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Sebastian

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Messages posté(e)s par Sebastian

  1. il y a 10 minutes, wagdoox a dit :

    Alors la je m’avancerais pas trop la dessus. Le rafale a coute l’argement moins cher que l’ef meme si on prend l’ef anglais ou allemand separemment.

    Tu connais le prix du ngf parce que meme dassault et pas au courant …

    Selon un rapport du Sénat publié en 2020,  le coût estimé de développement du scaf serait de 5 à 8 fois plus élevé que le Rafale.

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  2. Il y a 22 heures, Felixcat a dit :

    A ceci près qu'il y a une explosion des coûts d'acquisition et d'exploitation des appareils de dernière génération qui rend le concept de panachage moins réaliste sur les plans financier et budgétaire.

    Le F-35 vise ouvertement ça d'ailleurs, gréver les budgets de défense des clients pour qu'ils ne puissent se disperser dans d'autres projets importants.

    Sauf qu'ici nous parlons de besoins estimés à une quarantaine d' appareils pour l'EA et 12-15 appareils pour l'Armada (interview du général Fernando Alejandre - chef d'Etat Major de la défense - article El Pais 2018). Nous sommes loin des 96 F18 et 17 Harriers en service dans les années 90 et début 2000.

    Il y a 21 heures, mgtstrategy a dit :

    Ben ça, c'est niet à ce jour... Pas de NGF si F35. 

    Source?

    Il y a 20 heures, ARPA a dit :

    Est-ce que c'est pertinent de se baser sur ce qui se passait avant que l'Espagne ne (co)produise d'avions ?

     

    Déjà que l'Espagne ne me paraît pas avoir un marché intérieur suffisant pour être crédible comme partenaire au même niveau que la France ou l'Allemagne, si l'Espagne partage sa faible commande en 2 micro flotte, la participation espagnole ne sera pas plus significative que celle de la Marine.

    Se baser sur deux vecteurs c'est aussi diminuer la vulnérabilité en cas de problème structurel sur un type d'appareil.

    Quand à savoir si le marché intérieur est suffisant, à l'horizon 2040(scénario optimiste)-2080, ni toi ni moi sommes en mesure de deviner la situation et besoins de nos deux pays. La seule certitude c'est qu'aucun Etat européen n'a la capacité de développer à lui seul un programme tel que scaf

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  3. Il y a 15 heures, mgtstrategy a dit :

    On peut pas reprocher à l'espagne d'aller glaner des infos et de se preoccuper de plan B, au cas ou le ngf ne se fasse pas...

    Pourquoi parler de plan B? Depuis plusieurs décennies, la doctrine de l'EA est d’aligner deux vecteurs d'origine différente. Le F35 remplacerait (conditionnel) les F18 et Harrier (coût moindre pour l'Armada) et le ngf, qui n'arrivera pas avant 2040, remplacera les Eurofighter.

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  4. Il y a 11 heures, Niafron a dit :

    Dans un but médical... Mais bien sûr !

    Et là la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu...

    L Espagne défend ses intérêts régionaux et en la matière ses fournitures énergétiques algériennes ( entre autres ).

    Ce au détriment des intérêts ( légitimes ou non, c est un autre sujet ) de Rabat.

    Donc, retour de bâton.

    C est marrant, mais quand un type qui n a pas particulièrement le soutien d un état envisage de sauter une barrière parce qu il pense que son avenir est de l autre côté, on accueille pas son jet privé, on ne lui file pas une identité bidon et on ne met pas un service de sécurité à sa disposition...

    Curieux ça...

    Mais pardon, je m égare, revenons en au sujet principal : comment la vertueuse Europe va t elle pouvoir se défendre contre le maléfique royaume du Mordor?... Euh... Du Maroc...

    N'en déplaise à toi et la marmotte: l'Espagne a accueilli Brahim Ghali sur base des principes humanitaires établis par le Consensus européen humanitaire. Consensus signé par tous les Etats membres de l'UE, le Parlement européen, le Conseil et la Commission européenne. Par conséquent, l'Espagne s'est engagée de répondre à toute demande d'aide émanant d'un pays tiers, quel qu'il soit et selon des principes d'impartialité et neutralité y compris pour le vieux monsieur, qu'il soit chef d'un Etat en exil reconnu par plus de un tiers des nations dans le monde ou pas.

