Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

vincenzo

Members
  • Compteur de contenus

    1 033
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Tout ce qui a été posté par vincenzo

  1. Tu ressors encore ton histoire de nation russe trine, mais sincèrement, je ne vois pas ou tu veux en venir ? Poutine s’approprie ce thème en disant : "que les Russes et les Ukrainiens, ainsi que les Biélorusses, forment un seul peuple, appartenant à ce qui a été historiquement connu comme la "nation russe trine". Ce qui veut dire " nation panrusse, est le terme désignant l'idéologie russe impériale puis irrédentiste[1][2] qui considère que la nation russe est composée d'une " trinité " de sous-nations :[3][4][5] la Grande Russie, la Petite Russie et la Russie blanche[6]. [Respectivement, ces sous-nations sont identifiées dans le contexte aux Russes, aux Ukrainiens (incluant généralement les Rusyns)[7][8] et aux Biélorusses." Donc ca veut bien dire qu'il ne reconnait pas une nation ukrainienne non ? Que les ukr et les bielo doivent etre réunir sous une nation dont à priori le pouvoir serait à Moscou ? Tres bien, mais peut etre que les ukr et bielo, ben ils disent ok on a été cousin, frere il y a des siècles, que notre histoire est liée mais qu'aujourd'hui on peut faire un bout de route seule pour voir si c'est plus sympa ? C'est comme il y a quelques pages, tu me cites Poutines : "Réunion du Club de discussion international de Valdai 5 octobre 2023, 16:45, Sochi Vladimir Poutine La crise ukrainienne n'est pas un conflit territorial, et je tiens à le préciser. La Russie est le plus grand pays du monde en termes de superficie, et nous n'avons aucun intérêt à conquérir de nouveaux territoires. Nous avons encore beaucoup à faire pour développer correctement la Sibérie, la Sibérie orientale et l'Extrême-Orient russe. Il ne s'agit pas d'un conflit territorial ni d'une tentative d'établir un équilibre géopolitique régional. La question est beaucoup plus large et plus fondamentale et concerne les principes qui sous-tendent le nouvel ordre international. (...) Quant à savoir où nous devrions nous arrêter. Vous savez, il ne s'agit pas de territoires, il s'agit de garanties de sécurité pour les peuples de Russie et l'État russe, et c'est une question plus complexe que celle d'un territoire. Il s'agit de la sécurité des personnes qui considèrent la Russie comme leur patrie et que nous considérons comme notre peuple. Il s'agit d'une question complexe qui exige une discussion." Pour justifier que ce n'est pas une question d'annexion ou de territoire, tu utilises une citation de Poutine qu'il a faite 1 an apres l'annexion des 4 oblasts ukr bien évidemment validé suite à un réferendum fait en toute légalité et liberté par des peuples qui étaient russes et ne demander qu'à etre rattaché à la mere patrie Le type valide une annexion, vient 1 an apres la main sur le coeur déclaré : mais non on est déja trop grand comme pays pourquoi j'aurai fais ça ? Il y a des russes qui démocratiquement ont demandé à nous rejoindre, ça ne se refuse pas ! Il se fout de la gueule du monde, et toi tu utilises comme argument massue...
  2. Un volontaire russe tire en embuscade à tres courte distance sur un blindé rus :
  3. Tiré de l'article du WSJ : Les liens du passé soviétique ont aidé la République tchèque à trouver des obus pour l’#Ukraine. Les premiers lots d'obus achetés dans des pays tiers commenceront à arriver en Ukraine dans les semaines à venir, écrit le Wall Street Journal, citant des responsables tchèques. Au total, la République tchèque a déjà accepté d'acheter 800 000 000 obus (300 000 soviétiques et 500 000 occidentaux) et en a trouvé 700 000 supplémentaires pouvant être achetés. Comme les responsables tchèques l'ont déclaré au WSJ, ils ont commencé à voyager à travers le monde, négociant l'achat d'obus provenant des stocks existants et des licences d'exportation avec les pays producteurs de munitions. Le passé soviétique y a contribué, la République tchèque a hérité d'un important secteur de défense avec des clients dans le monde entier et de bonnes relations avec de nombreux pays soutenus par l'URSS. Les négociateurs tchèques ont profité de la position ambivalente de certains pays en développement, qui tentent publiquement d'adopter une position amicale à l'égard de la #Russie, mais sont également disposés à négocier en privé avec l'Ukraine, a expliqué le vice-ministre de la Défense Jan Jires. "Si vous venez avec un sac d'argent, ils sont intéressés et la République tchèque, contrairement aux États-Unis, est perçue comme un pays neutre", commente Jakub Janda, directeur du Centre pour les valeurs européennes en matière de sécurité, basé à Prague. La République tchèque agit en tant que médiateur, a déclaré au WSJ Tomas Kopetsny, le représentant spécial du pays pour l'Ukraine. Prague négocie avec le pays qui possède des stocks d'obus et le met en relation avec le pays occidental qui paie. Les représentants tchèques sont également impliqués dans la logistique afin de ne pas dénoncer le fournisseur et de ne pas inciter Moscou à exercer des représailles contre lui, explique Tomas Pojar, conseiller à la sécurité nationale de la République tchèque.
  4. Les tchèques ont trouvé 700k obus supplémentaires, maintenant faut trouver les fonds
  5. vincenzo

