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Captain Pif

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Tout ce qui a été posté par Captain Pif

  1. Une page se tourne... "Le premier grand carénage du sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Terrible s'est achevé, à Brest. Le bâtiment, de nouveau opérationnel, va bientôt recevoir sa dotation de 16 missiles balistiques M45 pour reprendre, à partir de janvier 2008, le cycle de ses patrouilles ou profit de la Force Océanique Stratégique (FOST). DCNS, en charge de cet arrêt technique majeur, a terminé les travaux en avance par rapport au planning initialement fixé. Si on compare la durée de cet ATM à celui du Triomphant, premier SNLE de la série, la durée d'immobilisation a même été réduite d'un tiers. De 31 mois de travaux pour ce navire, remis en service en 2005, l'industriel est passé à un chantier de seulement 21 mois, tout en réduisant la facture de 20% (200 millions d'euros contre 240 pour le Triomphant). Le prochain SNLE à passer dans les bassins brestois de DCNS sera le Vigilant, troisième bâtiment de la classe Triomphant, mis en service en 2004. Il ne s'agira pas d'un ATM mais d'une véritable refonte, prévue à l'horizon 2010. Le Vigilant sera, à cette occasion, doté des nouveaux missiles balistiques M51, qui remplaceront les actuels M45, tout en bénéficiant d'une modernisation majeure de l'électronique embarquée, notamment en matière de système de combat. Ces modifications permettront de mettre le sous-marin au standard du Terrible, quatrième et dernière unité de la série, dont la mise à flot interviendra en février prochain et la livraison en 2010. Les Triomphant et Téméraire devraient quant à eux être refondus à l'occasion de leur prochain grand carénage, c'est-à-dire vers 2012 et 2014. Avec le retour en flotte du Téméraire, l'Inflexible, dernier SNLE du type Le Redoutable, devrait rejoindre Cherbourg début 2008 pour y être désarmé. Le sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Téméraire redevenant disponible après son arrêt technique majeur, le SNLE L'Inflexible va pouvoir être retiré du service actif. Dès le mois de janvier, l'Inflexible devrait quitter l'Ile Longue pour Cherbourg, au moment ou le Téméraire reprendra le cycle opérationnel de ses patrouilles. Livré en 1985 par l'arsenal de Cherbourg, l'Inflexible est la dernière unité du type Le Redoutable encore en activité. Prévu initialement l'été prochain, son désarmement interviendra donc au tout début de 2008. Avec trois SNLE disponibles (Le Triomphant, Le Téméraire et Le Vigilant), la Marine nationale, qui possède toujours au moins un sous-marin stratégique en patrouille, peut faire l'économie de l'Inflexible en attendant la livraison, en 2010, du Terrible. Ce bâtiment, quatrième et dernier SNLE de nouvelle génération, est actuellement en construction chez DCNS, à Cherbourg. Sa mise à flot doit intervenir en février 2008 et il sera le tout premier SNLE à mettre en oeuvre le M51, un nouveau missile balistique d'une portée supérieure à 9000 kilomètres. Concernant l'Inflexible, comme pour ses cinq sisterships, sa chaufferie nucléaire sera démantelée à Cherbourg." http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=105767
  2. http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=105779&u=4697 "Un accident a provoqué le décès d'un jeune marin de 22 ans, hier, sur la base de Landivisiau, dans le Finistère. Cet armurier était en train de procéder, mercredi, à une opération de maintenance sur le siège éjectable d'un Super-Etendard, lorsque la séquence d'éjection du siège s'est déclenchée pour une raison encore inconnue, projetant le marin à terre. Grièvement blessé, le quartier-maître a été transporté à l'hôpital de la Cavale Blanche, à Brest, où il est décédé hier des suites de ses blessures. Une enquête a été ouverte pour connaître les causes exactes de l'accident. La victime appartenait à la flottille 11F. " L'entretien des sièges éjectables reste dangereux. Les accidents sont rares mais souvent mortels. RIP...
