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parménion

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Tout ce qui a été posté par parménion

  1. un chien jaune en action, http://img237.imageshack.us/my.php?image=tmp3198kr0.jpg
  2. Un article du monde sur le sentiment des soldats de l'armée de terre. L'armée française - notamment l'armée de terre - n'a aucune envie d'envoyer de lourds renforts à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). La ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie, l'a fait savoir au président Jacques Chirac. Pas de mandat clair, pas de casques bleus français : c'est la position des militaires. "La question, c'est pas combien et quand, c'est pour quoi faire et comment. Une mission floue risquerait d'entraîner une catastrophe", a expliqué Mme Alliot-Marie. "Il n'y a pas forcément d'arrière-pensées dans l'attitude française. La résolution 1701 de l'ONU renforce et élargit le mandat de la Finul, sans lui donner aucun moyen supplémentaire. Cette force devient un otage", estime Serge Sur, directeur du centre de recherche Thucydide (Paris-II) et spécialiste de l'ONU. "En termes militaires, il faut traduire les interrogations diplomatiques françaises par : quand est-ce que je peux tirer ?, décrypte un ingénieur de la Délégation générale pour l'armement (DGA). Or, dans ce genre de situation, il faut souvent tirer les premiers. Le mandat de la Finul ne correspond pas à un conflit où les parties ne sont ni des enfants de choeur, ni des amateurs." Un sous-officier renchérit : "Rien à voir avec l'OTAN, qui travaille avec un bouquin, moult textes et articles définissant les règles d'engagement. Là, à part la légitime défense, il n'y a rien." En plus il s'agit du Liban. "Je l'avoue. Je n'ai pas trop envie d'y aller", confie un général chargé d'une autre mission de paix de l'ONU. "Face aux Israéliens, on ne "s'interpose" pas. Et le Parti de Dieu, c'est pas du coton non plus", justifie-t-il. "L'armée française suit ce qui se passe en Irak et dans les zones fortement urbanisées, et voit combien c'est meurtrier et difficile", ajoute un autre militaire. "Ce qu'Israël n'a pas pu faire, comment le faire nous ?" Le "syndrome Drakkar" joue à plein. Le 23 octobre 1983, 58 chasseurs parachutistes avaient trouvé la mort dans un attentat au camion piégé sur le cantonnement militaire français à Beyrouth, dans l'immeuble Drakkar - attentat attribué au Hezbollah. Plus de vingt ans après, le souvenir en demeure vivace. "Cet attentat est un mystère de la sociologie militaire, note Frédéric Charillon, directeur du Centre d'études en sciences sociales de la défense (CESD). Ce n'est quand même pas l'Algérie, ou l'Indochine, mais les soldats en sont revenus traumatisés." "Ceux qui mettent pied à terre ne savent pas où ils vont, s'inquiète un marin embarqué pour le Liban avec 250 hommes d'équipage. L'armée libanaise, qu'est-ce qu'elle va faire ? Démilitariser le Hezbollah ? J'en doute." Un soldat habitué des missions libanaises confirme : "Nos troupes, là, ce sont les mêmes qu'au Drakkar, des hommes de terrain, les RIMA régiments d'infanterie de marine. Alors, on y pense." "Il va falloir y aller rue par rue, pour essayer de trouver les kalachnikovs du Hezbollah, poursuit-il. En Yougoslavie, nos soldats avaient récupéré des misères. Là, ce sera pareil !" ENTENDRE LA GROGNE Tous savent que, parmi les 167 victimes au sein de la Force de protection des Nations unies (Forpronu) créée en 1992 pour imposer la paix dans les Balkans, la moitié était français. Et beaucoup se souviennent du sentiment d'impuissance qu'ils avaient éprouvé en ex-Yougoslavie. Chargé de la presse au ministère de la défense, le lieutenant-colonel Philippe Tanguy, ex-casque bleu, aime raconter à quel point ils étaient humiliés. Il a été, dit-il, giflé à un check-point, à Sarajevo. Autres raisons non avouées : le manque de moyens. Plus que l'inflation des salaires - une fois et demi la solde dans ce genre de missions -, l'armée craint la fameuse "surchauffe". "En Irak, les Américains ont été obligés d'allonger les mandats", relève un gradé. "Les hommes envoyés au Liban terminaient juste une mission de trois mois et demi en Côte d'Ivoire. Ils étaient épuisés", raconte un soldat. "Aujourd'hui, avec des rotations de 4 mois, il faut 6 000 hommes pour une mission annuelle de 2 000. Cela met l'armée de terre en limite de capacité", estime Bruno Tertrais, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). "Regarder dans les jumelles, on l'a déjà fait en Macédoine. Au Liban, c'est comme en Afghanistan ou en Côte d'Ivoire, on n'envoie pas n'importe qui. Or, la France n'est pas une super-puissance, note M. Charillon. En outre, on ne peut pas répéter qu'il faut réduire les budgets, et enjoindre aux militaires d'aller partout dans le monde", ajoute-t-il. "Chirac termine son deuxième mandat, il sait qu'il joue pour l'Histoire, sourit un spécialiste des questions militaires qui requiert l'anonymat. Après avoir participé à la résolution d'une crise diplomatique, il doit ménager les militaires et montrer qu'il entend leur grogne
  3. le ddx coute déja pratiquement autant que le cdg, et il est loin d'avoir une puissance de feux équivalente, • 4 lanceurs PVLS Mk 57 (80 missiles Tomahawk, Harpoon, SM-3, ESSM, • 2 pièces de 155 mm AGS • 2 canons de 57 mm • Tubes lance-torpilles • Hélicoptère et drones Equipements électroniques Détection surveillance : • Radar de veille tridimensionnel SPY-2 • Radar SPY-3 (désignation d'objectif, confuite de tir) • Sonar de coque IUSW-21 • Sonar remorqué MFTA Contre mesures : • Brouilleur • Détecteur • Bruiteur remorqué • lance-leurres SRBOC Mk 46 • Lance-leurres Nulka • Leurre antitorpille SSTD Système de commandement : NFCS 0 Nouvelle série de bâtiments prévus pour remplacer les Spruance. 8 à 12 unités pourraient être construites SOURCES: Constructeur, US Navy, FLOTTES DE COMBAT 2006 http://www.meretmarine.com/lienobjet.cfm?mer_objet_lien_id=4466
  4. parménion

