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g4lly

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Tout ce qui a été posté par g4lly

  1. http://www.france-info.com/spip.php?article186024&theme=18&sous_theme=14 Somalie : les deux otages français libérés par l’armée France Info - 06:45 Le couple de Français était retenus par des pirates somaliens depuis le 2 septembre. L’armée française est intervenue cette nuit - les Français sont sains et saufs, un pirate a été tué. Une fois de plus, Nicolas Sarkozy était à la manœuvre. C’est le président de la République en personne qui a décidé de l’intervention, hier soir. Intervention pour libérer le couple de Français, otage des pirates somaliens depuis le début du mois. Manifestement, cette fois-ci, l’opération s’est déroulée sans accroc. Ou presque. Un pirate somalien a été tué, six autres faits prisonniers. L’opération a été menée à terre par des membres des commandos des forces spéciales, appuyés par des bâtiments de la marine, dans la nuit. On n’en saura pas beaucoup plus, pour l’heure. Nicolas Sarkozy se réserve la primeur du récit. Il doit faire une déclaration dans la matinée, vers 10h. Il est tout de même possible de reconstituer le fil des événements. Les pirates avaient pris en otage ce couple de Français, Jean-Yves et Bernadette Delanne, alors qu’ils convoyaient un voilier entre l’Australie et la Rochelle. Ils réclamaient une rançon, ainsi que la libération des six Somaliens capturés lors de la dernière intervention de l’armée française - c’était le 11 avril, la libération des 30 membres d’équipage du Ponant. Depuis le 2 septembre, le voilier de 16 mètres était à l’ancre, près du village de Bargal, dans le nord de la région semi-autonome du Puntland. Les eaux somaliennes sont considérées comme les plus dangereuses du monde. Selon le Bureau maritime international (BMI), pas moins de 24 attaques de piraterie ont eu lieu au large des côtes de ce pays au cours du premier semestre 2008. http://www.lepoint.fr/actualites-monde/liberation-des-deux-francais-retenus-par-des-pirates-somaliens/924/0/274280 CORRECTION - - Libération des deux Français retenus par des pirates somaliens Les deux Français pris en otages par des pirates au large des côtes somaliennes ont été libérés par l'armée, annonce l'Elysée dans un communiqué. "A 21h00 hier soir, le président de la République a donné l'ordre aux forces armées de conduire une opération pour libérer les deux Français retenus en otage par des pirates somaliens depuis le 2 septembre", peut-on lire dans le communiqué. "Les deux Français sont sains et saufs", ajoute le texte. Les deux navigateurs, Jean-Yves et Bernadette Delanne, un couple originaire de Tahiti, en Polynésie française, convoyaient le voilier le Carré d'as depuis l'Australie jusqu'à La Rochelle lorsqu'ils ont été enlevés par les pirates qui ont intercepté le bateau. "On est super content, c'est beaucoup d'émotions", a réagi Alizée, la fille de Jean-Yves Delanne, interrogé sur France Info. "Ça fait du bien, ça fait plaisir, on attend juste un coup de téléphone (de nos parents)", a-t-elle dit. "On a toujours positivé", a-t-elle ajouté, soulignant la "force de caractère" des deux otages. Après une nouvelle attaque contre un thonier, samedi, "on s'est dit là c'est bon, (les militaires) vont intervenir", mais elle a dit ne pas avoir été tenue au courant de l'opération. Selon la présidence française, un pirate a été tué et six autres faits prisonniers dans l'opération. Le président Nicolas Sarkozy, qui a fait transmettre ses "chaleureuses félicitations" aux forces armées, fera une déclaration sur le sujet mardi à 10h00, conclut le communiqué.
  2. Les LCS est un nvire qui file ^plus de 45kts... pour ca il a une coque semi planante avec un V assez peu prononcé ça libère peu de place a l'avant. entre le propulseur d'étrave le sonar de coque et le puit de chaine il doit pas y avoir beaucoup d'espace libre devant la soute du canon. D'autant que les LCS sont des grosse corvette plus qu'autre chose ... et leur propulsion doit prendre pas mal de place ... ainis que les soute a combustible 2x MT30 ca suce grave ...
  3. http://www.icc-ccs.org/extra/display.php?yr=2008 Y a peu de plaisancier qui s'aventure sur les cote d'afrique de l'ouest c'est pour ca qu'il y a peu de piraterie sur les plaisancier. Les navires de commerce passe très au large +600km et très vite ... la zone est pourrie a naviguer.
  4. g4lly