  3. Un peu étonnant, ce débat sur la place respective de l'Otan et de la défense européenne. L'Otan existe, la défense européenne non. Un petit problème avec nous autres français, c'est que nous voulons bien parler de défense europénne, ou de politique étrangère européenne, mais à condition que ce soit sur des bases politiques françaises. L'Europe, c'est 27 pays, qui en majorité ne partagent pas nos analyses. Dire comme l'article du monde cité plus haut que le RU freine les efforts de défense européens est une aberration. La réalité est que le RU milite pour sa vision des choses, qui peut être différente de la notre. Nous avons l'la très sale habitude de prendre NOTRE vision de l'Europe pour la seule possible. Et si les autres pays font entendre une voix dissonante, nous tirons à boulet rpouge, qui sur "la perfide Albion", qui sur les "nouveaux arrivés qui auraient mieux fait de se taire" , ce qui est une des plus grosses stupidités diplomatiques des 10 dernières années. Je vois vanter sur ce fil les vertus du "multilatéralisme cher aux européens": mais justement, il est cher aux français, peut-être aux belges et aux luxembourgeois, aux allemands quand çà les arrange, et... c'est tout!!! Et en plus, c'est nous (avec nos amis néerlandais, soyons juste) qui avons voté non à un projet que nous avions réussi à imposer aux autres pays qui n'en voulaient pas! (bien sûr, l'un des nous se réfère au peuple, l'autre à ses élites, mais vu de l'étranger et en première analyse, cela a tout d'un comportement schizophrène!) L'Europe n'est pas fédérale. Partant, l'Europe puissance n'existe pas - et sans doute n'existera jamais. C'était envisageable au temps du Marché Commun à 6, mais plus depuis. Puis-je rappeler qu'à l'époque, c'est la France qui s'est opposée au projet de communauté de défense? Déjà... Est-ce à dire que la défense européenne ne peut pas progresser? Bien sûr que non! Mais elle ne progressera que par une approche pragmatique, par petits pas, et nécessairement avec la rance et le Royaume Uni qui représentent le gros de l'effort de défense, de R&D, la capacité nucléaire, les SNA, l'aviation embarquée, etc. En résumé: ne charchons pas à monter des usines à gaz, respectant les orientations de nos voisins même si ce ne sont pas les nôtres, accentuons notre effort de défense, réglons des problèmes précis (une seule école de transfo pour le NH-90, p.ex., et pas nécessairement en France). Quant à l'Otan, gardons évidemment seuls la maîtrise du nucléaire, mais l'intégration est une condition sine qua non pour faire évoluer les choses. Simplement nous ne pourrons jamais les faire évoluer sans négociations donc sans concessions. La question est donc: l'inconvénient (s'il existe) d'une plus grande intégration l'emporte t'il sur l'ampleur des changements que nous serions capables d'obtenir de l'intérieur?
  4. Non Israël n'a pas carte blanche pour une attaque nucléaire de l'Iran!!! Israël n'a jamais hésité à recourir à la force et/ou à l'action clandestine pour soutenir ses objectifs vitaux, mais Israël a le plus souvent mesuré cette force. Ainsi l'attaque sur Osirak fut-elle conduite un dimanche, ce qui limitait le risque de victimes civiles, et avant le chargement du réacteur en combustible, pour diminuer le risque de contamination - irradiation de la zone. Du moins ces éléments ont-ils été allégués par Israël, mais il est objectif qu'il n'y eu "qu'un" mort (un ingénieur français) et pas de contamination. Ainsi on sait maintenant que l'élimination des commanditaires de la sanglante prise d'otages des JO de Münich ne fut approuvée qu'après de longues hésitations par Golda Meir. Ainsi l'éxécution de Cheick Yassine fut elle évoquée à moultes reprises mais jamais autorisée, jusqu'au jour où... Ainsi Israël n'employa t'il pas ses armes nucléaires au début d'octobre 1973, almors même que la situation sur le front du Golan paraissait fort compromise. L'utilisation de l'arme nucléaire reste un tabou très difficile à franchir. Truman l'a prise dans le contexte très particulier d'une fin de guerre sanglante, à une époque où il était assuré de bénéficier du soutient inconditionnel de 99% des américains et de 98% des peuples alliés. Le poids politique à payer pour Israël serait exceptionnellement lourd. La seule situation ou une frappe nucléaire en premier serait envisageable serait je pense à titre de frappe préemtive, donc si la menace d'une frappe ballistique non conventionnelle iranienne était immédiate. Bien sûr si le gouvernement israélien choisissait de déclencher une telle frappe, il n'hézsiterait pas une seconde à faire croire à un tel risque imminent. Mais Israël est une démocratie, avec une opposition, des mlouvements pro-paix, des médias libres et volontiers critiques. Difficile dans ces conditions de prendre un tel risque, et pour quelles raisons? Un scénario éventuellement plausible impliquerait plutôt une frappe conventionnelle, avec le choix possible d'une frappe nucléaire si la riposte de l'Iran était non conventionnelle. Quant à "démontrer aux états limitrophes" qu'Israël si nécessaire est prête à utiliser ses armes nucléaires, qui serait assez fou pour en douter?
  5. Captain Pif

