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Suchet

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  1. Suchet

    Les tops 10

    En faite, j'ai été tenté d'augmenter à un top 20 tellement je voulais en mettre mais je me suis retenu et limité à 10. J'ai pensé à von Rundstedt, mais aussi à Bittrich, von Bock, Donitz, Student...
  2. Suchet

    Les tops 10

    Comme je fais sur mon site: 5 - génie 4 - supérieur 3 - excellent 2 - Compétent 1 - incompétent ou n'ont jamais eu de commandement au niveau d'un front. Un stratège doit avoir planifié des campagne victorieuse ou contribué à une avancées stratégique majeure pour mériter un 5: c'est le cas pour von Manstein (pour la Pologne , le remaniement de la campagne de France et la planification de Barbarossa) et Guderian (pour l'innovation majeure des divisions de panzer). Pour la tactique, concerne ceux qui ont peut avoir la responsabilité d'un secteur géographique ou d'une arme (Luftwaffe concernant Kesselring). Où bien qu'il ait pu prendre des initiatives payantes (Rommel en France ou Hausser et Heinrici en Russie).
  3. Suchet

    Les tops 10

    Ni voyez dans mon classement aucune idéologie politique. Biensure, quelqu'un sont des criminels de guerre (von Manstein, Hausser, Hoth) MAIS il ne s'agit là que de compétences militaires. Bien entendu, je serais ravi de débattre avec vous de ce classement, voire même y mettre les votre.
  4. GUERRE ET PAIX (série 2015) Tiré de l'oeuvre monumentale de Léon Tolstoï, que je n'ai pas lu, cette nouvelle adaptation est juste énorme. J'avais déjà aimé le film, et aussi la petite série de 2007. Les décors et sont superbe et la mise en scène très belle avec quelques très belles scènes de bataille durant la campagne d'Autriche de 1805. Le physique du maréchal Kutusov est respecté ainsi que du prince Bagration avec enfin, une série qui montre l'horreur de la bataille napoléonienne. Je vous recommande vivement de regarder ce premier épisode. Edit: pourquoi j'ai le message de @nemo en quote ? En plus, je n'arrive même pas à l'effacer.
  5. Pardon de ne pas l'avoir dit plus tôt, il s'agit d'une nouvelle... mais ton message n'est pas perdu pour autant et je le prends en compte car intéressant. Edit: je reviens sur ce que j'ai écrit plus tôt... je le laisse finalement en un Wargame car ça m'aidera certainement.... s'il y a des férus d'astronomie et d'astrophysique sur le forum... ils sont la bienvenu. Les messages peuvent être transmis par l'hyperespace... comme il ne s'agit que de message... un message arrivera à l'Empire en 10 jours depuis l'étoile à neutron. La garnison se trouve surtout dans une station spatiale et il se trouv L'escadre qui se trouve en garnison et est composée de: * Deux destroyers (à l'ancre). *Six frégates (à l'ancre). * 12 patrouilleurs (ou corvettes). Il y en a toujours trois en patrouilles * 19 chasseur: ce sont des navires qui servent à détecter des éventuelles navires éclaireurs (inspiré des chasseurs de mines; les navires éclaireurs sont inspirés des sous-marins). Il y en a trois en patrouilles avec un patrouilleurs. Achaïe se trouve à 12 années-lumières de Valérian (l'Empire), c'est à dire 5 semaines pour des humains dans des vaisseaux; pour des messages: 5 jours.
  6. Au milieu du Cabinet du Conseil, un hologramme représentait la galaxie entouré d'une table circulaire. Un écran géant occupait tout le fond de la salle. Sur les murs latéraux, une succession d'écrans plus petits montraient des cartes, des graphiques et bien d'autres renseignements militaires et stratégiques. Sous chacun de ces écrans, se trouvait des panneaux de contrôle et des communicateurs à très longues distances et permettait de coordonner les opérations directement. Le connétable de Rohan montra un point de l'espace. — Les scientifiques de Darlan ont découvert cette étoile à neutron. Une seule nous permettra de produire autant qu'une centaine de naines blanche, annonça le connétable d'une voix posée mais enthousiaste. Sa barbe de dix jours grisonnantes et sa voix tremblante trahissait son âge avancé. Le duc Victor de Breuil, vêtu de sa tenue de cérémonie de maréchal de l'Empire n'avait pas envie d'entendre parler de guerre. On le surnommait affectueusement le grand chauve parce qu'il n'avait pas un seul cheveux sur le crâne. Son caractère proche des hommes, ne sacrifiant jamais la vie des hommes pour une hypothétique gloriole faisait de lui un homme vénéré dans l'armée. Mais au gouvernement, il exaspérait par son pacifisme. Lui, le héros de guerre, était un pacifique. Il avait vécu les terribles combat de la guerre civile contrairement à tous ses collègues. — Mais bien sur monsieur le maréchal. Vous nous annoncez cela comme-ci il était aisé de se rendre là-bas. Où se trouve t-elle ? À quelle distance ? Vous ne le savez même pas, reprocha la contrôleuse générale des finances. Quelle arrogance ! Cette parvenue ne doit son poste que grâce à son père. La comtesse Jeanne de Grasse, menue dans son tailleur noir, elle avait la petite quarantaine. Ses petits yeux plissés avec un front long couvert par une frange qui descendait jusqu'à ses fins sourcils. Ses cheveux ondulés étaient de couleur argent. Elle avait un caractère dur et obstiné. Cette guerre elle la voulait. — Prendre par la force l'étoile à neutron d'Achaïe relancera l'économie du système de Rohan, rajouta t-elle accompagnant ses mots en appuyant son index sur la table. — Vous préconisez la guerre alors ? Contrairement à vous madame, j'ai