province. Mais la plupart arrivèrent à se fondre parmi la population. Le corps de kapikulu fut entièrement dissout et une nouvelle armée vit le jour : l’Asaki-i Mansure-i Muhammediye.

L’armée ottomane était basée sur la dualité armée timariote / armée kapikulu : Les timars Les hommes qui se sont distingués lors de combat recevaient un fief (timar) de la part du gouvernement. Il s’agissait d’une ou plusieurs village. Ces hommes étaient nommés « sipahi ». Ils avaient le droit d’user de l’usufruit de leur domaine. Ils se devaient de partir en campagne lorsque la mobilisation était décrétée en armant une ou jusqu’à trois cavaliers (suivant la taille de leur revenue). Durant les opérations, ils pouvaient piller les territoires ennemis. Il ne s’agissait pas d’un système féodal. Les timars n’étaient pas héréditaires. Par ailleurs les sipahis n’avaient pas le droit de lever d’impôt et de rendre justice. Leur nombre était du temps de Soliman le Magnifique, 70 000 dans les provinces européennes et 50 000 en Asie. Ce système permettait de mobiliser entre 2 et 300 000 cavaliers. A partir de la deuxième moitié du 16ème siècle lorsqu’une crise financière secoua l’empire, on eut l’idée de vendre ces fiefs aux sipahis. Cela permit un rentré d’argent phénoménal mais en contre partie la pression sur les paysans augmenta. Les révoltes paysannes éclatèrent régulièrement tout au long du 16ème et 17ème siècle et l’agriculture anatolienne fut ruinée ce qui contribua aussi au déclin du pays. Kapikulu ocagi Kapikulu, littéralement « serviteur (esclave) de la Porte », formait l’armée régulière. Ils recevaient un salaire tous les trois mois. Cette armée comprenait : • Les janissaires : Les plus nombreux. La stabilité de l’empire dépendait en grande partie de cette dualité entre les sipahis (cavaliers libres) et les janissaires (esclaves piétons). Lorsque la cavalerie perdit de son importance sur les champs de batailles, les janissaires gagnèrent en influence et intervinrent de plus en plus dans la politique ottomane. • Les « sipahi » de la porte : Ils formaient la cavalerie régulière. • Les « cebeci » : Corps chargé de l’entretien et du stockage des armes ainsi que de la fabrication de la poudre à canon. Ils ont toujours soutenu les janissaires lors de leur revendication. • Les grenadiers : Réformé par le baron de Tott, ce corps devint une troupe d’élite. Ils seront au coté du sultan en 1826. • Les terrassiers : Chargés notamment de la construction des mines lors des sièges. • Les canonniers : Fondaient et servaient les canons. La taille de ceux-ci ne permettait toujours le déplacement. Très souvent les canons étaient fabriqués sur la lieu des sièges. • L’artillerie légère rapide : Un des rares corps ouverts aux réformes, il bénéficiera des progrès réalisés dans les armées occidentales et jouera un rôle important en soutenant le padichah en 1826. • Les trésoriers : Chargés de la garde du trésor lorsque l’armée est en campagne. • … Troupes auxiliaires • Les « azap » : Infanterie légère recrutée parmi les Anatoliens les plus robustes (à raison d’un pour 50 foyers). Ils devaient subvenir à leur propre besoin durant l’année et avaient l’obligation de rejoindre l’armée lorsque la guerre éclatait. • Les « deli » : Littéralement les fous. Cavalerie mixte formée de Turcs, Bosniaques, Croates et autres Slaves. Ils tenaient leur nom de leur aspect, toque en peau d’ours et plumes attachées à leur bouclier et casque, mais aussi à l’enthousiasme avec laquelle ils acceptaient les missions les plus dangereuses. • Les volontaires irréguliers, le fameux bachi-bouzouk. • Les contingents alliés : Les Tatars, les rois chrétiens ou souverains musulmans. • Les « akinci » : Cavalerie légère. suite...