    Boeing P-8 Poseidon

    Une question sous jacente est aussi l'avenir des PatMar. Les USA prévoeint 108 P8A, c'est beaucoup dans l'absolu, en même temps c'est moins que leurs actuels P3C (de mémoires, environ 300). En parallèle, ils ont retiré la fonction ASM des Viking, ce qui amène à confier aux frégates et SNA d'accompagnement la sécurité ASM de leurs PA, et ce qui ne permet pas de projeter loin de celui-ci une action ASM. Le Japon prévoit aussi de commander une centaine de son P-X. L'Australie, pays maritime, dispose d'une vingtaine d'AP3C et s'intéresse au P8A. Le Royaume-Uni, autre nation de tradition maritime, va réduit à 12 sa commande de Nimrod MRA4. La France, qui disposait d'une petite trentaine d'Atl1 en ligne pendant la guerre froide, aligne aujourd'hui 14 Atl2 sur un total de 27. Les Pays-Bas ont renoncé à leur PatMar, l'Allemagne a préféré racheter les P3C néerlandais d'occasion que prendre du neuf, l'Italie continue d'user ses vieux Atl1, les autres européens ont quelques exemplaires de P3 plutôt anciens. Des avions comme le P8A ou le Nimrod sont chers à l'achat et à l'usage. Peu de pays pourront se les payer. Il est donc vraisemblable que beaucoup de pays vont s'orienter vers des avions de surveillance maritime, pour le SeaSAR, le contrôle des pêches, de la pollution et de l'immigration, l'établissement de la situation de surface, avec des avions dérivés d'avions civils: ATR 400 MP surveyor, versions dédiés des C235, C295 ou C27J, voir des jets d'affaire comme les Falcon 50 MSA et 900 MPA. La "vraie" PatMar, avec une capacité ASM et des armes à bord, risque d'être réservé à un petit nombre de pays. Or la menace sous-marine n'est probablement pas à sous-évaluer, plusieurs pays s'équippant de sub diesel-électriques modernes qui sont très performant (temps de plongée très augmenté, discrétion bien meilleure, armement crédible, capacité d'opérer par petits fonds). Un autre élément de la réflexion est la possibilité de faire des avions de PatMar des plate-formes polyvalentes: on peut faire avec de l'ELINT, s'en servir comme poste de commandement volant (les Atl en Afrique), voire faire du combat air-sol: les Nimrod pourront embarquer des Storm Shadow, les Atl1 emportaient parfois des missiles Martel, l'upgrading des Atl2 devrait leur permettre d'emporter des Paveway - le projet Atl3 prévoyait même qu'ils emportent des MagicII pour leur aiutodéfense.
  6. Le P-38 Lightning, premier du nom... Si vous préférez plus récent, le F-15 Eagle fut (est) un extraordinaire oiseau: puissance, maniabilité, autonomie, puissance de feu, radar, capacités air-sol avec le F-15E/I/S. Le F-15 partage avec le Mirage III le record des victoires en combat air-air des 50 dernières années... Et en plus il est beau (même si j'ai fini par m'habituer à la ligne du F-22).
  7. Eurocopter est une filiale d'EADS. Airbus est une filiale d'EADS. Eurofighter est, en partie, une filiale d'EADS. Globalement pas trop de soucis de commande... L'A400M est plus cher à l'achat que le C130J, avec sans doute un rapport coût/performance à l'utilisation plus intéressant, mais uniquement pour les forces armées qui ont vraiment besoin de lourd. Et il n'est pas encore disponible, ce qui est forcément un frein. L'A400M devrait s'exporter sans trop de mal. L'Australie p.ex. n'a pas choisi le successeur de ses C130H, il est possible qu'elle choisisse US et complète son parc de C130J, il est aussi possible qu'elle assume le choix de 4 avions différents (le successeur des DHC4, le C130J; l'A400M; et le C17A) pour avoir une gamme complète.
  8. En fait j'avais vérifié, il y avait bien une seule Tornado's OCU, installée au Royaume-Uni. Les pilotes français et allemands de Tigre sont formés en France. On pourrait imaginer que les pilotes de NH-90 soient formés par une école commune aux utilisateurs intéressés (çà fait pas mal de pays potentiels). La mutualisation de l'instructuion (1) peut générer des économies; (2) favorise l'interopérabilité ultérieure.
  9. Captain Pif