mis les pieds sur un champs de bataille, lui répondit-il calmement mais en insistant sur chacun de ses mots. Je sais ce que c'est. Ils se fusillèrent du regard. En plus de l'opposition sur ce point précis, ils représentaient deux pans de la société rohanaise. L'un était un militaire à la carrière longue et brillante. L'autre, une magistrate et financière de génie mais intransigeante. L'un était d'une longue lignées aristocratique et chevaleresque, l'autre, d'une famille bourgeoise dont elle n'était que la deuxième génération dans la noblesse. — Madame, monsieur, essayons d'éviter la guerre entre nous, dit le cardinal. La soixantaine bien avancée, le cardinal-duc Loup de Lorge vêtue de sa soutane de pourpre cardinalice portait sur la tête une barrette de la même couleur. Son visage jovial sous une chevelure courte et blanche trônait sur un cou très fort. Il avait un caractère conforme à son ordre, il tentait de donner son avis avec autant de réflexion qu'il pouvait. Il avait dit ses mots sans que les deux autres sachent exactement ce que le cardinal voulu dire. Il détestait les conflits entres personne, surtout au gouvernement. — Si monsieur le connétable dit qu'une étoile à neutron a été découverte, pourquoi ne pas exploiter cette piste avant de provoquer un conflit ? — Essayons aussi de régler le problème de famine qui risque d'arriver plus tôt que prévu si vous le voulez bien, dit le chancelier-marquis Nicolas de Mampeleau. — Monsieur le chancelier, si nous trouvons et réussissons à exploiter une étoile à neutron, nous réglerons plus facilement votre soi-disant menace de famine, répondit, agacé, la contrôleuse générale. — Ça me semble être plus important que vous le pensez madame, répondit le cardinal. — Croyez-vous réellement, votre Éminence, que vous réglerez sur la durée la famine sans avoir suffisamment d'énergie pour la production et le transport ? Déclara-t-elle sèchement. Blessé, le cardinal ravala sa fierté. Il ne voulait pas rajouter de l'huile sur le feu, pas maintenant du moins. — Voilà enfin des paroles censées ! déclara le Grand amiral en tripotant sa moustache en guidon à poil cuivré. Henri de La Luzerne était vêtu de la tenue de cérémonie de Grand amiral. Pas un grade, mais une dignité militaire comparable au maréchal de l'Empire. Bien qu'il ait une haute charge avec un titre aussi ronflant, il ne l'avait pas obtenu par sa longue carrière d'officier de la marine impériale, encore moins pour ses exploits aux combats. Il ne lui avait suffit que de naître. En effet, il s'agit d'un prince âgé de trente ans, membre de la maison impériale. C'est un très bel homme, certes, hélas, dénué de toutes intelligences accentué par un orgueil démesuré. L'ambiance était lourde. Le débat houleux. Soudain, trois coups résonnèrent sur la grande porte. Les deux battants s'ouvrirent. Deux gardes du corps entrèrent suivit par le Héraut d'arme Rodrigue de Genet, un petit et chétif homme mais apprécié de tous. — Messieurs, annonça t-il, Sa Majesté impériale Tristan IV ! L'Empereur flanqué de son capitaine des gardes à droite et son premier valet à gauche pénétrèrent dans la salle. Vêtu de son habituel uniforme d'amiral, l'empereur a le visage émacié augmenté par cette longue barbiche qui allonge son visage. Mais ce que l'on remarque d'abord c'est cette étrange façon de marcher. La jambe gauche est légèrement plus courte. Quand il marchait, son corps s'inclinait sur la gauche. Son front haut était découvert aux tempes. Ses petits yeux bleu clair étaient un peu voilé. Son nez aquilin a des narines épaisses. Les cheveux cuivrés sont peu fournis sur le haut du crâne, mais abondant sur le côté et tombant sur les épaules. Le capitaine des gardes, le duc Louis de Montfort, portait sa tenue de cérémonie de colonel-général. Membre d'une très ancienne famille de l'aristocratie, cet homme au proportions physiques banales avait hérité de sa charge en survivance de son père. La charge de capitaine des gardes n'est pas un grade mais une fonction militaire prestigieuse attribuée à un officier général car elle donne une proximité avec le souverain surpassé uniquement par le Premier Valet Albin Bontin. Le prestige de la charge de Premier Valet est peut-être la plus élevée de la cour. Elle n'est pas prestigieuse par sa dignité ou son pouvoir. Ni même par le rang qu'elle attribue dans l'Étiquette de la cour. Mais par la proximité du souverain. Bien souvent, faisant fi de la société d'ordre de l'Empire, le premier valet ignorait l’Étiquette. Derrière le trio, deux autres gardes fermaient la marche. Quand ils sont en service proche de l'empereur, ils portaient la grande tenue de cérémonie. — Continuez Madame, Messieurs. Continuez. Les gardes se placèrent chacun au quatre coin de la salle. Le héraut d'arme resta debout proche de la porte pendant que le premier valet s'approchait de l'hologramme. Après avoir essuyé les paroles blessantes de la contrôleuse générale, le cardinal se reprit. — J'ai bien peur que ce soit la réalité madame, répondit-il. La population de Rohan est bien trop nombreuse. Nous sommes douze milliards alors que nous ne produisons que pour neuf. Je ne comprends pas ce qu'il y a de censé dans les paroles de Madame. — Vous avez compté Orélian ? interrogea l'empereur. — Oui Sire. Même avec Orélian. L'empereur s'assit lourdement. Il prit sa tête dans ses mains et les passèrent sur le visage. Dépité. — Je savais que ça allait arriver... mais pas si tôt. Mais pourquoi personne ne m'en a parlé avant ? Une crise