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AIR-DEFENSE.NET

khaled000

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  1. Il y a eu un prisonnier de fait parmi les assaillants, c'est d'ailleurs lui qui a communiqué le dispositif, le nombre et les objectifs des tangos. Ceci dit, c'est vrai que l'ANP nous gratifie d'un silence assourdissant mais faut il les critiquer pour autant. L'ANP, pour le peu qu'on en sache à refuser le support des SAS en choisissant de régler le problème à sa façon et de façon responsable. Quelle aurait été l'issue si les responsables politiques de toutes les nationalités concernées eussent exigés d'être concerné par la prise de décision ? ? ? D'autre part, les démocraties occidentales ont pour habitude de communiquer à leur population respective en élus responsables; un assaut tactique doit t'il s'encombrer de COM avant l'issue de l'opération ? Les algériens ont appris que la lutte antiterroriste est une affaire personnelle, l'histoire nous a montré que les problèmes qui surviennent dans ce pays ne trouverons de solution nul part ailleurs et surement pas à l'Otan, l'ONu ou je ne sais dans quelle autre capitale. C'est vrai qu'il faudra être sévère sur le bilan de l'opération mais en tout honnêteté, je ne vois pas comment d'autres auraient pu faire mieux sans avoir à concéder aux terroristes quelques dizaines de millions d'euros qui auraient encore alimenter un peu plus les caisse de l'entreprise "Djihad unlimited". Pour rappel, le terrorisme n'est pas vaincu par des opérations de libération aussi spectaculaires que celles menées par le Gign dans le cadre du détournement de l'Airbus. N'oublions jamais que c'est le renseignement qui demeure le début et la fin de l'histoire. Le renseignement permet qu'une prise d'otage ne puisse avoir lieu, qu'un attentat ne puisse être causé etc etc... C'est sur ce terrain que l'Algérie a réussi son pari de sauver la république et d'infliger un revers stratégique aux djihaddisme dans ce pays. L'occupation militaire est une chimère, les Usa et l'Isaf peuvent en témoigner après leur vaine tentative de solution de la question en Irak et en Afghanistan.
  2. J'aimerais revenir sur le concept de marchand d'armes et du rôle de la France en tant que marchand d'armes Le plus connu d'entre eux se nomme Basil Zaharoff qui représentait dans les années 1930's les intérêts de Maxim, concepteur de la célèbre mitrailleuse qui porte son nom. Zaharoff a réussi à vendre son produit en même temps à la Bolivie et au Paraguay qui étaient en guerre ( Guerre du Chacos ). Zaharoff disait qu'un bon marchand d'armes devait absolument respecter les trois principes suivants : - Ne pas choisir de camp car sinon, on se prive de 50% du marché. - ne jamais oublier que si les militaires font les guerres, ce sont les civiles qui les déclarent et donc il mit en place un vaste système de corruption en faveur de ses intêrêts. - Enfin, ne pas hésiter devant les enjeux immenses à retourner les esprits en achetant sur place des journaux bellicistes afin de stimuler la demande. La France est un producteur et vendeur d'armes de premier plan. A ce titre, elle devrait s'inspirer peut être de ce qui a été au cœur du succès de Zaharoff et plus récemment Victor Bout pour placer ses produits.