    Des Rafale pour les Belges ?

    Mais pourquoi? Ce n'est pas logique, au contraire, les promotions ont diminué avec le temps, on est passé de 450 avions de combat en ligne à 300 en 10 ans, et c'est vrai également des autres composantes. La plus-value de l'AdA est apportée par la cohérence globale, par le niveau élevé d'instruction-entraînement, par les multiplicateurs de force (AWACS, tankers, liaison 16), par la polyvalence (Rafale). Pas par le nombre de pilotes, mais par leur qualité, qui passe par l'entraînement. Il vaut mieux 450 pilotes de chasse faisant leurs 180 heures de vol par an que 600 en faisant 140...
  10. Je croyais que le Chili en avait aussi commandé 3?
  11. Captain Pif

    [Rafale] *archive*

    Les Vautour israéliens l'ont en effet fait en 1967 pour attaquer des bases égyptiennes situées à l'Ouest du Caire, en rallumant le 2ème réacteur pour la passe de bombardement et pour l'atterissage. La surconsommation induite sur le réacteur restant allumé était plus que compensée par l'économie réalisée sur le 2ème. Vue la position des réacteurs sur le Vautour, cela devait demander pas mal de travail de compensation au pilote! Sur le Rafale, j'ignore si celà a été testé. En convoyage, c'est envisageable. En mission de combat, il faut être sûr qu'il n'y a aucun hostile dans les parages, ce qui avec la portée des missiles air-air modernes est un pari un dangereux!
  12. Alors disons que je m'exprime mal. mais regardez seulement le ton de ce forum: jusqu'a=u blog du journaliste de Libé, personne ne remettait vraiment en cause le format de 17 FREMM. Je pense que sans être naîfs (enfin, pas trop), beaucoup d'entre nous ot été surpris par le changement de ton récent quant au budget défense, et quant à l'étendue de la rallonge budgétaire nécessaire pour financer tous les programmes qui, il n'y a pas si longtemps, étaient annoncés comme indispensables. Ce que je trouve un peu exaspérant, c'est que les mêmes militaires qui hier expliquaient que 17 FREMM étaient indispensables nous expliqueront demain que 10 suffisent largement. A part ceux qui, découragés, seront partis vers le civil, et peut-être un amiral à la retraite qui s'autorisera à l'ouvrir. D'accord, tout cela n'est que la répétition d'un processus très habituel. La différence, à mes yeux, est que depuis 5 ans le MinDéf mais aussi les commissions ad hoc du sénat et de l'Assemblée n'arrétaient pas de mettre en avant le changement de politique qu'ils incarnaient. Or une nouvelle fois il y a un hiatus financier entre ce qui est annoncé et ce qi est possible. Ce n'est pas le "promesse faite à moi" qui m'inquiète, c'est ce jeu de rôle (ou de dupes) stupide qui se répète sans arrêt et qui traduit une réelle incapacité à voir la réalité en face.
  13. Celles qui consistaient à prévoir 17 FREMM, un 2ème PA, 6 SNA, 234 Rafale pour l'AdA, 50 A400M, une vingtaine de MRTT, etc.
  14. Captain Pif

    Des Rafale pour les Belges ?