    [Quizz] Char / Archive

    Si si c'est bien un AMX3ARV ;)
  5. 17 E3-3 OTAN ... et un A400M en commande
  6. Pour ceux qui ce disent qu'ils faut etre con pour passer par le golfe d'Aden ... y a le meme probleme de l'autre coté ... http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=108250 Marine marchande Nigeria: Un remorqueur capturé par des hommes armés 15/09/2008 Quatre jours après la libération des deux officiers du Bourbon Apsara, des hommes armés ont attaqué mardi dernier le HD Blue Ocean, un remorqueur releveur d'ancres travaillant sur les champs pétrolifères de la région. Le navire - qui n'est pas exploité par BOURBON, comptait 13 personnes à son bord. Il a été capturé, avec son équipage, à l'embouchure de la rivière Sombreiro. Retranchés dans des zones difficilement accessibles du détroit du Niger, les groupes armés ont multiplié, ces derniers mois, les attaques contre les navires et installations déployés pour l'exploitation des champs offshores. La veille de l'attaque du HD Ocean Blue, un autre navire avait été capturé dans le champ Okwori, exploité par le Canadien Addax. Ces bandes, très organisées, pillent généralement le matériel installé sur les bateaux et retiennent l'équipage en otage jusqu'au versement d'une rançon. Elles interviennent la plupart du temps dans l'embouchure des rivières, mais aussi à terre. C'est ainsi que les deux officiers français du Bourbon Apsara avaient été enlevés, alors qu'ils ne se trouvaient pas sur leur navire. En janvier dernier, un autre bateau de la ompagnie française, le Bourbon Leda, avait été attaqué sur la rivière Bonny. Deux membres d'équipage avaient été blessés.
  7. Les US font pas mal d'opérations "grises" en Somalie, pas mal de bombardement "ciblé" et probablement qu'elle FS au sol pour guider tout ca. L'armée Éthiopienne occupe une partie de la Somalie pour le compte du gouvernement somalien en exil. Pour les pirates ils sont probablement plus professionnels qu'il n'y parait ... on a trouvé des mercenaires anglais qui encadraient certains pirates. Et comme les armateur/assureur/état payent les rançons forcement ça attire du monde.
  8. Oui ... les phénomènes aérologiques sont très dangereux pour le transport aérien il est très utile de connaitre les mouvement de masse d'air, vitesse et sens du vent, les zones et densité de pluie, d'orage etc. Les gros cumulo-nimbus sont par exemple a éviter même avec un jet de chasse très puissant, les vent y sont fort et assez sournois pour qu'on préfère faire le tour.
  9. Des solution comme appliqué en Tchétchénie sont possible en Afghanistan si on arrive a limiter l'influence extérieur et développer un nationalisme afghan.
  10. g4lly

    Véhicules blindés francais

    En général on blinde la ou y a les personnel ... et plutôt face a la menace ... Pour les guerre classique ... on essentiellement la face avant et un peu les coté. Contre les mines on se contente des mine militaire classique soit antipersonnel - moins de 1kg - soit anti-char - jusqu'à 10kg - placé sous les roues/chenille. Pour les menaces plus diffuses contre les guérillas ... comme les missions ne sont pas les mêmes c'est plus compliqué. Les gros EFP peuvent être tiré de n'importe qu'elle direction ... haut bas droite gauche ... donc pas évident de blinder passivement. Contre c'est menace plus diffuse on réfléchi au protection active qui peuvent détourner n'attaque suffisamment pour limiter la casse.
  11. g4lly

