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Tout ce qui a été posté par g4lly
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
g4lly a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
A priori les ukrainiens ont priorisé le role des troupes. Ceux qui tiennent le front sont ceux moins capable d'offensive, et ceux capable d'offensive ou de contre offensive - souvent c'est plus des contre attaque d'ailleurs sauf Koursk -. Ça n'est pas sans conséquence sur la tenue de certaine zone. Ces arbitrage induise forcément du mou quelques part. Mais effectivement les ukrainiens ont encore des forces et passent leur temps à les renouveler d'ailleurs. De plus ils semblent qu'ils arrivent très bien a déplacé leur force d'un front à l'autre, et assez rapidement. Pour Toretsk je pense que c'est toujours une forme d'état de nécessité. Reprendre des positions dans Toretsk c'est interdire au Russe de pousser à l'ouest jusqu'au lac ... or c'est ce qui se profil. D'autant que dans le meme temps la situation au sud de Chasiv Yar n'est pas idéale non plus. Se retrouver avec Kostiantinyvka attaquer sur trois fonts ça serait quand même un peu la misère. On avait le meme genre de scénario à Pokrovsk. Des contre attaques ukrainiennes pour interdire aux russes de s'accrocher aux faubourgs de la ville. Et ca à plutot bien fonctionné. Les russes ont du réorienté leur offensive vers l'ouest pour consolidé le saillant allant vers Dnipro. Des zones qu'il est moins "grave" de perdre que Pokrovsk. -
[Inde/Pakistan 2025] Opération Sindoor et conséquences
g4lly a répondu à un(e) sujet de bubzy dans Politique etrangère / Relations internationales
Le Scalp sont conçu pour être égaré, on en a égaré un en Syrie par exemple... les morceaux ont bien du être revendu à quelqu'un - peut être quelqu'un de chez nous d'ailleurs -. Les Harop Harpy pareil il y en a plein la Syrie, les débris ont du se monnayer aussi. -
Pour ca il faudrait qu'on ait plus de bille concernant les couts comparé d'un systeme DART/DAVIDE - un gros systeme pour de l'AAA -, de missile de portée "semblable", et des capacité d'une tourelle laser. Mais les USA parlent déjà d'une tourelle micro-onde qui porterait à 10km par exemple. Dans ce cadre quelle place resterait il à l'AAA ? Les tourelle laser vont probablement rapidement aussi porter à plusieurs kilomètre ... du moins les modèle haut de gamme. On risque de n'avoir plus besoin de moyen matériel - obus ou missile - qu'au delà ... dans le cadre de moyens de DCA "étanches". Si en plus on ajoute une couhe drone intercepteur de drone dans le mille feuille pour boucher les trous par exemple .... il va encore rester moins de place pour des solution AAA haut de gamme.
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2023 Guerre de Soukhot
g4lly a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est vu comme une fatalité, et comme la fin d'un probleme qui emmerde tout le monde depuis 75 ans. En gros la plupart pense intimement bon débarras. De toute façon dieu a donné Israël aux juifs l'essentiel des populations occidentale pensent ça ... donc l'un dans l'autre qu'il n'y ait plus d'arabe n'est pas plus choquant que ça. -
2023 Guerre de Soukhot
g4lly a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
L'occupation de Gaza va reprendre de plus belle ... et la déportation aussi. https://www.lemonde.fr/international/live/2025/05/13/en-direct-guerre-a-gaza-il-n-y-aura-aucune-situation-ou-nous-arreterons-la-guerre-a-affirme-benyamin-netanyahou_6604603_3210.html L’armée israélienne entrera dans la bande de Gaza « avec toute sa force » dans les jours à venir, a déclaré Benyamin Nétanyahou « Dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force pour achever l’opération et vaincre le Hamas », a déclaré le premier ministre israélien, lundi, lors d’une rencontre avec des soldats réservistes. « Il n’y aura aucune situation où nous arrêterons la guerre. Une trêve temporaire est possible [pour assurer la libération d’otages toujours retenus à Gaza], mais nous irons jusqu’au bout », a-t-il ajouté, selon un communiqué de son bureau diffusé mardi. L’armée d’Israël a repris son offensive contre le mouvement islamiste dans la bande de Gaza le 18 mars, après une trêve de deux mois. L’enclave palestinienne, dont la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants ont déjà été déplacés depuis le début de la guerre lancée par Israël, en représailles de l’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre 2023, est soumise à un blocus de l’aide depuis le 2 mars, et en proie à une grave crise humanitaire. Le chef du gouvernement israélien a aussi évoqué le déplacement d’une partie de la population gazaouie vers d’autres pays. « Nous avons mis en place une administration qui leur permettra [aux Gazaouis] de partir, mais le problème, de notre côté, se résume à une seule chose : nous avons besoin de pays prêts à les accueillir. C’est sur cela que nous travaillons actuellement », a-t-il dit. « Si nous leur offrons la possibilité de partir, je vous le dis, plus de 50 % partiront, et je pense même bien davantage », a-t-il ajouté. Le cabinet politico-sécuritaire israélien a approuvé, début mai, l’expansion de l’offensive israélienne, prévoyant la « conquête de la bande de Gaza » et la promotion du « départ volontaire des Gazaouis » du territoire palestinien. En mars, ce dernier avait déjà validé la création d’une direction spéciale pour organiser ce déplacement de population. Un mois plus tôt, le président américain, Donald Trump, soutenu par Israël, avait provoqué un tollé international en proposant de déplacer les Palestiniens de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie, pour faire du territoire la « Riviera du Moyen-Orient ». -
[Inde/Pakistan 2025] Opération Sindoor et conséquences
g4lly a répondu à un(e) sujet de bubzy dans Politique etrangère / Relations internationales