    Sur la forme. Ne pense-tu pas que l'Espagne aurait agi différemment avec le Maroc, si celui-ci n'avait pas systématiquement causé des tensions diplomatiques avec les méchantes France, Belgique,  Pays-Bas, Suède, Allemagne et Espagne sur des causes tellement illégitimes que le respect du Droit international ? Un pays qui pour rappel est en conflit ou tension permanent avec tous ses voisins ? C'est fou le nombre de pays rapaces qui en veulent à la gentille et blanche colombe marocaine.

     

    Mais au fait… maintenant que j'y pense…le Maroc a-t-il consulté l'Espagne lorsqu'il s'est unilatéralement attribué l'extension de sa ZEE?  Lorsqu'il a fermé les frontières de Ceuta et Melilla ? C'est marrant quand même cette indignation à géométrie variable…non ?

    L'Espagne a-t-elle rappelé son ambassadeur chaque fois que M6 s'est rendu au Sahara occidental-territoire occupé et non reconnu comme marocain par le Droit international- alors que le Maroc a rappelé son ambassadeur suite à visite des souverains espagnols à Ceuta et Melilla (elles reconnues villes autonomes espagnoles par le droit international) ?

     

    Au-delà des élucubrations geo-politico-énergétiques algero-europo-espagnoles,  le Maroc est nerveux parce qu'il anticipe le résultat défavorable à son recours auprès de la Cour de justice européenne. Il est nerveux parce que, non seulement aucun pays européen n'a suivi la décision de Trump, mais au contraire tous ont réaffirmés unanimement que la solution du Sahara passait par une solution acceptée par toutes les parties dans le cadre onusien. Il est nerveux car les Démocrates américains persistent dans l'idée d'ajouter au mandat de la Minurso les compétences d'observation des droits de l'Homme (comme proposé en son temps par le Président Obama). Il est nerveux car in fine rien ne change comme il a prévu, le temps passe et passe et la détermination du peuple Sahraoui persiste, le soutient international aussi.

     

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  5. Citation

    Il n'y a aucune preuve que Biden ait tenu les propos rapportés dans l'article. En revanche, Pedro Sánchez, ou plus précisément ses collaborateurs, ont bel et bien survendu en amont l'idée d'une rencontre avec Biden. Cela leur retombe un peu sur la figure.

    Je ne remets pas en cause la tentative maladroite de récupération médiatique de Sanchez. Ce n'est pas la première fois qu'il use et abuse d'une stratégie de communication poussiéreuse. Je ne critique pas non plus le fait que sur une séquence de 20 secondes, chacun peut décrypter les images et tirer des conclusions selon sa sensibilité ou intérêt.

     

    Là où je suis critique c'est sur le choix de cette source d'information polémique qui prétend qu'un chef d'Etat traite un autre de je cite : 'connard' ou 'trou du cul', information qui si elle avait été véridique, aurait été relayée à la une de tous les journaux de la planète. Face à ce type d'info incongrue, un esprit minimum, critique doit avoir le réflexe de croiser l'information et/ou se renseigner sur la source. Sans être un expert des médias espagnols, quelques clics auraient suffi pour décrédibiliser cet article.

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  6.  

    @b52

    Attention avec tes sources avant de poster du n'importe quoi. Alertadigital (à ne pas confondre avec le journal régional de Cantabrie Alerta) est une fabrique de fake news, un journal online d'extrême droite conspiranoïde qui existe depuis 2012. Raciste (principalement contre la population musulmane) il a été fondé par José Armando Robles Valenzuela, personnage proche du groupement néonazi Democracia Nacional et sur lequel pèse aujourd'hui une plainte pour racisme et homophobie, qui risque de lui coûter 4 ans de prison. Très récemment fondateur du très éphémère parti politique Solution-Trump, sa rédaction est constituée de deux prêtres traditionnalistes adeptes de la phalange et la dictature franquiste.