    Véhicules blindés francais

    Le Bushmaster IFV ??? Stanag level I la coque ... pour les mines c'est bien mieux.
  12. http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=108254 Le Thonier français Drennec attaqué à la roquette au large de la Somalie 14/09/2008 L'équipage a eu très peur et s'en sort miraculeusement. Samedi, le thonier français Drennec, de la compagnie bretonne Sapmer, a été pris pour cible par des pirates, alors qu'il travaillait au nord de l'océan Indien. Long de 84 mètres et comptant 25 membres d'équipage, le navire a été surpris par deux vedettes qui ont tenté de l'aborder. Profitant d'une mer formée, dans laquelle le grand thonier pouvait évoluer plus rapidement que ses poursuivants, le Drennec est parvenu à s'échapper. « On a réussi à les semer parcequ'il y avait une mer un peu forte et ils n'ont pas pu nous suivre avec leurs petites vedettes », expliquait, sur France Info, le capitaine du thonier. Mais, voyant leur proie leur échapper, les pirates n'ont pas hésité à tirer dessus pour tenter de l'immobiliser. « Quand ils ont vu qu'ils perdaient de la distance, ils se sont mis en travers, derrière nous et ont tiré au lance-roquettes trois fois. On a été touché sur le côté tribord et on a retrouvé une roquette qui n'a pas explosé sur le pont du bateau ». Les marins-pêcheurs, très marqués par cette attaque, ont décidé de rentrer vers les Seychelles, îles depuis lesquelles le navire breton opère plusieurs mois dans l'année. « L'équipage est un peu choqué parcequ'on on ne peut pas travailler dans des conditions pareilles », confie le capitaine. Après l'attaque d'un thonier espagnol il y a quelques jours, la plupart des bateaux de pêche travaillant dans le secteur ont décidé de se retirer. Trop dangereux, estime le commandant d'un autre thonier français, le Trévignon : « Pour notre sécurité, on préfère rentrer. On ne peut pas rester en pêche en se faisant tirer dessus. On n'est pas des militaires, nous sommes des marins pêcheurs et nous venons ici pour gagner notre vie, pas pour servir de cible ». Surpris à plus de 800 kilomètres des côtes somaliennes La piraterie n'est pas une nouveauté. Si l'affaire du détournement du Ponant, au printemps dernier, a mis en lumière cette activité auprès de l'opinion publique française, le phénomène se développe depuis plusieurs années au large de la corne d'Afrique. Profitant d'une longue guerre civile en Somalie et, par voie de conséquence, de l'anarchie régnant dans le pays, des groupes spécialisés dans cette activité se sont progressivement constitués. Opérant depuis des villages côtiers, transformés en véritables repères, notamment dans la région semi-autonome du Puntland, les pirates convoitent les bateaux marchands croisant au large. Initialement, les navires transportant l'aide humanitaire vers la Somalie étaient les principales cibles, car évoluant à proximité du littoral. Détournés, ces cargos et leurs équipages n'étaient relâchés qu'après le paiement d'une rançon. Disposant aujourd'hui d'une meilleure protection, les convois ont été délaissés. Mais, dans le même temps, les pirates, profitant de la manne financière des premières prises d'otage, ont acquis des moyens leur permettant d'opérer plus au large. Ils utilisent, notamment, des « bateaux mères », depuis lesquels ils surveillent le trafic maritime et peuvent mettre à l'eau des vedettes rapides, lorsqu'une proie intéressante est repérée. Ces nouveaux moyens rendent donc illusoire la relative protection consistant à naviguer loin des côtes. L'attaque du Drennec illustre cette problématique, le thonier ayant été attaqué à plus de 800 kilomètres du littoral somalien. « On est confronté depuis 4 5 ans à des actions de piraterie mais qui se déroulaient plutôt au départ dans la zone côtière. Petit à petit, on a vu ces actions s'éloigner de