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g4lly

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Tout ce qui a été posté par g4lly

  1. L'important ici dans des zone urbanisé c'est de prendre en enfilade des rues pour empêcher les IFV de débouler. Pas besoin d'une tourelle pour ça, d'autant que les rues en Ukraine sont tracées à la soviétique.
  2. g4lly

    Espagne

    C'est un plateau porte module mission
  3. 100kW plusieurs kilometre - on parle de 6 ou 7 -.
  4. Ou l'inverse s'apercevoir que c'est une foirade complète ... parfois il vaut mieux ne pas poser les questions quand tu ne veux pas entendre les réponses.
  5. Il tire dans le secteur avant 30° de chaque coté environ. Le but c'est d'avoir un canon d'assaut capable d'attirer l'attention des défenseurs et de focaliser les attaques de FPV ... un sorte de "Prowler" terrestre. Un machin plus ou moins immunisé contre les FPVs et qui sert de support à un brouilleur de puissance protégeant le reste du convoi - les engins sont tres proche derriere c'est à noter -. Souvent malgré le brouillage le FPV continu tout droit etr frappe la cible quand meme. Ici ce souci est annulé, la sur-coque rendant cette impact sans conséquence, l'engin peut continuer sa mission, avancer et brouiller. Visiblement il a été utilisé sur un segment du front peu ou mal doté en ATGM ... je suppose que c'est fait exprès aussi. Contre un ATGM la sur-coque ne change pas nécessairement grand chose.
  6. La tortue est un appeau à FPV ... et de tout évidence sur le coup ca fonctionne sur les quelques engagement qu'il y a eu. Ca attire l'attention, et les FPV semble avoir peu d'effet le blindage espacé perturbant probablement les PG7V et la coque additionnelle empêchant de viser. On a eu d'autre essai comme ça de tank casemate, qui servait de poste de combat une fois planté.
  7. Avec leur missile ... une BARCAP avait été mise en place en amont des vagues d'engin de "croisière" - drone et ou missile de croisière -
  8. Les drones iraniens sont produit en Russie ... seul quelques livraison de drones produit en iran ont eu lieu au début le temps d'amorcer la production domestique.
  9. Armement : comment l’industrie française se mobilise Jean-Michel Bezat, Véronique Malécot 9–12 minutes Économie • Armée Par Jean-Michel Bezat et Véronique Malécot (infographie) Publié aujourd’hui à 05h42 Temps de Lecture 6 min. Article réservé aux abonnés Décryptage|Réveillée par le conflit en Ukraine, l’industrie de défense sort de sa torpeur partout sur le territoire. Portée par 4 000 entreprises et une dizaine de grands groupes, elle est désormais stimulée par les injonctions et les commandes de l’exécutif. Tour de France de la nouvelle économie française de la guerre. « Economie de guerre » ! L’expression avait disparu depuis le conflit de 1914-1918, quand la nation était mobilisée − y compris les femmes dans les usines − pour fournir les armées engagées dans un affrontement total avec l’Allemagne. Emmanuel Macron l’a remise au goût du jour en juin 2022, lors du salon de l’armement terrestre Eurosatory, près de quatre mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. « Une économie, disait le chef de l’Etat, dans laquelle il faudra aller plus vite, réfléchir différemment sur les rythmes, les montées en charge, les marges », pour fabriquer les équipements indispensables à la France et à ses alliés. Deux ans après l’injonction présidentielle, on ne peut pas strictement parler d’« économie de guerre », qui se traduit par une mobilisation générale de l’appareil productif, des réquisitions de main-d’œuvre et une réallocation substantielle du budget national au profit des forces armées. A cette aune, seuls la Russie et l’Ukraine, depuis 2022, et Israël, après l’attaque terroriste du 7 octobre 2023, sont entrés en économie de guerre, analyse Sylvain