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  7. Dans une déclaration du secrétaire d'Etat pour l'UE, le gouvernement espagnol "envisage très sérieusement" la suppression du 'régime spécial' accordé aux habitants les zones limitrophes marocaines (wilayas). De coutume, ces derniers peuvent y entrer en présentant un passeport ou un document de résidence. Cette mesure, déjà proposée en 2020 par les autorités des 2 villes, vise à diminuer la pression migratoire et l'impact en matière de soins de santé, éducation, accueil des mineurs.

    https://elpais.com/espana/2021-06-10/espana-baraja-pedir-visado-a-todos-los-marroquies-para-entrar-en-ceuta-y-melilla.html

    https://www.heraldo.es/noticias/nacional/2021/06/10/espana-baraja-incluir-a-ceuta-y-melilla-en-la-zona-schengen-y-exigir-visado-de-entrada-a-los-marroquies-1498689.html

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  8. Citation

    Résolution du Parlement européen sur la violation de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant et l’instrumentalisation des mineurs par les autorités marocaines dans la crise migratoire à Ceuta

    (2021/2747(RSP))

    Le Parlement européen,

    – vu ses résolutions antérieures sur le Maroc, en particulier celle du 19 janvier 2019 sur l’accord UE-Maroc[1], et sa résolution du 26 novembre 2019 sur les droits de l’enfant à l’occasion du 30e anniversaire de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant[2],

    – vu la convention du 20 novembre 1989 des Nations unies relative aux droits de l’enfant, en particulier le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant (articles 3 et 18),

    – vu les observations générales du Comité des droits de l’enfant des Nations unies, et en particulier l’observation générale n° 14

    – vu la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne,

    – vu la déclaration du 1er juin 2021 du Maroc sur la question des mineurs marocains non accompagnés en situation illégale dans certains pays européens,

    – vu les deux déclarations du 31 mai 2021 du ministère marocain des affaires étrangères, de la coopération africaine et des expatriés marocains sur la crise hispano-marocaine,

    – vu l’accord euro-méditerranéen établissant une association entre les Communautés européennes et leurs États membres, d’une part, et le Royaume du Maroc, d’autre part[3], entré en vigueur en 2000, et vu le partenariat 2013 pour la mobilité,

    – vu la déclaration à la presse du haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité à l’issue du Conseil des affaires étrangères le 18 mai 2021,

    – vu la communication conjointe du 9 février 2021 de la Commission et du haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité intitulée «Un partenariat renouvelé avec le voisinage méridional – Un nouveau programme pour la Méditerranée», notamment le quatrième chapitre sur la migration et la mobilité (JOIN(2021)0002),

    – vu l’accord entre le Royaume d’Espagne et le Royaume du Maroc relatif à la coopération dans le domaine de la prévention de l’émigration illégale des mineurs non accompagnés, de leur protection et de leur retour concerté, signé à Rabat le 6 mars 2007 et entré en vigueur le 2 octobre 2012,

    – vu la déclaration du 27 mars 2021 de l’Organisation internationale pour les migrations sur les arrivées récentes à Ceuta (Espagne),

    – vu l’article 144, paragraphe 5, et l’article 132, paragraphe 4, de son règlement intérieur,

    A. considérant que les relations entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc ont pour fondement juridique l’accord d’association de 2000; qu’en tant que voisin proche, le Maroc est un partenaire privilégié de l’Union en matière de coopération politique, économique, commerciale et technique, ainsi que de coopération au développement, comme en témoignent les instruments parmi que sont, entre autres, les programmes d’action annuels, le fonds fiduciaire d’urgence de l’Union pour l’Afrique, l’instrument européen de voisinage et le programme «L’Europe dans le monde», ainsi que la participation du Maroc à Erasmus+, ainsi que le «statut avancé» accordé en 2008 dans le cadre de la politique européenne de voisinage; que le Maroc figure au 3e rang des bénéficiaires de fonds alloués par l’Union dans le cadre de sa politique européenne de voisinage;

    B. considérant que la crise actuelle a donné lieu à des tensions diplomatiques sans précédent entre le Maroc, d’une part, et l’Espagne et l’Union européenne, d’autre part; que, quels que soient les motifs qui ont présidé à l’apparition de la situation actuelle à Ceuta, c’est un incident injustifiable, qui ne correspond pas à la coopération établie de longue date et à la relation de confiance qui prévaut entre les deux parties, en particulier dans le domaine de la migration; que les relations de voisinage doivent être préservées et redevenir ce qu’elles étaient avant la crise, afin de contribuer à promouvoir des relations mutuellement bénéfiques en mettant en œuvre le nouvel agenda méditerranéen récemment présenté dans le cadre d’un partenariat renouvelé avec le voisinage sud, au titre duquel le Maroc est invité à approfondir son partenariat avec l’UE dans différents domaines;