le leurre remorqué est alimenté en énergie et en signal, c'est donc un leurreµ/brouilleur déporté. En conjonction avec les antennes de la cellule, il peut produire une "image radar" ailleurs que la cellule, ou le leurre, une sorte d'image virtuelle. Dans ce cas le missile fonce sur l'image virtuel et ne croisant rien la fusée de proximité ne se déclenche pas. Mais meme dans le cas ou le missile est attiré directement vers le leurre, celui ci est si petit qu'il y a peu de chance de colision ou de déclenchement de la fusée de proximité. En gros le leurre n'est pas consommable au sens un leurre pour un missile. Meme si le truc est jetable dans le sens ou on peut se permettre de brisé le fil au besoin et déployer un autre leurre remoqué ensuite - en général il y en a plusieurs au moins deux à moins que la techno est évolué et qu'on ne risque plus d'en perdre en évoluant aggressivement - Le machin n'éblouit que dans on lui demande d'éblouir. En pratique c'est juste une antenne, qu'on alimente comme on le souhaite. Pendant un temps il me semble que le systeme n'était pas forcément capable de supporter des manœuvre très agressive et le fil pouvait se rompre. Comme alternative il y avait la possibilité de réenrouler le fil et de ranger le leurre dans sa boite, et/ou de le perdre puis d'en déployer un second au besoin - la capacité maximale est faible 2 ou 3 il me semble, au plus -. Mais je ne connais pas la solution choisi coté indien. --- En fouillant un peu j'ai trouvé quelques volume de leurre remorqué, notament les AN/ALE-50 Sur F-16 4 leurres répartis dans deux lanceurs Sur F-18 3 leurres en un lanceur unique Sur B-1B 8 leurres répartis dans 2 lanceurs quadruples. -
ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
g4lly a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Ont sait que depuis le 13e siecle il y a un ensemble culturel et commercial de fait dans le coin intégrant une partie du continent d'ailleurs, mais c'est informel. Mais coté gouvernement des hommes il semble que ce soit tout l'inverse, les iles ont été sous domination de multiple seigneurs, port par port, venant du continent puis d’Arabie notament. -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
g4lly a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Le probleme c'est que pour le moment c'est beaucoup de vent et pas beaucoup de commande voir pas du tout. La valo de Thales a doublé depuis décembre mais depuis début mars les investisseurs attendent des commandes tangibles, et pour le moment c'est le néant. -
[Inde/Pakistan 2025] Opération Sindoor et conséquences
g4lly a répondu à un(e) sujet de bubzy dans Politique etrangère / Relations internationales
Des bombes sous mirage 2000. Pour les missile balistique il y en a pléthore mais un modèle est dédié à ce rôle https://en.wikipedia.org/wiki/Pralay_(missile) -
[Inde/Pakistan 2025] Opération Sindoor et conséquences
g4lly a répondu à un(e) sujet de bubzy dans Politique etrangère / Relations internationales
Les Pakistanais ont pensé quoi quand ils ont vu 72 chasseurs indiens décoller sur leurs radar ... "c'est bon c'est du conventionnel on ne fait rien" ? Le missile balistique n'a pas l'exclusivité du bombardement nucléaire ... au contraire même. La plupart des pays nucléaire en situation tendue, sont équipé de bombes nucléaire et autres missile de croisière nucléaire aussi. -
Quel rapport avec la démographie ? Ou du moins quel est le propos, celui d'Hindenburg qui à conçu une retraite destiné à ne pas êrre soldé? Techniquement si tu produits collectivement suffisament de richesse tu peux prendre ta retraite à 40 ans c'est pas un probleme de démographie mais bien de création de richesse. --- Cette production de richesse manquante oblige à travailler plus soit chaque semaine, soit sans vacances, soit plus tard dans la vie. Or on refuse de produire plus de richesse ... donc on se retrouve obligé de biaiser en racontant des conneries sur la démographie, la population active etc. --- Et comme toute cette richesse collective non produite n'abonde pas les comptes publics puisqu'on ne peut pas y prélever l’impôt, on se retrouve avec compter les cartouches des mecs qu'on envoie au charbon.
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Le probleme de la France n'est pas de faire les poches aux français ... mais de produire collectivement plus de richesse. La France est un pays qui s’appauvrit, et personne ne veut regarder cela en face. Vider les poches d'un ou deux milliardaires ne changera rien à cette dynamique. C'eût dû être l'argumentaire principale de la "réforme des retraites", travailler plus tard dans sa vie pour collectivement produire plus de richesse, qu'on pourra utiliser en plus collectivement - puisqu'une part ira à l’impôt -, mais visiblement c'est un propos qu'on refuse de tenir, on préfère expliquer au vieux que comme ils passent plus de temps à croupir à l'EPHAD il doivent travailler plus longtemps ou avoir moins de pension, nébuleux! En même temps expliquer aux français qu'il faut produire plus, mais que dans le même temps on les faire chier dès qu'ils produisent plus, parce qu'il faut sauver la planète ... je comprends que ce soit intenable comme narratif. https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/lentement-mais-surement-la-societe-francaise-sappauvrit-1916178 Lentement mais sûrement, la société française s'appauvrit | Les Echos Par Etienne Wasmer (Professeur d’économie à New York University à Abu Dhabi et professeur associé à Sciences Po) Le PIB par habitant aux Etats-Unis augmente continûment relativement à la France et l'Allemagne. Il est désormais 80 % au-dessus de nous, selon le FMI, quand la Suisse est à plus du double. Désormais au 25e rang mondial en revenu par habitant, la distance de revenu entre nous et les Suisses ou les Américains est similaire à celle qui nous sépare des Grecs et des Portugais (50e et 40e pays dans ce classement). Nous pouvons aussi nous comparer à l'Allemagne : nous sommes 20 % plus pauvres en revenu par tête, un écart qui s'est creusé depuis 2007 (voir les graphiques ci-dessous). D'où vient que nous ne soyons pas conscients de cela ? Parce que, habituellement, ces