économique couplée à une crise alimentaire. La catastrophe ! — Je pensais en avoir finit avec la famine. La colonisation d'Orélian et sa terraformation pour l'agriculture y avait mis fin en cinquante ans. Pendant cinq cents ans tous les sujets du royaume mangèrent à leur faim. On éradiqua les rébellions, guerres civiles et maladies. Mais l'effet pervers fut une augmentation de la population jusqu'à ce que la famine revint. Il s'était cru capable de réformer le système économique. Réglementer les opérations boursières. Il n'avait pas arrêté de promettre. Promettre la réduction des dépenses de cours. Promettre la réduction des dépenses militaires. Promettre la réduction des impôts. Promettre une meilleure gestion de l'État jugé par le peuple calamiteuse. — C'est le foyer idéal pour une rébellion Sire, conclue le lieutenant général de police Louis de Thériault désabusé. Maintenant, il faut arrêter de promettre madame, messieurs. — Ne vous formalisez pas monsieur, dit le Grand amiral. L'Empire n'est pas en danger. Le peuple avait cessé depuis des centaines d'années d'être une masse manipulable. La bourgeoisie des affaires était consciente de sa puissance financière. Elle détenait plus de la moitié du budget de l'état et de très nombreux aristocrates de la cour et des provinces lui étaient redevable. Le peuple lui-même était désormais une puissance politique non négligeable sur laquelle il fallait compter. — Nous avons fait des prévisions. Les plus optimistes prévoient la crise alimentaire d'ici une dizaine d'années. Il faut donc agir très vite, expliqua la contrôleuse. Le système Valérian couvrait une vingtaine de planètes dont trois étaient viables. Celles qui ne pouvaient produire de la nourriture étaient utilisées comme garnison, terrain d'essai ou centre d'entraînement militaire. D'autres regorgeaient d'éléments chimiques ou de minerais indispensable et accueillaient d'immenses manufactures. Enfin, ils y avait celles où l'on ne pouvait y posé les pieds car gazeuse ou tellurique mais impraticable, les trois plus proche de l'étoile, ne sont même pas envisageable car trop près de l'étoile. — Terraformer d'autres planètes... — ... que nous n'avons pas Sire, dit la contrôleuse. Ils en avaient déjà débattu durant les Grands Conseils. — Enfin, je voulais dire... bien sûr que ça serait la solution pour les générations futures. Ce qu'il nous faut c'est une solution rapide. — Mais Sire, outre les problème alimentaire, il y a aussi celui de l'énergie. Notre naine blanche ne suffira plus d'ici quelques années, répéta une fois encore le chancelier Nicolas de Mampeleau. Nous consommons plus que ce que nous produisons. — Les importations n'y suffisent pas ? — Non, il faudra que l'on demande une augmentation des livraisons d'antimatière à Achaïe. — Mais vous savez que nous ne pouvons pas augmenter notre production et acheter davantage. D'un côté, ça demandera du temps et beaucoup d'argent, de l'autre, ça signifiera forcément une augmentation des prix de l'énergie auprès du peuple. Achaïe nous facture la tonne à cinq millions de livres. En a t-on réellement les moyens ? — Non. Évidemment... Sire. Le chancelier le savait bien mais il s'agissait de son obsession. Il avait répété la nécessité d'exploiter une nouvelle source d'énergie quitte à la prendre de force à un autre système. Mais en Conseil Restreint, le chancelier était alors plus libre de ses propos que durant les Grands Conseils. Les recherches sur l'antimatière avaient commencé il y a plus de dix milles ans. Au début de la colonisation spatiale. Il y a cinq cents ans, elle devint le carburant de base qui permit d'atteindre la vitesse idéale pour entrer dans l'hyperespace. Mais le problème avec cette énergie, c'est qu'elle demande pour être produite une quantité phénoménale de matière. De l'ordre de milliers de tonnes pour produire l'énergie nécessaire au fonctionnement d'un vaisseau. Et c'est là tout l'intérêt de l'exploitation d'une naine blanche ou d'une étoile à neutron. La naine blanche concentre en un centimètre cube, une tonne de matière. Pour l'étoile à neutron, il s'agit d'un milliard de tonne pour un centimètre cube de matière. Avec le temps, les progrès pour le stockage et la conservation de l'antimatière permettait la construction de vaisseau de plus en plus gros tout en stockant de moins en moins de carburant. L'empereur s'avança vers le grand écran en grimaçant. Sa jambe gauche lui causait quelques douleurs. Il l'observa quelque instant, songeur. Soudain il montra du doigt l'endroit supposé où se trouverait l'étoile à neutron récemment découverte. Tournant sa tête vers le connétable. — Est-on sûr qu'il s'agit bien d'une étoile à neutron ? — Les scientifiques en sont certains Sire. Tripotant sa moustache, le Grand amiral se leva. — Bon. Il va falloir dire ce que tout le monde pense ici, asséna t-il. Nous devons la prendre de force. Nous construisons de plus en plus de vaisseaux de ligne sur les cinq astroports militaires Sire. Une nouvelle escadre naît tous les cinq ans... — ... Mais la formation d'équipage demande beaucoup plus de temps et aucun marin et soldat de notre époque n'a l'expérience du combat, asséna alors le connétable. La guerre coûte cher en hommes et en argent. Hors, nous n'avons rien de tous cela. Ni l'argent. Ni le temps. Ni le personnels. Et par dessus tout, nous ne produisons pas suffisamment d'énergie pour utiliser tous nos navires. Sans antimatière, ils ne servent à rien. — Oui, mais en ce qu concerne l'expérience, si