    C. considérant que, depuis le 17 mai 2021, une augmentation sans précédent du nombre de passages vers le territoire espagnol a été constatée, et que quelque 9 000 personnes ont pénétré, par terre ou par mer, dans la ville autonome espagnole de Ceuta, après que la police marocaine a assoupli temporairement les contrôles aux frontières, ouvert les barrières et négligé de prendre des mesures pour arrêter les entrées illégales; que l’intervention humanitaire des forces armées et de sécurité espagnoles, des ONG et des citoyens de Ceuta a empêché que ne se produise une véritable tragédie; que la plupart des personnes ayant traversé illégalement la frontière étaient des ressortissants marocains; qu’un flux aussi important peut difficilement être considéré comme spontané; que parmi ces personnes, au moins 1 200 étaient des mineurs non accompagnés, et qu’il y avait également de nombreuses familles entières; que certains enfants venaient directement de l’école et n’avaient donc pas leurs papiers sur eux au moment de leur passage;

    D. considérant que, le 1er juin 2021, les autorités marocaines ont décidé de faciliter la réadmission de tous les enfants marocains non accompagnés mais identifiés se trouvant illégalement sur le territoire de l’Union; que, selon l’Organisation internationale pour les migrations, nombre d’entre eux ont déjà été rapatriés grâce à l’aide à la réunification et à la recherche des familles; que les autorités espagnoles ont ouvert une ligne d’urgence à Ceuta dans le but de ramener les enfants et les mineurs non accompagnés à leurs familles; que, toutefois, de nombreux enfants se trouvent encore dans des locaux espagnols, comme dans l’entrepôt de Tarajal et dans les centres d’accueil des migrants de Pinier et Santa Amelia, sous la tutelle de la ville autonome de Ceuta, dans l’objectif de pouvoir les identifier, d’évaluer leur situation personnelle, leurs vulnérabilités et les risques de persécution et de préjudice irréparable qu’ils courent; que les familles recherchent désespérément ces enfants; que cela fait peser des risques supplémentaires sur le développement physique, mental, moral, spirituel et social des enfants, comme l’indique la déclaration des droits de l’enfant des Nations unies;

    E. considérant que la plupart des enfants ont cru qu’ils participaient à une simple sortie scolaire à Ceuta et qu’ils pourraient assister gratuitement à un match de football avec des joueurs célèbres;

    F. considérant que l’intérêt supérieur de l’enfant doit être l’une des premières considérations dans tous les actes et décisions qui concernent les mineurs non accompagnés et leur bien-être physique et mental; qu’il est donc nécessaire, conformément au droit international, que ces enfants bénéficient de la reconnaissance et du soutien de toutes les autorités concernées et que, grâce à une coopération appropriée et renforcée, ils retrouvent leurs parents ou leurs proches et soient rendus en toute sécurité à leur famille qu’ils n’ont jamais eu l’intention de quitter; que, dans la stratégie de l’UE sur les droits de l’enfant, la Commission a recommandé aux États membres de renforcer leurs systèmes de tutelle pour les mineurs non accompagnés, notamment en participant aux activités du réseau européen en la matière; qu’en vertu de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, les pays d’accueil doivent garantir tous les droits des enfants migrants, y compris pour ce qui concerne le contrôle aux frontières et le retour;

    G. considérant que la crise a été déclenchée par le Maroc en raison d’une crise politique et diplomatique après que le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, atteint par le coronavirus, a été admis dans un hôpital espagnol pour raisons humanitaires; que le 2 juin 2021, il est arrivé en Algérie;

    H. considérant que, selon les déclarations officielles du Maroc du 31 mai 2021, la crise bilatérale ne serait pas liée à la question migratoire; que le ministre marocain des affaires étrangères a d’abord reconnu que l’entrée massive de milliers de personnes, dont des enfants, découlait directement di fait que le chef du Front Polisario avait été accueilli en Espagne; que, dans une déclaration officielle publiée ultérieurement, les autorités marocaines ont indiqué comme raison réelle la position jugée ambiguë de l’Espagne sur le Sahara occidental;