Bersinger, économiste en chef du cabinet Asterès, dans une note publiée fin mars. Reconquérir une souveraineté perdue « Nous sommes partis pour nous installer durablement dans un changement géopolitique, où les industries de défense vont avoir un rôle croissant. Il faut aller vite, fort, massifier », a souligné M. Macron, le 11 avril, en posant la première pierre d’une extension de l’usine Eurenco de Bergerac (Dordogne). Tout un symbole que la nouvelle ligne du groupe public, qui permet de relocaliser la production de poudres pour l’artillerie partie en Suède, en Allemagne et en Italie. Le cas d’Eurenco, leader européen des poudres et explosifs − matières en situation de pénurie −, illustre, selon M. Macron, la capacité d’une entreprise à travailler en mode économie de guerre et à reconquérir une souveraineté perdue. Le site commencera à produire en 2025, moins de deux ans après l’annonce de la relocalisation. « Un exploit », selon son patron, Thierry Francou, rappelant qu’il faut d’ordinaire quatre à cinq ans. De deux cents salariés en 2022, la société passera à 450 en 2025 et prévoit un investissement total de 500 millions d’euros, dont la moitié dans l’Hexagone. A l’Elysée, on indique que l’Etat soutient une vingtaine de projets de relocalisation. Le même jour, à Bergerac, le PDG d’Aresia (ex-Rafaut), partenaire d’Eurenco, se félicitait de la commande de centaines de corps de bombes de 250 kilos destinés à l’exportation. La société a financé une nouvelle chaîne de production, mais elle a reçu le soutien du ministère des armées pour accélérer la qualification de ces corps de bombes, selon son PDG, Bruno Berthet. On s’explique mal, dans ce contexte, les ratés des Forges de Tarbes (groupe Europlasma), qui peine à investir pour produire des corps d’obus de 155 millimètres tirés par les canons Caesar de KNDS Nexter Systems. Une réactivité saluée Le groupe franco-allemand, cité en exemple par le gouvernement, a donné la priorité à ce canon autotracté livré à l’Ukraine, les véhicules blindés sur roues Jaguar, Griffon et Serval étant moins prioritaires. Son délai de production a été ramené de trente à quinze mois et la cadence mensuelle portée de deux-quatre à six, avec la capacité de passer à huit. Après une quarantaine de pièces, plus de soixante-dix doivent encore être fournies aux Ukrainiens. De surcroît, la production annuelle de soixante mille obus de KNDS doit augmenter de 50 % en 2024 et doubler en 2025. En faisant un tour de France de la BITD, M. Lecornu ne s’est pas arrêté devant cette seule « vitrine ». Delair, fabricant de drones et de munitions téléopérées (MTO), est aussi « une vitrine de l’économie de guerre, capable de tenir des délais avec des prix raisonnables », se félicitait-il, fin février, en visitant l’entreprise toulousaine. Elle n’a pas eu de problèmes pour livrer à la France cent « drones kamikazes » et cent cinquante drones de reconnaissance. « Nous disposons de stocks importants par modèle », expliquait son PDG, Bastien Mancini, qui va fournir deux mille drones à la France et à l’Ukraine en 2024-2025. Une réactivité également saluée chez Exail Technologies (ex-Groupe Gorgé), fabricant de centrales inertielles et de drones contre les mines sous-marines : mille commandes par un industriel d’Europe de l’Ouest pour les premières ; un intérêt croissant des marines nationales depuis le second semestre 2023 pour les seconds. Le marché est promis à un fort développement. Le groupe vient de s’associer à Geomines (et à Cefal) pour accroître son offre de déminage dans le monde. Notamment en Ukraine, dont 40 % du territoire serait miné. De son côté, Thales ne prend plus que six mois (contre dix-huit) pour un radar GM200, lui aussi livré à l’Ukraine. Safran estime que sa capacité de production des bombes AASM n’est pas saturée et se dit même prêt à muscler son outil de production. « Mais