Hélas ! Je n’ai pas de détails sur ces échanges sinon plusieurs souvenirs personnels. Le site de l’état-major indique que 1064 militaires étrangers sont venus en Turquie pour suivre des cours, entraînements ou formation rien que pour l’année académique 2006-2007. Les accorts les plus médiatiques dans ce domaine furent certainement ceux réalisés avec l’état d’Israël en 1996. L’espace aérienne turque fut ouvert aux Israéliens pour qu’ils puissent s’entraîner. J’ignore si cet accord est encore en application.

L’armement du soldat de base est le G-3 fabriqué par le conglomérat d’état MKEK. Récemment cette entreprise à acquis une licence pour la fabrication de HK-33. La production s’est arrêtée au bout de 130 000 fusils. Cette arme possède une mauvaise réputation à cause de son faible fiabilité, son poids et surtout de son calibre 5,56. Trouver un successeur aux G-3 reste d’actualité. Il existe aussi une grande quantité de AK-47 hérités des stocks de l’ex-RDA. Les Kales, comme ont les appellent, sont utilisés principalement par la Gendamerie ; la Jandarma.Il y a enfin un certain nombre de M-16, notamment dans les FS. Pour info : le pays possède de nombreux petits fabriques ou ateliers spécialisés dans la production de pistolets, fusils de chasse et fusils à pompe. L’année passée, la firme Sarsilmaz à acquis la licence du Colt M-4.

Quelques précisions aux infos fournies par barbaros pacha : • Les M-48 ont été modernisés au cours des années. Ils possèdent maintenant un moteur diesel, un canon de 105 mm, une conduite de tir moderne. Mais ils restent néanmoins dépassés. La plupart sont en réserve. Le reste sert de point d’appuis dans de nombreux postes militaires au Sud-Est de la Turquie où ils sont assez efficace face au PKK. • Seul 170 M-60 seront modernisés au standard Sabra-III (la livraison est en cours). Le coût de l’opération a été jugé trop élevé (250 millions de dollars). • Idem pour les Leo-1 dont 162 sont modernisés par la firme locale Aselsan. • A terme les plans prévoient la construction d’un millier de char d’assaut de 4ème génération. Ajouté au précédent et aux 298 Leo-2, cela devrait faire un parc de +/- 1500 chars, ce qui est à mon avis plus que suffisant si ont considère la géographie turque. Pour l’artillerie : Fourni en grande partie par les Américains, elle est resté longtemps le parent pauvre et ce malgré une histoire prestigieux (Charles Quint lui-même disait qu’il fallait parler avec respect des canons du Grand Turc). Elle est en cour de modernisation, comme le reste des corps par une informatisation (système BAIKS), l’achat ou fabrication de bouches modernes, de radars et système de direction ou de détection, d’observation, de météorologie… Les pièces les plus anciennes sont progressivement retirées du service (75mm, 105mm, 155mm 175mm et 203mm) A terme le parc devrait se concentrer sur • T-155 Firtina (K9T) : 86 délivré sur 450 (Il s’agit de la version turque du canon auto-moteur coréen K9. L’engin est construit localement et intègre des systèmes turcs. Les autorités turques sont particulièrement ravies de cette coopération et aimeraient développer le char turc de la même manière à partir du char coréen.) • T-155 Panter : 36 délivré sur 300 (fabrication locale) Pour les systèmes lance roquettes Après l’achat des MLRS le pays s’est efforcé de développer ses propres armes localement ou en coopération avec les Chinois. La firme turque Roketsan est la pionnière en la matière. Toutefois, ces recherches sont secrètes et il est très difficile de se faire une idée sur l’avancement des projets. En plus de ceux cités j’ajouterais : • T-122 CNRA : plus de 52 (122mm) • RA-7040 : 24 (70mm) • WS1A Kasirga : plus de 54 lanceurs (302mm) • B-611 Yildirim: 100 missiles