    I. considérant que, lors de la réunion extraordinaire du Conseil européen des 24 et 25 mai 2021, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union ont réaffirmé leur soutien sans réserve à l’Espagne et souligné que les frontières espagnoles faisaient partie des frontières extérieures de l’Union; que la situation à Ceuta a également été examinée lors du Conseil des affaires étrangères du 18 mai 2021, au cours duquel le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité a exprimé sa pleine solidarité et son soutien à l’Espagne au nom de l’Union; que le droit international et le principe de souveraineté, d’intégrité territoriale et d’inviolabilité des frontières nationales doivent être respectés;

    J. considérant qu’un mandat de négociation en vue de la conclusion d’un accord de réadmission avec le Maroc a été accordé par le Conseil à la Commission en 2000; qu’à ce jour, aucun accord de ce type n’a été finalisé ou adopté;

    K. considérant que les autorités marocaines devraient faciliter le retour, dans les semaines à venir, de près de 13 000 travailleurs saisonniers bloqués dans le sud de l’Espagne;

    1. rejette l’utilisation par le Maroc des contrôles aux frontières et de la migration, notamment des mineurs non accompagnés, comme moyen de pression politique sur un État membre de l’Union; déplore en particulier que des enfants, des mineurs non accompagnés et des familles aient franchi massivement la frontière entre le Maroc et la ville espagnole de Ceuta, mettant ainsi leur vie et leur sécurité clairement en péril; regrette l’aggravation de la crise politique et diplomatique, et espère qu’elle ne portera atteinte ni aux relations stratégiques, multidimensionnelles et privilégiées de voisinage entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne et ses États membres, ni à la coopération de longue date fondée sur la confiance dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, la traite des êtres humains et le trafic de drogue, de la migration et des politiques commerciales; estime que les différends bilatéraux entre partenaires proches devraient être réglés dans le cadre d’un dialogue diplomatique; appelle à un apaisement des tensions et au retour à un partenariat constructif et fiable entre l’Union et le Maroc; appelle à poursuivre le développement de cette relation fondée sur la confiance et le respect mutuels; invite instamment le Maroc, à cet égard, à respecter son engagement de longue date en faveur d’une coopération renforcée en matière de gestion des frontières et de mobilité migratoire dans un esprit de coopération et de dialogue; souligne l’importance de renforcer le partenariat UE-Maroc, qui devrait tenir compte des besoins des deux partenaires de manière équilibrée et sur un pied d’égalité;

    2. se félicite de la démarche adoptée par les autorités marocaines le 1er juin 2021 pour faciliter le retour de tous les mineurs non accompagnés identifiés qui se trouvent illégalement sur le territoire de l’Union européenne; demande à l’Espagne et au Maroc de travailler en étroite collaboration pour ramener les enfants à leurs familles, dans le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant et du droit national et international, en particulier de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, dont le Maroc est signataire depuis 1990 et qu’il a ratifié à deux reprises (en juin et en juillet 1993), ainsi que des accords pertinents entre l’Union européenne et ses États membres et le Maroc, en particulier l’accord entre le Royaume d’Espagne et le Royaume du Maroc sur la coopération dans le domaine de la prévention de la migration illégale des mineurs non accompagnés, de leur protection et de leur retour concerté; rappelle que le principe de l’unité familiale et le droit au regroupement familial doivent toujours être sauvegardés; souligne qu’une coopération étroite sur les défis migratoires est dans l’intérêt mutuel de l’Union européenne et du Maroc; invite le Royaume du Maroc à tenir ses engagements car il est essentiel d’assurer le retour en toute sécurité des enfants dans leur famille et de respecter les droits que leur confère le droit international;

    3. rappelle que la protection et la sécurité de Ceuta concernent l’ensemble de l’Union européenne car la ville autonome fait partie de ses frontières extérieures; se félicite de la réaction rapide de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) qui a mis ses ressources au service du gouvernement espagnol afin de l’aider à résoudre les problèmes migratoires liés à cette crise; invite la Commission à fournir des fonds d’urgence pour faire face à la situation à Ceuta, notamment en finançant des capacités d’hébergement supplémentaires pour les mineurs non accompagnés;

    4. s’affirme pleinement solidaire des citoyens de Ceuta et salue la réponse efficace et professionnelle de l’armée et des organes de sécurité espagnols dans la ville autonome, ainsi que celle des ONG et des habitants, qui ont su gérer la crise et sauver de nombreuses vies; se félicite de la protection accordée aux mineurs non accompagnés par les autorités espagnoles, conformément au droit de l’Union et à la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant;