chiffres sont corrigés du coût de la vie - la PPP, pour « purchasing power parity ». Mais si on veut mesurer les rapports de force internationaux, ce sont les chiffres de PIB avant correction qui importent, ceux qui déterminent le nombre de tonnes de lithium ou de semi-conducteurs qu'un pays peut s'offrir. Si le prix local d'une coupe de cheveux ou d'une consommation dans un bar est plus basse dans les pays pauvres et atténue l'écart, tant mieux, mais c'est bien qu'ils sont pauvres. On n'échappe pas à cette logique. En 2010, le PIB par habitant aux Etats-Unis était de 50.000 dollars, d'un peu plus de 40.000 en France et en Allemagne au cours du dollar/euro de l'époque. Source FMI Le choc du Covid On pourrait cependant arguer que le revenu moyen américain est tiré vers le haut par ses inégalités et que l'écart pour le ménage français moyen n'est pas si important. Cela est vrai, mais cela veut aussi dire, mécaniquement, que notre pays est moins attirant internationalement pour les plus qualifiés : pour les diplômés français, à l'écart de niveau de vie entre pays se rajoute donc la compression des revenus relativement à d'autres pays. Ces divergences se révèlent en fait à la sortie des crises économiques. En 2007, nous avions confortablement blâmé la politique budgétaire, jugée insuffisante par rapport à la réponse américaine. Cette fois-ci, c'est le choc du Covid qui alimente ce déclassement, alors que nous avions largement ouvert les vannes budgétaires. Sont en cause à un titre ou à un autre : le système éducatif, la formation professionnelle, la motivation des salariés, une politique énergétique erratique, la politique du quoi qu'il en coûte, une innovation défaillante, etc., chacun trouvera de toute façon une explication confortant ses a priori. Nous appauvrir en toute bonne conscience Il y a cependant un dénominateur commun : les débats nécessaires sur les améliorations dans ces différents domaines démarrent immanquablement par leurs effets redistributifs, et, souvent, s'y arrêtent. Peut-être devrions-nous aussi demander quelle est l'incidence sur le revenu national, et pour paraphraser JF Kennedy : ne demandons pas seulement ce que notre pays peut faire pour nous (en redistribuant), mais aussi ce que nous pouvons faire pour lui (en contribuant). Ne nous y trompons pas : quand la France est impopulaire après des propos trop francs lors d'une tournée africaine ou quand elle peine à imposer son modèle d'énergie nucléaire en Europe, ce n'est pas une question de personnes. Dans le regard des autres, ce n'est plus la France riche de Giscard, Delon et Deneuve ; désormais, des centaines de millions de personnes sont plus riches que nous, y compris dans le Sud global. Attention à ne pas nous appauvrir en toute bonne conscience : certes, nous ne polluerons plus, mais nous subirons la pollution des autres ; nous contiendrons nos inégalités - très temporairement - mais nous serons moins forts pour faire respecter nos normes et nos valeurs ; nous protégerons tant que faire se peut les perdants de la mondialisation - mais nous pourrions tous en devenir les perdants. Sans choc psychologique, nous pourrions à terme constater que, comme dans le film « Sixième Sens », nous sommes peut-être décédés. En 2010, le PIB par habitant aux Etats-Unis en dollars courants était de 1,18 fois le PIB par habitant en France et en Allemagne, une fois les euros convertis au cours du dollar de l'époque. En 2023 l'écart est de plus de 1,8 fois avec la France et 1,6 fois avec l'Allemagne. Source FMI En 1990, le PIB par habitant aux Etats-Unis en parité de pouvoir d'achat était de 1,21 fois le PIB par habitant en France et 116 en Allemagne. En 2023 l'écart est de plus de 1,35 fois avec la France et 1,17 fois avec l'Allemagne. Source FMI
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La cavalerie: une arme, un principe
g4lly a répondu à un(e) sujet de Tancrède dans Histoire militaire
Le probleme c'est qu'on mélange un role et un équipement. Le rôle c'est la cavalerie, il s'agit d'une arme qui se déplace rapidement et combat ainsi. L'équipement, qu'est le "porteur d'arme blindé". Un engin un minimum blindé portant une arme que ne peut porter l'infanterie, et pouvant se déplacer plus ou moins rapidement. Il se trouve qu'on peut très bien affecter des "weapon carrier" à des "groupe tactique" typé infanterie. L'engin combattra au rythme de l'infanterie comme engin d'appui direct ou indirect. On peut aussi affecter l'engin de cavalerie à une "groupe tactique" typé infanterie, il fera probablement le même boulot que le weapon carrier, avec probablement en plus la possibilité de faire un peu d'éclairage au besoin, ou de monter des embuscade plus agile. L'idée de la cavalerie c'est un combat avant tout guidé par le mouvement rapide, et une certaine brutalité d'action. Aussi bien dans une offensive en force, que dans de la reconnaissance agressive, que dans le un combat de freinage, d'embuscade, des contre-attaque pour soutenir d'autre élément etc. La question c'est avant tout est ce qu'on doit créer une arme "d'appui feu" ... ma réponse c'est non. A la base elle existe déjà c'est l'artillerie. L'artillerie à toujours fait de l'appui feu indirect, mais aussi de l'appui feu direct, notamment anti-char, de l'appui feu anti-aérien etc. Il suffit alors de doter l'artillerie d'engin d'appui direct et indirect, puis de les mettre au service de tel ou tel groupe tactique, qu'il soit typé infanterie ou cavalerie ça sera autant utile. Le role ici de l'artilleur embarqué dans son engin blindé c'est de détruire les éléments qui lui sont indiqué par le groupe tactique dans lequel il est intégré, tout bêtement, une bâtiment, un autre engin, une position d'infanterie etc. et ce au rythme du groupe dans lequel il est engagé. On a d'ailleurs des éléments qui sont déjà à la marge sur le sujet, ce sont les régiment mécanisé, qui dispose d'appui feu direct en propre les VCI, et dorénavant d'artillerie 120mm il me semble. Une forme d'interarmisation de fait. En gros la question c'est est ce qu'on donne des "char" à d'autres qu'aux cavalier ou pas ... évidement quand on a des moyens échantillionnaire sur le sujet la question ne se pose pas vraiment. -