nos troupes ne l'ont pas, nos ennemis non plus, répondit sur le même ton le Grand amiral. L'empereur se mordilla les lèvres. Il regardait l’hologramme devant lui et comparait alors la distance entre le système stellaire de Rohan et celui d'Achaïe. Il fit de même avec la position supposée de l'étoile à neutron. — Il est vrai que nous connaissons la position et la distance. Entre nous, Achaïe ne se trouve qu'à quatre années-lumières, environ un mois par l'hyperespace. Il se tourna vers ses ministres, particulièrement la contrôleuse générale. — Où bien... Nous envoyons des explorateurs vers des systèmes dont nous ne connaissons rien. Que ce soit autant la distance que la nature réelle de l'objet. Il ne savait que choisir. Achaïe contrôlait la seule étoile à neutron du secteur. Il avait une avance technologique en matière de navigation spatiale et sa flotte était composée d'équipages vétérans. Mais là où ses clients consommaient plus que ce qu'il produisait, c'était tout le contraire chez elle. Son monopole sur son secteur lui donnait un avantage diplomatique et économique immense. Les systèmes autour dépendaient de ses prix pratiqués et des livraisons. Autant dire que ses clients avaient tout intérêt à garder de bonne relation. — Monsieur le Grand amiral, quelles sont les forces de la Flotte actuellement ? — Pour la flotte de combat heu... Vingt-six destroyers et six frégates Sire, répondit il. Plus les corvettes en patrouille dans notre système. Ce donnent donc un résultat de... — … Quarante bâtiments, calcula l'empereur. Achaïe en à 250... Autant dire que l'on ne fait pas le poids. — Monsieur le connétable, notre armée ? — Trois cents bataillons et cinq Navires d'Assaut Planétaire répartis dans tous le système et en garnison proche de la naine blanche Sire. Sans compter les fusiliers marins et la garde nationale. Le connétable se tourna alors vers la comtesse. — Avez-vous pensé à la consommation d'antimatière ? De tous ce que l'on devra utiliser pour soutenir cette éventuelle guerre. En ce moment même nous équilibrons à peine la production avec notre consommation. Un seul vaisseau de ligne consommera au minimum cent tonnes d'antimatière si l'on envisage une campagne vers Achaïe. — Et si les planètes-états s'unissent et s'allient avec Achaïe ? Questionna le cardinal. Ils dépendent tous d'Achaïe pour leur approvisionnement en antimatière. — Ce ne sont en aucun cas des alliés, mais des partenaires commerciaux, répondit la contrôleuse générale. Des partenaires qui se comportent davantage comme des vassaux que comme des clients. — Il est donc à envisager que si nous parvenions à prendre l'étoile à neutron ces états entreront dans notre giron, dit l'empereur. — Sire, un assaut unique et massif permettrait peut-être de régler le problème en une fois. Cela dit, des préparatifs pour une telle opération ne pourrait pas passer inaperçu, dit calmement le connétable. Autour de la table, l'empereur pu distinguer des signes d'acquiescement. En effet, un assaut massif serait la solution la plus envisageable. — Un système supplémentaire ne m'intéresse pas pour l'instant. On devra le défendre, l'administrer. Demandera des routes commerciales sûres. Il réfléchit durant quelque instant. — Ce qu'il nous faut c'est une source d'énergie gratuite, illimitée. Une ressource qui nous rendra riche tout en baissant le prix à la consommation pour notre peuple. En prenant l'étoile à neutron d'Achaïe, nous pourrons ensuite continuer notre expansion à la recherche d'autres étoiles à neutron et ainsi régler notre problème alimentaire. Il fit signe au héraut d'arme. — Faites entrer le colonel de Rouvres, ordonna t-il. Le duc Florian de Rouvres apparut, il fit un signe de la tête en direction de l'empereur et approcha de la grande table au milieu de la pièce. Son uniforme d'état-major cachait le chef des services secrets. D'un corps athlétique et de grande taille, sa peau brune accentuait ses yeux vert émeraudes sur un visage mince. Ses longs cheveux noirs frisés descendaient jusque ses larges épaules. — L’accélérateur à particule de PSR E3210 est il suffisamment défendu ? — Oui Sire, une station de combat fortement pourvue en batterie d'artillerie. C'est aussi un astroport d'attache pour une escadre et un corps d'armée de vingt milles hommes. Ce corps compte trois divisions d'infanterie. Ce qui lui fait une force de 24 bataillons réparti tout autour. C'est très peu pour livrer bataille mais suffisant pour retarder un débarquement le temps pour que des renforts arrivent. PSR E3210-C se trouve 450 millions de kilomètres de l'étoile à neutron, suffisamment éloigné de l'étoile. Et à trente heures d'Achaïe par l'hyperespace. — L'accélérateur de particules ? — Il forme un cercle d'un diamètre de cinq milles kilomètres, ici, en orbite autour de cette planète. Il compte cinquante milles personnels. Plus près se trouve PSR E3210-B, mais elle est trop petite. Une plus éloignée mais trop éloigné et instable parce que c'est un système binaire. La naine rouge pourrait déstabiliser l'orbite de PSR E3210-E. Il faut oublier PSR E3210-D, il s'agit d'une planète gazeuse. — La production. — Estimé à cent kilos toutes les vingt-quatre heures, répondit le colonel. Ouai... c'est au moins 1000 fois plus que toutes les naines blanches... Il y eu un lourd silence. Assourdissant. La production totale dans l'Empire n'était que de quelques kilos par jour, maximum dix. L'empereur s'adressa à son Conseil d'une voix déterminée. — Je veux cette étoile.