plus en plus vers le large. En fait, le Drennec, quand il s'est fait attaqué, était plus près des Seychelles que de la Somalie. La piraterie c'était au départ un peu artisanal mais on a l'impression que c'est devenu une activité lucrative et qui permet maintenant d'avoir une logistique permettant d'opérer beaucoup plus loin et sans difficulté. Ils ont une grande facilité à opérer en toute impunité », affirme Ronan Bargain, capitaine d'un thonier espagnol interrogé ce dimanche sur France Info. Les marines militaires relativement impuissantes Face à cette situation, les pêcheurs réclament une intervention des flottes militaires. Car, désormais, les zones de pêche sont accessibles aux pirates et ces derniers ont bien compris tout le bénéficie qu'ils pouvaient retirer d'attaques contre les thoniers. « On ne peut pas rester sur une zone sachant que dans l'heure qui suit il y a un bateau de pirate qui vient tirer une roquette sur nous. On ne peut pas rester en état de guerre dans une zone qui n'est pas sécurisée », estime Ronan Bargain. Légitimement, les marins français en appellent à la Marine nationale. « On va voir si la marine française peut dépêcher un navire pour au moins assurer notre protection et être présente », explique le patron du Drennec. Dans cette zone, la flotte française est loin d'être inactive. A plusieurs reprises, en dehors de l'affaire du Ponant, elle est intervenue dans des actions de lutte contre la piraterie. En septembre dernier, elle avait aussi, en coopération avec l'US Navy, assuré la protection du thonier senneur Takamaka, de la Sapmer, en panne de moteur et dérivant vers les côtes somaliennes. Ces dernières semaines, l'aviso Commandant Birot a patrouillé dans le golfe d'Aden, assurant notamment la protection des navires marchands contre les attaques (la photo montre le Birot escortant un roulier français). Mais, devant l'immensité de l'océan Indien, les moyens de la Marine nationale, même cumulés à ceux des autres marines internationales présentent sur zone, sont bien trop faibles pour assurer la sécurité de la région. Et ce ne sont pas les réductions budgétaires et la diminution des flottes (en France et à l'étranger) qui ont arrangé les choses ces dernières années. Des aiguilles dans une vaste botte de foin En tout, seule une grosse dizaine de bâtiments militaires est déployée en permanence dans tout le nord de l'océan Indien, dont deux à quatre unités françaises. Principale composante opérant sur place, la Task Force 150 se charge avant tout de la lutte contre le terrorisme. Car l'océan Indien, c'est aussi l'un des principaux noeuds de communication du monde, situé au coeur d'une zone particulièrement sensible et instable. Des centaines de bateaux y croisent chaque jour, qu'il s'agisse des porte-conteneurs arrivant d'Asie ou des tankers sortant du golfe Persique. S'y ajoute le trafic de cabotage et les innombrables boutres des pêcheurs et marchands locaux. Cet immense espace, peuplé de milliers d'embarcations, devient logiquement un incroyable terreau pour le développement de trafics illicites. Et c'est, aussi, le terrain de jeu rêvé pour des pirates qui peuvent, à loisir, s'y dissimuler. Pour tenter de sécuriser une telle « botte de foin », le nombre de navires militaires et d'avions de patrouille maritime devrait, par conséquent, être massivement augmenté, sans pour autant rendre le dispositif infaillible. Reste une question : La France et ses partenaires ont-ils les moyens de le faire ?
  13. Je vois mal un helico patmar s'éloigner a plus de 400 km de son navire ...
  14. Grosso modo c'est ca VAB sera remplacé par un VBMR 20t VBL par le VBMR 10t Pour les mission typé APC 10RC et ERC par l'EBRC Pour les mission reco/rens et reco/armé Mais la monté en poids risque de refiler une parti des mission au PVP et autre PVPHD.
  15. g4lly

