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Captain Pif

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  1. Merci pour l'ER 4/33 Fumasol, je ne savais pas d'où çà venait. Pour le Normandie-Niemen, je l'ai fait figurer dans les 2 rubriques ( province française ET nom toponymique autre). Je n'ai pas eu le temps de vérifier pour GCIII. Le Médoc apparaît comme ELA 0/43 mais en effet il a aussi été identifié comme ETE. C'est aujourd'hui un Escadron de Transport Mixte (renuméroté en 2/40), le mixte se référant à la dotation à la fois en avions (aujourd'hui des TBM-700) et en hélico (des Fennec).
  2. Captain Pif

    [Rafale] *archive*

    La LPM a prévu l'achat de 15 pods Reco NG pour l'armée de l'air et de 8 pour la Marine. Ne s'agit-il que d'une 1ère commande??? Je croyais que l'AdA avait renoncé à cabler les 2000 N? peut-être la fermeture du 3ème escadron nuke va t'elle changer tout çà. Sauf erreur, je crois qu'il était prévu que le Provence intègre une "cellule reco" pour débrouiller le profil d'utilisation de la nacelle.
  3. Pour ceux que çà intéresse, un récapitulatif j'espère à peu près complet des dénominations des Escadrons de l'Armée de l'Air, avec les différentes unités qui les ont portées, et (en rouge) les numéros des squadrons FAFL correspondants dans la numérotation de la RAF pendant la 2ème guerre mondiale. Noms d'anciennes provinces actuellement portés, (*dont provinces rattachées après 1789) Alsace (Sqn 341) (EC 2/2, 3/2, 2/13, 1/30) Anjou (ET 2/62, 2/64) Béarn (ET 1/64) Berry (Sqn 345) (EDA 1/36, EDCA 36) Bretagne (EB 2/91, ERV puis GRV 0/93) Champagne (EC 2/3) Dauphiné (EC 1 /4) Franche-Comté (ET 4/61, 2/61) Île de France (Sqn 340) (EC 2/5) Limousin (EC 1/9, 4/7, 3 /4) Maine (ET 2/64, ETOM 0/82) Nice* (Sqn 326) (EC 2/7, 2/8, ETO 2/8) Normandie (EC 2/6, 2/30, 1/13, RC 2/30) Picardie (EC 2/12, EB 3/93, EC 2/12) Poitou (ET 3/61) Provence (Sqn 328) (EC 1/7) Saintonge (EC 1/8, 1/7, 1/8, ETO 1/8) Savoie* (ER 2/33) Touraine (ET 1/61) Noms d'anciennes provinces anciennement portés, (*dont provinces rattachées après 1789) Aquitaine (EB 2/92, CIFAS 328, CITac 339) Artois (EC 1/13) Aunis (EC 3/10, ERV 90, ERV 4/93, 1/93) Auvergne (EC 2/9, 3/13) Bourbonnais (EB 1/94) Bourgogne (EB 1/92) Comtat Venaissin* (EC 3/5) Corse (Sqn 327) (EC 1/1, 3/11) Flandre (EC 3 /4) Gascogne (EB 1/91, ERS 1/91) Guyenne (Sqn 346) (EB 1/93, 1/94) Languedoc (EC 3/8, 2/7) Lorraine (Sqn 342) (EC 3/30, 3/33) Nivernais (EDA 2/36) Roussillon (EC 1/11) Noms d'anciennes provinces ou lieux jamais portés, (*dont provinces rattachées après 1789) Angoulême ou Angoumois Avignon* Beaujolais Foix Forez Lyonnais Marche Montbéliard* Mulhouse* Orange* Orléanais – mais Orléans (GMT 0/59) Salm (?) Trois-Évêchés Autres noms géographiques actuellement portés Alpilles (EH 5/67) Ardennes (EC 4/4, 3/3) Belfort (ER 1/33) Cambrésis (in Flandre) (EC 1/12) Châteaudun (ECo 0/70) Côte Bleue (EEC 1/17, 3ème EIV DV 5/312) Côte d’Argent (EC 5/330) Côte d’Or (EC 3/2, EC 2/2, EE 5/2) Dunkerque (EE 0/54) Estérel (ET 3/60) Fourchambault (EIV 0/319) Larzac (ETOM 0/88) Médoc (in Gascogne) (ELA 