[Inde/Pakistan 2025] Opération Sindoor et conséquences
g4lly a répondu à un(e) sujet de bubzy dans Politique etrangère / Relations internationales
La a la base il fallait détruire des bâtiments abritant des terristes. C'est typiquement la logique prompt global strike... D'autant que ces missions de merde doivent s'effectuer avec des RoE de merde. Tellement que les USA avait développé des drones armés exprès pour ça ou presque. Pouvoir intervenir matériellement chez l'autre en "temps de paix" sans y y intervenir humainement. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
g4lly a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Coté Pokrovsk les russes poussent le saillant au sud de la ville vers l'ouest, et semble se désintéresser de la ville elle même pour le moment. Coté Toretsk, les russes ont semble t il réussi à consolider suffisamment leurs positions au nord de la ville, dans la campagne - notamment à l'est du lac - pour interdire toute attaque direct sur Toretsk. D'autant que les russes semblent pousser fort pour rejoindre aussi le lac depuis l'ouest. Si ca fonctionne c'est toute la zone au sud du lac qui serait encerclé ou quasi. Nécessairement ça interdirait de grosse action sur Toretsk, puisque la ville serait tenu depuis quasiment trois coté. L'autre probleme dans le coin de Toretsk c'est au sud du Chasiv Yar, Predtechyne ... les russes y poussent vers l'est ... et s'approchent salement de Kostiantynivka. On est à 5km ... Certes la ville n'est pas un petit morceau - c'est 65 000 habitants avant guerre, et probablement bien plus avec l'agglomération -, mais c'est un endroit symbolique, dans le sens ou c'est les marches vers Kramatorsk, l'enchainement d'agglo étant quasi continue jusqu'à Kramatorsk - mais s'il y trois gros morceaux sur le chemin -. Comme dans le meme temps les russes sont pas loin de Lyman qui conditionne l'accès par le nord à Sloviansk. A terme les russes peuvent espérer menacer sérieusement les deux grosses ville qui manque dans l'Oblast de Donetsk. En gros les russes peuvent commencer à espérer à moyen terme d'envahir effectivement tout Donetsk, Luhansk, Kherson oriental, et presque tout Zapo. Disons qu'on commence à voir poindre du possible concernant cette issue. -
militarisation spatiale, général, divers, insolite
g4lly a répondu à un(e) sujet de zx dans Militarisation de l'espace
C'est assez nébuleux la définition de VLEO ... niveau altitude !!! Pour eux c'est plutôt 90 ou plutôt 350km ? Parce que visiblement leur engin semble plus dédié à voler vraiment très très bas. Des satellite classique on orbité par exemple à 170km il y a déjà longtemps sans autres souci majeur que la consommation de carburant pour maintenir le couple vitesse/altitude et éviter la désorbitation trop précoce. Visiblement ici l'ambition est plus proche des 100km ... --- Les organismes de sécurité nationale s'intéressent de plus en plus aux opportunités et aux défis du VLEO. Les satellites en VLEO promettent des images terrestres haute résolution et des communications à faible latence. Cependant, rester en orbite VLEO nécessite des allumages fréquents des propulseurs embarqués pour contrer la traînée atmosphérique...." Sauf qu'en contrepartie le "champ de vision" est ridiculement petit ce qui impose des constellations vraiment très importante pour obtenir une couverture correcte. --- Pour la propulsion électrique c'est assez simple. L'énergie est solaire->électrique. La masse c'est l’air présent en "quantité" ... qu'il suffit de dynamiser électriquement pour obtenir une poussée. https://cordis.europa.eu/article/id/451370-new-orbits-are-on-the-horizon-with-air-breathing-engines/fr Le probleme de l’oxygène atomique https://fr.wikipedia.org/wiki/Allotropie_de_l'oxygène#Oxygène_atomique -
2023 Guerre de Soukhot
g4lly a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
Exactement le territoire est viable ... il dispose de ressource gazière importante, d'eau - le probleme principal dans la région et de loin - et de débouché vers le monde libre. Le confettis palestiniens de Judée Samarie sont non viable, ils ne disposent même pas de ressource en eau suffisante pour la population, aucune liberté de commercer quoique ce soit, et toutes les terres agricoles un peu intéressante ont été annexé de fait. --- L'avenir de la Judée Samarie est l'exode par nécessité parce qu'à moyen terme l'autorité palestinienne sera rapidement incapable d'y assurer la substance basique des palestiniens. --- Et si les gazaoui avaient réussi à chasser l'occupant israélien et les colons c'est avant tout parce que le Hamas imposait une confrontation particuliere insoutenable à l'occupant. The Gaza Strip disengagement occurred seven months after the Sharm el-Sheikh Summit, which ended the Second Intifada. Israeli officials, historians, and legal analysts cited several motives behind the country's decision to withdraw from the territory, with the two most significant factors being: the unsustainable cost of persistent and intensive fighting with Hamas and other Palestinian militant organizations; and demographic concerns rooted in the discrepancy between the Israeli birth rate and the Palestinian birth rate, as the latter greatly outpaced the former. According to Sharon, the disengagement plan was aimed at addressing Israel's long-term security challenges by shifting the country's resources to focus on strengthening the areas that "will constitute an inseparable part of the State of Israel in any future agreement" with the Palestinians. https://en.wikipedia.org/wiki/Israeli_disengagement_from_the_Gaza_Strip -