    20 2000-5F à Dijon. 60 2000 D à Nancy et 3 à Djibouti. 60 2000 N entre Luxeuil et Istres. 36 2000 C/B à Cambrai. 6 2000C à Djibouti. Environ 25 2000 B/C à Orange. Au maximum 40 F1CR à Reims. 30 F1CT à Colmar (je en compte pas les F1B qui n'ont pas de capacité de combat). Environ 25 Rafale à Saint-Dizier. Une petite vingtaine d'avions au CEAM, mais non oragnisés en escadrons de combat, et en partie redondants des effetifs précédents car parfois empruntés sur les dotations des escadrons de combat. Soit en pratique, dès aujourd'hui, 300 ou 305 avions de combat en ligne. Qui, sous réserve de leur disponibilité, peuvent bien sûr être pilotés tous en même temps - mais par contre je doute qu'on puisse faire aussi piloter les appareils stockés.
  15. Le PA2 ne passera pas 70% de son temps à rouiller à Toulon. Un PA passe 60-65% de sa vie en cycle opérationnel, et le reste en refonte/entretient. Sur 35-40 ans de vie. Ce qui veut dire que pendant 25-30% du temps, les 2 PA sont disponibles. Les facteurs limitant sont alors (1) l'équipage: pourra t'on mettre les 2 à la mer en même temps, ce qui supposerait que la réduction des effectifs ne porte pas sur les militaires déployés au combat? (2) l'absence de 2ème groupe aérien, clairement hors de nos moyens budgétaires (sauf peut-être à navaliser une partie du parc Rafale de l'AdA mais il faut aussi qualifier - entraîner les pilotes, le Rafale M est plus cher que le B/C, et les généraux ne vont pas être d'accord avec les amiraux). Cependant un emploi du 2ème PA pour l'instruction avec quelques rafale, ou comme PH est possible - c'est ce qui s'est fait pendant des années avec le couple Foch-Clémenceau. De même, réduire à 35 la dotation de rafale M serait un non sens, les 60 prévus (3 flotilles à 12-15 avions, le reste stocké) étant nécessaire pour assurer les déploiements, l'entraînement, les chantiers et compenser l'attrition. Réduire le nombre de FREMM serait probablement illogique en termes économiques mais aussi capacitaires. Ceci étant, aucun grand programme n'a depuis 30 ans été jusqu'au bout des objectifs prévus. H. Morin ne me fait pas une très grosse impression, mais soyons honnêtes, MAM a été encensé comme MinDéf, Chirac a toujours défendu les crédits défense, mais la situation actuelle n'est pourtant pas différente de ce que nous connaissions avant, la seule différence est que nous nous sommes bercés d'illusion en pensant que cette fois ci les promesses seraient tenus. Or il manque les sous... Comme d'hab. (leur bilan n'est bien sûr pas si négatif: les crédits votés n'ont pas été annulés comme c'était le cas avec L. Jospin, et p.ex. la disponibilité des matériels est en amélioration. Enfin il a fallu "amortir" la professionnalisation). Quelles pistes? Le retour de la croissance (!) mais il y a beaucoup de facteurs d'inertie dans notre société française. Une modernisation du fonctionnement de l'armée, avec plus de souplesse de gestion, plus d'externalisation de fonctions secondaires. Une rationnalisation des implantations, qui mettre quelques années à entrer en application, et qu'il faut donc organiser sans tarder. Une réduction de l'effectif non combattant. Corollaire: un bouleversement culturel dans les missions de la réserve: les effectifs de temps de paix peuvent être réduits, mais la participation à un conflit de moyenne intensité nécessiterait plus de monde. Mais les enjeux géopolitiques actuels ne devraient pas permettre (à mon humble avis) de rogner sur les moyens (matériels et humains) de la Marine, de l'Armée de l'Air (au moins sur les moyens de projection; le parc d'avions de combat, lui peut sans doute être un peu réduit), des Forces Spéciales. Last but not least, prenons pour une fois exemple sur nos alliés britanniques (à mon toujours humble avis, il n'y a pas que cette fois que nous devrions...) qui semble t'il vont arriver à maintenir une Royal Navy puissante, une capacité aérienne de projection et de combat crédible, et qui ont une cacapcité de déployer des troupes au sol qui n'a rien à nous envier.
  16. Captain Pif