0/43, ETM 2/40) Montmirail (1er (?) EIV DV 5/312) Moselle (ER 3/33, ELA 0/40, ETM 1/40) Navarre (EC 1/3) Ouessant (ETOM 0/55) Parisis (EC 1/10, EH 3/67) Pyrénées (EH 1/68, 1/67) Solenzara (EH 6/67) Vaucluse (GAM 0/56) Ventoux (ET 3/62) Vercors (ET 1/62, 2/63, 1/62) Vexin (in Île de France) (EC 3/10, 4/30, 4/33) Autres noms géographiques anciennement portés Ain (EALA 1/22, Fort-Lamy) Albret (in Gascogne) (ET 6/330) Alpes (EC 2/13) Arbois (EB 3/94) Argonne (EC 3/1, 2/7) Armagnac (in Gascogne) (ERP 2/19, 1/32) Aubrac (EE 0/51) Beauvaisis (in Île de France) (EB 3/91) Bigorre (in Gascogne) (ET 2/63, 3/64, EA 0/59) Camargue (EC 2/30) Cévennes (EB 2/93, 3/91) Commercy (EC 57, 3/65) Cornouaille (in Bretagne) (EC 3/12) Durance (EH 4/67) Jura (EC 3/11, 4/11) Landes (in Gascogne) (ERV 4/91, 3/93) Loire (EC 1/30, EM 0/85) Lubéron (GMS 1/200, EMS 0/95) Marne (EB 2/94) Maurienne (in Savoie) (CIEH 0/341) Morvan (EC 2/1) Périgord (GR III/33) Rambouillet (ETEC 2/65) Sambre (EB 3/93) Seine (EC 2/10) Sologne (ERV 4/94, 2/93) Valmy (EH 2/67) Valois (in Île de France) (EC 3/10, 1/10, 1/30) Vendée (EC 1/5) Vendômois ou Vendôme (in Orléanais) (ET 1/65) Verdun (Escadrille EH 2/67 puis ETM 1/40) Vosges (EC 2/11) Autres noms de tradition actuellement portés (non géographiques) Cigognes (Sqn 329) (EC 1 /2) La Fayette (EC 2/4) Normandie-Niemen (EC 2/6, 2/30, 1/13, RC 2/30) Noms géographiques ultramarins actuellement portés Antilles (ETOM 0/58) Guyane (EHOM 0/68) La Tontouta (ETOM 0/52) Réunion (ETOM 0/50) Noms géographiques ultramarins anciennement portés Guadeloupe (ETOM 0/58) Noms géographiques autres anciennement portés, évoquant l’Empire Algérie (GT 1/62) Aurès Nementcha (EC 1/20) Maghreb (EC 1/8) Maroc (GBM I/22) Oranie (EC 1/6, 3/20, EAA 2/21) Ouarsenis (EC 2/20) Sahara (GT III/62) Sénégal (GT II/63) Tonkin (GM III/64) Tunisie (Sqn 347) (GB I/25, CITac 339) Autres noms de tradition anciennement portés Cercle de Chasse de Paris (EC 1/10) Coq gaulois (EC 4/2) Fumasol ( ?) (ER 4/33) Mistral (ELA 0/44) Patrie (GB I/34) Travail (GC II/6, I/5)
  4. Deux escadrons Rafale à saint-Dizier (Provence et Lorraine) Le 3ème à Mont de Marsan. Le 4ème? A priori celui de Marsan devrait prendre le rôle d'escadron de conversion opérationnelle. Actuellement il y a cinq bases avec capacité nucléaire, çàd DAMS (dépôt d'armes à munitions spéciales) et l'environnement qui va avec: Istres et Luxeuil, qui accueillent les 2000 N dès le temps de paix; Avord, Marsan et Saint-Dizier qui sont des bases de dégagement possibles. Avec l'arivée de la capacité nuke pour le Lorraine, et surtout en diminuant à 2 escadrons, on ne gardera pas 3 bases. Vue l'autonomie du 2000 N, il me semblerait personnellemnt plus logique de laisser le 2ème escadron à Istres. Pour des tas de raison diplomatico-opérationnelle, le versant "armée de l'air" de la dissuasion suppose une mission partant du territoire nationale. Quant aux noms de tradition, j'ai peur qu'avec la réduction du nombre d'avions, beaucoup ne disparaissent. Ou alors il faudra faire comme la RAF, qui a des squadrons de 12 ou 13 avions de combat.
  5. Captain Pif