L’opération « Trident », un fiasco sans précédent des policiers marseillais pour faire tomber un narcotrafiquant Les policiers de l’Office antistupéfiants marseillais rêvaient d’attirer un caïd dans leurs filets grâce à plusieurs centaines de kilos de drogue. Mais cette « livraison surveillée » a tourné à la débâcle. « Imagine si un article sort comme quoi l’Ofast [Office anti-stupéfiants] a importé du produit stupéfiant sur le territoire français et certaines personnes se sont servies (…) en faisant vendre ces produits par leurs propres informateurs. » Le 22 mars 2024, en quelques mots prononcés au cours d’une conversation téléphonique avec son épouse, Hervé (son prénom a été modifié) résumait l’affaire qui fait trembler l’antenne marseillaise de l’Ofast depuis un an. Les révélations de ce serrurier de 60 ans, réserviste opérationnel de la police, sont à l’origine d’une vaste enquête à double fond ponctuée de chausse-trapes, d’entorses à la loi, de rebondissements. Création de toutes pièces d’un trafic de cocaïne, rémunération d’indicateurs en kilos de came, manipulation de drogue et d’argent sale, le tout sous le contrôle pour le moins souple des responsables locaux de la police antidrogue : aveuglés par l’espoir de réussir le « coup » d’une carrière, faire tomber Mohamed Djeha, alias « Mimo », l’un des plus importants narcotrafiquants en France, des policiers marseillais ont franchi ligne rouge sur ligne rouge. L’institution pensait avoir habilement réduit ce dossier, rocambolesque et navrant, à la dimension d’une ces affaires de corruption devenues presque banales : une poignée de flics ripoux agissant hors de tout contrôle, quelques pains de drogue envolés, « business as usual ». Mais au fil d’une procédure de plus de 3 000 pages, que Le Monde a pu consulter, l’enquête produite par la police des polices, désormais menée sous l’autorité de la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée, dévoile une autre réalité. Fin 2022, l’Agence fédérale de contrôle des stupéfiants américaine (Drug Enforcement Administration, DEA) transmet à l’Ofast une information de première main : une cargaison de plusieurs centaines de kilos de cocaïne s’apprête à traverser l’Atlantique, dissimulée parmi deux conteneurs de bananes à destination de Marseille. L’exportateur colombien, qui opère via une société d’import-export, est un narcotrafiquant chevronné, bien connu des enquêteurs américains. Cartons de bananes Le tuyau vaut le coup. Pour le « Groupe 8 » de l’antenne marseillaise de l’Ofast : pas de doute, un tel appât intéressera forcément l’objectif numéro 1, Mohamed « Mimo » Djeha, parrain de la cité marseillaise de la Castellane (15e arrondissement), dont un point de deal pouvait générer le chiffre d’affaires le plus élevé d’Europe, avec près de 80 000 euros raflés chaque jour. Le caïd, sous le coup de mandats d’arrêts internationaux, est en fuite depuis 2018. La perspective de mettre la main sur une marchandise dont la revente au détail avoisinerait un chiffre d’affaires d’une dizaine de millions d’euros, pensent-ils, pourrait bien le faire sortir de sa cavale. Comme l’a raconté le Canard enchainé, la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille autorise l’Ofast de Marseille à procéder à une « LS », une livraison surveillée : laisser la marchandise faire son chemin sous étroite surveillance policière pour remonter le réseau d’acheteurs. Le reste de l’histoire, tiré de la procédure toujours en cours, tient d’un scénario de polar particulièrement retors. Afin de hameçonner « Mimo », réputé extrêmement prudent, les policiers de l’Ofast mettent dans le coup plusieurs indicateurs. La mission de ces individus, familiers de ce milieu interlope, consiste à se faire passer pour indispensables à la logistique si particulière du trafic et à s’introduire au sein d’un réseau en tant qu’intermédiaires. Organiser la sortie d’un conteneur « contaminé » du port de Marseille, trouver un lieu de stockage temporaire, caler des rendez-vous de remise d’échantillons, jouer les traducteurs… D’un côté et de l’autre de l’Atlantique, ces « tontons » sont parfaitement au courant des objectifs de l’opération. Le 4 mars 2023, les pains de cocaïne, estampillés « RR » – pour Rolls-Royce – ou « Monastery », sont dissimulés parmi 1 080 cartons de bananes d’un conteneur chargé à bord du Olivia I, un navire de l’armateur CMA CGM sous pavillon des Îles Marshall qui appareille du port colombien de Carthagène. Sa rotation habituelle lui fait toucher les ports d’Algésiras, en Espagne, de Malte, puis ceux de Livourne, Gênes, en Italie, et enfin, Marseille. Mais un énième mouvement social des dockers du port de la ville y retarde l’arrivée de la cargaison. Détournée vers Barcelone, la cocaïne est transbordée sur un nouveau navire, l’OPS Hamburg, qui entre finalement à Marseille le 26 mars. Jour et nuit, une semaine durant, les flics marseillais surveillent la drogue comme le lait sur le feu. C’est finalement tout début avril, en plein milieu de la nuit, que le conteneur « contaminé » sort du port. Après quarante-cinq minutes de route, il est déposé dans un entrepôt isolé au beau milieu des champs. La cocaïne – au moins 360 kilos selon l’inspection générale de la police nationale (IGPN), alors que moins de 200 kilos étaient attendus – est « dépotée » par des intermédiaires en lien avec des enquêteurs de l’Ofast, avant d’être stockée dans une camionnette blanche Mercedes Vito qui repart au petit matin, direction Marseille. « Faut pas être regardant » Pour les policiers, la suite devait relever du tout cuit, ou presque. Leurs indicateurs, censés ferrer le réseau « Mimo », activent leurs contacts : une remise d’échantillon est réalisée. Problème : la transaction n’ira pas plus loin. Le gros poisson ne mord pas. En cavale, le boss de la Castellane a-t-il reniflé le mauvais coup ? Dispose-t-il d’informateurs au sein de la police ? Les enquêteurs marseillais avaient pourtant joué la carte de la discrétion. A Barcelone, l’un d’eux avait même suggéré à une collègue de ne pas en dire trop devant les renforts dépêchés par l’office central de Nanterre, maison-mère de l’Ofast, pour surveiller le transbordement de la marchandise. Toujours est-il qu’une équipe hétéroclite mêlant flics et indics se