Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Yorys

Members
  • Compteur de contenus

    791
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Yorys

  1. Un peu comme, en Ukraine on accuse les russes de "false flag" quoi ...
  2. La nature de ces cibles montre que les ukrainiens craignent (craignaient ?) clairement un débarquement sur Odessa, on peut aussi se demander pourquoi ils n'utilisent pas leurs Scalps contre le pont de Kerch, mais peut être que cela est compliqué et est devenu peu utile maintenant que la voie terrestre par les oblasts annexés semble sécurisée.
  3. J'aime bien, en général, les interventions d'Alexis, mais bon... propager ce genre "d'humour"... imaginons notre réaction si nous avions vu sur des sites étrangers (russes par exemple) ce genre de caricatures le lendemain du Bataclan...
  4. C'est HS et, à mon avis ça aurait plutôt sa place dans la section du forum concernant les armements nucléaires, mais je trouve assez dingue qu'avec notre parc de centrales, nos capacités de retraitement, et notre expérience dans le nucléaire civil et militaire, il ait fallu, ne serait-ce qu'un temps, aller acheter du tritium, qui est quand même un des composants essentiels de nos bombes, à l'étranger... sinon le terme "réquisition" du premier post m'avait pas mal amusé. Enfin, apparemment on n'a pas été l'acheter aux Russes... C'est déjà ça... @Yorys@jojo (lo savoyârd) Transfert effectué. Collectionneur
  5. C'est du baratin... il y a 8 mois la question était de savoir si les russes utiliseraient l'arme atomique pour défendre la Crimée quand les forces ukrainiennes victorieuses se présenteraient à portée de Sebastopol. Aujourd'hui on voit les russes à Kiev cet été et à Lviv en septembre. Même Medvedev le croquemitaine de VP a dit que les russes ne voulaient pas de la partie ouest de l'Ukraine ! Si l'armée ukrainienne s'effondre, la Russie n'aura pas besoin d'aller jusqu'à Kiev, Zelenski sera déposé... ou pire... et un gouvernement de "salut public" mené par un militaire "réaliste", demandera l'arrêt des hostilités. La question sera alors de savoir, devant l'ampleur du désastre, si nous (l'occident) ne seront pas accusé d'avoir "utilisé" l'Ukraine comme chair à canon pour lui faire mener une guerre d'affaiblissement de la Russie qu'elle ne pouvait pas gagner, avant de la lâcher en rase campagne en la privant de l'aide de son principal donateur (c'est le narratif qui risque d'émerger, pas mon opinion personnelle... enfin, pas totalement). Le tout appuyé par quelques centaines de casques bleus légionnaires qui feront un écran symbolique afin de sauver ce qui peut l'être de notre investissement dans cette guerre.
  6. Si Poutine est assez fou pour ouvrir en ce moment un second front face à l'OTAN : je mange mon tapis de souris... (Bon il est vrai que j'étais déjà persuadé, à l'époque, qu'il n'attaquerait pas l'Ukraine avec seulement 150 000 hommes !)
  7. Quand je dis que nous assistons en temps réel à une magnifique partie de poker !
  8. La France... peut être... mais Zelenski a toujours fermé la porte (au moins publiquement) à la moindre négociation depuis l'intervention de B. Johnson. A t'il seulement les moyens d'accepter un cessez-le-feu sur les positions actuelles ? Ou toute sa "stratégie" ne consiste t'elle pas à mouiller un maximum de gens avec lui sans trop se préoccuper des conséquences (pour eux). Tout cela il est évident que Macron le sais, c'est pour cela que je suis assez curieux de voir la suite de cette affaire. Je reste convaincu qu'à un moment ou à un autre on va avoir un changement de direction à la tête de l'Ukraine, volontaire ou subi... that's the question !
  9. J'ai précisé avant que tu ne publies, je pensais à un accès "facile" depuis le centre nord de l'Europe.
  10. Pour moi il y a deux aspects : un psychologique, Odessa est une "ville symbole" en Russie, si elle reste ukrainienne cela permettrait d'alimenter le narratif comme quoi Poutine n'a pas (totalement) "gagné" sa guerre. Et le second économique, comme cela a été dit, c'est le seul port digne de ce nom qui reste à l'Ukraine pour exporter ses productions agricoles ou autre. Et, à plus long terme, si la "nouvelle" Ukraine adhère un jour à la CEE, ce sera aussi, pour nous, un autre accès à la mer noire, plus direct que par la Roumanie ou la Bulgarie. De plus il me semble important que, dans une optique de cessez-le-feu à la coréenne, l'Ukraine conserve son armée et une intégrité territoriale viable, car elle fait et fera longtemps peser une menace sur la flanc sud de la Russie qui ne pourra pas le dégarnir comme elle le veut. Ce qui est à mon avis notre meilleure assurance vis à vis d'éventuelles tentations aventuristes de Moscou du côté de la Baltique.