  7. J'ai vraiment adoré le jeu de Daisy Ridley, excellente et le rôle de BB-8, à la fois drôle et aussi très juste. Je trouve même qu'il a une importance plus grande que R2D2.
  8. Donc tu as vu le film ? Parce que là tu t'es fait méchamment spoiler. En général, pour pas me faire spoiler soit je ne lis rien de ce qui le concerne, soit je vais le voir dès la première séance. Et là, je suis très content d'avoir dépenser mes 10 euros pour ce film. Et bien dans ce cas il faut aller le voir. J'ai parfois eu de sacrer regrets (genre Prometheus ou Terminator 5); mais là, ça vaut le coût. Après, tout dépend des cinoche, à Saint-Brieuc, la séance 3D c'est 9 euros.
  9. En tout cas, la grande star, celle qui écrase les autres c'est Daisy Ridley, tellement excellente dans son rôle.
  10. Attention, c'est pas parce que le film est construit de la même manière que le 4 qu'il est mauvais, même si le droïde BB8 est une extrême importance; le même rôle que R2D2 en fait (ce n'est pas un spoil puisque l'on apprend dès le début en quoi il est important). De toutes façon, le meilleur dans Star Wars c'est la série The Clone Wars.
  11. Alors, je viens de rentrer du cinéma. Alors une chose qui n'arrive pratiquement jamais, c'est que la salle où je me trouvais était pleine pour un mercredi. C'est un excellent film de SF et un très bon Star Wars. Alors il ne faut pas s'attendre à voir quelque chose de révolutionnaire, encore moins de novateur, c'est raconté de la même manière que le 4 mais cependant c'est du très haut niveau. Daisy Ridley et John Boyega s'en sortent comme des chefs et Oscar Isaac joue son rôle de bonne manière cependant, celui que le méchant est un peu en dessous. Les anciens tiennent la route. De l'humour, de l'action, de l'émotion et de la nostalgie, ce film est un vrai retour au source.
  12. Alors malgré quelque incohérence dont le complot qui se déroule simultanément avec la mort d'un personnage: la vérité historique est que le complot conduit par (spoiler) se déroule normalement quatre ans après la mort de (spoiler). La personne meurt en 1670 alors que le complot se déroule en 1674. Mais peu importe, scène série est vraiment géniale.
  13. VERSAILLES Sont sortis les épisodes 5, 6 et 7. Et bien ça confirme ce que je pensais de cette série, elle est vraiment bien et les intrigues sont rythmées... le duc de Cassel c'est bien fait avoir par la Montespan. J'aime beaucoup la façon dont les scénaristes traitent le duc d'Orléans, ils en font quelqu'un d'extrêmement intelligent et d'un excellent militaire, plus clairvoyant que son frère mais manipulé par le chevalier de Lorraine. Superbe série pour l'instant.
  14. Si tu parles de VERSAILLES, ce n'est pas français, même s'il y a une actrice française (Amira Casar) et que ce soit en partie produit par Canal+
  15. Les 4 premiers épisodes de la série VERSAILLES viennent de sortir... et c'est une excellente série même s'il s'y trouve de nombreux anachronismes, rajout et passages bizarres. N'étant pas sectaire sur la vérité historique j'ai passé outre car il s'agit évidement d'une série, pas d'un documentaire. L'acteur jouant Louis XIV est celui qui jouait Athelstan dans Vikings.
  16. Suchet

    [Nouvelle] Morne plaine

    À l'origine, c'est un texte court, sans fin. Mais là j'ai comme projet d'écrire une série sur le périple d'un groupe de soldats depuis les camps de Boulogne jusqu'à Austerlitz divisée en plusieurs nouvelles (environ une trentaine de pages). J'ai déjà commencé.