  3. Voilà une bien belle interview paru dans :http://www.fr.rian.ru/analysis/20070615/67300859.html (Le récit du pilote de guerre soviétique Evgueni Pepeliaev) C'était au début des années 1950, dans le ciel coréen, lorsque les pilotes soviétiques et américains sont devenus pour la première fois des adversaires. "Dans le secret absolu nous avons été expédiés en Corée, pays en pleine guerre à l'époque, se souvient Evgueni Pepeliaev. - Nous nous sommes engagés dans les opérations le 1er avril 1951. Je commandais le 196e régiment de chasse. A l'époque, les Américains contrôlaient entièrement le ciel. Même leurs bombardiers ne craignaient pas d'opérer de jour. Avant notre arrivée, les pilotes américains chassaient non seulement des véhicules sur les routes mais aussi les civils, Coréens et Chinois, en tirant sur eux. Deux mois après, nous avons mis un terme à leur supériorité. Leurs bombardiers ont arrêté de voler en plein jour. Les Américains se sont mis à équiper leurs unités par le très récent chasseur F-86 Sabre. Nous, on a volé sur des MiG-15. Du point de vue des performances, les deux appareils étaient presque à égalité, mais chacun avait, évidemment, ses avantages. Le MiG-15 était supérieur dans le combat vertical, grâce à un plafond plus élevé. Le chasseur américain, grâce à une meilleure aérodynamique, était plus man�uvrable horizontalement. La différence de vitesses maximales était négligeable. Le MiG-15 avait une supériorité écrasante en puissance de feu sur tout chasseur américain de l'époque. Le Sabre avait des armes très médiocres par rapport au MiG, mais son viseur automatique était sans égal. Le MiG-15 dépassait aussi le chasseur américain en viabilité. Je me souviens que des pilotes se posaient en rentrant de missions avec une quarantaine de trous dans leurs appareils! A deux reprises, mon avion a été touché. Les pilotes de mon régiment ont accompli près de 4.000 missions au total. A leur actif, 108 avions ennemis abattus. Nos pertes s'élevaient à 10 MiG. Quatre de mes pilotes sont morts, six ont réussi à s'éjecter. Autrement dit, mon 196e régiment, dans les combats aériens avec l'US Air Force, avait un score de victoires de 1 à 10 en notre faveur. D'ordinaire, entre douze et trente-cinq chasseurs soviétiques prenaient part aux combats aériens contre des Sabres. Les Américains tenaient à rétablir leur supériorité aérienne. Mais, réagissant douloureusement aux pertes, ils abandonnaient souvent le combat. Mon carnet contient des notes sur 108 missions et 39 combats aériens. Au total, j'ai abattu 23 avions. A leur nombre, deux F-94 Starfire, un F-80 Shooting Star, un F-84 Thunderjet, et le reste c'étaient des F-86 Sabre. Tous ces avions appartenaient à l'US Air Force. Tout pilote de guerre garde en règle générale dans sa mémoire les combats où il a failli être abattu lui-même. Un combat se déroule à des vitesses très élevées et avec des surcharges colossales, les pilotes en souffrent de troubles de la vue et perdent connaissance. C'est une fois au sol qu'on se souvient de certains épisodes d'un duel aérien. C'était un matin de juillet 1951. Huit avions de reconnaissance F-94 regagnaient leur aérodrome en deux quatre, à une altitude de 8.000 mètres. Nous nous avons décollé et, d'emblée, après un virage de combat, nous avons engagé un rapprochement. Je les ai rattrapés 4 minutes après l'envol, prenant la décision d'attaquer avec un groupe de quatre avions sous mes ordres les quatre F-94 de derrière. Au commandant de la deuxième escadrille, j'ai donné l'ordre d'attaquer les quatre de devant. J'ai bien vu mes obus atteindre le ventre d'un F-94, des fragments de son revêtement se détacher l'un après l'autre dans les explosions. Un autre F-94 qui volait sur ma gauche, est entré dans une spirale profonde. Je l'ai poursuivi. Je me souviens très bien qu'en spirale, à une distance de 100 mètres ou même légèrement plus, je lui ai envoyé