    Succession du Super Etendard

    Il ne venait pas vraiment de décoller, et venait d'accomplir une attaque simulée de l'aéroport d'Ajaccio. Et il n'était pas parvenu à mettre le cap vers le large, mais tentait de regagner l'aéroport, et se dirigeait donc vers la terre - mais lors de l'éjection, l'avion était au dessus du golfe d'Ajaccio et sans risque de se crasher sur la ville. Pilote sain et sauf, c'est l'essentiel. Et les piafs font vraiment regretter le choix du monoréacteur...
  6. Si j'ai bien compris le mécanisme, la RAF achète une prestation gobale sur une durée de 30 ans. Les avions eux ne seront pas achetés patrimonialement. La société Air Tanker pourra d'ailleurs en exploiter une partie pour du fret ou des pax civils, sous réserve de pouvoir honorer ces engagements vis à vis du DoD. C'est bien çà, Rob? En France, les militaires interrogés sont très timorés quant à cette idée, et mettent en avant le role des tankers pour la dissuasion. L'argument m'a toujours semblé ou de mauvaise foi, ou d'un consevatisme intellectuel rare. En effet rien n'interdit dansun contrat de cet ordre qu'une clause garantisse la disponibilité permanente d'un % du potentiel de ravitaillement. Par ailleurs la notion de forces "stratégiques" est relative: il peut être stratégique pour la France ou pour le RU d'avoir la capacité de déployer rapidement un escadron de chasse à Kandahar ou à Djibouti ouà Chypre, il est donc évident que la dispobibilité à préavis très court d'un potentiel ravitailleur doit être garantie par u contrat de cet ordre. Enfin, bravo à nos amis anglais, mais à nouveau je ne peux que constater qu'en matière de projection, ils gèrent infiniment mieux les choses que nous: pas de trou capacitaire (les C-130K les plus anciens ont été remplacés par des C-130J, les plus récents le seront, en leur temps, pas des A400M;et les C-17 complètent efficacement ce parc; le remplacement des VC-10 et Tristar est programmé, même si c'est en nombre inférieur; le programme des pétroliers ravitailleurs est en route). Il y a vraiment à réformer dans notre cher et si beau pays...
  7. Les Comoriens présents à Mayotte sont là avant tout pour des raisons économiques. Ils n'ont aucune envie de repartir à Anjouan. J'ai lu deux erreurs sur des posts antérieurs: la 1ère dit que 30% des habitants de Mayotte sont comoriens. En réalité, ils le sont tous - sauf les M'zoungou, çàd les français expat de métropole (en shimaoré, M'zoungou veut dire "celui qui ne sait pas"...). Ils le sont non pas administrativement, mais culturellement, historiquement, et "familialement": les mahorais ont tous des cousins à Anjouan ou sur la Grande Comore. Cà ne facilite pas la gestion du problème. Même si les mahorais (= citoyens français) témoignent parfois d'une grande hostilité envers les grands-comoriens et les anjouanais (citoyens comoriens). 2ème erreur: les Comores n'ont jamais appartenu à Madagascar. L'organisation politique était inspirée de celle des émirats arabes, avec des sultans locaux et peu de centralisation. Les Comores n'ont réellement été administrés de Tananarive qu'avant l'indépendance de Madagascar, çàd sous autorité française, et pendant une courte période. Il y a 4 îles principales dans l'archipel: la Grande Comore, la plus grande comme son nom l'indique, siège de la capitale de la république islamique des Comores (Moroni); Moéli dont on parle peu, la plus petite et la plus pauvre; Anjouan, la plus rebelle à l'autorité de Moroni; et Mayotte, la 1ère a avoir été française, qui eu longtemps pour capitale Dzaoudzi, et de fait Dzaoudzi fut longtemps capitale des Comores. Les mahorais apprécièrent peu que Moroni soit finalement choisie, et ce fut sans doute une des raisons de leur volonté de rester français. En clair, les populations des 4 îles sont très proches ethnologiquement et culturellement parlant, mais chaque île défend son pré-carré. Seule Moéli reste sage, sans doute trop pauvre. En 1975, un référendum confère l'indépendance aux Comores. L'histoire est assez intéressante: le diplomate comorien envoyé à Paris un an plus tôt avait pour mandat de négocier une autonomie, il est revenu avec une promesse d'indépendance. Il sera d'ailleurs le 1er chef d'état des Comores. En échange, les mauvaises langues prétendent qu'il aurait promis un soutien massif des comoriens des 4 îles à l'un des candidats à l'élection présidentielle