  17. Le ballet durait déjà depuis une heure. Canonnades. Mousqueteries. Cris des officiers. Gémissement des blessés. C'était un vacarme permanent et assourdissant. Trempé, fatigué, Florian de Montmorency avait un genoux à terre au front de son bataillon. Il tentait d'interpréter tout les bruits au-delà de son champ de vision. Il se demanda, résigné, à quel moment son tour arrivera. Il ferma ses yeux quelques secondes, demanda à Dieu de l'épargner. Un éclat d'obus avait frappé sa joue gauche au moment où son bataillon prit position sur la contre-pente. Il s'était cru perdu mais beaucoup d'alcool et un chiffon attaché autour de sa tête, il reprit son poste. Il marmonna dans sa barbe d'une semaine être bon pour une cicatrice. * * * À trente-neuf ans, il avait parcouru l'Europe en guerre depuis 1792. Dès les premiers signes d'insurrection, le seigneur son père, le duc Henri V de Montmorency, avait envoyé sa famille en Angleterre. En tant que député de la noblesse, il était resté en France et avait participé à toutes les délibérations des États généraux puis de la Constituante. En 1632 Richelieu fit décapité Henri II de Montmorency. Son fils posthume, né la même année fut élevé par sa tante et son oncle après la mort en couche de sa mère. Grâce à l'appui de son cousin, le Grand Condé, il fut légitimé durant la Fronde parlementaire par le cardinal de Mazarin et la reine Anne d'Autriche en 1649. Son cousin lui donna le duché de Montmorency la même année. Il devient Henri III de Montmorency. Héritier en ligne direct de la prestigieuse maison de Montmorency, Florian avait treize ans en 1789. La Révolution l'avait surpris mais il était resté auprès de son père. Dans les tribunes le jour de la fête de la Fédération, il s'était engagé dans la garde nationale de Paris juste après les festivités. Quand la Convention déclara la guerre à l'Autriche en avril 1792, il avait participé aux campagnes de 1792, 1793 avec Dumouriez et le suivit lorsque le général avait été injustement accusé de traîtrise. Après sa désertion donc, le trajet pour rejoindre l'Angleterre avait été une vraie aventure pour lui et quelques autres camarades et finit par rejoindre sa famille en Angleterre. Florian savait comment la Convention traitait ceux qui avait trop de succès au point de surpasser les dictateurs jacobins. Combien de généraux, de nobles et de religieux injustement accusé de traîtrise ? Combien de citoyens avaient été injustement condamnés par les tribunaux révolutionnaires ? Florian ne le savait que trop, cela se chiffraient par milliers. Sans parler du génocide de Vendée et des Chouanneries. Robespierre et ses complices avaient été des bouchers avides de sang à tel point qu'il avait fait guillotiner ses propre amis lui qui se disait l'incorruptible, « ça en aurait été comique s'il n'avait pas fait assassiné des milliers de Français ». « République... Égalité... c'est quoi ces idées à la con ! Regarde-les, est-ce des fils de l'aristocratie qui sont en train de mourir sur le champ de bataille ? » songea-t-il. Dans les deux camps, le jeune capitaine savaient que l'on est rarement volontaire en temps de guerre. « Ils se vautrent tous dans leurs principes d'Égalité, mais au moment de la révolution, ils en faisaient peu de cas ». Les massacres des nobles et des religieux avaient débuté dès la prise de la Bastille. « Ces enfoirés ont même tué le roi ! ». Le 21 janvier 1793, c'est la tête de Louis XVI qui tomba dans le panier, guillotiné. Depuis vingt-trois ans, la France était en guerre contre les monarchies européennes. D'abord dirigée par une oligarchie bourgeoise un peu copiée sur le système politique romain, elle avait viré rapidement en une dictature sanguinaire, une oligarchie corrompue et une nouvelle dictature militaire dirigée par le général Bonaparte. Il avait bien rit quand on lui avait parlé de république et l'Égalité devant la loi des citoyens sans distinction de naissance et de classe sociale. Trois ans et demi après la déclaration des droits de l'Homme les Français se retrouvèrent sous le pouvoir dictatorial d'un petit avocat d'Arras sans le sou, Maximilien de Robespierre, ainsi que son gang. Florian ne participa plus à la guerre jusqu'en 1804 et les nouvelles provocations de Bonaparte. Les émigrés créèrent alors un régiment français composé de nobles et financés par ses même nobles, dont son père. Il s'engagea dans ce régiment en temps que sous-lieutenant et fit la campagne d'Espagne. En 1811, il fut affecté à l'état-major du duc de Wellington employé comme aide-de-camp de Sa Grâce. Il n'avait jamais affronté directement Napoléon. Mais la réputation dépassait largement les frontière, Il paraîtrait que ce parvenu de la petite noblesse corse soit un des plus fameux généraux de l'Histoire. « Encore des foutaises pour sûr. Son sang bleu est depuis longtemps corrompu par ses affaires avec la vile populace. Mais surtout par le meurtre du duc d'Enghien dans les fossés de Vincennes. » « Traître ! » * * * Autour de lui, c'était le chaos. Il pataugeait dans la boue, le sang et autres substances corporelles évacuées par la terreur. Son visage recouvert de poudre noire, ses oreilles sifflaient. Serrés épaule contre épaule, les hommes ne réagissaient qu'aux ordres répétés des milliers de fois tels des automates. Florian s'agrippait fermement à son fusil, tête coincée dans le creux de son coude droit. Le front contre le bois. Il avait l'impression de devenir fou. Il tenta bien, à plusieurs reprises, d'oublier l'horreur de la bataille. En vain. Ce qu'il voyait, sentait ou entendait le ramenait immédiatement à la réalité. Son uniforme sale et en lambeau était couvert de crasse, de poudre noire et de boue. Rien à voir avec celui qu'il avait revêtu il y a trois mois. Il avait l'allure d'un mendiant. Cette réalité là, elle craignait. D'autant plus qu'il ne savait rien, il ne comprenait rien