    [Quizz] Char / Archive

    Ouaip ;) je l'ai mise a cause de l'effet d'optique sur S300 derriere :lol: Pour Philippe c'est un "Sherpa 5 MRAP"
  16. Geostationnaire => 36 000 km d'altitude ... Orbite basse => ~350km ... Orbite polaire => ~500km 100 fois plus pret nettement plus précis :) meme si ca ne permet pas de vu permanente sur la cible.
  17. http://www.france-info.com/spip.php?article185191&theme=9&sous_theme=11 Un thonier français attaqué par des pirates dans l’océan indien France Info - 06:09 C’est une information France Info : six mois après la capture du Ponant, quelques jours après l’enlèvement d’un couple français à bord d’un voilier, un nouveau navire français a été la cible de pirates, sans doute somaliens. Il s’agit cette fois d’un thonier, le Drennec. Le bateau parti des Seychelles a été attaqué hier matin au lance-roquettes dans l’océan indien. Pour protester contre leurs conditions de travail, qu’ils estiment trop dangereuses, la plupart des équipages français et espagnols qui pêchent dans cette zone ont décidé de rentrer au port. Interrogé par téléphone, le capitaine du bateau a déclaré que lui-même, comme “la plupart” des autres bateaux français et espagnols dans la zone, avaient décidé d’interrompre la pêche et de rentrer au port aux Seychelles dans l’attente d’une protection de la Marine. Le thonier a repoussé l'abordage, puis profitant de la mer formé a pu s'éloigné des piirates qui ont tirer trois rocket touchant le thonier sans faire de blessés.
  18. g4lly

    [Quizz] Char / Archive

    Visiblement ca n'inspire personne :lol: 9K35M Strela 10M
  19. g4lly

    VHM (Véhicule Haute Mobilité)

    On en a longuement débattu sur le topic VBCI ... a propos d'une version appui 40CTA 120FER ou 120NEMO ... La tourelle NEMO pese 1500kg ... c'est pas tres lourd, la payload de la "remorque" dépend du blindage et des option mais c'est entre 2 et 3 tonnes, et le tracteur peut emporter encore 800kg. C'est une tourelle automatique sans équipage ... selon le volume disponible dans le puit de tourelle le systeme peut emporter entre 50 et 60 coups. C'est une arme d'artillerie qui tire normalement a l'arret donc pas stabilisé ... mais une version stabilisé et navalisé est disponible.
  20. g4lly