quelles sont les commandes ? Nous n’allons pas investir comme ça », prévenait son directeur général, Olivier Andriès, mi-février. Elles sont tombées début avril, avec un contrat de la direction générale de l’armement pour cinq cents AASM. Prendre des risques M. Lecornu juge que l’Etat a « donné de la visibilité » aux groupes maîtres d’œuvre des programmes de défense, sans que la France revienne sur la fabrication d’armes et de munitions de petit calibre. L’industrie française reste concentrée sur les matériels lourds et la haute technologie, qui bénéficient de plus de 30 milliards d’euros de commandes, dont 20 milliards passés en 2023 et censés ruisseler sur les quatre mille sociétés de la BITD : 5 milliards pour Airbus Defence and Space et autant pour sa branche hélicoptères, 1 milliard pour les véhicules blindés Arquus, 1,5 milliard pour les chantiers navals et 4 milliards pour Naval Group, 5 milliards pour Dassault, 3 milliards pour le missilier MBDA, 1,5 milliard pour KNDS Nexter Systems, 2 milliards pour Safran et 6 milliards pour Thales. Un bond en avant, comparé aux 9,5 milliards annuels sous François Hollande et aux 15 milliards du premier quinquennat de M. Macron. Mais les industriels doivent aussi prendre des risques pour investir sans attendre toujours des commandes, sortir de cette « forme d’engourdissement satisfait » d’avant l’invasion de l’Ukraine dénoncée par M. Macron, en janvier, lors de ses vœux aux armées. Un retard à l’allumage que son ministre des armées avait reproché à MBDA. Le groupe européen (BAE Systems, Airbus, Leonardo) s’était mobilisé sur les missiles Mistral (courte portée). Pas assez, selon lui, sur les Aster (longue portée). Cette pépite technologique (1 million d’euros pièce) a été développée au moment où l’Europe touchait les « dividendes de la paix » et où « le temps ne comptait pas », justifie le PDG de MBDA, Eric Béranger. Il y a désormais urgence, et le gouvernement l’a pressé d’accélérer la fabrication de ces missiles tirés en Ukraine et en mer Rouge contre les rebelles yéménites houthistes. Sur cinq ans, MBDA va investir 2,4 milliards, dont 1 milliard en France. Il a constitué un stock d’acier de 80 tonnes, quinze fois sa consommation annuelle normale, et certains sites fonctionnent en trois-huit. Composants stratégiques D’autres entreprises peinent à passer à la vitesse supérieure. Il y a bien « une économie de guerre à deux vitesses », a admis le ministre des armées. Ceux qui avancent à pas lents ne traînent pas forcément des pieds. Le retour de la guerre sur le sol européen n’a pas fait disparaître les difficultés d’embauche des PME dans des métiers en tension, ni les problèmes d’accès aux matières premières ou d’achat de composants stratégiques. Il n’a pas complètement levé les réticences des banques à soutenir des activités militaires encore décriées. L’économie de guerre, c’est aussi se rapprocher du champ de bataille, une exigence mieux comprise des industriels allemands et britanniques depuis la guerre en Ukraine. Delair, une société travaillant à l’origine pour le civil, cherche un partenaire en Ukraine pour y produire des drones à usage militaire. Le franco-allemand KNDS va créer une filiale dont la mission sera d’abord de former les Ukrainiens et de produire plus vite des pièces de rechange pour ses matériels. La guerre a apporté un enseignement aux industriels : le respect des délais, devenu un élément décisif pour les clients. « Nous avons perdu des contrats avec des pays de l’Europe de l’Est pour qui la rapidité des livraisons l’emportait sur le prix », a regretté M. Lecornu. Sans doute une allusion à la Pologne, qui a signé en 2022 un mégacontrat avec la Corée du Sud, notamment pour la fourniture de chars et de canons de gros calibre. Plusieurs dizaines de milliards qui ne sont pas allés aux industriels européens.