à ce qu'il se déroulait autour de lui. — Serrez les rangs ! hurlaient les sergents. Cet ordre terrifiant signifiait que des camarades venaient de tomber. Sous ce déluge on ne pouvait ressentir que de la peur mais aussi de la surprise de ne pas encore avoir été fauché. Il ne pouvait croire que l'on arrivait à déverser autant de métal en une seule après-midi. Pourtant, le chef de bataillon restait dressé comme un I, proche du porte-drapeau. Il était réputé comme le soldat le plus valeureux de l'armée. Florian voulait bien le croire, un chef de bataillon ou un colonel sont des cibles de choix pour les tirailleurs ennemis. La mise hors de combat d'un officier supérieur accélérait la rupture de cohésion d'une unité de combat en éliminant son chef, ses officiers, ses sergents. Heureusement pour lui, il n'avait aucun insigne sur lui. Il était au moins rassuré sur ce point. Mais l'artillerie, elle, ne faisait aucune différence d'autant que ses tirs, guidés par les tirailleurs, devenaient de plus en plus précis. Dangereusement précis. Un petit moment de calme permit aux tirailleurs anglo-alliés de ressortir chasser leurs vis-à-vis. Les artilleurs les suivirent. Ils coururent vers les batteries déployées sur la crête. Entre temps, la fumée se dissipa. Florian aperçut les bataillons du régiments déployés le long de la contre-pente. Le reste de l'armée se trouvait sur le plateau un peu plus bas. Florian supportait très mal le harcèlement des tirailleurs. Avec ce manège incessant il comprit que la crête était l'enjeu des combats les plus intenses. Des échanges de coups de feux se firent entendre entre les tirailleurs des deux armées à l’abri dans les champs, les fossés, les cadavres de chevaux et d'hommes. Un instant plus tard, il vit les artilleurs se débander et pénétrèrent à l'intérieur des carrés. Les tirailleurs ennemis occupèrent la crête. Autour de lui, le feu s'intensifia de nouveau. Et de nouveau, des hommes tombèrent. — Serrez les rangs ! La situation se dégrada. La fumée reprit ses droits. Un son de trompette lointain lui parvint aux oreilles. D'abord distant, il se rapprocha de plus en plus. Il y eu un moment de silence. Plusieurs détonation, toutes proche. Plusieurs flashs jaunâtre. Un massacre. — Serrez les rangs ! La mitraille ravagea les rangs. Balles de tous calibres, biscaïens, clous, vis et autres projectiles composé de tous métaux provoquèrent mutilations, coupures, décapitations, blessures horribles. Les explosions de sangs et de chair se répandirent sur les survivants et se mélangèrent à la boue. Un biscaïen frappa le fusil de Florian. Projeté en arrière, sa tête frappa lourdement le sol. Il se trouva allongé sur le dos. Ses yeux fixèrent le ciel. Il s'essuya avec nonchalance le visage couvert de sang. Quand il reprit ses esprits, c'était hurlement d'ordre, cris de blessés et gémissement des mourants. — Serrez les rangs ! Une autre détonation. Un Vent de boulet. Nouvelle commotion. Il ne sut combien de temps il resta sans connaissance mais au moment où il se reprit, il vit un boulet fracassé le genoux de Lally, rebondir suffisamment proche pour entraîner quatre soldats au sol, arracher un morceau de la tête de Rollin dans un geyser d'hémoglobine et arrosa les soldats aux alentours. Le boulet finit par arracher le bras de Galvin. Hébété, il s'approcha du capitaine et l'agrippa, inonda de sang l'uniforme avant de s'effondrer. Dans le même temps, les tirailleurs ennemis ne cessaient de tirer. À sa droite, son ami Canville eu le nez arraché par une balle. Cette position devenait intenable et cette satanée fumée empêchait de voir à plus de cinq mètres ce qu'il s'y passait. Mais au bout d'une heure, les tirs cessèrent enfin et le champ de vision s'allongea. Le voile de fumée se leva. Mais ce qu'il vit le glaça. Là, sur la crête, l'infanterie ennemie apparue. À la vue des bataillons, les Français manœuvrèrent. Les bataillons ennemis passèrent de la colonne d'assaut à la formation en ligne. Les officiers hurlèrent leurs ordres. Les bataillons français avancèrent vers les lignes anglo-alliées. Pendant quelques secondes, Florian observa les formations comme-ci le temps s'arrêtait. Et le chaos régna à nouveau. — Serrez les rangs ! Le bataillon tenta de riposter mais son volume de feu était considérablement réduit. Des corps enchevêtrés s'empilèrent. Ce bastion morbide forma un mur protecteur. L'échange de tir fut bref et les Français reculèrent. Plusieurs détonations résonnèrent au travers de la fumée. Les boulets frappèrent les murs de cadavres dans un bruit écœurant emportant chair et os. Une deuxième, une troisième puis une quatrième détonations pilonnèrent les bataillons à très courtes distances. La cinquième, une charge à mitraille, acheva le mur de cadavre. Florian était un automate. Il chargeait, visait, tirait sans relâche. Proche de lui, le fusilier Morin n'était plus dans son état normal. Il ne se souciait plus du vacarme effrayant, des hurlements, des gémissements. Il ne cessait d'appuyer sur la gâchette, viser le néant, le regard vide, au travers de la fumée aveuglante. Il ne se rendit pas compte qu'il n'y avait que le clique du percuteur. Aucune détonation. Aucune balle ne sortait de son fusil. Le sol vibra. Sortie de la fumée, la cavalerie lourde française. Les cuirassiers français accompagnés d'escadrons de lanciers poussèrent des cris sauvages, dressés sur les étriers les sabres brandis en avant. Surpris, en plein découvert sur la pente légère de colline. Les hommes du bataillon se débandèrent. Comme tétanisé, l'horreur le submergea quand il fut bousculé et jeté au sol. — Reste au sol gamin, chuchota le chef de bataillon, notre seule chance d'en sortir vivant, est de faire le mort. Inconsciemment, il sourit en constatant l'ironie de la phrase. Il fut témoin, à ce moment, d'une scène d'horreur. Chacun des hommes du bataillon se virent séparé