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Dauphiné

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  1. Dauphiné

    L'Inde

    @Fatac : J'avoue ma grande curiosité à ce sujet : pourrais-tu nous donner plus de détails ? Quel est le périmètre technique par exemple : le rétrofit d'un avion de combat avec ajout de commande de vol électriques avec protection de l'enveloppe me semble complètement inédit ? Merci d'avance pour ta contribution.
  2. Dauphiné

    L'Inde

    Bonjour, lu ce matin dans www.aerobuzz.fr En attendant le Rafale et le T50, l’Inde a décidé de moderniser ses 120 avions de combat Jaguar datant des années 80 aux standards du 21ème siècle. Commandes de vol électriques, écrans multifonctions MFD et d’un nouveau système d’arme pour l’avion franco-britannique. Un pari osé… est-ce possible ?
  3. << Le président d'Airbus sonne le glas de l'avion militaire A400M 29/03/2009 | 17H50 Dans un entretien au magazine allemand Der Spiegel, le président d'Airbus Thomas Enders affirme que « dans les circonstances actuelles, nous ne pouvons pas construire » l'avion militaire A-400M. « Mieux vaut une fin dans l'horreur qu'une horreur sans fin » ajoute-t-il ! S'il reconnait que des « grosses fautes ont été commises » par son entreprise, il exclut de devoir faire le « pèlerinage à Berlin ou à Paris pour implorer une poursuite du programme dans des conditions qui ne sont pas acceptables ». A lire sur Secret-Défense >> Qui croire ?
  4. http://www.lepoint.fr/actualites-monde/pour-vendre-le-rafale-aux-emirats-paris-contraint-d-en-financer/1648/0/324199;jsessionid=41DD524F06EDA7BE409D84238D5FFDB4 Pour vendre le Rafale aux Émirats, Paris contraint d'en financer une nouvelle version Par Jean Guisnel Il y aura bientôt un an, en juin 2008, les Émirats arabes unis annonçaient leur intention d'acquérir 63 avions français de combat Rafale F3, pour six milliards d'euros. Aussitôt, un communiqué de l'Élysée se félicitait de cette annonce très politique, et les négociations commençaient avec les coriaces Emiratis. Qui veulent bien mettre le prix pour ces avions, mais à condition qu'ils soient livrés avec des options hors de prix qui n'existent pas encore. Dans un premier temps, on avait appris que les Emiratis exigeaient une reprise des avions français dont ils disposent déjà depuis une dizaine d'années, à savoir une soixantaine de Mirage 2000-9, la version la plus élaborée du dernier chasseur monoréacteur fabriqué par Dassault Aviation. Mais Nicolas Sarkozy en personne a rejeté, en conseil de défense, une hypothèse que nous évoquions ici , à savoir le rachat de ces appareils par l'armée de l'air française. Cette éventualité n'étant plus d'actualité, le gouvernement a créé une structure de "défaisance" qui achètera les avions, et les revendra ensuite à des clients étrangers. À qui ? C'est un peu le problème. En tout cas, le constructeur Dassault Aviation se dit non concerné par cette opération, qui intéresse l'État seul. Lequel n'apprécie que modérément ce refus de l'avionneur de participer à la revente de ces appareils, et n'a pas encore finalisé l'accord avec les Émirats sur leur reprise. Pour quel prix ? Entre 1,5 et 2,3 milliards d'euros, selon des sources proches de la négociation. Si l'on rapporte cette somme aux six milliards d'euros évoqués pour la vente des soixante-trois Rafale F3, la reprise représentera au moins le quart du prix de vente. Ce qui ne constitue qu'un petit problème, à côté des autres... Moteur et radar en questions Les autres difficultés que pose cette vente aux Emiratis portent sur deux des composants majeurs de l'avion. Son moteur, et son radar. Le moteur, d'abord : le Rafale F3 est équipé de deux réacteurs M88-2 fabriqués par le motoriste SNECMA, dont la caractéristique principal est leur poussée de 7,5 tonnes. Les Emiratis exigent quant à eux une version plus puissante d'une poussée de 9 tonnes, qui rapprocherait alors les performances du M88 de celles des moteurs du F/A-18 E/F Super Hornet de Boeing, les F414-GE-400 de General Electric, de 10 tonnes de poussée. De longue date, SNECMA souhaitait faire financer par l'État une version de 9 tonnes du M88, le M88-3, destinée à satisfaire les clients export souhaitant accentuer les capacités anti-aériennes du Rafale. Mais ce projet avait été refusé, et dès lors que Paris ne veut toujours pas le financer pour sa propre armée de l'air, il faudra que les Emiratis mettent la main à la poche. Facture : 800 millions d'euros. Cette exigence a ses raisons : pour Abou-Dhabi, qui défend un territoire minuscule, et se prépare à affronter un jour l'Iran, le Rafale doit être avant tout un appareil de supériorité aérienne. Une source proche du GIE Rafale, qui rassemble Dassault (cellule), Thales (radar et électronique de bord) et SNECMA (réacteurs), tord un peu le nez et souligne que, "dans l'idéal", Paris aurait dû prendre en charge ce développement, et soutenir ainsi l'exportation d'un avion qui a du mal à se vendre. Mais de source bien informée sur ce dossier, on confirme la volonté de Nicolas Sarkozy de "ne pas mettre en péril la future loi de programmation militaire". L'une des exigences des Emiratis a toutefois été acceptée par les Français : il s'agit de l'adaptation du Rafale au futur missile air-air européen Meteor en cours de développement par MBDA. Son financement de 250 millions d'euros, consacré pour une large part à des développement sur le radar à antenne active RBE2-AESA de Thales, est actuellement prévu à la fin de la loi de programmation militaire, vers 2012. De très bonne source, on a indiqué au Point que ce financement serait vraisemblablement avancé. Afin de favoriser le contrat avec les Émirats, les Rafale de l'armée de l'air française seront donc dotés plus tôt que prévu de la capacité d'emport du Meteor. Conclusion : avec les Emiratis qui ont oublié d'être mauvais en affaires, un contrat n'est pas gagné d'avance. Paris avait annoncé l'an dernier être en mesure de livrer le premier Rafale à Abou-Dhabi en 2012. Ce défi sera très difficile à relever. Raison de plus pour que les acteurs de ce dossier, convoqués à l'Élysée début avril, préparent leurs dossiers sur le bout des doigts...
  5. Dauphiné