    5. réaffirme la position consolidée de l’Union sur le Sahara occidental, fondée sur le plein respect du droit international, des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et du processus politique conduit par les Nations unies pour parvenir à une solution négociée juste, durable, pacifique et acceptable par les deux parties;

    6. réaffirme l’inviolabilité des frontières nationales des États membres de l’Union et insiste sur le fait que le respect de leur intégrité territoriale est non négociable en tant que principe fondamental du droit international et principe de solidarité européenne; rappelle que l’atteinte à la souveraineté territoriale des États membres ne saurait être tolérée;

    7. invite instamment la Commission et le Royaume du Maroc à coopérer et à conclure formellement, dans les meilleurs délais, un accord de réadmission UE-Maroc assorti des garanties juridiques nécessaires; est convaincu que la coopération future de l’Union avec les pays du sud de la Méditerranée devrait se fonder sur l’objectif à long terme qui consiste à s’attaquer aux causes profondes de la migration illégale en renforçant le développement économique et les investissements, en créant de nouvelles possibilités d’emploi et en promouvant une éducation de qualité pour tous les enfants de la région;

    8. charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission, au vice-président de la Commission / haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, aux gouvernements et aux parlements des États membres, ainsi qu’au gouvernement et au parlement du Maroc.

     

    https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/RC-9-2021-0349_FR.html

     

     

     

     

     

     

     

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  9. L'homme le plus inquiet dans cette histoire doit être le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita qui pourrait être le fusible idéal pour Rabat. La récente manoeuvre de blanchiment d'image du souverain Mohamed 6 (annonce de rapatriement des mineurs sur le sol européen) n'augure pas de bonnes choses pour pour lui.

     

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  10.  

    Entrevue sur la chaîne publique RTVE de la Minsitre de la Défense Margarita Robles lors de la commémoration de la Journée des Forces Armées

     

    Révélation

     

    "Nous exigeons du royaume du Maroc et de tout autre pays le respect. C’est un principe clé de la coexistence dans les sociétés civilisées et modernes", a déclaré samedi la ministre espagnole de la Défense Margarita Robles dans une entrevue qu’elle a accordé à la RTVE en marge de la célébration de la Journée des forces armées. La ministre espagnole de la Défense a ajouté que "l’utilisation des mineurs comme instrument de chantage et la violation des frontières de l’Espagne  est inacceptable  à plusieurs égards, d'abord du point de vue du  droit international et ensuite du point de vue  humanitaire".

    La ministre a saisi l’occasion pour remercier les forces de sécurité, les forces armées, les ONG et toute la population de Ceuta- "qui est aussi espagnole que l'est Madrid ou le reste de l'Espagne"-  pour les efforts humanitaires qu’ils ont déployés pendant cette crise.  "Je crois que la société espagnole est fière de ses militaires", a souligné Margarita Robles, saluant la "volonté de service, la générosité et le dévouement  de l’armée qui a joué son rôle en tant que garant de la  paix et de la sécurité, de la défense de l’intégrité territoriale et de protection des personnes vulnérables".

    https://www.rtve.es/noticias/20210529/robles-exige-respeto-marruecos-senala-usar-menores-para-burlar-fronteras-vulnera-derecho-internacional/2095780.shtml

     

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  11. 92 % des familles marocaines contactées par la ville de Ceuta refusent le retour de leurs enfants.

    Le service de protection de l'enfance de la ville autonome de Ceuta accueille actuellement 1125 mineurs marocains non accompagnés dont 920 proviennent de la dernière vague.

    Le service de protection des mineurs et Save the Children sont en charge de localiser les parents. Un numéro d'appel gratuit a été habilité par la ville pour permettre aux parents marocains de s'intéresser à leurs enfants, quelques 4400 appels ont déjà été reçus. Cependant, 92,5 des parents refusent le retour de leurs enfants sous prétextes de problèmes socio-économiques, pauvreté ou motifs familiaux.