  11. Faut pas rêver : toute cette opération montée par Macron consiste à faire comprendre à Poutine que maintenant qu'il a "ses" provinces annexées c'est stop, Odessa c'est niet et la rive droite du Dniepr c'est niet aussi. A Moscou, pas de doute qu'on interprète cela comme une reconnaissance du fait établi des conquêtes russes. Je me demande ce qu'en pense Zelenski, mais il ne doit pas être fondamentalement contre puisque qu'il parait qu'avec notre président ils sont cul et chemise... après, c'est comme au poker... pas sûr que Macron soit de taille, mais on verra bien.
  12. Je me demande vraiment ce qu'il y a de rationnel dans le fait d'indisposer un ou des alliés sans lesquels on n'est rien...
  13. Le problème c'est qu'il y a une palanquée d'éléments parfaitement factuels pour appuyer l'opinion qu'essaie de véhiculer ici Wallaby, tenez, voilà pour ceux qui ont le courage les énoncés de deux autres "déviants", c'est relativement ancien (1 an) mais cela reste étonnamment actuel. Quand à la forme de terrorisme intellectuel qui consiste à dire qu'il faut s'abstenir d'énoncer ou de rapporter une opinion parce que cela "ne mène à rien" et qu'elle est minoritaire, j'en laisse chacun juge :
  14. L'Ukraine ne "disparaitra" pas de la carte, ce n'est pas plus dans l'intérêt de Moscou d'absorber une population qui lui est hostile que dans l'intérêt de l'Ukraine de reprendre le contrôle de la Crimée et du Dombass : trop de ressentiment, trop de haine, trop de douleurs que seule une déportation ou une expulsion massive pourrait circonscrire, mais elle n'est pas tenable sur le plan diplomatique (encore que... l'exemple israélien...). L'enjeu, actuellement c'est l'entredeux : compléter les oblasts déjà annexés et la région d'Odessa, seul port qui pourrait rester à la "nouvelle" Ukraine. Tant que Poutine sentira que la dynamique militaire lui est favorable il n'aura aucune raison d'y renoncer, surtout qu'il voit bien qu'en face on s'enfonce dans un discours de plus en plus déconnecté de la réalité. Je crois, j'espère, que c'est l'objectif des européens et de Macron de faire en sorte que l'appétit des russes ne croisse pas (trop) au fur et à mesure de leur perception de l'affaiblissement ukrainien sur le terrain comme auprès des USA. Après, il faudra bien négocier...
  15. Je pense que dans l'esprit de nos dirigeants la "défaite" serait la main mise sur Kiev et la prise et annexion d'Odessa, et Macron veut envoyer à Moscou le signal que cela est inacceptable pour l'Europe. Je ne vois pas des troupes françaises/européennes se lancer avec les ukrainiens dans la reconquète des territoires déjà contrôlés par les russes, donc, de fait, j'ai l'impression que tout le monde en occident souhaite (sans le dire ouvertement bien sûr) que la situation se fige et que les combats cessent. Tout le monde... sauf Zelensky qui persiste à proclamer qu'il ne s'arrêtera qu'après la reconquête de la Crimée. Je serais très curieux de savoir quel serait sur ce point le "vrai" avis des ukrainiens s'ils pouvaient s'exprimer librement sur la question.
  16. Je reste convaincu que, par rapport à l'enjeu, pour les russes se sont des piqures de moustique, très vite réparées, même si c'est à l'arrache : en temps de guerre on ne s’embarrasse pas de normes et de validations de travaux. Par contre les ukrainiens sont en train de donner aux russes une expérience de première main pour tout ce qui concerne la guerre des drones ! Je pense que les destructions de stations radars, de brouillages ou de A50 les inquiètent beaucoup plus. Quand à Belgorod, c'est de la gesticulation médiatique permettant de continuer à alimenter un discours. En attendant il y a des gens qui meurent.
  17. Je pensais aussi à l'attaque sur Belgorod, sinon, pour les drones, on est quand même loin du carpet bombing des alliés sur l'Allemagne nazie... qui avait mis du temps à produire son effet. M'étonnerait que les attaques sur les infras pétrolières gènent, pour l'instant, autre chose que les civils.
  18. Peut être aussi que, dans le contexte actuel, elles sont (pour les Russes) insignifiantes et pas stratégiques du tout...
  19. Anna Colin Lebedev "En tout cas, nous avons intérêt à ne pas oublier cette Russie de l’inertie qui continue à fonctionner sous l’épaisse couche de discours bellicistes et loyaux. Ni démocrate, ni opposée, mais attachée à la stabilité et la prospérité. Offertes par le passé par Poutine."