de 1974... et de fait, VGE y avait eu un % de voies... "africain"! Donc, référendum en 1975, qui globalement est majoritairement pour l'indépendance, mais le décompte île par île montre qu'à Mayotte, il y a une majorité très nette pour le maintient dans la République. Ce qui est fait, et suscite toujours la colère (apparente) des dirigeants comoriens. Problème: la diféfrence socio-économique entre Mayotte et les 3 autres îles est devenue énorme, ce qui explique l'immigration massive illégale à partir d'Anjouan (Anjouan est le plus proche, environ 35 milles nautiques, les Grands-Comoriens passent donc par Anjouan avant d'embarquer dans les kwassa-kwassa, dont quelques uns feront naufrage en tentant d'entrer dans le lagon). 2ème problème: peu de possibilité de développement économique à Mayotte, le tourisme reste assez marginal, l'île a peu de ressources. L'aide de la métropôle est la seule solution. 3ème problème: il y a 30 ans, pas de route goudronnée sur l'île, les habitants se déplaçaient à pied ou en pirogue. Pas d'état civil. Les cadis rendaient la justice. La mutation a été considérable en bien peu de temps: culturellement, les mahorais n'étaient pas tous prêts. Vu de Paris, il reste d'ailleurs des "bizareries" sur cette terre de la République: l'administration fiscale française, en 2004, envoyaient encore des déclarations d'impôts ou après le nom du mari, il y avait 4 cases pour le nom des 4 épouses... quand la loi sur le foulard à l'école a été votée, il a fallu un décret d'application spécifique à Mayotte, pour accepter le caractère "culturel" et non religieux du voile... (la population est musulmane à 99%). Comme partout en Afrique, la population est très jeune: on construit un collège par an... Les écoles maternelles et primaires accueillent la moitié des élèves le matin et l'autre moitié l'après-midi, faute de place. Le rattachement d'Anjouan n'a pas d'intérêt a priori, il ajouterait une population pauvre à assister intégralement, et Mayotte suffit dans son rôle géostratégique (détroit du Mozambique, surveillance des Comores, station d'écoute de la DGSE, et bien sûr ZEE... si à l'avenir il y a des choses à exploiter). La situation sociale de l'ile est complexe: quelques familles, d'origine mixte (Comores et Indes) tiennent l'économie; les mahorais sont assez pauvres, mais une minorité éduquée s'en tire mieux; une population clandestine sous-estimée en nombre, encore plus pauvre; une communauté métropolitaine qui a augmenté considérablement en nombre ce qui rend son acceptation par les mahorais plus difficile, avec une différence socio-économique telle que la petite délinquance (vol et cambriolages) explose. Une île assez paisible en apparence, mais une potentielle poudrière sociale. Les gendarmes mobiles et la légion veillent...
  8. Ah! Quel dommage que l'Alphajet n'ait pas été traité industriellement et commercialement comme le Hawk. Il s'était pourtant mieux vendu au départ... Enfin, bravo à BAe System!
  9. Pour les frappes sur le Kossovo en 1999, on estimait les besoins en tankers à 1 pour 4 à 6 chasseurs, alors que les avions OTAN partaient d'Italie. En pratique chaque chasseur ravitaillait 2 à 3 fois - certaines missions de Combat Air Patrol durant 4 à 5 heures. Même le Mirage IVP, avec une autonomie plus large que les 2000 ou F1, ravitaillait une fois à l'aller, une fois entre 2 runs de photos (il est vrai réalisés à Mach 1,9) et une fois au retour. Par ailleurs, il est envisagable que nos tankers soient sollicités pour mettre en place rapidement des unités de chasse loin de métropole. Pour les convoyages à Djibouti, il faut compter 1 C135F pour 3 Mirage 2000, avec bidons mais sans armements. Pour mettre en place un escadron de 20 chasseurs à 8000 km, il faut en gros 7 tankers. Il y a donc bien urgence à avancer sur la commande des MRTT... Pour info, seuls 6 des 50 A400M actuellement prévus (attendons le livre blanc!) devraient avoir une capacité MRTT.
  10. Ouais, mais sur un aéroport, on trouve des citernes de carburant, des magasins d'armement, des pièces dérachées, toutes choses pas simples à implanter ailleurs, en Afrique surtout. Les hélicos en urbain, çà peut être décisif, çà dépend de la configuration de le ville d'une part, des moyens adverses d'autre part. Enfin, la communication de renseignements peut être décisive dans une bataille de ce genre.
  11. Captain Pif