    VBCI

    Remplacé par des CV 90 cta 40 ! @Claironapprouve !
  6. vincenzo

    Ici on cause VCI ....

    52 post sur le CV 90 qui est adoré ici (la version tchèque) :
  7. double frappe sur odessa , 1ere et la deuxieme qui a tapé dans la meme zone alors que les secouristes étaient arrivés: 16 morts et une cinquantaines de blessés ...
  8. Tu as lu l'article? les journalistes de TF1 ont vérifié les affirmations d'Ancel justement : Europe en a pris conscience en février 2022 : la guerre est à ses portes. Se rapprochera-t-elle encore davantage ? Selon l'ancien officier Guillaume Ancel, la Russie ne s'arrêterait pas là en cas de victoire en Ukraine. "Vladimir Poutine a déjà annoncé que s'il gagnait en Ukraine, il s'attaquerait aux pays baltes, à l'est de la Pologne et à la Roumanie", a ainsi argué ce spécialiste de l'analyse des stratégies et du rôle des communications dans les conflits armés. Une affirmation qui fait sursauter les soutiens de Moscou en France, qui s'étonnent de ces propos "délirants". Alors, ce discours a-t-il réellement été "inventé" ? Des menaces distillées Nous n'avons pas retrouvé de traces récentes de tels propos. Nos recherches montrent que la seule information de cet ordre provenant du chef du Kremlin remonte à 2014. À l'époque, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung révèle que Vladimir Poutine aurait menacé l'ancien président ukrainien, Petro Porochenko, d'envoyer ses troupes en Ukraine et dans plusieurs pays voisins. "Si je le veux, en deux jours, j'ai des troupes russes non seulement à Kiev, mais aussi à Riga, Vilnius, Tallinn, Varsovie et Bucarest", aurait déclaré le président russe à son homologue ukrainien. Cinq pays à la fois membres de l'Union européenne et de l'Otan. Des intentions qui n'ont jamais été confirmées par Vladimir Poutine et sur lesquelles Bruxelles a toujours refusé de s'exprimer. Lire aussi REPORTAGE - "Pas d'autre solution que le combat" : pour les Ukrainiens, l'heure n'est pas aux négociations avec la Russie Il ne s'agit donc pas d'une "annonce" à proprement parler. Toutefois, les observations de Guillaume Ancel ne peuvent pas non plus être décrites comme "délirantes", loin de là. Régulièrement, le chef du Kremlin ou ses plus proches conseillers expriment des menaces à peine voilées envers les pays baltes et la Pologne. Dernier exemple en date, le 16 janvier. Tandis que plusieurs centaines de citoyens russes présents en Lettonie sont menacés d'expulsion après avoir échoué à renouveler leur permis de séjour, Vladimir Poutine s'est insurgé que la Lettonie et d'autres États baltes "expulsent le peuple russe" de leur pays. Une situation qui "affecte directement la sécurité" de la Russie, a-t-il insisté selon ses propos cités par Ria Novosti. Or, comme le relève l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW) dans une analyse à ce sujet, Vladimir Poutine a toujours utilisé "une définition extensive de la souveraineté de la Russie" dans ses actions, même en dehors de ses frontières. À ses yeux, son armée a le droit de protéger ses "compatriotes à l'étranger". Si le chef du Kremlin modère relativement ses propos, ses plus proches conseillers ne font pas preuve d'une telle nuance. À l'instar d'Oleg Morozov, un député russe passé par le cabinet de Vladimir Poutine de 2012 à 2015. En mai 2022, l'élu écrivait dans la presse et sur son compte Telegram que la Pologne "devrait être la prochaine à être envahie et dénazifiée" par la Russie. L'ancien président russe, Dmitri Medvedev, avertissait quant à lui que ce pays membre de l'Otan était désormais considéré comme un "ennemi dangereux". "Quelle que soit l'ambition des plans revanchards, leur effondrement pourrait conduire à la mort de l'État polonais dans son intégralité", écrivait en novembre dernier le vice-président du Conseil de sécurité russe. Enfin, c'est sur le plateau de Rossiya 1, la chaîne de télévision publique russe, que les experts, élus et relais du pouvoir russe distillent cette idée à longueur de journée, prédisant