    [Rafale] *archive*

    C'est le système qui permet de caler la centrale inertielle du rafale sur celle du porte-avions. Il n'existe donc que sur les rafale M.
  17. Captain Pif

    Tiger Meet 2007

    Merci pour les photos. Le SEM notamment est superbe...
  18. Captain Pif

    Des Rafale pour les Belges ?

    Il y a 72 F16 en service en Belgique, et il était question de réduire encore le parc. En France il y a 300 chasseurs bombardiers en service. Il y a des avions stockés, mais les personnels navigants sont prévus pour les avions en dotation, donc en pratique les avions stockés permettraient de compenser les pertes mais pas d'augmenter le nombre d'avions déployables. 300, et pas 450. A celà il faut ajouter une quarantaine d'avions pour la Marine. Ce qui n'est pas si mal...
  19. La MN mat en ligne 14 Atl2 à Lorient et Nîmes. 13 autres sont stockés (le 28ème, accidenté à Lorient en début d'année, ne sera pas réparé et servira de stock de pièces détachées). La vente de 6 Atl2 à l'AdA est donc une opération intéressante, puisque ces avions ne sont pas indispensables, et leur vente permettrait de financer le mid life update des Atl2. Seulement appremment, l'AdA trouve la facture un peu salée, et les Gabriel ne sont pas au bout de leur potentiel.
  20. Ils sont équipés de F15 Eagle de défense aérienne et de F15S d'attaque au sol, sans parler des E3 sentry, des C130 Hercules et des hélicos.
  21. C'est à la fois une logique commerciale: "je préfère vendre me avions que toi les tiens" et aussi une logique stratégique "si je reste le seul fornisseur d'avions de combat occidental ou presque, je serai plus à même d'influencer la politique des acheteurs". Les USA ont l'immense avantage de pouvoir proposer des avions d'occasion en grand nombre, pour des prix très concurentiels. Et le F-16 reste une très bonne plate-forme... De plus leur situation et leur dimension économiques leur permettent de vendre quasiment à perte, ou de louer des matériels prélevés sur leurs stocks (les néerlandais avaint loué UN US$ par an une trentaine d'AH64A Apache, en attendant que les 30 AH64D qu'ils voulainet acheter soient prêts. Eurocopter pouvait toujours s'aligner avec le Tigre...). Par ailleurs les Marocains sont comme les autres, il est nécessaire qu'ils fassent jouer la concurrence s'ils veulent négocier les prix. Ce n'est peut-être pas joué encore... Quant au mix Rafale / 2000-9, il impliquerait soit de relancer la chaîne M2000 (peu probable), sit de récupérer les avions quataris comme la rumeur en avait circulé, soit d'upgrader des M2000C d'occasion, mais çà n'a d'intérêt que si leur potentiel est raisonnable, ce qui n'est plus vraiment le cas de ceux de l'AdA, à la rgueur ceux de Cambrai. Par ailleurs, celà ferait 3 types d'avions de combat pour le Maroc (F1, M2000 et Rafale, en supposant le retrait des F-5 Tiger), ce qui pour de faibles quantités n'est pas logique en terme de formation et de logistique. Si les crédits le permettainet, on pourrait imaginer d'accélérer l'entrée en dotations du rafale dans l'AdA et de proposer les M2000 à l'export à faible coût, en upgradant les 2000Crdi, avec un package "10 rafale pour 30 Mirage". Bon, pour les américains, n'oublions pas aussi qu'ils ont su parfois faire jouer la concurrence en notre faveur. Les 60 M2000-5 taïwanais ont été vendu avec leur aide, car leur diplomatie préférait partager le prix diplomatique du mécontentement chinois, qui aurait été plus élevé pour eux en cas de vente exclusive de F-16. A l'époque du choix M2000 / M4000, Giscard d'Estaing avait arbîtré pour le 1er en raison notamment des possibilités d'exportation, jugées trop faibles pour le gros bimoteur trop coûteux. Idem aux USA, qui déveoppent en