une rafale moyenne, de manière à arracher son empennage de queue. A pleine vitesse, je suis entré dans des débris. Heureusement que j'ai baissé la tête, ils ne m'ont pas touché. A titre de preuve de nos victoires, on amenait sur l'aérodrome des éléments des avions que nous abattions. Cet empennage d'un F-94 a été lui aussi déposé. Je me rappelle avoir abattu le 6 octobre 1951 un Sabre qui a dû par la suite se poser d'urgence sur le territoire de la Corée du Nord. J'ai pratiqué une man�uvre de diversion que j'avais bien élaborée en temps de paix. Elle m'a toujours réussi. En cap de collision, je montrais à l'adversaire que j'engageais un virage de combat ascensionnel à gauche, mais en réalité je partais à droite. Ainsi, après un virage, un F-86 s'est retrouvé en face de moi, à une distance de 80 à 100 mètres. Après ma man�uvre, j'ai vu le Sabre dans mon collimateur. J'ai envoyé une rafale dans sa direction. J'ai vu tout de suite un de mes obus toucher l'avion derrière la verrière de la cabine. L'avion est tombé mais le pilote a su le poser sur une rive. Ce Sabre a été conduit sur notre aérodrome d'où il a été envoyé à Moscou. Mes pilotes et moi nous avons pu monter dans sa cabine qui était restée intacte. Ce Sabre nous a rendu un grand service. Les Américains avaient des combinaisons pressurisées qui leur permettaient de supporter bien plus facilement les surcharges et d'être moins fatigués. A l'époque, nous n'avions pas encore de tels vêtements, par contre, ceux des trophées ne manquaient déjà pas. Mais nous n'avions pas le régulateur de pression qui était resté dans l'avion abattu. "Mon" Sabre possédait un horizon gyroscopique parfait. Les MiG étaient à l'époque équipés d'un mauvais appareil. Au pilote, il ne permettait pas de faire une bande de plus de 40°. On avait en effet du mal à s'orienter, en faisant de gros angles de montée et de descente. Quant à nos ingénieurs, ce Sabre leur a fourni matière à réflexion. Sur le MiG-17, on avait déjà un horizon gyroscopique normal et un bon viseur. L'étude du moteur du Sabre a été aussi d'une grande utilité. Le colonel Evgueni Pepeliaev, Héros de l'Union soviétique, 89 ans, vit à Moscou. Il est connu comme l'auteur d'un livre à succès, "Les Mig contre les Sabres", sur la guerre aérienne en Corée (1950-1953). Propos recueillis par Iouri Ploutenko.
  4. khaled000

    Utilisation du RPG?

    J'ai tirés quelques roquettes sur RPG 7V et je peux affirmer que s'il est facile de faire feu, il est en revanche plus difficile de faire mouche en particulier sur cible mouvante, conditions météos et distance. il y lieu de faire un caclul ballistique en millimes sur la hausse de visée et je vous garantie que l'effet sonore est à proprement dit assourdissant avec une espèce de baisse de pression du tonnerre. Les oreillettes, on en avait jamais entendu parlé d'ailleurs sur FMPK la joue collée à la crosse et le Fm qui crache, je me demande encore comment je fais pour entendre aujourd'hui.
  5. eh bien je viens de terminer un ISU 152 et un Stug IV. Je vais tacher de mettre les photos en ligne Prochains chantiers : un T72 B, un BMP 2 que jevais tacher de mettre aux couleurs de l'ANP.
  6. le panther 2 n'a pas dépassé le stade de prototype est n'a jamais connu le combat. Le panther a été décliné en 3 versions principales, D, A, et G. Les 3 utilisaient le même canon de 75 mm à haute vélocité. Le panther a été conçu suite à la facheuse découverte dès 1941 des premiers T34 soviètiques. Quand au Tigre pour résumer, le Tigre toute versions utilisait bien un canon de 88 pourtant aux performances inférieures à celui du panther. il a fallu attendre 1944 et la mise à disposition des premiers King Tiger ou Tire 2 avec un canon de 88 au calibre supérieur pour obtenir un canon supérieur au 75 L du panther. Les allemands ont d'ailleurs dévellopés à la même époque un canon de 128 mm équipant les Jagtigers et un modèle de Pak.