    Le F-35

    pour sergeï c'est 2009, mais si la télé russe l'annonce pour l'année prochaine. 24/ 07/ 2006 – Confirmation du premier vol du chasseur de cinquième génération pour 2009. Sergeï Ivanov, le ministre de la défense russe, a confirmé lors d'une visite chez le motoriste Salyut que le chasseur de cinquième génération devrait effectuer son premier vol en 2009 et que le programme suit son cours. Source : ARMS-TASS. http://russianairpower.net/veille2006.html#518
  5. parménion

    Le F-35

    Ghostrider à ecrit tu parle du coût-programme de l'appareil, pas du prix d'aquisition d'un appareil. et avec la dérive des coût du programme JSF, le rafale à de forte chance de devenir l'avion de 4éme génération le moins chers du marché, en attendant le PAK-FA de sukhoi, dont le vol d'éssai est prévu en 2009.
  6. Ayant visiter un batiment russe à severomorsk,(à 1 h en autocars de mourmansk). le levtchenko, une frégate anti-sous-marine.(destroyer suivant les critéres OTAN) je peux voux dire qu'il sont très bien entretenue, et il sont bien conçu je trouve et lourdement armer. (comme tous les batiments russes vous me direr.) http://img239.imageshack.us/my.php?image=tmp4676yx6.jpg Mais bon si on remet sa dans le contexte c'était l'anniversaire de la flotte du nord, ainsi qu'une revue naval par un haut gradé. il on peut-être fait un effort.
  7. parménion