    Le canon du Rafale

    C'est bien pour çà que le mécano (avant le départ) puis le pilote (en vol) sélectionnent la durée de la rafale. Vues la nature de l'obus et la cadence de tir, çà fait beaucoup plus de dégât que les 20 sec de tir à 4 canons de 20 mm d'un Spitfire ou d'un Tempest... Mais en effet, il vaut mieux viser juste!
  12. Captain Pif

    Rafale - Afghanistan 2008

    Une toute petite, Loki: les CFT ne sont jamais largables... Bonne année, au passage! Et juste un petit mot quant à Hervé Morin: c'est le chef de file des UDF ralliés à l'UMP et/ou à Sarkozy, je ne suis pas donc sûr qu'il soit viré lors d'un prochain remaniement, d'autre part le livre blanc n'est pas encore sorti, or c'est de lui que dépendra l'évolution de notre politique de défense, vraisemblablement H. Morin ne sera à terme évalué que sur sa capacité à mettre en oeuvre la politique ainsi définie, moi je pense qu'il restera donc à la défense... tant pis!
  13. Captain Pif

    Collision de 2 Mirage 2000-5F

    Bien sûr. Mais de plus, j'ai trouvé le rapport peu détaillé sur ce qui a suivi l'abordage. Il mentionne bien que les procédures n'ont pas été assez rigoureuses (l'avion abordé dont le pilote n'affiche pas le code transpondeur de détresse, le déroutement sur Saint-Dizier et non sur Nancy-Ochey, l'absence d'aide du pilote de Cambrais à la gestion de la crise, participant peut-être à la non identification de la cause de la perte de puissance, et donc à la perte de l'appareil, ...) mais ne propose pas d'action très concrète pour prévenir la récidive. Dans un autre accident il est vrai autrement plus grave dans ses conséquences et dans son déterminisme (la Casa crashé dans les Pyrénées), le rapport s'embarassait moins de scrupules. Enfin, c'est plus facile de parler de çà devant mon PC bien au chaud avec une tasse de café pas loin que dans le cockpit d'un -5F sans visi vers l'avant, avec les écrans en panne et un moteur qui reste tout réduit sans qu'une alarme ne sonne... Heureusement çà s'est bien terminé pour le pilote, et sans casse au sol!
  14. Captain Pif