  10. Les russes sont en train de fermer le front entre Pervomaiske/Netailove et Neveske. Le raccourcissement du front ici pourrait libérer des troupes pour menacer Krsnohorivka depuis le nord. Dans Krasnohorivka les russes ont réussi à établir des positions ferme jusqu'à la gare - à la limite de la petite zone industrielle -, et bombardent sévérement le nord de la ville. On pense qu'il vont poursuivre en essayant de prendre les zone résidentielles de l'est pour envelopper le nord de la ville. Cette bataille est relativement importante parce que perdue, cette ville décalerait le front rapidement de 10km à l'ouest, sur 20km de large. Stratégiquement ça ne changerait pas forcément grand chose, mais desserrer la pression sur Donetsk - le front serrai alors à 30km du centre ville - c'est redonner un peu d'avenir à la "Russie en Ukraine occupée". --- Autre sujet de préoccupation la pince entre les abords sud est d'Orcheretyne et l'est de Keramik. Si la pince se referme, les russes pourraient à terme menacer la zone urbanisé Tretsk Niu York par l'ouest. Or cette zone serait menacée au nord en cas de chute de Chasiv Yar ... Cette zone c'est pas du gateau ... c'est sensé etre au moins aussi robuste qu'Avdiivka et c'est plus étendue. Mais menacé sur trois flancs ... et les routes d'approvisonnment nord incertaine rendrait l'endroit vulnérable à une grosse opération russe. Grosse opération qui doit trainer dans un coin de la tête des russes puisqu'elle ouvrirait grand la voie vers Kramatorsk par le sud, et donc à terme de Slaviansk aussi. Et si ça devait arriver les russes approcherait d'un des objectifs affiché de ce conflit l'annexion effective de l'Oblast de Donetsk, Luhansk - c'est déjà conquis grosso modo - et de Kherson - rive gauche - ... resterait manquant un morceau de Zaporizhzhia - rive gauche - ... Au rythme ou vont les opérations ce scenario semble impossible à court voir même à moyen terme ... mais malgré tout je pense que c'est dans ce sens que vont quand meme s'orienter les opérations, du moins russes tant qu'ils ont l'initiative. --- Concernant Chasiv Yar la situation est super merdique. Les russes on atteint le canal au niveau de la foret à l'est de Chasiv Yar. En gros ils ont pu court circuité une bonne partie des défenses extérieures est de la ville, et plus ou moins encercler les éléments qui defende la ville à l'est du canal. La petite histoire voudrait qu'une brigade se soit replié sans ordre laissant la place libre. Si ce coin dans la défense n'est pas attaqué ... les combats pourraient rapidement se dérouler dans Chasiv Yar directement - la partie à l'ouest du canal -. Reste que la ville est fractionnée en quartier à peine contiguë et que pénétrer dans une portion n'implique pas du tout de pouvoir rapidement jouer à saute mouton de pâté de maison en pâté de maison.
  11. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/16/en-ukraine-le-sentiment-d-etre-relegue-au-second-plan-et-moins-bien-epaule-qu-israel_6228159_3210.html En Ukraine, le sentiment d’être relégué au second plan et moins bien épaulé qu’Israël La participation des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la France à la protection d’Israël contre l’attaque iranienne nourrit l’amertume des Ukrainiens alors que leur pays fait face à une campagne de bombardements russes systématiques sur ses infrastructures énergétiques. La prompte intervention des alliés d’Israël pour intercepter les centaines de drones et de missiles lancés par l’Iran contre son territoire dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril a eu pour effet de déclencher une vague d’amertume en Ukraine, pays frappé quotidiennement par l’armée russe depuis plus de deux ans. Lundi 15 avril, seul le chef de la diplomatique britannique, David Cameron, s’était essayé, au micro de la radio Leading Britain’s Conversation, à justifier l’impossibilité d’une intervention similaire pour protéger le territoire ukrainien des bombardements du Kremlin : « Si l’on veut éviter une escalade et une guerre européenne plus large, je pense que la chose à éviter, c’est que les troupes de l’OTAN s’engagent directement contre les troupes russes, a expliqué M. Cameron. Cela constituerait un risque d’escalade. » « Evidemment, les