  20. C'est ce qu'ont dû écrire les commentateurs pro-allemands quand Hitler a lancé l'offensive des Ardennes... (je ne compare pas Zelensky à Hitler... sauf, peut être, pour la compétence...)
  21. Non, on n'y va pas, parce que ce ne serait pas bon pour les affaires des grands groupes (essentiellement US) qui régentent le monde, et aussi parce que la Chine n'y a absolument aucun intérêt, convaincue qu'elle est qu'elle sera (de loin) à la fin du siècle la puissance dominante scientifiquement, technologiquement et industriellement. Par contre tout cela risque de précipiter notre déclin et met un coup d'arrêt dramatique à la construction européenne qui est (était) notre seule chance de rester en première division.
  22. Vous refaites l'histoire ! On a jamais reconnu, ni même évoqué le droit à la Crimée ni au Dombass de s'auto-déterminer. Je suis persuadé que Poutine s'en serait "contenté" (avec l'engagement de non adhésion de l'Ukraine à l'OTAN). On contraire on n'a cessé d'agiter des chiffons rouges sous le nez des russes : frappes sur le Dombass, sanctions, Otan, CEE, aide militaire, Zelenski qui "regrette" que l'Ukraine n'ait pas gardé d'armes nucléaires alors qu'il avait toute l'infra pour en fabriquer à moyen terme... Je passe sur les tentatives de "déstabilisation" (du point de vue des Russes, et je crois que ça a été un élément majeur) de la Biélorussie. Je vais répéter ce qui a déjà été dit plusieurs fois ici dans les interventions de ce jour : du point de vue Russe la situation en Ukraine faisait peser sur elle une menace existentielle, et tout ce qui s'est passé depuis février 2022, toujours du point de vue Russe a permis un éloignement de cette menace. Tant que tout le monde ne se sera pas assis autour d'une table de conférence, le bain de sang perdurera... avec à tout moment la menace de dégénérer, surtout si des petits joueurs de poker comme notre président viennent chercher à s’immiscer dans le jeu. Vous verrez qu'un jour on nous expliquera que l’annexion de l'Ukraine tout entière serait ce qui pourrait nous arriver de moins pire, et ce jour là Zelenski avec ses facondes de matamore, son intransigeance et son irréalisme aura tout gagné ! J'ai perdu de vue mes connaissances russes, mais ce qu'il disaient déjà il y a quelques années (et pourtant ce sont des "modérés" ne supportant pas Poutine) c'est que la perestroïka a permis à l'occident de la mettre bien profonde à la Russie et que sans l'arrivée de Poutine l'économie Russe serait entre les mains de grands groupes occidentaux et que l'armée se ferait tailler des croupières aux frontières par des tyranneaux islamistes ou autres.
  23. C'est effectivement une vision des choses qui se défend, j'en ai une autre : Je pense, moi, que Poutine se satisferait d'une Ukraine diminuée, en partie démilitarisée et "non alignée", et que l’a réintégration de la Biélorussie est l'objectif principal (et peut être final) de sa carrière. Je pense même qu'il accepterait une force d'interposition sur une ligne de cessez-le-feu à la coréenne, dans laquelle il y aurait forcément des chinois et peut-être des indiens. "On" c'est la "communauté internationale", avec tout ce que cela implique d'hétérogénéité bien sûr, d’où l'ONU.
  24. Si la situation était inversée, tu dirais que la meilleure défense c'est l'attaque C'était d'ailleurs l'argument que certains avançaient ici pour l'offensive de cet été... que je qualifiais à l'époque de "mini offensive de la Somme"... no comment... Tant que l'on n'offre aucune porte de sortie acceptable aux deux parties aucune raisons que ceux ci ne cessent d'asséner leurs EDL via leurs médias respectifs. Le problème c'est que je pense que si Poutine a (+/-) les coudées franches pour trouver un compromis de sortie sur la table diplomatique, je suis assez convaincu que ce n'est pas le cas pour la gouvernance ukrainienne, qui est (je le répète) coincée dans un biais des coûts irrécupérables, et qui dépend totalement de soutiens extérieurs qui sont par essence versatiles (au sens français du terme). Je pense (et ça me désole, ne croyez pas) que VP sera vainqueur de fait dans cette guerre, mais qu'il sera assez rusé (ou fourbe) pour faire croire à sa population (et à une partie des nôtres) que face à un Zelenski de plus en plus irréaliste et pathétique il sait, lui, se comporter en grand seigneur responsable ! On fera semblant d'avoir gagné (Macron : "voyez c'est grâce à nous que l'Ukraine existe encore en tant que nation !"), puis on entérinera de fait les conquêtes Russes sans les reconnaitre, et on transmettra, comme d'hab la patate brûlante à la génération suivante...
×
×
  • Créer...