    Ici on cause fusil

    Lucky luke http-~~-//www.youtube.com/watch?v=6QCiGQjtqxc
  21. http://www.france24.com/fr/20080912-reporters-afghanistan-taliban-combat-attaque-insurges-kaboul-wardak-coalition-france AFGHANISTAN - REPORTAGE Exclusif : Au combat, côté Taliban Vendredi 12 septembre 2008 Claire Billet, correspondante de France 24 à Kaboul, a tourné avec Tahir Luddin un reportage exceptionnel en passant du côté des Taliban, au moment même où ils lançaient une attaque meurtrière contre les forces de police afghanes. Vendredi 12 septembre 2008 Par FRANCE 24 (texte) / Claire Billet et Tahir Luddin (vidéo) Les Taliban se targuent d’avoir une meilleure connaissance du terrain, l'expérience du combat et le soutien grandissant de la population. Une organisation redoutable qui complique la tâche de la coalition déployée en Afghanistan. Pour comprendre comment les Taliban parviennent à porter des coups si rudes aux forces afghanes et à leurs alliés américains ou français, Claire Billet s’est rendue début septembre dans la province du Wardak, voisine de Kaboul à la rencontre du commandant Abu Tayeb et de ses hommes. Ces derniers considèrent aujourd’hui les forces françaises comme ennemies, même si les dix soldats tués lors d'une embuscade le 18 août dernier sont tombés dans une autre région. "Je veux dire quelque chose aux soldats français. S’ils écoutent leur gouvernement et sont des marionnettes des Etat-Unis, ils recevront encore plus d’attaques, comme celle de Sarobi. Et même des plus violentes. Ils doivent changer leur politique" déclare Abu Tayeb. Conscients de la nécessité de parler aux médias pour faire passer son message, les supérieurs du commandant Tayeb l’ont autorisé à recevoir la journaliste qu’il avait déjà rencontré l’année dernière. Le Wardak, territoire des Taliban Abu Tayeb parle du Wardak comme du territoire des Taliban : "Les Taliban ont le pouvoir, pas le gouvernement de Karzaï. Tout le district est Taliban, sauf quelques boutiques dans le centre." Pour expliquer le soutien grandissant des habitants de la province, Haji Mullah, un des insurgés, pense que c’est parce que "les Taliban ne les volent pas, ne sont pas cruels avec eux. Il y a de la stabilité dans leurs zones et ils peuvent défendre leurs droits, en ce qui concerne les disputes de terres par exemple. Ils ne passent pas par le gouvernement pour obtenir justice, mais par les Taliban." Premier jour de ramadan, jour de combat Après la présentation des combattants, la rupture du jeûne du ramadan, en passant par l’entraînement au maniement des armes, les reporters de France 24 ont été autorisés à les accompagner lors d’une attaque d’un poste de contrôle de la police afghane. Ils ont assisté, au péril de leurs vies, à la préparation et au déroulement de l’opération. Ils ont appris le lendemain que trois policiers étaient morts, et deux autres blessés lors de l’offensive. Cette guérilla pratiquée par les Taliban est presque quotidienne. Ils intensifient leurs attaques, au point de se rapprocher chaque jour un peu plus de la capitale afghane. Mise au point de Grégoire Deniau, directeur de la rédaction de FRANCE 24 : Le reportage de Claire Billet a suscité des réponses agressives de certains internautes, l’accusant de « sympathie » envers les Taliban qu’elle a filmé, sous-entendant qu’elle avait eu autre chose qu’un rôle de simple spectateur lors de l’attaque commise par ces Taliban sous ses yeux. Ces accusations, extrêmement graves, ont été retirées du site. La rédaction tient toutefois à souligner que les journalistes de France 24 vont, et continueront d’aller, partout où il faut se trouver pour mieux comprendre les événements qui agitent la planète. Claire Billet a pris des risques importants pour permettre au public de mieux saisir la nature du conflit afghan et des ennemis auxquels sont confrontés les militaires français et les forces de la coalition. France 24 lui réitère son soutien et s’estime extrêmement fière de la compter parmi ses journalistes. Pour en savoir plus, retrouvez les coulisses de ce tournage à hauts risques Les "coulisses" du tournage http://www.france24.com/fr/20080911-filmer-taliban-afghanistan-claire-billet-kaboul-reportage-coulisses Filmer les Taliban Jeudi 11 septembre 2008 Dans un reportage exclusif diffusé sur FRANCE 24, notre journaliste Claire Billet a accompagné des Taliban lors d’une de leurs opérations nocturnes. Visite guidée dans les coulisses d'un reportage à haut risque. Prise de contact avec les Taliban Je ne peux pas rentrer dans les détails mais, en gros, c'est un groupe que j'avais déjà rencontré avant lors d’un précédent reportage. Je les ai donc recontactés. Ils étaient en terrain connu, il n’y a pas eu de problème de confiance. En revanche, pour notre première rencontre, ils avaient peur que je sois espionne. Il fallait les rassurer, discuter avec eux. Ensuite, comme ils ont vu le premier reportage sur Internet ils ont compris que je ne constituais pas un danger pour eux et que je ne prenais pas position dans le conflit. Suivre une opération en direct Il faut savoir que ce genre de projet demande des mois de préparation. Je suis installée depuis trois ans en Afghanistan mais n'ai réussi à voir des insurgés taliban que