    [Rafale] *archive*

    Pour vendre le Rafale aux Émirats, Paris contraint d'en financer une nouvelle version Par Jean Guisnel http://www.lepoint.fr/actualites-monde/pour-vendre-le-rafale-aux-emirats-paris-contraint-d-en-financer/1648/0/324199;jsessionid=41DD524F06EDA7BE409D84238D5FFDB4 Il y aura bientôt un an, en juin 2008, les Émirats arabes unis annonçaient leur intention d'acquérir 63 avions français de combat Rafale F3, pour six milliards d'euros. Aussitôt, un communiqué de l'Élysée se félicitait de cette annonce très politique, et les négociations commençaient avec les coriaces Emiratis. Qui veulent bien mettre le prix pour ces avions, mais à condition qu'ils soient livrés avec des options hors de prix qui n'existent pas encore. Dans un premier temps, on avait appris que les Emiratis exigeaient une reprise des avions français dont ils disposent déjà depuis une dizaine d'années, à savoir une soixantaine de Mirage 2000-9, la version la plus élaborée du dernier chasseur monoréacteur fabriqué par Dassault Aviation. Mais Nicolas Sarkozy en personne a rejeté, en conseil de défense, une hypothèse que nous évoquions ici , à savoir le rachat de ces appareils par l'armée de l'air française. Cette éventualité n'étant plus d'actualité, le gouvernement a créé une structure de "défaisance" qui achètera les avions, et les revendra ensuite à des clients étrangers. À qui ? C'est un peu le problème. En tout cas, le constructeur Dassault Aviation se dit non concerné par cette opération, qui intéresse l'État seul. Lequel n'apprécie que modérément ce refus de l'avionneur de participer à la revente de ces appareils, et n'a pas encore finalisé l'accord avec les Émirats sur leur reprise. Pour quel prix ? Entre 1,5 et 2,3 milliards d'euros, selon des sources proches de la négociation. Si l'on rapporte cette somme aux six milliards d'euros évoqués pour la vente des soixante-trois Rafale F3, la reprise représentera au moins le quart du prix de vente. Ce qui ne constitue qu'un petit problème, à côté des autres... Moteur et radar en questions Les autres difficultés que pose cette vente aux Emiratis portent sur deux des composants majeurs de l'avion. Son moteur, et son radar. Le moteur, d'abord : le Rafale F3 est équipé de deux réacteurs M88-2 fabriqués par le motoriste SNECMA, dont la caractéristique principal est leur poussée de 7,5 tonnes. Les Emiratis exigent quant à eux une version plus puissante d'une poussée de 9 tonnes, qui rapprocherait alors les performances du M88 de celles des moteurs du F/A-18 E/F Super Hornet de Boeing, les F414-GE-400 de General Electric, de 10 tonnes de poussée. De longue date, SNECMA souhaitait faire financer par l'État une version de 9 tonnes du M88, le M88-3, destinée à satisfaire les clients export souhaitant accentuer les capacités anti-aériennes du Rafale. Mais ce projet avait été refusé, et dès lors que Paris ne veut toujours pas le financer pour sa propre armée de l'air, il faudra que les Emiratis mettent la main à la poche. Facture : 800 millions d'euros. Cette exigence a ses raisons : pour Abou-Dhabi, qui défend un territoire minuscule, et se prépare à affronter un jour l'Iran, le Rafale doit être avant tout un appareil de supériorité aérienne. Une source proche du GIE Rafale, qui rassemble Dassault (cellule), Thales (radar et électronique de bord) et SNECMA (réacteurs), tord un peu le nez et souligne que, "dans l'idéal", Paris aurait dû prendre en charge ce développement, et soutenir ainsi l'exportation d'un avion qui a du mal à se vendre. Mais de source bien informée sur ce dossier, on confirme la volonté de Nicolas Sarkozy de "ne pas mettre en péril la future loi de programmation militaire". L'une des exigences des Emiratis a toutefois été acceptée par les Français : il s'agit de l'adaptation du Rafale au futur missile air-air européen Meteor en cours de développement par MBDA. Son financement de 250 millions d'euros, consacré pour une large part à des développement sur le radar à antenne active RBE2-AESA de Thales, est actuellement prévu à la fin de la loi de programmation militaire, vers 2012. De très bonne source, on a indiqué au Point que ce financement serait vraisemblablement avancé. Afin de favoriser le contrat avec les Émirats, les Rafale de l'armée de l'air française seront donc dotés plus tôt que prévu de la capacité d'emport du Meteor. Conclusion : avec les Emiratis qui ont oublié d'être mauvais en affaires, un contrat n'est pas gagné d'avance. Paris avait annoncé l'an dernier être en mesure de livrer le premier Rafale à Abou-Dhabi en 2012. Ce défi sera très difficile à relever. Raison de plus pour que les acteurs de ce dossier, convoqués à l'Élysée début avril, préparent leurs dossiers sur le bout des doigts...
  6. Dauphiné