retrouve avec plusieurs centaines de kilos de cocaïne sur les bras. Ou, plutôt, stockés dans un utilitaire échoué sur un parking à ciel ouvert de la cité phocéenne. Une option évidente consisterait alors à saisir la drogue, et en rester là. Le Groupe 8 opte pour une autre solution, autrement aventureuse : écouler coûte que coûte la marchandise auprès d’autres équipes de trafiquants. A défaut de coincer Mimo, subsiste l’espoir de pouvoir démanteler d’autres réseaux. A la demande des policiers, des indics se transforment alors en vendeurs à la criée pour tenter de refourguer la marchandise piégée. « Les enquêteurs réagissaient comme étant les dépositaires/ayants droit de la cocaïne, s’inquiétant du fait de devoir écouler celle-ci au plus vite », constatera plus tard l’IGPN. Pendant une quinzaine de jours, un ballet inédit se déroule de parkings de fast-foods ou de centres commerciaux en stations de lavage automobile à Marseille, dans le quartier de la Valentine ou à Plan-de-Campagne (banlieue nord). Le Mercedes Vito chargé de cocaïne devient le véhicule le plus surveillé de France, à grand renfort de balises GPS, de caméras et de flics en planque, une véritable « coke-mobile » qui va servir de point de ravitaillement itinérant pour un livreur, qui vient y retirer la marchandise avant d’aller la dispatcher à une clientèle très diversifiée. Dealeurs marseillais des cités Félix-Pyat ou de la Busserine, trafiquants venus de Nice, de la cité Berthe de La Seyne-sur-Mer (Var), de Montpellier… Neuf équipes viennent s’approvisionner en cocaïne. Mais si les acquéreurs sont nombreux, c’est aussi parce qu’ils repartent avec peu, quelques kilos la plupart du temps. Les policiers peinent à identifier de gros acheteurs, et se résignent à faire démarcher des réseaux bien éloignés de leur juridiction, jusqu’à Mulhouse (Haut-Rhin). Alors qu’il est question de vendre à une équipe lyonnaise, le major D. s’inquiète de la quantité qu’il reste à écouler, et écrit un SMS à un collègue : « Faut pas être regardant… faut que ça parte… » Malgré leurs maigres emplettes, d’importants moyens sont mobilisés pour prendre en filature les acheteurs. Certains regagnent leur base arrière sans savoir que, tout au long de leur voyage retour, d’autres services prennent le relais des policiers marseillais, parfois sur plusieurs centaines de kilomètres. Opération en circuit fermé Bientôt, des rumeurs de détournement de drogue par les indics chargés de la revente viennent s’ajouter aux errements d’une enquête qui ne mène décidément nulle part. La méfiance s’installe entre policiers. Epicentre du malaise, une partie du Groupe 8, qui pilote l’opération « Trident », tourne en circuit fermé autour du brigadier-chef G. et du major D., à l’origine de l’opération, et de leur chef, le capitaine P., qui ne rend compte qu’au patron de l’antenne Ofast sans en référer à son supérieur direct, un commandant divisionnaire. Celui-ci expliquera par la suite avoir été systématiquement exclu des réunions stratégiques et n’avoir appris l’existence du dossier « Trident » que par des propos happés dans les couloirs début avril 2023, avant d’en être officiellement informé quelques jours plus tard. Devant l’IGPN, il se fait direct : « On comprenait rien dans ce dossier (…), honnêtement j’ai compris que c’était merdique. » Il n’est pas le seul à partager ce sentiment. Un gendarme détaché à l’Ofast envisagera sa réintégration dans la gendarmerie pour fuir une ambiance devenue suffocante, un de ses collègues rêve de quitter la police judiciaire pour rejoindre la brigade équestre. Au 52, boulevard des Dames, siège de l’antistups marseillais, le petit manège du Groupe 8 commence à faire tousser, voire à franchement agacer. « On n’est pas en train de se faire baiser ? Ils nous prennent pour des cons ! », lâche un enquêteur d’un autre groupe, appelé en renfort sur l’enquête. A Nanterre aussi, siège de l’Ofast central, on estime que « Trident » « pue ». D’autant que les relations se tendent entre enquêteurs marseillais et leurs collègues de la « centrale », dépêchés sur place et lassés d’une opération qui s’éternise sans résultat. A l’Evêché, QG de la police marseillaise, on insiste pourtant : la participation d’effectifs centraux aux filatures et aux surveillances est indispensable car la brigade de recherche et d’intervention locale est mobilisée par une vague de règlements de comptes sans précédent. Et puis, s’alarme un policier dans un SMS, comment se priver d’un tel concours compte tenu du « risque de porosité en interne » ? Dans la soirée du 12 avril 2023, à 23 h 30, un événement inattendu va précipiter le retrait de l’Ofast central. L’un des indicateurs du Groupe 8 regagne son domicile du 4e arrondissement de Marseille à bord d’une Peugeot 5008 lorsqu’une Mercedes l’intercepte. Plusieurs silhouettes cagoulées et armées en jaillissent et se ruent vers la Peugeot. Coups de crosse, coups de feu, la carrosserie de la voiture est percée de trois impacts de calibre 9 mm. Le reste est raconté sur procès-verbal par un témoin, qui a assisté à une partie de la scène depuis son balcon : « J’ai vu un individu cagoulé, ganté, habillé en noir avec une capuche noire sur la tête (…). Cet individu avait un sac dans la main et il est immédiatement rentré dans une Mercedes Classe A noire avec deux autres individus et (…) ils ont quitté les lieux. » Tentative d’assassinat ? D’enlèvement ? De vol de cocaïne ? L’indic, couvert de sang, se réfugie au 5e étage d’un immeuble voisin et refuse d’être pris en charge par les marins-pompiers. Il en est quitte pour la frayeur de sa vie. Une opération en pleine déroute, un informateur qui manque de se faire « fumer », les signaux d’alerte se multiplient. Un commandant divisionnaire de l’Ofast, qui découvre officiellement l’affaire à cette occasion, affirmera plus tard qu’il ne s’est pas fait prier pour donner son avis : « On décide d’aller voir la commissaire divisionnaire G. [cheffe de la division stupéfiants et proxénétisme, qui coiffe l’antenne de l’Ofast] et