Ukrainiens observent une différence d’approche lorsque les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France couvrent littéralement le ciel d’Israël », reconnaît le député Bohdan Yaremenko, ancien chef de la commission des affaires étrangères de la Verkhovna Rada, le Parlement ukrainien. « Il est très difficile d’accepter le fait d’être considéré comme un partenaire de seconde classe », ajoute-t-il. Sur les réseaux sociaux et dans son entourage, le fondateur de l’organisme caritatif consacré à l’armée Come Back Alive (« reviens vivant »), Vitaliy Deynega, fait ce constat : « Une vie ukrainienne vaut moins qu’une vie israélienne. » « Bien sûr, nous pouvons blâmer les partenaires et les pays occidentaux. Mais qu’est-ce que cela va changer ? » Le président ukrainien, lui non plus, n’a pas caché son amertume, lundi soir, dans son adresse à la nation. « En défendant Israël, le monde libre a démontré qu’une telle unité est non seulement possible, mais aussi efficace à 100 %, a déclaré Volodymyr Zelensky. La même chose est possible pour protéger l’Ukraine. » Lenteur des alliés Ce sentiment d’être relégué au second plan est décuplé par le fait que le pays fait face, depuis plusieurs semaines, à une campagne de bombardements russes systématiques sur ses infrastructures énergétiques et que les autorités du pays alertent sur le risque d’une nouvelle offensive russe dans les prochains mois. Alors que plusieurs centrales thermiques et hydroélectriques ont déjà été détruites ou endommagées, le président ukrainien ne cesse d’appeler ses alliés occidentaux à lui fournir de nouveaux systèmes de défense et des munitions. Samedi, le ministre de la défense allemand a été le premier, et le seul pour le moment, à annoncer la livraison d’un nouveau système de défense antiaérienne américain Patriot. Le directeur adjoint du cercle de réflexion New Europe Center, Sergiy Solodkyy, s’inquiète aussi de la lenteur des alliés de Kiev pour livrer de nouvelles munitions, alors que le pays se trouve dans une situation particulièrement difficile sur le front. A défaut de pouvoir protéger le ciel ukrainien, « les pays occidentaux pourraient certainement fournir plus d’armes, affirme l’expert en relations internationales. Car l’Ukraine ne manque pas seulement d’avions ou de boucliers antimissiles, mais aussi d’armes ordinaires, comme des obus d’artillerie ». Selon Sergiy Solodkyy, ce manque de volonté et d’efficacité des partenaires occidentaux aurait pour conséquence de créer « le sentiment d’avoir été abandonnés ou oubliés » chez les Ukrainiens : « C’est un désastre total, une catastrophe, et je crois que c’est l’émotion principale actuellement. » Pour Bohdan Yaremenko, député du parti présidentiel Serviteur du peuple, « l’Ukraine est au bord du gouffre ». Depuis plusieurs mois, une aide militaire de 60 milliards de dollars (56 milliards d’euros) des Etats-Unis reste bloquée au Congrès en raison de différends politiques entre l’administration de Joe Biden et ses opposants républicains. Sans ces fonds, « l’Ukraine perdra la guerre », a récemment alerté Volodymyr Zelensky. Lundi, le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, sous pression après l’attaque iranienne, a annoncé qu’un vote aura lieu dans les prochains jours sur des projets séparés d’aide à l’Ukraine et à Israël. « Question de survie » Les retards dans le soutien des alliés occidentaux de Kiev ont des conséquences immédiates sur le front alors que l’administration est confrontée à une pénurie de munitions et que les autorités ukrainiennes peinent à recruter de nouveaux soldats. « L’enjeu principal qui se pose actuellement à l’Ukraine est de savoir si le Congrès américain approuvera le paquet d’aides », explique le député Bohdan Yaremenko, évoquant une « question de survie ». L’ancien diplomate lie également l’approbation de cette aide à la motivation des Ukrainiens pour s’enrôler, alors que le Parlement a approuvé, jeudi 11 avril, un projet de loi hautement controversé sur de nouvelles règles de mobilisation. « Nous devons être capables de donner des garanties sur le fait que rejoindre l’armée n’équivaut pas à un aller simple », explique le député. Ces derniers temps, alors que les forces de Kiev construisent des fortifications