trois fois. Les conditions de ce reportage sont particulières. Ce n'est pas juste une interview, j'ai passé plusieurs jours avec eux. Il fallait donc l’autorisation de la hiérarchie, c'est à dire des chefs proches du mollah Omar. J'ai suivi les Taliban pendant qu'ils effectuaient une opération de nuit. Je n'ai pas été prévenue et ne l'ai su qu’au dernier moment. Ils ont attaqué un poste de contrôle de police sur l'autoroute entre Kaboul et Kandahar. Ils ne m'ont pas expliqué où ils allaient et je les ai suivis. L'opération a duré quatre à cinq heures au total : deux heures pour se rendre sur les lieux, autant de temps pour préparer les roquettes et marcher dans la plaine, et vingt minutes de combat effectif. Gérer la peur En fait, c'est sur le chemin de l'opération que j'ai eu le plus peur. J'avais déjà fait un reportage lors d'une opération mais côté américain, dans un véhicule blindé. Les soldats avaient été pris en embuscade par les Taliban. Mais cette fois-ci, on marchait dans la plaine, tout à fait à découvert, sans gilet pare-balles, ni casque. Et même si les Taliban sont prêts à assurer ta sécurité, on sait aussi qu'ils sont tout à fait prêts à mourir. Je n'ai pas eu peur des Taliban parce que c'est un groupe que je connais. Lorsqu’on passe par les bons canaux et qu'on demande les autorisations pour partir en reportage avec eux, il y a, en général, peu de problèmes. Femme-journaliste en Afghanistan Contrairement à ce qu'on pourrait croire, il est plus facile de travailler quand on est une femme. La tradition afghane et pachtoune, en particulier, est très accueillante avec les étrangers et avec les femmes. Les Taliban s'assurent de notre sécurité. En fait, les femmes étrangères représentent une sorte de troisième sexe. Certes, pendant la nuit, je dormais avec les femmes mais pendant la journée, je passais mon temps avec les combattants, les hommes. J'y étais pendant le ramadan et ils m'ont nourrie. Puis, à mon départ, ils m'ont offert une robe et des bracelets. De plus, comme aux yeux des Taliban, il paraît moins probable qu'une femme soit espionne, on obtient plus facilement la confiance. Mais pour ce reportage je me suis mise d'accord avec le commandant pour être habillée en homme pendant la journée. Il ne fallait pas qu'on me remarque. D'autant qu'il y avait aussi des combattants qui ne faisaient pas vraiment partie du groupe avec lequel j'étais. Comment assurer sa sécurité Dès que je me déplace, je mets une burqa. C'est indispensable pour passer inaperçue parce qu'il y a énormément de criminalité. Les risques d'être enlevée pour de l'argent sont réels. Au bout de deux heures de route, j'ai retrouvé une escorte avec qui j'ai traversé plusieurs zones sous contrôle taliban. Je suis restée couverte jusqu'à ce qu'on arrive dans la zone contrôlée par le groupe taliban avec qui j'étais. Je travaille toujours avec un "fixer", élément également indispensable pour pouvoir exercer son métier en Afghanistan. Au total, j'ai passé trois jours avec eux. Ensuite, cela a commencé à se savoir qu'il y avait une femme avec eux. Ça devenait dangereux. Mise au point de Grégoire Deniau, directeur de la rédaction de FRANCE 24 : Le reportage de Claire Billet a suscité des réponses agressives de certains internautes, l’accusant de « sympathie » envers les Taliban qu’elle a filmé, sous-entendant qu’elle avait eu autre chose qu’un rôle de simple spectateur lors de l’attaque commise par ces Taliban sous ses yeux. Ces accusations, extrêmement graves, ont été retirées du site. La rédaction tient toutefois à souligner que les journalistes de France 24 vont, et continueront d’aller, partout où il faut se trouver pour mieux comprendre les événements qui agitent la planète. Claire Billet a pris des risques importants pour permettre au public de mieux saisir la nature du conflit afghan et des ennemis auxquels sont confrontés les militaires français et les forces de la coalition. France 24 lui réitère son soutien et s’estime extrêmement fière de la compter parmi ses journalistes.
  22. g4lly

    [Russie] Mil Mi-26

    http://www.rostvertolplc.ru/ENG/type26.htm Mi-26T helicopter main performance Engine D-136 Power, hp 2 x 11 400 Takeoff mass, kg * normal 49 600 * maximum 56 000 Empty weight, kg 28 600 Speed, km/h * maximum 295 * cruising 255 Load lifting capacity, kg * in cargo cabin 20 000 * on external sling 20 000 Ceiling, m * hovering (OGE) (not less) 1520 * service (not less) 4600 Flight range, km * without extra fuel tanks 800 * when fully refueled with 4 extra fuel tanks 1920 Cargo cabin overall dimensions, m: * length 12,10 * width 3,29 * height 3,17 Assault-transport version In assault-transport version the helicopter is able to carry up to 20 tons of load in cargo cabin or 82 fully equipped troops at distances of up to 800km. Re-equipping the helicopter from one version into another is performed within short time. In medical version the helicopter can carry 60 sick persons on stretchers with three medical attendants. In refueling version the helicopter can carry more than 14000 liters of fuel and 1040 liters of lubricants for refueling ground and aircraft materiel in hard-to-access and remote areas.
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