je lui propose, sans connaître les tenants et aboutissants de l’affaire, d’arrêter cette LS pour qu’il n’y ait pas un mort au milieu. » En saisissant la came encore présente dans l’utilitaire, il serait même possible de faire tomber les équipes déjà passées pour se servir, histoire de ne pas avoir travaillé pour rien. « On doit jouer jusqu’au bout », estime alors le chef du Groupe 8 dans un message. La commissaire divisionnaire G., par ailleurs compagne du patron de la police judiciaire marseillaise, valide cette analyse et autorise la poursuite de la « LS ». « Où est passée la marchandise ? » L’opération continue donc jusqu’au 27 avril 2023, lorsque l’ordre finit par tomber : il est temps de suspendre la surveillance du Mercedes Vito. La hiérarchie de la police judiciaire marseillaise comprend-elle enfin que toute cette affaire, pour reprendre les mots d’un enquêteur, est « gérée n’importe comment » ? Cette décision est en tout cas immédiatement suivie d’une nouvelle surprise : quelques heures plus tard, en pleine nuit, la balise installée sur la camionnette indique qu’elle a été déplacée jusqu’à la commune voisine de La Penne-sur-Huveaune (Bouches-du-Rhône), dans un quartier résidentiel où toute surveillance physique est impossible. Une caméra est installée en urgence, « la seule (…) déposée dans ce dossier avec une autorisation légale », d’après l’enquête. Cette énième péripétie incite Stéphanie Cherbonnier, alors cheffe de l’Ofast central, à plaider à son tour pour une interruption immédiate de l’opération « Trident », avec saisie de la cocaïne restante. Mais, au cours d’une visioconférence, la magistrate qui suit l’affaire à la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille arbitre en faveur de la poursuite de l’opération. En pure perte. Cinq jours durant, le Vito est à l’arrêt. Jusqu’à sa mise en fourrière comme une vulgaire voiture ventouse par des policiers municipaux. Pendant des semaines, l’utilitaire va rester remisé sur le parking d’un garage près de Marseille. Le véhicule mascotte de l’opération et son contenu ne paraissent guère intéresser les enquêteurs car il ne sera fouillé que près de deux mois plus tard, le 3 juillet 2023. Pis, faute de télécommande pour ouvrir le compartiment arrière, censé contenir la cocaïne, deux policiers doivent se contenter de visiter l’habitacle. Il faudra encore patienter jusqu’au 18 août pour qu’un concessionnaire Mercedes livre un double du passe électronique. Enfin, les portes de la camionnette s’ouvrent sur le très modeste butin de l’opération « Trident » : un carton de bananes vide et un unique pain de cocaïne de 990 grammes. Moins de 1 kilo restant sur près de 400 kilos de drogue importés ? Un tel reliquat semble difficilement compatible avec les maigres transactions observées en temps réel par les yeux multiples de l’Ofast. « Je me questionne : mais où est passée la marchandise ? », s’interrogera plus tard un gradé devant l’IGPN. Pas la moindre interpellation à Marseille, plusieurs centaines de kilos de drogue envolés sous l’œil de la police et revendus dans les points de deal de la région et d’ailleurs, soupçons de détournements par certains indics chargés de la revendre : le fiasco est inédit. Pied de nez de l’histoire, au moment où l’opération s’effondrait, sa cible initiale, « Mimo », était condamnée par contumace, en mai 2023, à trente ans de prison pour l’assassinat d’un rival en 2017. Il sera finalement interpellé quelques semaines plus tard… par la police algérienne, près d’Oran. De source judiciaire française, on indique qu’« aux dernières nouvelles, il se trouvait toujours en détention dans son pays d’origine ». « Passe-Partout » A l’Ofast, depuis la fin des opérations, des effectifs lessivés par la séquence sont soulagés. L’affaire aurait pu en rester là. Mais, fin 2023, un coup de pied dans la fourmilière va donner une nouvelle dimension au dossier. Ce n’est pas un policier qui en est à l’origine mais le plus dévoué et loyal collaborateur de l’Ofast : Hervé le serrurier. Réserviste au moment de l’affaire, le quinquagénaire est un visage connu de l’Evêché depuis une quinzaine d’années. « Passe-Partout », c’est son surnom, y a fait ses premiers pas comme prestataire externe, en répondant à des réquisitions pour des ouvertures de porte. Mais ce bidouilleur de talent s’est rapidement rendu indispensable. Une pose de caméra dans des conditions acrobatiques ? Hervé est là. Le visionnage, des nuits entières, d’images de vidéosurveillance ? Il répond présent. Sans que les policiers sollicitent toujours d’autorisations de la justice, indispensables à l’utilisation de dispositifs d’enregistrement. Il investit même ses économies dans l’achat de matériel de pointe et transforme une Twingo en caméra roulante, avec captation vidéo intégrée. En décembre 2023, il révèle au commissaire L., alors chef de l’antenne Ofast à la police judiciaire de Marseille, des comportements douteux du major D., qui se serait notamment fait remettre devant lui un sac rempli de billets… S’il ne dispose d’aucune preuve formelle de corruption de ses collègues, il a cependant été aux premières loges de leurs pratiques suspectes. Prévoyant, ce geek a même enregistré des conversations, effectué des captures d’écran d’échanges sur des messageries sécurisées, stocké des images de vidéosurveillance sur son téléphone portable. Ses confidences font l’effet d’une bombe. La hiérarchie policière, très coulante jusque-là, s’emballe soudain, enchaîne rapports et comptes rendus. En janvier 2024, le parquet de Marseille ouvre une enquête préliminaire puis se dessaisit neuf mois plus tard au profit de la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée. Chargée des investigations, la redoutée division nationale des enquêtes de l’IGPN, les spécialistes de l’anticorruption, va rapidement découvrir les coulisses de l’opération « Trident ». Pilotage de la logistique, rendez-vous avec de potentiels acheteurs, transport d’argent liquide et de coke, implication de « tontons » non déclarés… La