  7. khaled000

    Sujets sur les snipers

    Je recommande l'excellent Hors Série N°9 de RAIDS qui traite de tous les aspects du Sniping. Le document reprend l'historique du sniping tout en dévellopant les concepts liés au sniping moderne. Pour répondre à la question de la validation du "score" ( terme rejeté par les snipers ), il varie selon les doctrines. Pour les russes, par exemple, la cible devait être validé par le binome du tireur ( les anglo saxons le qualifie de Marksman). Chez les allemands durant la seconde guerre mondiale, il était demandé qu'à chaque cible tuée, il fallait prélever une marque d'identification (papiers militaires, plaque etc ...) comme chez les marines pendant la guerre du vietnam. On en conclue aisement que dans des situations de combat difficile, il était souvent impossible de créditer une cible alors que celle ci avait été "traitée". Différent ouvrages que j'ai lu à se sujet reprenant les déclarations de snipers font ressortir qu'en réalité cette course au score n'avait aucun sens hormis pour les services de communication des armées ( propagande). Seule comptait la mission.
  8. Voila une classification des différents modèles des T 72 produits avec leur classification selon qu'ils s'agissent de modèles destinés à l'ex Union Soviétique et Russie, pacte de varsovie et export et enfin leur codification Otan. soviets russes 1)T-72 2) - 3)T-72 A 4)T-72 B1 5)T-72 B 6)T-72 BM Pacte de varsovie et export 1)T-72 2)T-72 M 3)T-72 M1 4)T-72 M1M 5)T-72 S 6)T-90 E 3- Commandement 1)T-72 K 2)T-72 MK 3)T-72 Ak / T 72 M1K 4)T-72 BLK 5)T72 BK 6) - 4- Otan 1)T-72 2)SMT M 1980 3)SMT M 1980/1, M1981 4)SMT M 1986 5)SMT M 1988, FST 1 6)SMT M 1990 Le T 72 G est une version basée sur le T 72M mais avec des différences. Il fut fabriqué en Pologne, Tchéquoslovaquie, Yougoslavie (M84) et en Inde. Comme les T72 M, il est équipé d'un télémètre laser et n'est pas doté de port pour l'ancien télémètre optique. Le T 72G plonais est quant à lui pourvu d'n dispositif lanceur de mine KMT-4m
  9. De mon temps (années 90) on utilisait des Ak et AKM en version pliables ou pas. des RPK toujours en 7.62 et PKM. J'avais effectué un stage commando comme on disait, de 10 jours . Terrible, quasiment pas de sommeil, des marches à n'en plus finir s'étalant jusqu'à 120 Km en 3 jours, dodo dans des trous individuels ( pisser sans sortir du trou), KuxKiu sur des dojo ou l'instructeur ( un caporal chef et un commandant nord corén en ont amoché sérieusement plus d'un), saut en camion Magirus a vitesse réduite, peu de bouffe et d'eau, les 4 sauts réglementaires à Biskra pour le brevet... Bref ! une vrai colonie de vacances. ;) C'est sur qu'avec un régime pareil, on ne voit plus la vie de la même façon. Je profite de cette intervention pour signaler que la vie de soldat en tant que telle est bien loin de ces post ou l'on passe son temps à comparer celui qui a la plus grosse ( si vous voyez de quoi je veux parler) D'abord c'est la peur ( qu'il faut maitriser), ensuite c'est les privations, la souffrance physique, le groupe, la mission. Ces histoires de flingues plus efficaces que d'autres en réalité, c'est des considérations de jeux vidéos. Tu as une arme en dotation, tu doissavoir l'utiliser et basta. Ceux qui ont connu leur épreuve du feu savent que quand ça part, c'est bref, violent, on entend plus rien et c'est souvent à courte portée. Les gadgets c'est surement bien mais au final c'est dans la tête et dans le coeur. Messieurs.....