    Ces enfants non accompagnés seront accueillis et placés sous tutelle par plusieurs régions autonomes qui ont manifesté leur solidarité

    Selon le quotidien El Faro de Ceuta, 3 tentatives de regroupement d'enfants ont été avortés par la gendarmerie marocaine alors que les parents attendaient au poste frontière.

    https://elfarodeceuta.es/familias-marroquies-contactadas-rechaza-vuelvan-hijos/

     

     

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  12. Citation

    Crise des migrants à Ceuta : il est temps de sortir d’une certaine naïveté dans le regard porté sur le Maroc

    Éditorial

    Le Monde

    En orchestrant un subit afflux migratoire dans l’enclave espagnole, Rabat a provoqué une grave crise avec Madrid et, par-delà, Bruxelles. L’épisode a jeté une lumière crue sur la véritable nature du régime marocain.

    Une nouvelle crise migratoire au flanc méridional de l’Europe ? La montée de la tension à Ceuta a de quoi alarmer. Sous l’œil passif de la police marocaine, près de 8 000 Marocains, souvent très jeunes, ont réussi à se glisser en début de semaine à l’intérieur de l’enclave espagnole sur la côte septentrionale du royaume chérifien. Si la pression semblait s’être dissipée, jeudi 20 mai, après l’expulsion de 5 600 de ces migrants vers le Maroc, cet épisode va marquer durablement les relations entre Rabat et Madrid et, au-delà, Bruxelles.

    Car cette crise a été mûrie et mise en scène par les autorités marocaines, dont la police a quasiment montré la voie de Ceuta à une jeunesse en pleine détresse sociale. A Madrid, où le ministre de la défense a accusé le Maroc d’« agression » et de « chantage », l’émotion est vive. Le Maroc n’avait guère habitué les Européens, en général plutôt bienveillants à son égard, à se comporter en émule du président turc, Recep Tayyip Erdogan, ou de l’ex-Guide libyen Mouammar Kadhafi, qui, à des époques différentes, n’ont pas hésité à jouer de l’arme migratoire en Méditerranée pour faire pression sur l’Europe.

    L’attitude de Rabat constitue un fâcheux précédent. L’origine de la crise est connue : Rabat a vécu comme un geste d’inimitié inacceptable l’hospitalisation sur le sol espagnol de Brahim Ghali, le chef suprême du Front Polisario, mouvement séparatiste luttant pour l’indépendance du Sahara occidental. L’argument « humanitaire » mis en avant par Madrid a été jugé irrecevable à Rabat, qui avait promis que cette décision aurait des « conséquences » : elles sont venues sous la forme de la vague migratoire orchestrée vers Ceuta.

    Un pari risqué

    Encouragé par le succès diplomatique, scellé le 10 décembre 2020, autour du fameux « deal de Trump », aux termes duquel Washington a reconnu la « souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental en échange de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, le royaume chérifien s’est senti assez sûr de lui pour défier l’Espagne à Ceuta.

    C’est un pari risqué. La réputation internationale du Maroc en sort fortement dégradée. Les scènes d’adolescents et même de nourrissons risquant leur vie dans les eaux de Ceuta avec la complicité de la police marocaine trahissent le cynisme d’un pouvoir prêt à sacrifier froidement sa jeunesse sur l’autel de ses intérêts diplomatiques. Elles illustrent également la précarité sociale dans laquelle végètent des catégories entières de la population, à mille lieues du Maroc scintillant que certains thuriféraires se plaisent à vanter à Paris et ailleurs.

    Régression autoritaire

    Il est temps de sortir d’une certaine naïveté dans le regard porté sur le Maroc. Le royaume dispose incontestablement d’atouts précieux : porte d’entrée vers l’Afrique occidentale, islam éclairé, coopération sécuritaire et (jusque-là) migratoire. Sa diaspora en Europe est dynamique, parfois influente. Mais ce capital diplomatique a trop longtemps occulté dans les chancelleries la réalité d’un pouvoir à l’inquiétante régression autoritaire, comme en témoignent les emprisonnements de journalistes et d’intellectuels critiques. L’un d’entre eux, Soulaiman Raissouni, risque actuellement sa vie, en grève de la faim.

    Au nom d’une amitié qui doit rester exigeante, le moment est venu pour les Européens de signifier au Maroc que son crédit à l’étranger est entamé. Et que la défense de ses intérêts légitimes ne doit pas le dispenser de traiter décemment sa population – et ses voisins.