par exemple l'absorption par la Russie des pays voisins dans "un grand foyer russe". Les pays concernés se préparent Un discours répété et entendu. Si bien que plusieurs pays se préparent à cette éventualité. Le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis, a averti la semaine dernière que l'armée russe pourrait tenter d'avancer plus loin sur le continent européen. Dans la même semaine, le ministre de la Défense polonais, Władysław Kosiniak-Kamysz, a dit se tenir "prêt à faire face à n'importe quel scénario". Ces derniers mois, cette inquiétude s'est même emparée de pays bien plus à l'ouest. Le chef de l'armée belge, Michel Hofman, a prévenu mi-décembre qu'une victoire pousserait Vladimir Poutine à attaquer les pays baltes et la Moldavie. Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a quant à lui estimé ce 19 janvier que "compte tenu des menaces quasi-quotidiennes du Kremlin", Moscou était susceptible de frapper un pays membre de l'Otan dans "les cinq à huit prochaines années". Des craintes officiellement balayées d'un revers de la main par le Kremlin. Face à cette rhétorique, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, assurait le 17 décembre dernier que Moscou n'avait "aucun intérêt - que ce soit en termes géopolitique, économique ou militaire - à combattre des pays de l'Otan". Tout en réitérant une vision du monde dans laquelle l'Otan serait démantelée. Lire aussi DÉCRYPTAGE - "Chacun, individuellement, doit y réfléchir" : comment la Suède se prépare à l'éventualité d'une guerre Si, à l'heure actuelle, aucune déclaration de Vladimir Poutine ne va dans ce sens, le discours des plus proches représentants du pouvoir russe laisse bien penser qu'en cas de défaite de l'Ukraine, les ambitions russes n'en seraient que renforcées. Comme le résume l'Institut pour l'étude de la guerre, Vladimir Poutine est peut-être en train de mettre en place "les conditions pour de futures actions agressives de la Russie à l'étranger". Vous souhaitez nous poser des questions ou nous soumettre une information qui ne vous paraît pas fiable ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse lesverificateurs@tf1.fr. Retrouvez-nous également sur le réseau social X : notre équipe y est présente derrière le compte @verif_TF1LCI.
  9. reportage de 6 mn sur l'ile longue : https://www.tf1info.fr/societe/video-reportage-exclusif-ile-longue-la-base-ultra-secrete-des-sous-marins-nucleaires-francais-dans-le-finistere-devoile-ses-coulisses-2289386.html
  10. c'est France 2 le diffuseur , 30 juin 2022 https://www.lepoint.fr/politique/guerre-en-ukraine-l-echange-surrealiste-entre-poutine-et-macron-26-06-2022-2481019_20.php Quand à ta phrase : "rappeler aux partisans d'une solution militaire au conflit que c'était leur héros Zelensky qui lui avait demandé de négocier." Zelensky a toujours été ouvert à la négociation il me semble : post guerre et depuis le début du conflit, dans les 1ere semaines du conflit les UKr etaient ouverts aux négociations et surement plus que maintenant mais apres Boutcha et la retraite russe autour de Kiev, ça a renforcé les UKR dans leur esprit combatif, enfin c'est mon ressenti
  11. C est dans le 2d Tweet sous le 1er (il faut être inscrit sur x je suppose pour le voir)
  12. flashback quelques heures apres le début de l'invasion zelensky demande à macron de convaincre poutine d 'arreter la guerre et qu'il est pret à négocier :
  13. Oui enfin au vu des événements si les UKR avaient laché pour le Donbass et la Crimée en 2014, pour sauver la paix et se dissocier des Russes, il se peut que ces derniers auraient fini par demander Odessa pour les minorités Russ et ville fondé par Catherine 2 et un couloir terrestre pour relié à la Transnistrie suite à la demande de rattachement de cette dernière à la Rodina... L'appétit vient en mangeant non ?