  10. Les premiers Migs sont arrivés http://www.jeune-independant.com/display.php?articleId=27870
  11. une dépèche vient de tomber : * Washington "impliqué" dans le plan israélien contre le Hezbollah (presse) NEW YORK, 13 août 2006 - Le magazine américain The New Yorker affirme dans son édition de dimanche que le gouvernement américain "était très impliqué dans le plan israélien contre le Hezbollah, avant même la capture le 12 juillet de deux soldats israéliens" par le mouvement chiite libanais, déclenchant la guerre au Liban. Le président américain George W. Bush et son vice-président Dick Cheney étaient convaincus qu'une campagne de bombardements israélienne couronnée de succès contre le Hezbollah pourrait apaiser les craintes d'Israël sur sa sécurité, écrit le journaliste Seymour Hersh, prix Pulitzer qui avait révélé le scandale d'Abou Ghraïb. L'administration Bush voyait également dans cette campagne un prélude à une possible attaque préventive américaine pour détruire les installations nucléaires iraniennes, selon l'hebdomadaire daté du 21 août. Citant un expert du Proche-Orient ayant requis l'anonymat, informé des réflexions actuelles des gouvernements américain et israélien, le journaliste écrit qu'Israël avait mis au point un plan pour attaquer le Hezbollah -et en avait informé les responsables de l'administration Bush- bien avant la capture des soldats israéliens. "Quand ils (le Hezbollah) ont capturé les soldats (israéliens) début juillet, cela a servi de prétexte" à l'offensive militaire israélienne contre le mouvement chiite libanais, a dit M. Hersh sur CNN. "Nous (les Etats-Unis) avons travaillé de près avec eux (Israël) des mois avant, sans nécessairement (...) savoir quand cela arriverait mais cela devait avoir lieu à la faveur d'un accident, au bon moment", a-t-il ajouté sur la chaîne de télévision. "Rien ne dit qu'Israël ne l'aurait pas fait sans l'aide des Américains", a poursuivi le journaliste. La Maison Blanche avait plusieurs raisons de soutenir la campagne de bombardements, écrit M. Hersh, citant l'expert du Proche-Orient. S'il devait y avoir une option militaire contre l'Iran, il fallait anéantir les armes que le Hezbollah pouvait utiliser en guise de représailles contre Israël, écrit M. Hersh. Citant un conseiller du gouvernement américain proche d'Israël, le journaliste rapporte également qu'au début de l'été, avant la capture des soldats israéliens, plusieurs responsables israéliens s'étaient rendus à Washington "pour obtenir un feu vert" à une opération de bombardements après la provocation du Hezbollah et pour "se rendre compte du niveau du soutien des Etats-Unis". "Cette Maison Blanche va trouver un moyen de qualifier de victoire ce qu'Israël fait contre le Hezbollah et s'en servir pour tout plan contre l'Iran", a dit sur CNN le journaliste. Les responsables de l'administration américaine ont réfuté ces accusations mais Seymour Hersh a affirmé sur CNN que ses sources étaient solides
  12. A mon avis la question est plutôt la suivante ? Comment vaincre une armée puissante dans un envoronnement urbain? Car en définitive, la pluspart des conflits récents ayant opposés une armée puissante à une guerrilla se sont déroulés dans des zones urbaines. Un conflit moderne aujourd'hui est un conflit asymétrique. De ce point de vue là, un combat urbain est par définition beaucoup plus couteux pour un assaillant. D'un point de vue strictement militaire, l'histoire des conflits de haute intensité du 20° siècle nous enseigne clairement qu'une force puissante doit payer un prix très fort pour la conquête sites urbains. Le paramêtre qui ajoute une quatrième dimension aux données des politiques et militaires et ce nouveau pouvoir universel des médias et donc des opinions publiques. Paradoxalement, elles peuvent décider de l'issue d'un conflit abstraction faite des réalités militaires. Panama, Mogadischio,Beirut 1982, 1° et 2°e guerre chechenne pour exemple et sans aller jusqu'aux plus célébres batailles de la II guerre mondiale ( Stalingrad, Berlin). Panama : ou les forces