    Le F-35

    je sais pas, à mon avis comme le rapporte le site dedefensa,(dans ses archives) il y a déja eu plusieur prise de tête entre les anglais et le pentagone, notament au niveau des transferts de technologie, et de la répartition de la charge de travail, pour les participant, même si Bae et roll royce s' en tire plutôt bien je trouve. par rapport aux autre pays participants.
  8. L'ascenseur spatial: une descente aux enfers ? Sera-t-il réellement possible de fabriquer un câble à base de nanotubes de carbone capable de supporter un ascenseur spatial? Certainement pas demain, et peut-être même jamais, selon l'étude de Nicola Pugno de l'école d'enseignement technique de Turin, dont les calculs prouvent que des défauts, inévitables dans les nanotubes, rendent un tel câble insuffisamment résistant. L'idée d'un ascenseur spatial a été popularisée par la science-fiction, où les auteurs envisagent un câble 100.000 kilomètres de long s'étirant depuis la surface de la Terre et fixé sur une orbite géosynchrone. Les charges utiles, ou les touristes, glisseraient alors simplement le long du câble vers une orbite basse, sans qu'une fusée ne soit nécessaire. Concept d'ascenseur spatial Lorsque l'on a découvert que les nanotubes de carbone possédaient un ratio résistance/poids incroyablement élevé, les chercheurs ont espéré que cette idée pouvait devenir une réalité. Cependant, selon Pugno, les défauts existant dans les nanotubes à l'échelle atomique réduiraient la résistance d'un tel câble d'au moins 70%. Le ruban de l'espace Les chercheurs pensent que la meilleure forme à utiliser pour le câble d'un ascenseur spatial serait une bande, d'environ un mètre de large et épaisse comme une feuille de papier. Elle devrait supporter une tension d'au moins 62 gigapascals (GPa) soit environ 630 tonnes par centimètres carrés. C'est l'équivalent de l'effort lors d'un jeu de tir à la corde avec plus de 100.000 personnes de chaque côté. Les essais en laboratoire ont prouvé que les nanotubes peuvent supporter en moyenne environ 100 GPa, tension exceptionnelle due à leur structure cristalline. Mais l'absence d'un seul atome dans un nanotube peut réduire sa résistance de près de 30%. Et un matériau en bloc élaboré à partir de tels tubes est encore plus faible. La plupart des fibres ainsi produites n'ont jusqu'ici qu'une résistance très inférieure à 1 GPa. Les mesures récentes effectuées sur des nanotubes de haute qualité montrent qu'il leur manque un atome de carbone tous les 10^12 liens ; cela représente environ un défaut tous les 4 microns. Des défauts sur deux atomes ou plus sont beaucoup plus rares, mais Pugno précise qu'à l'échelle de l'ascenseur spatial ils sont statistiquement très probables. En utilisant un modèle mathématique de sa conception, et qui a été testé en prédisant la résistance de matériaux tels que le diamant nano-cristallin, Pugno estime que les défauts sur le cable affaibliront sa résistance en dessous de 30 GPa. Il ajoute que même si des nanotubes parfaits pouvaient être élaborés, des dommages dus à des micrométéorites voire à une érosion par des atomes d'oxygène les affaibliraient. A la question: un ascenseur spatial peut-il être réalisé ? Pugno répond: "Avec la technologie disponible aujourd'hui... Jamais". Pourtant, ne jamais dire jamais... Cet avis marque un important contraste avec les déclarations faites par Bradley Edwards, dont l'étude de faisabilité d'un ascenseur spatial pour la NASA et un livre ont fait un porte-parole écouté pour le projet. Edwards, qui est président et fondateur de la société Carbon-Designs, écarte la polémique, et indique qu'avec un financement suffisant il se fait fort d'élaborer des câbles capables de respecter le critère des 62 GPa en trois ans. En point clé, il propose d'enrouler fermement de longs nanotubes les uns autour des autres, ce qui améliorerait les forces de frottement coopératives et rendrait la résistance des nanotubes pris individuellement moins cruciale. Pugno riposte que les plus gros défauts affaiblissent de façon critique le câble, quel que soit sa forme. Et que les tentatives en laboratoire ne semblent pas jusqu'ici inspirer beaucoup d'optimisme. Ray Baughman, directeur de l'institut NanoTech à Dallas, avait publié un article dans Science l'an passé, à propos de câbles d'un mètre de longueur, enroulés d'une façon similaire à celle proposée par Edwards. Ceux-ci ne résistaient pas à une tension bien inférieure à 1 GPa. Baughman indique que les résultats de Pugno ne l'étonnent pas. Il est connu depuis des décennies que les matériaux cristallins sont sensibles aux défauts, et qu'ils montrent un affaiblissement net de leur résistance avec l'augmentation de leur taille. Mais il ajoute qu'une solution sera peut-être un jour trouvée. "Je ne verrai sans doute pas l'ascenseur spatial", dit-il, "mais j'ai jamais aimé dire jamais". Source: Nature Illustration: NASA www.techno-science.net/?onglet=news&news=2747
  9. un destroyer sovremenny. il balance des leurres.
  10. http://img20.imageshack.us/my.php?image=tmp9639ca9.jpg
  11. parménion