le long de la ligne de front afin de retenir les assauts ennemis, l’armée russe a intensifié ses bombardements avec des bombes aériennes guidées larguées depuis des avions. Vitaliy Deynega, de Come Back Alive, assure que l’essentiel des moyens ukrainiens se concentre aujourd’hui dans des drones achetés par des fonds de charité. « C’est l’une des principales raisons pour lesquelles nous ne sommes pas vaincus, affirme l’ancien vice-ministre de la défense. Au cours des six derniers mois, nous avons montré que nous pouvons faire payer à la Russie un lourd tribut pour ce qu’elle fait, même sans l’aide de l’Occident. Mais le prix à payer est très élevé. » Samedi, le commandant en chef des forces armées a d’ailleurs averti que son armée, en sous-effectif, avait du mal à arrêter l’offensive russe, qui s’intensifie sur plusieurs fronts. « La situation sur le front oriental s’est considérablement détériorée ces derniers jours », a écrit Oleksandr Syrsky sur l’application Telegram. L’effort de Moscou se concentre désormais autour de la petite ville minière de Tchassiv Yar, située à 15 kilomètres à l’ouest de Bakhmout. Côté européen, l’initiative la plus appréciée reste celle de la République tchèque, consistant à faire des achats groupés de centaines de milliers d’obus d’artillerie hors de l’Union européenne (UE). Le pays se mobilise depuis des mois pour convaincre d’autres Etats de financer un fonds destiné à acheter des munitions que l’UE ne parvient pas à produire en quantités suffisantes. Lundi, dans une tribune au quotidien britannique Financial Times, le premier ministre tchèque, Petr Fiala, a indiqué que le pays s’efforçait de trouver 300 000 munitions et que 180 000 seraient « livrées au front ukrainien dans les mois à venir ».
  12. La question amusante c'est qui pour financer le travail de l'UNWRA si l'UNWRA n'existe plus ... Israël n'a pas 6 ou 8 milliards à dépenser pour l'administration de l'occupation.
  13. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/16/un-soldat-franco-israelien-vise-par-une-premiere-plainte-pour-actes-de-torture-a-l-encontre-de-palestiniens_6228128_3210.html Un soldat franco-israélien visé par une première plainte pour « actes de torture » à l’encontre de Palestiniens Après la diffusion d’une vidéo diffusée à la fin de février par un proche du soldat sur les réseaux sociaux qui mettait en scène des prisonniers palestiniens violentés, quatre associations ont porté plainte devant la justice française. Une plainte pour torture visant Y. O., un soldat franco-israélien, a été adressée le 11 avril au procureur général de Paris. L’homme est « actuellement au service de l’armée israélienne », énonce la plainte « contre X » déposée par Gilles Devers, avocats au barreau de Lyon, au nom de quatre associations : l’Association des Palestiniens de France - Al Jaliya, Justice et droits sans frontières (JDSF) et le Mouvement du 30 mars, basé à Bruxelles. Les plaignants reprochent à Y. O. d’avoir commis un crime de guerre par « actes de torture » dans le contexte d’une « attaque militaire génocidaire ». Fin février, dans une vidéo de cinquante-huit secondes réalisée par le militaire et diffusée sur la messagerie Telegram, on peut voir un prisonnier dans une combinaison blanche, les yeux bandés et les poignets attachés dans le dos. Il essaie de descendre d’un camion. Le soldat de l’armée israélienne commente la scène qu’il filme lui-même : « Tu as vu ces enculés, mon neveu, ces fils de putain. Allez descends, fils de pute… sur les pierres… Là, enculé de ta mère… » Le prisonnier descend du camion. « Tu as vu ce fils de putain. Là, regarde, il s’est pissé dessus. Regarde, je vais te montrer son dos, tu vas rigoler, regarde ! » Le prisonnier est maintenant dos à la caméra. « Ils l’ont torturé pour le faire parler. Tu as vu son dos. » « Supériorité, mépris, provocation » Dans la séquence suivante, des détenus sont assis par terre. « Ah, fils de putain, continue l’auteur de la vidéo. Fermez vos gueules, bande de salopes. Ah, vous étiez contents le 7 octobre, bande de fils de putes. » Selon la plainte, les prisonniers sont transférés vers une prison israélienne qualifiée de « secrète ». Dans une troisième séquence, on les voit dans un autobus. « Ils