  14. Quand tu es neutre il me semble qu'on ne peut signer des traités d'adhésion à un pacte militaire non ? Donc non Poutine ne signera pas cette "neutralité" Et si on dit ok, les pays de l'UE sortent de l'OTAN et crée la Force Armée Europeenne et qu'on intégrera si elle le souhaite l'UKR à l'UE et donc son outil militaire, tu penses que tonton Vlad va signer des 2 mains? Depuis le 24 février 22, c'est la Russie de Poutine qui a décidé de son OMS avec des buts de guerre fluctuants : un coup je denazifie et veux un pays neutre (pas d'otan donc) sans annexer quoi que soit, le tour d'apres c'est j'annexe 4 oblast, c'est la Russie et je ne rendrais pas les terres conquises, et maintenant c'est la nation ukr n'existe plus et on va la partager avec la Roumanie et la Pologne Compliqué de vouloir négocier quelque chose avec quelqu'un qui change d'objectif ? (apres vu que son plan initiale n'a pas résisté à la rencontre avec l'ennemi on va dire que c'est normal, mais au final ce qu'il en ressort actuellement c'est la Russie ne veut pas d'une nation ukr à ses portes, pas étonnant aussi que les UKR souhaitent poursuivre la lutte tant qu'ils s'en sentent capables)
  15. @Alexis et @herciv à priori ce serait Scholz mais comme pas d'autres sources pour le moment, à confirmer :
  16. Une aide 300 M $ à venir avec des ATACMS (1ere version) source : https://www.politico.com/news/2024/03/12/white-house-aid-package-ukraine-00146487
  17. Un Fremm "coule" un ssk allemand : https://apnews.com/article/nato-russia-norway-france-submarines-ed7035f9f3cb4db583204836f886942f
  18. Encore un bon fil d'Anna Colin Lebedev : exercice d'anticipation sur une éventuelle succession de Poutine :
  19. pas vraiment le point de vue de anna colin lebedev : Je pourrais continuer et multiplier les exemples de méconnaissance, déformation, manipulation. Je ne vais pas en conclure que l’auteur est un agent du Kremlin. Ce n’est pas mon rayon. Mais puisque l’auteur se dit chercheur, c’est sur ce terrain-là que porte ma lecture. 29/31 Les chapitres consacrés à la Russie et à l’Ukraine ne respectent aucune norme de rigueur scientifique. On y voit une ignorance totale de la recherche sur le sujet, des arrangements méthodologiques à la limite de la manipulation et des jugements de valeur manifestes. 30/31 Les défauts des chapitres Russie et Ukraine, on ne les pardonnerait pas à un étudiant de master. Je ne sais pas ce que cela implique pour le reste du livre, car ma compétence s’arrête là. Mais bon, apparemment, ça n’empêche pas le bouquin de bien se vendre... 31/31, fin
  20. Point de vue intéressant de S.Audrand sur X : Je la copie colle pour ceux qui n'y ont pas accès : A bien des égards, la déclaration du président français est un "non évènement". Il ne fait que traduire en mots simples une évidence : "non, on ne peut pas tout accepter vis à vis de l'Ukraine de la part de la Russie". 1/ C'est le retour à une forme d’ambiguïté dans le discours stratégique. De flou dans la notion de limite, qui complique le calcul stratégique adverse et inhibe sa capacité d'action de l'adversaire "sous le seuil" (puisque le seuil... Bin on sait pas où il est). 2/ Chose que les Occidentaux (à commencer par les Américains) n'avaient pas fait avant février 2022. En étant clair sur le fait que les Etats-Unis n'enverraient pas de troupes au sol, on traçait une ligne rouge (beurk), qui disait en substance "l'invasion ? Vous pouvez y aller". 3/ J'avais d'ailleurs développé ce point dans un petit essai "pourquoi n'avons-nous pas dissuadé Vladimir Poutine ?", dans lequel je revenais sur les mécaniques de la dissuasion au sens large (et pas seulement nucléaire). 4/. https://lettrevigie.com/blog/2023/02/2 Pour le reste, la déclaration française s'inscrit dans une vieille tradition d'indépendance nationale d'appréciation de la situation géopolitique et militaire. Disons-le simplement, la plupart de nos voisins européens attendent généralement que Washington "montre la voie". 5/ Étant le pilier et protecteur objectif de l'Alliance atlantique, les Etats-Unis exercent un leadership de facto sur l'essentiel des questions militaires. C'est perçu de manière logique et naturelle par la plupart de nos voisins. 