    salut à tous

    pa mal, mais je préfere les russes. vraiment charmente.
  12. parménion

    salut à tous

    non seulement les viking[57]
  13. parménion

    Le F-35

    En deux jours très récents, deux articles annoncent des propositions venus des deux géants US de l’armement pour des formules qui permettraient de “résoudre” certains des problèmes nés autour du JSF. Ces formules visent à “compléter” le JSF dans sa forme (projetée) actuelle : l’observation irrésistible venue à l’esprit à l’examen de ces propositions est que le complément n’est jamais bien loin du remplacement. • Il y a une proposition de Boeing pour une version avancée du F-15 Eagle, le F-15E+ Super Eagle. C’est Aviation Week qui s’en fait, le 14 août, le messager. « Boeing intends to offer an F-15E+ ''Super Eagle'' to the U.S. Air Force as a less-expensive gapfiller if congressional proposals to delay the Joint Strike Fighter's production are sustained in budget negotiations this summer. » The company is shooting for a $60-million per-unit flyaway price for a ‘baseline’ Super Eagle, according to Richard Banholzer, director for Air Force business development for Boeing. The baseline would notionally include the Raytheon APG-63(V)3 active electronically scanned array (AESA) radar with air-to-ground attack software, a digital radar-warning receiver and 15 ‘smart stations’ under the wing and conformal fuel tanks for advanced weapons. These technologies could also be retrofitted onto the existing F-15E fleet. The Air Force has 217 F-15E Strike Eagles. » Boeing planners say an additional wing or two of F-15E+s — perhaps 100-150 aircraft — would fill the long-range-strike role until F-35 Lightning II Joint Strike Fighters reach combat units in sufficient numbers. » • Il y a une proposition de Lockheed Martin, le constructeur du JSF lui-même, pour une version sans pilote (UAV) de cet avion de combat. La presentation en est assurée, notamment, par l’obligeant Washington Post, le 16 août. « Lockheed Martin Corp. has proposed an unmanned version of its Joint Strike Fighter, the F-35, which would make it the first full-scale fighter to operate without a pilot and signal the Bethesda weapons maker's push into the growing market for drone aircraft. » The idea has been in the works for two years, Lockheed Vice President Frank Mauro said at a briefing yesterday. He provided few details but said the plane could be built as an interchangeable hybrid — manned by a pilot for some missions and operated remotely for others. » Ce n’est pas un hasard si ces propositions sont rendues publiques aujourd’hui. Le Sénat vient de confirmer la réduction du budget du JSF d’un peu plus de $5 milliards pour 2007, de $1,3 milliard. La réduction est directement liée au retard imposée (deux ans) à la production de l’avion, pour permettre une évaluation de la version de série avant de lancer la production. Cette perspective très sérieuse (tout ce que décide le Congrès au niveau du budget est chose sérieuse, — et la decision du Sénat a toutes les chances de se retrouver dans la FY2007 du Pentagone) ajoutée aux deux propositions impliquent que nous sommes entrés, au niveau US, dans une nouvelle phase de la carrière du JSF. Toutes les parties en présence qui comptent, — c’est-à-dire les principaux acteurs US, — ont admis que le JSF ne sera jamais comme il fut d’abord planifié. On peut désormais songer à des propositions de complément qui pourraient devenir des solutions de remplacement. On observe que si l’on met chronologiquement bout à bout les deux propositions, avec le JSF classique au milieu, ce “JSF classique” tend à se réduire comme une peau de chagrin. Le F-15E+ est une solution qui peut s’étendre sur une partie importante des JSF, et qui a la possibilité de séduire l’USAF qui aime les avions lourds, surtout pour la pénétration à grande distance. Dans ce dernier cas, un ‘couple’ F-22/F-15E+ ferait peut-être mieux l’affaire qu’un ‘couple’ F-22/F-35. Quant à un JSF unmanned’, rien de plus naturel. L’idée est depuis longtemps dans l’esprit de l’USAF. La proposition de Lockheed Martin, dont on voit désormais d’où elle vient, a de fortes chances d’y trouver un écho favorable. “L’idée depuis longtemps dans l’esprit de l’USAF”? En septembre 1996, dans une interview faite par Air Force Magazine, le chef d’état-major d’alors de l’USAF, le Général Fogleman évoquait très précisément cette possibilité. On lisait dans l’article : « After reconnaissance, [Fogleman] continued, the next area that starts to make sense as a UAV mission is an “unmanned attack airplane of some sort.” Such an aircraft would be able to carry a lethal payload over a long distance and deliver it with precision. » “What you're looking for there is the optimum mix in a truck-like vehicle,” but which would “leverage the tens of thousands of cheap Joint Direct Attack