    Appel d'offre brésilien

    SCOOP aujourd'hui sur http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=109453: Quant aux 9 Rafale au standard F1 (livrés en urgence pour remplacer les Crusader retirés du service en 1997), leur sort est toujours incertain. Conservés à Landivisiau, ces appareils doivent être modernisés, mais cela coûterait très cher. Une autre piste serait à l'étude, celle d'une cession au Brésil, qui pourrait notamment les utiliser sur le Sao Paulo (ex-Foch français). Pour mémoire, c'est à bord de l'ancien porte-avions de la Marine nationale que les premiers appontages et catapultage du du prototype du Rafale avaient été réalisés. Le M01 y avait apponté pour la première fois en avril 1993. nb: j'ai posté la même chose sur le topic marine brésilienne :)
  7. Dauphiné

    Marine brésilienne

    SCOOP aujourd'hui sur http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=109453: Quant aux 9 Rafale au standard F1 (livrés en urgence pour remplacer les Crusader retirés du service en 1997), leur sort est toujours incertain. Conservés à Landivisiau, ces appareils doivent être modernisés, mais cela coûterait très cher. Une autre piste serait à l'étude, celle d'une cession au Brésil, qui pourrait notamment les utiliser sur le Sao Paulo (ex-Foch français). Pour mémoire, c'est à bord de l'ancien porte-avions de la Marine nationale que les premiers appontages et catapultage du du prototype du Rafale avaient été réalisés. Le M01 y avait apponté pour la première fois en avril 1993.
  8. Dauphiné