6/ Dès lors, deux réflexes logiques : on ne parle pas avant Washington "au nom de l'Alliance" et surtout on se désolidarise rapidement de toute parole d'un allié qui pourrait sembler "engager l'Alliance" si les Etats-Unis n'ont pas aussitôt "tamponné" l'idée. 7/ Mais ce n'est pas grave. Au sein de l'Alliance on est habitué à deux expressions nationales fortes : la France et la Turquie. Et pourtant, l'OTAN continue, avance et reste crédible. Parce que ces expressions nationales ont aussi leur utilité. 8/ Et puis la France "bon allié" sait aussi se penser "hors de l'Alliance". Parce que certains de nous intérêts ne sont pas forcément défendus par elle (nos populations et territoires outremer par exemple). 9/ Notre dissuasion est indépendante (mais participe à la crédibilité de l'Alliance) et notre modèle d'armée "bonzaï" nous permet quand même une forme d'indépendance dans l'action, parfois. 10/ Donc, pour résumer, la France demeure capable de penser et d'agir - un peu - seule. Dans ce contexte, le président français rappelle une évidence : lorsque les circonstances sont exceptionnelles, on ne peut rien exclure. 11/ Exemple simple : si demain les "petits hommes verts" sortent de Transnistrie pour déstabiliser la Moldavie, mais que Trump a été réélu, peut-être que Paris décidera d'y engager la mission Aigle, en disant "qui m'aime me suive". 12/ Gageons que Roumains ou Tchèques nous y suivraient sans doute mais ne pourraient y aller seuls. Nous maîtriserions le risque d'escalade géographique pour des raisons évidentes, mais aussi verticale par l'indépendance de notre dissuasion. Et on empêcherait la Moldavie de tomber13/ Pour l'Ukraine, la portée de la déclaration française est notamment humanitaire : "vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez avec les Ukrainiens". On pourrait imaginer que si l'armée ukrainienne craque d'ici un ou deux ans, la situation humanitaire deviendrait terrible. 14/ Dans ces conditions, il faudrait peut-être "sanctuariser" une portion du territoire à l'ouest, pour y protéger les populations en y envoyant des troupes avec un mandat défensif. Ce n'est qu'un exemple bien entendu. 15/ A ce stade, vis à vis de l'Ukraine, je ne pense pas que la France ait une "idée précise" de scénario. Ce qui compte, c'est de compliquer le calcul stratégique russe en disant tout simplement à la Russie "on n'acceptera pas n'importe quoi", tout en restant flou sur ce "quoi". 16/ Parce qu'on vous le dit depuis deux ans LA NOTION DE LIGNE ROUGE EST DÉBILE (tout comme la notion de cobelligérance qu'on agite à tous bouts de champ) Cette déclaration n'est pas porteuse d'escalade guerrière, quoi qu'en pensent les voix extrêmes d'une opposition campiste. Et les déclarations de nos voisins pour se désolidariser sont classiques du fonctionnement de l'Alliance et relèvent elles aussi du "non évènement". 17/ Plus largement, on en revient à une réalité simple, que Paris assène depuis des années : "on doit garder une capacité à parler et agir par nous même de ce côté-ci de l'Atlantique". Cette idée paralyse nos voisins, qui nous trouvent relous d'en parler sans cesse. 18/ Malheureusement, la situation aux Etats-Unis nous donne raison. Blocages et incertitudes sur l'avenir font courir le risque d'une absence à minima temporaire du "leader dans la pièce". Il faudra bien donc parler - et agir - sans le POTUS le cas échéant. 19/ Cette déclaration aura donc été utile. Maintenant, attention à ne pas se "payer de mots" : on ne gagne pas la guerre avec des déclarations, mêmes utiles. On permettra à l'Ukraine de se libérer avec des obus, des missiles, des chars, des véhicules blindés, des troupes formées.20/ Plus que jamais, le défi industriel est immense et urgent. Dire à la Russie qu'elle ne peut pas tout se permettre, c'est bien. L'en empêcher concrètement en armant l'Ukraine... C'est mieux !
  21. vincenzo

    Economie americaine

    oui je sais bien ça, c 'est bien pour ça qu il y avait une tres forte demande de cg à un moment donné
×
×
  • Créer...