général un avion très performant pour leur usage interne et l'export à des pays ciblés et riches (F-14, F-15, F-22) et un avion moins performant et moins cher pour compléter leur propre parc mais aussi pour l'exportation large (F-16, F/A 18, F-35). Donc on en revient touours au même point: le Rafale est une superbe machine, probablement très efficace, mais avec un coût d'acquisition d'autant plus élevé que le pays vendeur ne peut facilement s'opposer à son concurrent américain en terme de compensations diplomatico-militaro-industrio-financières. Des exports restent possibles pour des pays qui ne souhaitent vraiment pas acheter américain (Lybie) ou pour des pays riches qui peuvent se permettre de raisonner exclusivement en termes d'adéquation de capacités militaires avec leurs besoins (Suisse), mais ce n'est pas gagné. En tous cas, il est clair que les projets conduits en coopération (NH-90, Tigre, A400M sans doute, Typhoon) se vendent mieux que les produits purement nationaux. Last but non least, je persiste à penser que l'embargo de 1967 et 1968 vis à vis d'Israël fut une erreur morale, diplomatique, historique mais aussi commerciale. Mais on ne peut pas récrire l'histoire, et il aurait été possible qu'Israël change de fournisseur même sans l'embargo.
  22. Les américains et les russes sont les seuls à disposer de vrais bombardiers lourds récents ou anciens mais à système d'arme amélioré. Encore l'investissement a t'il été très lourd, et ne serait pas nécessairement renouvelé aujoiurd'hui. Pour la France: la probabilité d'être impliqués seuls dans un conflit majeur est très faible. Dans ce cas, les choix pris au début des années 60 amènent à faire reposer notre "défense ultime" sur le nucléaire. Avant de lancer les M45 ou M51 sur une cité - et de dévoiler du même coup la position approximative d'un SNLE -, il est possible qu'un "ultime avertissement" soit délivré par un ASMP / ASMP-A, même si sa puissance de base est en fait plus élevée que celle d'une des têtes des missiles balistiques. La difficulté tient alors à la capacité de pénétration et/ou d'approche du territoire adverse (développement d'une capacité SEAD complémentaire des atouts propres de l'avion porteur, notamment rafale B ou M / Spectra) et surtout à la distance entre la cible et la base de départ de l'avion: base métropolitaine ou à la rigueur ultra marine, ou porte-avions. Dans le cas de l'AdA, la pérénisation des capacités de ravitaillement en vol semble nécessaire. Si l'on sort de cette option nucléaire un peu maximaliste (mais qui sait de quoi l'avenir sera fait), il est plutôt prévu d'intervenir dans le cadre de coalitions où la redondance des moyens n'est pas souhaitable. Si les USA en sont, la capaciité de bombardement lourd existe. Encore son apport réel est-il contestable. Beaucoup de pays implantent en pleines villes leurs installations de décision politique (ministères, états-majors) mais aussi stratégiques (systèmes de transmission, centres de commandements, etc.). Or la diffusion par les médias d'images de bombardement massif type Dresde ne serait pas accepté facilement par les opinions. La guerre urbaine est au coeur des préoccupations de tous les états majors occidentaux. L'arme aérienne ne peut ici intervenir que par des frappes ciblées le plus précises possibles. Un chasseur-bombardier se révèle beaucoup plus polyvalent, soit par existence de versions dédiées autour d'une même base, (p.ex. M2000 C/D/N mais aussi Mirage IIIC/E/R, pour ne prendre que des exemples français) soit par reconfiguration entre deux missions, soit par polyvalence vraie (Rafale). Il importe seulement que sa charge militaire emportée et son autonomie soit suffisante, à tout le moins qu'elles ne se