police des polices estime avoir découvert « une participation active des policiers et de leurs sources, de l’importation du produit et de sa manipulation jusqu’à la revente de la cocaïne ». Les enquêteurs auraient également cédé, selon les conclusions de l’IGPN, de 80 kilos à 100 kilos de cocaïne à leurs indicateurs respectifs, en guise de rémunération, en dehors de tout cadre légal. De longues semaines après ses révélations, Hervé est l’objet de toutes les sollicitudes. Le brigadier-chef G. et le major D., les deux chevilles ouvrières du Groupe 8, insistent pour le rencontrer. Mais, désormais échaudé, il décline ; le commissaire L. en personne se montre fébrile et propose obligeamment de le briefer avant son audition par la police des polices ; même l’ancien chef de l’antenne Ofast le prie d’accepter une invitation à domicile. Certains « collègues » du serrurier-réserviste le conseillent sur la conduite à tenir devant les enquêteurs de l’IGPN : « Ils m’ont dit, explique-t-il pendant une conversation téléphonique avec sa femme, “la seule chose qui compte c’est que toi, tu sauves ton cul”. » Sans trop s’épancher face à la police des polices, si possible. « Logique de corruption » D’après un rapport de l’IGPN, Hervé a beau se tromper sur certains détails, ses déclarations sont confirmées par les premiers éléments de l’enquête, dès le 26 avril 2024. Des faits susceptibles de relever d’« une logique de corruption » appuyée sur des « pratiques professionnelles dévoyées (…) avec une validation de la chaîne hiérarchique ». Pourtant, un an après ces conclusions, l’intérêt de la justice pour la « chaîne hiérarchique » policière s’est interrompu à ses premiers maillons. Outre les deux principaux indicateurs de la police, poursuivis pour « importation et trafic de stupéfiants », seuls les deux policiers du Groupe 8, le brigadier-chef G. et le major D., qui pilotaient l’enquête avec leur chef, ont été incarcérés après leur mise en examen, le 4 avril, pour « importation et trafic de stupéfiants en bande organisée, blanchiment, association de malfaiteurs, faux en écriture publique » et captation illégale d’images. Une sévérité sélective, selon Karim Bouguessa, avocat de brigadier-chef G. : « Soit le dossier est construit avec l’idée qu’il n’y a que deux brebis galeuses au sein du service et l’histoire ne sera pas difficile à écrire, soit c’est un peu plus compliqué et il y a d’autres responsables. Le levier est entre les mains des magistrats. » Sous le couvert de l’anonymat, certains policiers et magistrats redoutent désormais d’éventuelles conséquences des « pratiques professionnelles dévoyées » et leur « validation par la hiérarchie » sur des dossiers judiciaires en cours. Qu’en est-il des dizaines d’autres affaires traitées par l’antenne Ofast de Marseille, l’un des symboles de l’action de l’Etat dans la lutte contre le narcotrafic ? Par l’intermédiaire de son service de communication, la direction générale de la police nationale n’a pas donné suite aux questions du Monde, « une procédure judiciaire étant en cours ». https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/05/11/l-operation-trident-un-fiasco-sans-precedent-des-policiers-marseillais-pour-faire-tomber-un-narcotrafiquant_6605142_3224.html
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[Inde/Pakistan 2025] Opération Sindoor et conséquences
g4lly a répondu à un(e) sujet de bubzy dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est la que tu te dis que des missiles balistiques longue portée à précision "métrique" c'est bien aussi ... -
Le "duel" engin blindé contre engin blindé existe toujours, on le voit encore en Ukraine des qu'un camp engage des blindé à l'offensive l'autre camp engage des blindés en défensive/embuscade. Ce qui y ait intéressant c'est que c'est un combat ou c'est souvent le premier qui défouraille qui gagne ... peu importe qu'il tire avec un 30mm ou un 120mm. Souvent sa ressemble plus à du combat de rue, qu'à un duel à distance mettant en œuvre toute la panoplie technologique moderne. On voit aussi que l'agilité de la tourelle, la conscience de la situation, et la capacité à toucher en premier font l'essentiel de la décision.
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Pourquoi donc ? L'idée n'est pas strictement la même ?
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2023 Guerre de Soukhot
g4lly a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
Un zoom sur le zonage de la Judée Samarie ... seul les zone "jaune" sont "palestinienne". On sent tout de suite la puissance d'un état ainsi constitué ... même les réserves indiennes étaient moins radical dans le découpage. -
2023 Guerre de Soukhot
g4lly a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
@Boule75 Tu peux lever les yeux au ciel autant que tu veux la réalité c'est que l'immense majorité de la Judée Samarie est sous contrôle Israélien, et que les confettis sous contrôle partiel de l'autorité palestinienne son non viable, ils n'ont pas de ressource naturelle, pas d'eau, pas d’accès à l'extérieur, pas le droit à avoir une défense, pas de liberté de circulation etc. La seule zone viable avec des ressource naturelle, du gaz, de l'eau, un accès à la mer et à l'étranger, une liberté de circulation c'est Gaza. En Judée Samarie, les "Colonie Israélienne", les partie "annexée" et les "Territoire cis-jordanien sous contrôle Israélien" - on parle d'un contrôle total et militaire -, forme un toile d'araignée qui prend littéralement au piege les quelques zone urbanisé dont l'administration et partiellement laissé à l'autorité palestinienne, sans liberté de circulation entre les zones. C'est comme si du devait demander à chaque fois l'autorisation a un policier allemands pour aller du 8e au 17e et pareil au retour. -
Il y a quand meme beaucoup de chose pour le moins surréaliste sur la vidéo, l'élasticité des élingues, l'entrée d'air de l'avion, et l'effet optique sur les pale du rotor, l'absence de downwash ... et je ne me suis intéressé à la vidéo que 10 seconde.