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leridan

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Tout ce qui a été posté par leridan

  1. Un sat, ce n'est pas discret du tout, et plus tu le fais manoeuvrer pour passer où tu veux quand tu veux, et plus sa durée de vie se réduit.
  2. peut-être... mais il y a des avantages à disposer d'une plate-forme de reco très rapide, et après en avoir profité pendant 40 ans, j'ai du mal à imaginer les américains s'en passer maintenant. Ce d'autant que les budgets noirs sont très importants, ce qui signifie que le financement est là.
  3. Le A12 est resté secret pendant une quarantaine d'années, le F-117 pendant une bonne dizaine, comme je le disais il y a quatre ans les crédits sont disponibles dans le budget US, selon toute probabilité ils ont un appareil secret qui a remplacé le SR-71. Maintenant, quoi exactement, c'est une autre question, puisque c'est un secret...
  4. Une vitesse de satellisation, c'est plutôt à peu près M25 (7500/300 pour faire simple). 20% du dv nécessaire, c'est énorme en termes d'implications sur la conception du lanceur: en ajoutant 1000 m/s de dv perdu avec les frotements et la gravité, soit pour avec un couple moteur/carburant dont la vitesse d'éjection est de 4000 m/s, il faut brûler - 88% de la masse totale au décollage pour un dv total de 8500 m/s - 82,6% de la masse totale au décollage pour un dv total de 7000 m/s ou dit différamment, le lanceur lui-même (structure+moteurs+charge utile) peut être 40% plus lourd dans le deuxième cas: ce n'est vraiment pas un détail!
  5. leridan

    Qui suis-je ?

    c'est vrai, mais on n'allait quand même pas rester un an là-dessus! ;)
  6. Marcus, c'est vrai qu'avec un allumage en altitude, le moteur aura aussi un meilleurs rendement. Mais aujourd'hui, je verrais bien plutôt un système inverse: des strap-ons qui seraient des UAV, alimentés en carburant par le réservoir de l'étage principal. De gros statoréacteurs avec des petites ailes, et bons jusqu'à M4-5 pour rester dans des choses faisables. avec un lancement par catapulte pour arriver à la vitesse d'allumage des statos (rampe de 1500m pour arriver à 300 m/s à 3g, c'est faisable) Un avantage de ce système, c'est qu'on peut se contenter de l'isp du méthane, et pour un fonctionnement commercial, ce n'est pas un détail de ne pas avoir à gérer du LH2...
  7. leridan

    Qui suis-je ?

    Ah ben voilà!!!!!!!!!! dont le "système de Bange" formait l'ossature de l'artillerie française à la fin du XIX°, et qui équipait notamment les forts Serré de Rivière. gagné!
  8. leridan

    Qui suis-je ?

    Pascal, qu'est-ce qu'on avait avant le 75 mle 97? Et qu'on a ressorti des cartons en catastrophe en 1915?
  9. C'est vrai qu'avec le dV d'un vol sub-orbital, l'avion-porteur fait faire des économies plus importantes en proportion. Mais pour que ça devienne intéressant pour une satellisation, il faut beaucoup plus de vitesse initiale. Je ne dis pas que le SS2 n'est pas une très bonne chose, simplement que le saut technologique entre un suborbital et un vrai lanceur est plus important qu'il n'y paraît. Et à court terme, je vois plus une baisse des coût de lancement par le principe du Gros Booster Bourrin avec des réservoirs en acier et des moteurs à alimentation par pression - du jetable pas cher - que par un système réutilisable. Le GBB, genre sea dragon au 1/5, on pourrait le faire l'année prochaine pour quelques dizaines de millions d'euros. Un proto de SST, ce serait plutôt 4-5 ans et 1 milliard.
  10. leridan

    Qui suis-je ?

    Ni Filloux, ni Lebel, ni De Gaulle, ni Adrian. Pfouuu!!! je ne suis quand même pas le seul à connaître l'artillerie de la guerre de 14 ici, non d'un frein de recul?!?
  11. L'aile basculante est une excellente option, c'est certain, peut-être le principal argument en faveur du principe l'avion spatial. Mais le largage par avion porteur ne rapporte pas grand-chose pour ce qui est du rapport de masses, la vitesse impartie reste très faible - ce ne serait pas la même chose pour un largage à très haute altitude à mach 3+, mais techniquement on n'y est pas.
  12. leridan

    Qui suis-je ?

    Hélas, hélas, moncher karax, vous ne gagnez pas le million! Il est surtout connu par la série de matériel qui porte son nom et qui fut principalement utilisé durant la première guerre mondiale.
  13. Hehe... j'en avais parlé dans Casus il y a quinze ans...
  14. Et puis la prospective version Science & Vie, dans le genre fumeux ça se pose là. Ressortez donc des numéros d'il y a 20, 30, 50 ans pour rigoler!
  15. leridan

    Gamelin l'incapable

    Trimix, sur l'esprit de la France (et de l'Angleterre) de l'entre-deux-guerre, ça va plus loin: (désolé, c'est en anglais, mais je l'avais posté à l'origine sur un forum anglo et je déteste traduire): French pre-war diplomacy may indeed seem quite inconsistent today. there are however several factors to consider. First, and this is equally true for Britain, WWI losses had been appalling. France suffered from 1,500,000 to 1,800,000 deaths and about 4-5,000,000 casualties out of a 40,000,000 population and 10,000,000 mobilized. That is, 1 man between the ages of 18 and 40 out of 6 was killed, and 50% of the remainder was wounded to some extent. France was litterally a crippled country after the war. A whole generation of my family died then, my great-grandfather and his two brothers. The prime focus of postwar French foreign policy was therefore to avoid a repetition of this slaughter. The same was true for Britain - although British casualties hadn't been as high, their psychogical impact was probably even higher. What kind of sacrifice are you ready to accept to avoid having more than a third of your adult male population killed or disabled? a very high one, I suppose. It is very easy today for us sitting in our cosy flats and houses to say with the benefit of hindsight that Hitler should have been dealt with in 1936 at the latest. To the men who made the decisions in the 1930's, men who for the most part had direct experience of trench warfare, it was both inconceivable that anybody with the same experience would be ready to send their sons through the same meatgrinder, and they certainly didn't want to risk sending theirs if there was any other way out. To us, the political maneuvering of the 30's might look like foolishness and wishful thinking, but for the people back then, even the tiniest littlest bitiest chance of avoiding war was well worth striving for.
  16. leridan