    Collision de 2 Mirage 2000-5F

    Bon, 1000 excuses, j'ai cru que c'était un nouveau crash de -5F, je n'avais pas fais attention à la date... En fait ce qui a relancé ce post, c'est je pense la publication par le BEAD du rapport d'enquête. Enfin, d'une partie du rapport, parce que pour une fois j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de non-dits ou de "dits entre les lignes".
  15. Captain Pif

    [Rafale] *archive*

    Il y a en effet des exemples d'accident survenus par incapacité du pilote lors d'évolutions sous forts facteurs de charge. Il y a 3 ou 4 ans, un Tuccano de Salon s'était écrasé, élève seul à bord, lors d'une séance de voltige. L'analyse des tracées radars et des données du GPS avaient montré en début de séance des figures éxécutées très franchement, avec des paramètres précis, et un enchaînement rapide. Puis progressivement le pilotage devenait plus brouillon, les trajectoires aléatoires, les altitudes et vitesses inadéquates. Finalement l'avion perdait tout doucement son altitude, visiblement non piloté, et s'écrasait intact, sans appel radio ni tentative d'éjection, avec un siège en état de fonctionner. L'enquête avait conclu à un malaise en vol. Ici le malaise est progressif, et s'aggrave alors que les facteurs de charge sont devenus moins marqués. mais c'était un pilote peu expérimenté. Il y a eu aussi l'incident du 2000D en configuration lisse dont le pilote a tiré beaucoup plus de G que ceux auxquels il était habitué avec les bidons +/- l'armement. C'est le NOSA qui avait mis les ailes à plat et redressé l'avion, mais ils étaient passés très bas. (Sur les 2000D et 2000N, le NOSA doit notamment pouvoir reprendre l'avion lors du vol TBA avec JVN, en cas de perte des repères visuels par le pilote, et alors avec une seule consigne: tirer sur le manche pour reprendre de la hauteur). Le BEAD après cet incident notait que dans certaines Air Forces, il est habituel en début de mission que les pilotes titent volontairement quelques G pour se "réadapter" et tester leur résistance, et que cette pratique était non enseignée dans l'AdA. Une règle de base en aviation civile est de ne jamais bouger brutalement l'avion quand on n'a pas de repère visuel (dans les nuages, ou la nuit). Evidemment pour un pilote de chasse attaqué (même fictivement) par un missile, c'est impossible. Cà reste un métier dangereux...
  16. Captain Pif

    [Rafale] *archive*

    RIP... C'est malheureusement la confirmation de ce qu'on pouvait pressentir depuis hier: à 12000 pieds, on a en général le temps de lancer un appel radio avant l'éjection, et si éjection il y a, il y a normalement une balise qui se déclenche automatiquement, même en cas d'incapacité du pilote. Une heure ou deux pour trouver un pilote éjecté en france, çà s'est déjà vu, mais toute la nuit... Pour le reste, évitons les supputations inutiles: c'est à l'enquête de déterminer les causes, et ce genre d'enquête est plus que sérieuse. Enfin, rassurez vous: les gens qui achètent des avions de combat sont des professionnels, ils savent très bien qu'un avion de cmbat, çà se crashe de temps en temps. Et il faudrait peut-être mettre un bémol avec ces fameux "anglo-saxons" qui s'acharnent à nous empécher devendre du Rafale, c'est le libre jeu du commerce, il faut être les meilleurs, et pas seulement sur la qualité du produit. Tout avionde combat se crashe un jour ou l'autre, bravo à Dassault et au CEV qui ont permi qu'aucun avion de développement ne soit perdu, pour le reste c'est proportionnel au nombre d'avions en service, il y en a peu encore, et donc il était logique que le Rafale ait pour l'instant été protégé. Cà ne dure qu'un temps. Très triste nouvelle en tous cas, pour le Provence et avant tout pour la famille du pilote...
  17. Captain Pif