Munitions that we're going to have in the inventory” in the early twenty-first century, “without putting a man at risk.” » The General speculated that the Block 50 version of the Joint Strike Fighter, due to make an appearance around 2020, “may very well be an unmanned aircraft of some type.” » Ces propositions reflètent évidemment une atmosphère favorable à leur éventuelle prise en compte par le Pentagone. De ce fait, elles ont aussi une signification au niveau opérationnel. Elles nous permettent de mieux comprendre ce qu’est le JSF pour l’USAF, en théorie le principal utilisateur de l’avion. Cela rejoint la critique que font certains experts australiens du choix (JSF) de leur pays. Cette critique développe l’idée que le JSF finira par être débarrassé des missions les plus sophistiquées pour être réduit aux missions d’appui tactique où il sera un “truck-like vehicle” chargé jusqu’à la gueule de munitions avancées type-JDAM. La logique de cette évolution est que l’avion, au bout du compte, ne nécessite pas de pilote pour des missions aussi primaires et contrôlées de toutes les façons, et d’une façon extrêmement serrée, par des systèmes plus sophistiqués. Ces divers éléments, y compris la déclaration de Fogleman remontant à 1996, nous permettent de rappeler et de préciser la réelle pensée de l’USAF à l’égard du JSF. • Pour l’USAF, le JSF est un avion de “deuxième échelon”, beaucoup plus que ne le fut jamais le F-16 ; un avion ayant peu de capacités autonomes, dépendant d’un contrôle extérieur (ce qui est encore plus le cas, bien entendu, lorsqu’on évoque une version non pilotée) et essentiellement destiné à un seul type de missions principale, qui est l’appui tactique très fortement contrôlé. • Son entrée en service n’est nullement impérative dans les délais impartis au départ dans la mesure où l’avion n’est pas nécessaire pour des missions centrales, et dans la mesure aussi où des substituts peuvent lui être trouvés. (Par exemple, la décision d’ores et déjà prise de prolonger la vie de plus de 200 A-10A au lieu de les déclasser.) L’idée d’un F-15E+ (pouvant également conduire, en plus de nouveaux exemplaires, à la modernisation des actuels F-15E) vient d’autant plus à son heure qu’elle prive de facto le JSF d’une mission marginale pour lui, mais qui peut lui demander une certaine autonomie. Si une solution type-F-15E+ était adoptée, il se pourrait qu’on assiste à un certain downgrading du JSF. La coopération à l’encan L’annonce de ces initiatives complète le sombre tableau de l’évolution du programme JSF de ces derniers mois. Elle fixe à la coopération internationale qui est en train d’être débattue pour entamer une nouvelle époque une place significative, complètement annexe. Le JSF “normal” (celui qui était offert à la coopération) est promis à être effectivement réduit comme une peau de chagrin, tandis que son retard d’ores et déjà significatif devrait s’allonger encore. Il deviendra de plus en plus un outil complètement annexé à un système général, où le contrôle du Pentagone est total. C’est dans ce système que les forces aériennes étrangères acquérant le JSF devront s’intégrer, perdant naturellement tout espoir d’autonomie et de souveraineté. Elles perdront également toute influence et devront subir la “loi du marché” propre au système, tant pour les coûts que pour les modalités d’emploi. Comme d’habitude, le système ne montre aucune patience ni aucune habileté de dissimulation. D’ores et déjà, avec ces propositions de nouvelles formules de “complément-remplacement”, le JSF apparaît pour ce qu’il est. La chronologie est fâcheuse, dans la mesure où cette mise en lumière s’effectue alors que l’engagement des pays non-US est en négociation. Mais le système ne s’embarrasse pas de ces subtilités. En l’occurrence, ce qui compte c’est l’intervention du Congrès. Le Congrès ayant monté son intention de prendre le contrôle du programme JSF, et notamment tenter de le remettre dans une orientation moins risquée et moins coûteuse, les prétendants se pressent pour occuper les espaces nouveaux qui vont être ainsi libérés. Ce sera aux coopérants internationaux, — ceux qui le peuvent et surtout ceux qui le veulent — de comprendre ce que cela signifie pour eux. D’autre part, les réalités du développement et de l’entrée en production, qui s’étendra encore sur près de dix ans, se chargeront de le leur faire comprendre. http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=3058
  14. Salut à tous,je m'appelle erwan,j'ai 21 ans, je m'intéresse à la géopolitique, et à l'actualité internationale et à l'armement en générale je viens réguliérement sur le forum en lecture libre, depuis un bon bout de temps. je suis marin, engagé depuis un an, et je viens de finir ma premiére mission, Le grand nord, pays-bas, islande et russie.
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