    Ef-2000 Rafale Gripen

    Alors là, une fois de plus ce genre d'échange me rend perplexe: c'est son SPECTRA dont il est équipé, "l'AWACS" du Rafale, non ? Et la sensibilité du Spectra fait que 1) le Rafale détecte tout chasseur utilisant son radar bien avant le radar adverse ne le detecte 2) le Rafale détecte tout AWAC adverse et donc la bulle sous laquelle il y est repérable => le pilote peut choisir de l'éviter, => sa position ne peut pas etre connu d'éventuels assaillants passifs (en mode link16 avec leur Awac) => pas de mauvaise surprise là non plus => ça sert à ça SPECTRA oui ou m.... ?![31]
  9. ça me fait penser à cette réflexion d'un officier Anglais à l'époque qui aurait dit en substance qu'il n'était pas sûr que ce soit une si bonne idée d'enterrer autant d'argent ; et que pour sa part il prefèrait le voir sur les océans... (soupir) J'ai eu l'occasion de visiter un site de la ligne Maginot (l'extrémité nord est): impressionnant tt de même, un chef d'oeuvre d'ingéniérie comme on aime bien / sait bien en faire en France [11]
  10. Je crois qu'il n'y a aucun avenir pour la France à jouer un rôle de supplétif du complexe MI US et dans une moindre mesure OTANien. Pas d'avenir stratégique, ni tactique ; à part considérer qu'envoyer des soldats à l'abattoir, comme les GIs en Irak, en vaut la peine en soi. La seule stratégie possible c'est d'ammener les pays européen majeurs, fondateurs, piliers, bref les 6 du débuts, voir les 15, à croire et endosser la nécessité absolue d'une défense européenne et DONC D'UNE DISSUASION EUROPEENNE. Je ne veux pas demander aux US de me jurer qu'un jour ils ne retraverseront pas l'atlantique. J'aimerais même les aider à penser que pour eux, ça serait enfin possible = un allié fiable et des économies en plus. Les Japonais sont en train de tirer exactement la même conclusion, ainsi que les Coréens. Bilan: aujourd'hui on a perdu la première manche: on est pas crédible en terme de dissuasion ; aucune opinion publique Européenne ne croit au parapluie nucléaire Français. C'est de notre faute. Il FAUT qu'on gagne cette campagne politique là. Donc on RESTE dans l'Europe, et on investit enfin SERIEUSEMENT la Commission Européenne. Je suis persuadé qu'à ce jeu, on gagnera...
  11. Oui c'est parfait! tant mieux, un soucis de moins, merci pour le lien. Question à 1 000 000 000€ suivante: Imaginons * que la Royale Navy achète des Rafales N pour ses portes-avions- mettons 2 groupes aéronavals (60?) - et aussi 50 JSF VSTOL pour les portes aéronefs, * que l'Ada achète des EF (UK de preférence) pour la supériorité aérienne, mettons 2 escadrilles (60?) * imaginons que ces avions remplacent ceux actuellement prévus , ni plus, ni moins ; donc ce serait budgétairement parlant une opération quasiment blanche J'ai conscience, dans le contexte actuel, d'être très naïf et peut-être de blasphèmer [10], mais juste pour l'intéret de la discussion quelles pourraient être les conséquences pour les Anglais et les Français ? 1- Dassault serait le leader inconstesté de l'aviation embarquée en Europe. Equivalent à Boeing et son f-18 E/F. Avec pareille référence, il vendrait plus facilement à d'autres aéronavale, par ex Brésil et de l'Inde. Et à d'autre armée de l'air en ricochet... 2- l'Ada aurait une 2eme source et un (bon) avion de supériorité air, ce serait bon pour la compétition entre fournisseurs => bon pour les coûts et le contribuable ? 3- la France se rachèterai un brevet de bon élève Européen sans compromettre ni l'avenir de Dassault, ni de Snecma/Safran - car ces 2 industriels gardent des marchés et accroissent leur crédibilité / visibilité Pourquoi ce scénario est-il inconcevable dans le contexte actuel ?
  12. 1 - pour moi ce sera démontré qd d'autres armées utiliseront le link16 français dans leurs avions/bateaux/chars. Est-ce déjà le cas? 2 - Je pensais à un dossier sur une des missions Agapanthe - je crois la 06 - où les militaires français se plaignaient que en pratique les US n'utilisent pas les radio cryptées OTAN mais "yet another" standard à eux d'où gros pb pour l'organisation de missions conjointes (cryptage des ordres de tir si je me souviens bien). Je suis informaticien de métier, ça fait > 10 ans que je fais de l'intégration de comm., notamment militaires (je peux citer des noms de systèmes). L'affirmation: Si c'est compatible XXX, c'est pleinement interropérable avec XXX, je ne l'ai hélas jamais vérifié d'emblée... d'où une nouvelle question: sommes nous crédibles dans ce domaine (liaison16 par ex)? Merci pour ta réponse DEFA550, je ne suis pas le premier à le dire, c'est tjs très instructif! [28]