sont soumis à cette torture bien connue de l’armée israélienne, écrivent les avocats dans leur plainte, [qui leur impose] des heures durant une musique obsessionnelle. » Selon les plaignants, après un interrogatoire initial, les prisonniers seraient alors « triés ». Certains sont relâchés, d’autres conduits en Israël, et « placés au secret, dans des conditions de détention inhumaines, puis jugés pour des incriminations liées au “terrorisme” par des tribunaux militaires ignorant tout droit de la défense ». L’Etat hébreu les considère comme des « combattants illégaux » et leur refuse la protection prévue par la 3e convention de Genève. L’avocat des plaignants estime que Y. O. « porte au plus haut l’humiliation en passant parmi les Palestiniens menacés et prostrés sur le sol avec une attitude odieuse faite de supériorité, de mépris, de provocation ». Selon la plainte, il a fait « le choix vicieux de filmer ce jeune Palestinien, sachant que le simple fait de filmer un prisonnier, surtout dans cette précarité, est une atteinte illégale à sa dignité ». Au-delà du cas du soldat incriminé, les plaignants dénoncent une politique plus générale de torture. « Cette agression est vécue par l’opinion israélienne comme légitime, après tout un travail de déshumanisation des Palestiniens, qui d’ailleurs explique ce recours apaisé à une politique générale de torture », écrivent les avocats. Ils joignent aussi des documents qui démontreraient le mode opératoire de l’armée israélienne. Dans la bande de Gaza, « les soldats israéliens procèdent à d’impressionnantes rafles, poursuivent-ils, qui s’accompagnent immédiatement de violentes humiliations – mises à nu au prétexte de mesures de sécurité, positions vexatoires, entraves douloureuses, coups généralisés – avant de premiers regroupements sur place, dans des locaux réquisitionnés ». « Crimes de guerre » A Lyon, où il se trouve, le neveu du militaire a diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux fin février. Il commente alors : « Je suis bien content qu’elles soient sorties ces vidéos, comme ça, vous savez dans le monde entier que quand nous on attaque des terroristes, on les torture. » D’abord timorée sur la question des Franco-Israéliens engagés au sein de l’armée israélienne – et qui seraient environ 4 000 selon les autorités israéliennes, la position de la diplomatie française a évolué après la diffusion de la vidéo. « La binationalité, c’est une double allégeance. On n’enquêtera pas sur ce que feront les Franco-Israéliens vis-à-vis de leurs obligations militaires en Israël », déclarait, Christophe Lemoine, porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, le 14 mars. « La justice française est compétente pour avoir connaissance de crimes commis par des ressortissants français à l’étranger y compris dans le cadre du conflit en cours », précisait pourtant le même diplomate le 21 mars. Un rétropédalage sans doute suscité par le contenu de la vidéo, devenue entre-temps virale sur les réseaux sociaux. « Au-delà de cas individuels identifiés, il est désormais clair que l’armée israélienne a commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité à Gaza. Le caractère massif de ces violations, associé à la présence importante de soldats franco-israéliens dans les rangs de l’armée israélienne, augmente la probabilité que des ressortissants français aient pu y participer », estime Johann Soufi, avocat spécialiste du droit international. « Dès lors, la France, signataire des conventions de Genève et du statut de Rome de la Cour pénale internationale, est juridiquement obligée d’enquêter pour s’assurer qu’aucun de ses ressortissants n’est impliqué dans ces crimes et, le cas échéant, poursuivre ceux qui seraient suspectés d’y avoir contribué. » Pour l’avocat, « il est important de préciser que la participation à un crime de guerre ou à un crime contre l’humanité ne se limite pas à commettre un meurtre, un acte de torture ou un viol ». Et d’ajouter : « Entraver l’aide humanitaire ou attaquer un hôpital, par exemple, y compris en tant que complice, constitue aussi un crime au regard du droit international et du droit français. » Dans un premier temps, la justice doit d’abord se prononcer sur la recevabilité de la plainte.