américaines intervinrent contre les troupes loyalistes à Noriega estun exemple particulier dans le sens ou les américains présent au pays depuis longtemps avaient une connaissance parfaite de leur environement et des forces qu'ils auraient à combattre. De ce fait, l'usage de la force s'est accompli en parfaite intelligence et mesure. Les services de renseignement et de guerre psychologique ayant usé de tout leur art afin de soumettre un certains nombre d'unités de combat sans avoir à les engager. Quand combat il y avait, les populations civiles étaient systématiquement en dehors des zones de combate la toute puissance américaine pouvait affirmer sans contrainte sa force technologique. Précisons que pour parer à toute éventualité et en souvenir du rôle décisif des médias durant la guerre du Vietnam, les journalistes étaietnt tenus à l'écart des zones de bataille. Ainsi, le monde ne voyait que ce que le Pentagone laissait voir. Mogadischio est un suite désastreuse de la victoire politique de Panama. Les USA misient à fond sur la technologie plutôt que de s'en remettre aux traditionnels circuits de renseignement. Les régles d'engagement stricte du fait de la densité de population vivant à Mogadischio ont incité les américains à privilégier un corps expéditionnaire articulé autour des forces spéciales sans aucun support lourd. Les pertes particulièrement médiatisées ont eu raison de l'engagement américain d'ou une défaite militaire et politique très sévère face aux miliciens très faiblement aarmé du général Aïdid. La encore, l'opinion publique a décidé du sort du conflit. Beirut 1982: Les isréliens décident de monter l'opération "paix en galilé" afin de contraindre les palestieniens et les miliciens chiites Amal de se replier plus au sud pour se prémunir des tirs de leur artillerie. La Cnesset décide de ne pas avancer à plus de 40 km au Liban. Ariel Sharon,décide secrétement de s'avance jusqu'à Beirut ou son alliance avec les phalangistes chrétiens lui permette d'espérer l'eviction définitive de l'OLP du Liban. Fidèle à sa stratégie d'économie de vie humaine dans Tsahal, Sharon entreprend la destruction médiatisé de Beirut ouest afin de vaincre la résitance acharné des milices palestiennes. Militairement, l'OLP est à bout même si les pertes isréliennes deviennent importantes. Les premiers signes de déroute politiques viennent d'Israel ou pour la première fois des soldats se mutinent face à une agression qu'ils ne justifient pas. Le monde crie sa désaprobation et au final, les palestiniens gagnent le droit d'évacuer le Liban alors que Tashal dont le principal objectif était de sécuriser sa frontière nord a "gagné " 15 ans d'insécurités face aux liliciens Amal puis au Hezbollah. La encore, une puissante armée s'est retrouvée défaite par le pouvoir médiatique. La chéchennie est au autre exemple de ce pouvoir de la communication. Les chechennes, moins armés, moins structurés que l'armée russe ont réussi à pourrir le conflit de tel façon que les russes ont eu l'impression dans un premier temps de combattre afin de préserver les inéteréts politique de Boris Eltsine. Le moral n'y était plus. Le monde occidental scandalisé par la violence toujours médiatisé autour des souffrances des polulations civiles a de fait stygmatisé tous les efforts politiques afin d'arriver au plus vite à une cessation des hostilités. Ces quelques exemples montrent bien qu'au final, c'est le marketing média qui permet le mieux de faire plier une armée moderne puissante. Je me permettrais à se sujet de renvoyer chacun aux derniers évenemnts libanais qui ont marqué l'actualité ces deux derniers mois.
  13. si si, les suédois viennent juste de mettre au placard un canon d'assaut : STRV 103 B et C
  14. justement, rendons un hommage au Messerchmit BF 109 dans toutes ces versions, il a été de tous les combats de 1936 ( guerre civile espagnole à 1945). Sa carrière a d'ailleurs continué bien après le second conflit mondial dans les armées espagnoles, finlandaises de mémoire.
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