pénalisent pas mutuellement. Le Rafale est un progrès par rapport au M2000D. Deux Scalp par Rafale B (même 1 par 2000D ou rafale M) sont un emport raisonnable comprte tenu de la dimension pré-stratégique de son emploi et du nombre limité d'armes en dotation. Six AASM sous un rafale permettent de traiter un nombre d'objectifs raisonnable, tout en laissant de la place pour les missiles d'autodéfense et les réservoirs. En réalité, si nous devions intervenir en force dans un conflit de moyenne intensité, seuls ou en petite coalition, les facteurs les plus limitants seraient non l'absence de bombardier lourd, mais le nombre d'armes en dotation (quels délais de fabrication en cas de crise grave avec préavis suffisant?) et le nombre de tankers. dans l'incertitude actuelle sur les moyens qu'auront réellement les forces dans 5 ou 10 ans, il me semble que la priorité doit être donnée au maintient d'une capacité de force suffisante (même s'il faut sacrifier quelques uns des 440 avions de combat prévus: 380 dont 300 en lignes pour l'AdA, 60 au total pouyr la Marine) et à la capacité de projection, et donc pour ce qui est de l'AdA aux ravitailleurs. Plutôt que de transformer en bombardier des avions non prévus pour çà et qui ne le feront jamais bien, il me semblerait plus utile de préinstaller une capacité tankers sur tout ce qui est suffisamment gros pour emmener du pétrole en quantité suffisante. Pendant els malouines, les britanniques avaient en crash programm doter de pods de ravitaillement des Victors mais aussi des Hercules et quelques Nimrod. Même si les crédits manquent pour équiper p.ex. les 50 A400M (si 50 il y a vraiement), j'espère au moins que leur configuration permettrait de tous les équiper si le besoin s'en faisait sentir - car alors on trouverait l'argent.
  23. Pour l'A380, il ne faut pas oublier non lus tous les cables, canalisations, et autres faisceaux électriques qui passent dans le plancher de soute - là oà précisément on envisage de mettre des portes. Rien que çà, c'est un chantier épouvantable. Ensuite, le coût unitaire de la bête est considérable. Penser qu'en plus ce serait bien pour Airbus, une petite commande d'état, c'est avoir une drôle d'opinion de l'utilisation de nos impôts. Un truc hors de prix qui ne servirait à rien d'autre, je ne vois franchement pas l'intérêt. Pour les Atl2, la soute est dimensionnée pour une charge de 3600 kg. On est déjà un peu limite pour 3 Apache ou Scalp. La 2ème limite tient à la vitesse de l'avion (350 knt, plutôt 280-300 en croisière) ce qui n'est pas terrible pour limiter le temps de réaction adverse, et à son autonomie (4300 NM, donc maxi 2000 NM de rayon d'action, auquel il faut ajouter les 150-200 NM de portée du missile) ce qui est certes très confortable en PatMar, mais ne permet pas une frappe tous azimuths à partir de la métropole.
  24. OUI+++ (mais aussi malheureusement oui aux limites budgétaires). Des Rafale M, çà peut remplir les missions des C et EN PLUS, çà peut être embarqué sur un PA. Mais c'est plus cher qu'un C. La projection à longue distance, c'est les bateaux (un BPC de plus, sans parler du PA2) les avions cargo et les ravitailleurs (un peu plus d'A400M ravitailleurs, des nacelles sur les A310 de l'Estérel, 10 à 12 A330 MRTT en dotation propre plus une dizaine pré-équipée et financée (et utilisée) par une compagnie civile en temps de paix, çà me semble 10 fois plus utile et polyvalent qu'un bombardier lourd qui ne fait que çà (les Anglais avaient transformé en ravitailleurs leurs vieux Victor, faute de mieux. Mais la transfo inverse - un liner/ravitailleur (c'est la même chose au départ) transformé en bombardier, c'est impossible).
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