  14. L'occasion fait le larron, Israël à commis l'erreur d'attaquer une représentation diplomatique ... à partir de là ... il n'y a plus vraiment de limite. C'est tout le problème de ce genre de désinhibition, ça conduit à d'autre désinhibition ... qui elles sont vu comme moralement acceptable voir nécessaire pour maintenir l'équilibre.
  15. Tu connais la doctrine nucléaire Israélienne ... j'en doute ... d'autant qu'il ne sont même pas sensés disposer d'arme nucléaire il me semble. Il existe tout un tas de doctrine lié à l'arme nucléaire stratégique. La doctrine MAD vise par exemple exclusivement à éviter un conflit nucléaire ... et donc à maintenir tous les conflits strictement conventionnels. Si c'est cette doctrine qui était appliqué en Israël ce ne sera donc pas un échec.
  16. Tu vas te fâcher avec les américains, ils y attendent le messie ... et dans les textes il n'est pas noté qu'il reviendra dans le palais des glaces.
  17. Techniquement ici Israël commet un acte de guerre en attaquant militaire la représentation diplomatique iranienne ... mais malgré ça ... il faudrait diabolisé encore plus l'Iran. Moi ça me fascine ce droit et cette morale complétement foulé au pied par ceux là même qui se drape dedans pour dominer leur voisin. La question que je me pose vraiment, c'est combien de temps ça peut encore durer. A quel moment les dindons vont se mettre en colère, et décharger brutalement.
  18. Je rigole à peine mais il y un vrai fond raciste dans le gros des conflits actuel ... de la part de gens qui à domicile se drape dans le bla bla bla repentant ou intégrationniste c'est assez effarant, jusqu'au moment ou les masques vont tomber.
  19. Les position sont vraiment très légère ... et effectivement il n'y a pas grand chose en contre mobilité. Les position sont jamais protégées ni de barbelé ni de piège, elle ne sont pas fractionné par des "portes" non plus ... Les position sont treeeeeeeeeeeeees rarement couverte, pourtant c'est essentiel pour préserver la surprise. Les position sont très peu profonde, meme si ça évolue. Et rarement des postes de combat - bunker - sont aménagé latéralement. Je ne sais pas si c'est un manque de moyen, un choix d'économiser le personnel ... ou si les positions sont considéré à ce point jetable qu'on refuse de consommer de la ressource dedans, mais moi ca me semble toujours aussi étrange.
  20. Les mines AC risque de ne pas déclencher sous une roue de moto ... pas assez de pression. Au fusil de précision un cible aussi rapide et instable ca doit pas etre si facile. Normalement c'est un boulot pour des mitrailleuse "general purpose" mais on en voit pas tant que ca sur le front. Voir pas du tout. --- Le souci d'ailleurs c'est qu'en général les défenseurs ne tiennent pas les positions les plus avancées. Ils se mettent à l'abri, et regagnent les positions seulement au besoin. Normalement face à une offensive de BMP, vu de loin par les drones, ils ont plusieurs minutes pour regagner les postes de combat les plus avancés et attendre les assaillants. Face à des motos c'est très différent. Celles ci peuvent avoir été avancé très près de la ligne de contact les jours précédents, juste en poussant. Et donc elle peuvent n’être démarré qu'à quelques centaines de mètres des position visée. 500m à 50km/h c'est 30 secondes... et en 30 secondes il est difficile de déclencher l'alerte, de faire sortir les mecs de l'abri, et de les faire courir dans les tranchées pour aller à l'avant la ou les position sont attaquées.
  21. Donc nous on est une menace pour tous les adversaires des pays à qui on fourni des armes ... c'est noté ... ça va être rigolo les prochaine rencontre diplomatique, parce qu'on va rapidement devenir une menace pour la terre entiere on vend des armes à tout le monde.
  22. Le PTFE est treeeeeeeeeeeeeees largement utilisé en santé pour des prothese, aussi bien en orthopédie qu'en cardiologie etc. etc.
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