  13. Pour suivre sur le pb de la politique commerciale: Est-ce que le fait que le Rafale ne peut embarquer que des missiles français ne constitue t-il pas un handicap majeur du point de vue militaro-commercial ? Pour des clients potentiels, ça veut dire obligatoirement 2 sources s'ils veulent le Rafale et qu'il ont déjà du matos... US par ex, ce qui est probable on? Idem pour le liaison 16: est-ce qu'elle marcherait vraiment avec des AWACS autres que français? Je pousse un peu, mais dans le principe, ces objections ne sont-elles pas recevables? On vend du compatible OTAN, mais on est les seuls à utiliser... Excusez-moi si c'est idiot comme remarque, mais j'apprécierais beaucoup une réponse argumentée - du point de vue logistique opérationnelle plutôt que perf. En résumé de ma pensée, pour des gens qui veulent rester "compatible" OTAN/US, le Rafale n'est-il pas un peu le Canada-dry de la pub. Autant acheter du matos qualifié OTAN/US pur-jus... comme l'EF/grippen/F16/F15/JSF... aë aïe aïe? ne me tapez pas tous dessus en même temps![28] [50]
  14. medivil 47, C'est vrai que quand on convertit les prix d'€uros en francs - pour tt les articles de la vie quotidienne, on prend peur [04] L'entrée dans l'€uro a été très mal négociée par Juppé ; il a fait bcp trop de conscessions aux allemands en pensant pouvoir revenir dessus après: grave erreur! Pour contribuer au débat, voici un article très intéressant: Faire l'Europe sans défaire la France Le titre rejoint bien la préoccupation initiale de Samson. En voici le préambule: Car il ne faut pas oublier l'objectif primordial de l'adhésion de de Gaulle à l'europe: cf Quelle politique étrangère pour la France Or aujourd'hui n'a t-on pas perdu de vue cet objectif ? L'allemagne réunifiée a fait basculer le centre de gravité de l'Europe vers l'Est, ainsi que sa capitale fédérale: Berlin. Ce qui apparait tt à fait naturel à tt allemand évoque rien de bien gai pour un français, hélas. Il faut noter aussi que les anglais sont bcp plus proche de la position française sur les questions de la dissuasion nucléaire et de l'indépendance nationale que les allemands (qui ne veulent pas en entendre parler - interférence avec le passé trop ambigue). Mais de là à sortir de l'UE, c'est vraiment comme passer dans la 4eme dimension à mon avis. Est-ce bien nécessaire ? [11]
  15. European, Quand tu dit que la France n'est pas aimée dans l'UE, c'est peut-être possible, mais ça n'a pas d'importance. Pas d'importance dans le débat politique intérieur français car nous ne nous déterminons pas par rapport à ce critère ; et grâce (ou à cause de) Chirac, pas d'importance pour notre pouvoir (de nuisance?) sur le plan communautaire. Je m'explique: les français devront approuver par référendum tout élargissement après la Roumanie et la Bulgarie. Donc la France a déjà (par le non au referendum) et pourra dans le futur bloquer l'UE sur le point des élargissements. Quand tu dis que sans l'UE, la France n'est rien, c'est purement fictif puisqu'on a pas essayé... et avant l'UE (et la 2eme guerre mondiale) la France existait mondialement. Mais puisqu'on parle d'esprit communautaire, je te demanderai bien ton avis sur les réflexions anti € d'un ministre du dernier gouvernement Berlusconi. On peut repprocher bcp de chose à Chirac, du moins n'a t-il pas autorisé/laissé faire pareille chose. En remontant un peu plus en arrière, que penser aussi des chiffres truqués présentés à l'époque par le gouvernement italien pour rejoindre le "club" de l'€ ? Tout comme la Grêce par exemple? Or à l'époque, ce sont bien les allemands qui vous on traité de "pays du club Med", et pas les français, non ? Est-ce bien une manifestation d'esprit plus communautaire que la soi-disant soif inextinguible de "Grandeur" de la France ? Est-ce ridicule de vouloir (re)trouver sa fierté après une catastrophe comme juin 40 et l'occupation/collaboration des années 40/44 ? Je ne crois pas. C'est légitime et même indispensable pour continuer d'exister, non pas seulement en tant que nation, mais comme culture. De Gaulle a sorti la France de l'OTAN. Pourrait-il arriver la même chose vis-à-vis de l'UE ou de l'€ ? Pour moi ce serait regrettable et très couteux pour notre pays. Je me souviens des dévaluations du franc, pdt mon enfance - on a oublié tt ça ,de même que l'(hyper) inflation des années 70...l'€ à 1,28 $ ça nous donne une ristourne de 28% sur le prix du pétrole ; on l'oublie toujours et on se lamente sur la pénalité que représente cette monaie à l'export... On veut un peu le beurre et l'argent du beurre, non, en France ?
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