de ses camarades. Il se battait pour lui-même, essaya de préservé sa propre vie. Mais cette position n'était plus tenable pour les fantassins encerclés. Les sabres de cavalerie s'ouvrèrent des passages dans les chairs. Les hommes de son bataillon étaient taillés en pièce. La scène sembla durer une éternité. Les cuirassiers encerclèrent le bataillon et tuaient les uns après les autres les hommes piégés qui tentaient de se protéger avec leurs mains. Ils glissaient dans la boue où se répandaient le sang des blessés et des morts. Ils imploraient pour leur vie. Ils pleuraient, roulé en boule, la tête entre les cuisses. Ils tentaient de fuir. Il essayaient de se frayer un chemin entre les chevaux. Certains restaient debout, tiraient ou chargeaient à la baïonnette. Mais les cuirassiers les transperçaient. Ils resserrèrent leur cercle mortel. L'allonge d'un fusil-baïonnette ne peut rivaliser avec une longue épée de cavalerie lourde. Le tir d'un jeune soldat inexpérimenté, paniqué et encerclé n'aura aucune chance de toucher même un cheval. — Reste calme gamin, il ne nous... Sa phrase s'arrêta nette quand une balle traversa sa joue et ressortit de l'autre côté. Florian, seul au milieu des cavaliers ennemis, jeta son fusil et leva ses mains, prisonnier. Mais bientôt, des sons de trompette et des cris sauvages en même temps qu'une ligne de dragons lourd de la Household Brigade. Les cuirassiers français firent alors face à la cavalerie anglo-alliée. Ils abandonnèrent leurs prisonniers et s’avancèrent vers ce nouvel ennemi. À ce moment, Florian se jeta dans un champ de blé tout près et attendit que l'affrontement cessa. Ils vit le combat de cavalerie, violent. Mais, dans ce que l'on appelait la Furia francese, un régiment de lanciers apparut, peut-être le 4e régiment de lanciers. L'attaque était mené avec une furie rare. Les cuirassiers français sabrèrent et les lanciers jouèrent de la lance avec férocité. Les Britanniques ne purent contenir le choc. Ils s'enfuirent. Florian sortit le plus discrètement qu'il put. Il se dirigea vers son unité quand il croisa le cadavre d'un officier français. Il remarqua une très belle chaîne qui sortait du gousset du mort. C'était une superbe montre en or qu'il s'empara. Une fouille plus minutieuse lui permit de trouver de l'argent. Quelques pas plus loin, il découvrit une gibecière garnie d'un écritoire, de l'argent, une flasque pleine de rhum et du linge. Il ramassa un fusil et fouilla les gibernes qu'il put dans le but de se reconstituer un stock de munition. Il aperçut plus loin quelques-uns de ses camarades vers lequel il se précipita. En leur compagnie, il se dirigea vers la fameuse ferme fortifiée de Hougoumont à portée de vue. Ils coururent et franchirent une porte cochère non sans s'être identifié avant aux sentinelles. Dans la cour, une foule de soldats se préparaient à une nouvelle attaque. Un officier s'approcha. Mais déjà, les colonnes ennemies approchèrent. Balles, boulets et obus frappèrent les murs de la ferme de Hougoumont. Le combat commença quelques minutes plus tard. Et ce fut un bal de cris, d'insultes, de claquements de balles sur les murs. Maintenant, les Français se trouvaient juste de l'autre côtés du mur. Il pouvaient les entendre crier et insulter. Des boulets frappaient le grand portail de bois. Entre chacun d'eux, des sapeurs tentaient d'abattre la porte à coup de hache. Peu après, un cris résonna depuis la grange. — Ils tentent d'entrée par le mur de la grange ! Florian et une dizaine de soldats s'y rendirent. Après quelques échanges de coup de feu, il remarqua de la fumée au travers des solives. Puis le feu s'étendit sur toute la charpente. Il ne pouvait plus rien faire, mais l'ennemi ne pouvait lui non plus plus traverser par la grange en feu. Une décharge de mousqueterie, venue des meurtrières précédemment occupées par Florian et ses camarades était maintenant submergés de soldat ennemis. Il rechargea précipitamment son arme. Il tira. Il n'eut pas le temps de recharger qu'un Français tenta de saisir son fusil mais son camarade fut plus rapide, tira un coup de fusil dans la tête. Au même moment, un ennemi se saisit de son arme. Un de ses camarades planta aussitôt sa baïonnette au travers de la gorge. Tout autours du groupe, les balles claquèrent contre les murs et la charpente en même temps que le feu se répandait à toute la ferme fortifiée. Bientôt, les munitions s'épuisèrent. Des cris s'élevèrent depuis la cour. — Ils en arrive de partout ! Il était alors temps de fuir. Ils se défendirent comme ils purent mais submerger par le nombre, ils durent fuir à travers les bois. Quelque chose lui frappa l'occiput. Il tomba au sol, tête la première, assommé.
  18. L'appréciation d'une oeuvre ne peut être que subjective, c'est donc à toi de te faire ton propre avis. Moi, c'est une série que j'adore, mais ce n'est que mon avis.
  19. Et bien voilà, Vikings c'est finit pour cette année. Très bonne saison, surtout sur la fin. SPOILER SAISON 3 ÉPISODE 10 !
  20. C'était juste exceptionnel ! Une superbe série.
  21. Vikings, saison 3 épisode 8. SPOILER SPOILER SPOILER Vu l'épisode sur l'armée de Ragnar attaque Paris. épisode impressionnant car c'est tout un épisdoe de bataille, même si finalement les Vikings se font roustés, de ce que je me souviens, c'est Ragnar qui gagne dans la réalité. Et puis j'ai trouvé abusée la princesse avec l'oriflamme juste sur les remparts pendant la baston.
  22. Vikings, saison 3 épisode 8. SPOILER SPOILER SPOILER Vu l'épisode sur l'armée de Ragnar attaque Paris. épisode impressionnant car c'est tout un épisdoe de bataille, même si finalement les Vikings se font roustés, de ce que je me souviens, c'est Ragnar qui gagne dans la réalité. Et puis j'ai trouvé abusée la princesse avec l'oriflamme juste sur les remparts pendant la baston.
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