    Collision de 2 Mirage 2000-5F

    Il y a eu 37 2000 c rdi portés au standard 2000-5F. 2 ou 3 avaient déjà été perdus, avec celui crashé lundi et celui endommagé (mais réparable) çà en laisse 33 ou 34, soit suffisamment pour le Cigognes (le Côte d'Or est dissous depuis quelques semaines comme escadron de chasse, rappelez vous) et le CEAM. Le 2000 est un monoréacteur: en cas de panne moteur (rare mais possible), d'ingestion volatile ou d'ingestion de cône de la perche, voire en cas de tir missile sol-air infrarouge, l'avion va au tapis. Le Rafale est un biréacteur, qui doit survivre à tout çà (au missile aussi, si toutefois la charge n'est pas trop puissante).
  18. Sérieusement çà me paraît plus crédible comme çà: un déploiement intermittent, chacun à son tour, dans un cadre Otan. Imaginer y baser en permanence 4 ou 6 2000-5F... alors que nous n'en avons plus que 20 en parc actif! Par ailleurs à court-moyen terme, le seul intérêt réel (outre la solidarité avec un pays Otan et européen, même hors UE) est de montrer à nos amis russes que l'Otan existe toujours et peut encore empécher les Tu-95 de passer sans plan de vol au dessus du territoire de pays membre. Quant à y baser des ASMP... Pour quoi faire, grands dieux? Quels sont les cibles à proximité? Le Groenland? Le Québec? Terre-Neuve?
  19. Captain Pif

    Radars RDM RDI RDY

    Merci Pascal pour cette synthèse historico-technique claire et documentée. Je crois que les derniers RDI (ceux de Cambrai et Djibouti) intègrent une fonction d'identification des targets par le renvoi d'échos des aubes de réacteur, capacité que n'ont ni le RDY ni (?) le RBE-2?
  20. Captain Pif

    [Rafale] *archive*

    Arpa bonsoir (et auss aux autres) Deux choses. 1, je pense que tu exagères beaucoup l'autonomie du Rafale. 7000 km, çà me paraît le grand, grand maximum, RETOUR COMPRIS. Par ailleus il ne faut pas réver, n'importe quel ennemi justifiant d'une frappe nuke défendra chèrement sa peau, donc il ne faut pas compter sur un voyage d'agrément, ni pour le Rafale, ni pour l'ASMP-A qui ne se balladera pas en ligne droite et à haute altitude. 2, une base des FAS, c'est une infrastructure très particulière, avec un DAMS gardé par des gendarmes spcialisés, des mesures de sécurité redondantes, etc. Inimaginable de transposer çà dans les DOM-TOM, ce serait beaucoup trop cher et pour quel intérêt? Si demain l'Inde voulait envahir la Réunion, il faut espérer que la DGSE er la DRM s'en apercevront suffisamment tôt, et au pire il restera les M51. Par ailleurs notre stratégie nuke, officiellement tous azymuths et apparemmet déciblée, est relativement centrée - surtout pour la composante armée de l'air - vers le Sud Méditerranée et éventuellement le Moyen Orient. Il me semble d'ailleurs probable que puisque le 1er escadron Rafale Nuke (le Lorraine) sera à Saint-Dizier, les 2 escadrons restant de 2000N s'installeront à istres qui est plus prêt de leur zone d'action. Les Rafale ont polyvalents, mais je pense que les ilotes qualifiés nuke seront aussi compétents pour l'air-sol conventionnel, mais pas poutr la défense aérienne, en dehors deleur auto défense. Enfin, le nuke este une arme de non emploi. Investir pour le déployer outre-mer, sur des îes qui n'ont pas besoin de défense aérienne de toutes faons, ce serait se priver de moyes financiers pour es missions conventionnelles qui, elles, servent parfois.
  21. Huit avions (+ 5 hélicoptères MASA) en alerte. Les avions de PO sont parfois déployés sur d'autres bases. En effet, l'AdA peut au mieux projeter 80-100 avions, mais c'est déjà énorme...
  22. Captain Pif