    Gamelin l'incapable

    Même en passant par l'Espagne, ce n'est pas évident. Il y a le léger obstacle de Gibraltar, un détroit à traverser et de l'autre côté c'est le Rif, pas exactement du bon terrain à Panzers. Globalement, l'hypothèse la plus plausible en cas de continuation de la guerre par la France en AFN, c'est une chute rapide de la Libye - la situation fut très tendue pour les italiens au début de la campagne, pris à revers par les français et dans la mesure où logistiquement parlant il n'était pas possible pour les allemands d'envoyer plus de troupes qu'ils ne l'ont fait historiquement, je ne vois pas comment les italiens peuvent tenir. Une fois Tripoli tombée, un débarquement de l'Axe en Afrique relève du fantasme. Et encore une fois, traverser le détroit de Gibraltar, c'est comme traverser la Manche, ça n'a rien à voir avec un franchissement de rivière et tout à voir avec une véritable opération amphibie. L'écart de moyens amphibies entre l'Axe en 1940-41 et les anglo-américains à partir de 1942 est tout simplement gigantesque: le seul tonnage de LST disponible en Novembre 1942 est à peu près équivalent à la totalité des flottes allemande et italiennes combinées...
  17. leridan

    Littoral Combat Ship

    C'est vrai tout ça, g4lly, mais un chasseur de mines de 3000+t à 500 millions de dollars du bout, c'est n'importe quoi. Pourquoi pas à propulsion nucléaire, tant qu'on y est? Et pour ce qui est de la capasité ASM, quelqu'un a entendu parler d'un sonar remorqué?
  18. leridan

    Littoral Combat Ship

    Mouais. L'USN ferait mieux de s'occuper de ses capacités anti-sous-marines et anti-mines, et de ne pas trop dormir sur ses lauriers aéronavals plutôt que de se ruiner en canonnières plaquées or.
  19. leridan

    Lexique des acronymes du forum

    Là ce ne sont pas des abréviation, mais j'aime bien aussi la terminologie militaire britannique: on ne dit pas une brosse à dent mais: Brush, teeth, for the brushing of. :)
  20. ce ne serait pas le bout d'une pointe aérodynamique téléscopique - comme sur les tridents - qu'on voit dépasser de la coiffe sur la photo?
  21. leridan

    Les portes-avions géants

    comme quoi la mémoire au bout de 18 ans ça joue des tours.
  22. leridan

    Qui suis-je ?

    Mais puisque je vous dis que sa notoriété n'a rien à voir avec ses faits d'armes! scrogneugneu! On le trouve souvent associé avec un général assez étroit sur l'eau... :)
  23. C'est bien tout ça... Mais concrètement, ce qu'on sait faire aujourd'hui c'est: ISP 400-450 avec du LOX/LH ISP 800-1000 avec du NERVA, mais on n'a pas le rapport poids/poussée pour décoller ISP 10000+ avec du ionique mais des accélérations ridicules. et on doit être du côté de 350-400 pour du méthane/oxygène beaucoup plus facile à manipuler que de l'hydrogène. moralité: les technos à développer aujourd'hui sont: - LH/LOX et méthane (ou propane) en travaillant la durée de vie du moteur pour qu'il soit réutilisable sant reconstruction intégrale, c'est à dire dans l'esprit du RL-10 plutôt que du SSME - il faudrait peut-être demander à la SNECMA de travailler dessus, le RL-10 c'est Pratt & Whitney, ils ont fait un moteur-fusée avec une logique de constructeur de moteurs d'avions et pas de missile. - nucléaire pour l'interplanétaire. et chercher à optimiser le rapport charge satellisée/coût plutôt que charge satellisée/poids ou charge satellisée/lancement. Les lanceurs spatiaux sont conçus selon une logique de missile militaire parce que c'en sont des dérivés, pas comme des avions de ligne. On utilise des boosters à poudre parce que c'est une technologie très bien maîtrisée à travers les missiles balistiques. Ceux-ci doivent pouvoir être stockés durant des années et pouvoir être utilisés sous 10mn, contrainte qui n'a rien à voir avec les conditions d'utilisation d'un lanceur civil. La contrepartie, c'est un ISP ridicule et un produit totalement jetable très difficile à fabriquer.
  24. leridan

    Littoral Combat Ship

    Mouais. Pour des raisons physiques, avec les technologies de propulsion actuelles qui en termes de rapport poids/puissance restent sur la turbine, il n'est pas rentable de construire des bâtiment de guerre filant plus de 33-35 noeuds. Au-delà, une augmentation significative de la vitesse entraîne une déperdition prohibitive de la capacité de combat. C'est d'autant plus vrai pour les petits bâtiments dont la vitesse maximale diminue très vite à mesure que l'état de la mer se dégrade. le cahier des charges des LCS à 50 noeuds avait fait hurler bien des officiers de l'US Navy. Maintenant qu'un proto existe, la réalité refait surface :)
  25. Tout le problème étant de trouver le moyen de produire 200MW dans ces 20 tonnes...
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