    A330 MRTT

    En fait les 11 C-135FR ont été livrés en 1964 (plus un 12ème perdu à Hao en 1972, RIP...) et 3 KC-135R construits en 1962? 1964? ont été achetés d'occasion à l'USAF vers 1995-96.
  23. L'échec du Rafale ne doit pas effacer les autres succès. Votre solution de sanctions déguisées aurait aboutit très simplement à ce que non seulement, on ne vende pas de Rafale, mais qu'en plus, on ne vende ni FREMM ni TGV. Il faut arrêter de croire que certains états sont nos obligés, et de voir leurs achats ailleurs comme des trahisons. C'est la fameuse déclaration de Chirac sur la Pologne après le choix du F-16, et en définitive çà ne fait que plomber nos relations et nos possibles dévbouchés export. En l'occurence, on a été moins bon vendeur que les américains, et si j'ai bien compris, c'est en partie lié à un cafouillage entre la DGA et Dassault qui n'ont pas accordé leurs violons, et à une hésitation de la Coface à accorder des prêts. Le jour où nous nous comporterons en professionnels, le Rafale se vendra...
  24. Accessoirement, beaucoup de Falcon sont produits aux USA par des ouvriers américains payés en dollars...
  25. Un peu de calme sur le nucléaire, peut-être... Une frappe anti-cités ne me semble concevable que dans 4 situations: 1. en riposte à une attaque conventionnelle mais mettant en cause les intérêts fondamentaux du pays attaqué, menacé d'asservissement ou de disparition. 2. en riposte à une attaque non conventionnelle, même si elle ne met pas en cause le même type d'intérêt, à condition que l'attaque ait été elle-même nucléaire, ou qu'elle ait visé des populations civiles avec des armes chimiques ou bactériologiques (en d'autres termes, une attaque nucléaire tactique sur des militaires peut entrainer une frappe anti-cités massives, une attaque aux gaz de combat sur les mêmes militaires vraisemblablement non. Par contre une attaque aux gaz de combat ou avec une arme bactériologique sur les populations civiles peut entraîner une riposte nucléaire anti-cité ). 3. à la rigueur, comme 1ère frappe préemptive contre un pays lui-même nucléaire, s'il est fortement suspecté d'intentions hostiles à courte échéance, et uniquement si les décideurs font le pari (un peu risqué...) qu'ils peuvent annihiler le potentiel de frappe en retours. 4. si les décideurs échappent à toute rationnalité, ce qui reste un argument pour limiter la prolifération. Toute autre emploi aurait un coût politique et diplomatique beaucoup trop élevé, sans parler du risque de réaction en chaîne... Les armes stratégiques (i.e. anti-cités) restent donc des armes de dissuasion. L'emploi d'armes tactiques, çàd en fait de puissance limitée, employées sur le champ de bataille voire comme cela est évoqué aux USA dans des frappes anti-bunkers, reste possible, mais elle aussi avec un risque diplomatique élevé. Armagedon, je suppose qu'au delà d'une possible solidarité confessionnelle, le gouvernement et l'armée pakistanais sont avant tout soucieux des intérêtes de leur pays (c'est volontairement que je n'ai pas écrit de leur peuple). Imaginer qu'ils interviennent dans un conflit nucléaire qui ne les implique pas et ne met pas en jeu leurs intérêts me semble relever du fantasme, du moins je l'espère pour eux et pour le Pakistan. Last but not least, bien que n'étrant pas modérateur, puis-je proposer qu'au bénéfice de la neutralité on désigne le gouvernement/les habitants d'Israël par "les israéliens" et non par "les sionistes", ce qui n'est pas la même chose et risque fort de déboucher sur des HS un peu stériles?
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