    Le Monde

    Source: https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/21/crise-des-migrants-a-ceuta-il-est-temps-de-sortir-d-une-certaine-naivete-dans-le-regard-porte-sur-le-maroc_6081001_3232.html

     

  13. il y a 13 minutes, Fusilier a dit :

     je crois me souvenir qu'il a même été question de les aider à construire des SNA... Que le Marlin soit un dérivé du programme, ne veut pas dire que la propal espagnole était à  6,2m 

    Début des années 80 un groupe de travail avait été désigné pour préparer l'après S70. Deux options avaient été  étudiées par l'Armada: une version diesel-électrique de conception nationale et un SNA. Cette dernière option a été écartée pour diverses raisons dont la principale était le budgét.  La France avait à l'époque  effectivement fait pression pour le SNA.

     

    il y a 39 minutes, Fusilier a dit :

    C'est Aznar qui décide la rupture suite à l'affaire "Perejil" et l'alliance irakienne (sommet des Açores Bush, Blair, Aznar) tout le reste c'est l'écume des jours, du blabla et la gestion du divorce. 

    Difficile à dire car ça relève du gosip.  Comme d'ailleurs la décision d'achat du Scorpène annoncé par Aznar lors du sommet franco-espagnol de Salamanque en 1997 et qui a causé une grande surprise. Certaines rumeurs associeront cette décision au prix à payer pour la collaboration antiterroriste.

    Quoi qu'il en soit, l'Armada pensait bel et bien construire un soumarin de conception nationale et cela depuis la mise à l'eau du S70. Les besoins et le cahier des charges ont évolué  après le 11 septembre 2001, ce qui a impliqué des exigences et des capacité accrues.

     

     

     

     

     

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  14. Video de Navantia de l'essai de la tourelle Tizona sur VCR 8X8 . 

    Les évaluations des deux systèmes candidats, Tizona (consortium Elbit - Navantia - Expal) et Samson (consortium Pap Technos - Rafael), se sont déroulés sur le champ de manoeuvre de la légion à Viator (Almeria) du 15 au 23 juillet.

    Le système Tizona est basé sur le UT30MK2 de Navantia Systems. La partie évaluation des tirs s'est faite avec canon 30 mm, mitrailleuse 7,62 et missile Spike sur mobile et fixe.

    Petite note historique en marge: selon la légende, Tizona est le nom d'une des épées du Cid.

     

     

     

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  15. Il y a 4 heures, BPCs a dit :

    Non , on pourrait alors avoir un RC200 de MBDA plus gros dans les 350 kg (grosso modo un X-61A gremlin) et remplacer le gros RC à  ailes deployables d'AIRBUS par ce loyal Wingman qui ferait aussi avion d'entraînement et puis aussi Light attack en remplaçant du F5 Tiger...

    Mais ce serait une erreur à plusieurs tîtres:

    D'une part notre AdAE est en train de passer sur du tout PC-21, comme les suisses... et les Espagnols ont acheté du PC-21 donc bof pour le créneau entraînement.

    D'autre part, la possibilité de déployer de gros RC (donc à ailes déployables) via des A400m me semble un multiplicateur de puissance majeur dans le SCAF car permettant de projeter loin sans nécessiter une pléthore de pilotes.

    Enfin le créneau du Training/Light Attack va finir par être embouteillé avec l'arrivée du T-7 Redhawk en plus du M346, du T-50  et du Hawk...

    Ou alors l'Ejercito del Aire exprime un double besoin spécifique

    Un appareil d'entraînement ET un Light Attack Navalisé pour reprendre le créneau du Harrier sur les "petites aeronavales" qui  ne souhaiteraient pas acheter du F-35B.

    Quand on regarde le M346 et sa vitesse d'approche très basse de l'ordre de 90 Nds de mémoire, un appareil de ce type avec une capacité supersonique serait une bonne option sur un LHD type Juan Carlos I

    Les Pilatus sont destinés à succéder aux C-101 de l'Academia General de l'EA basée à San Javier et en charge de la formation de base.

    Le candidat Airbus remplacerait :

    - Les F-5 de l'école des pilotes de combat et attaque basée à Talavera de la Reina (phase 2 de la formation)

    - Les C-101 du Grupo de Escuelas del EA en charge de l'entrainement des pilotes de combat passés à la réserve

    - Les C-101 du centre d'essai de l'armement (CLAEX) de la base de Torrejon de Ardoz

    - Les C-101 de la Patrouille Aguila

    Quant à l'éventualité d'un avion lèger d'attaque, l'EA n'est pas demandeur. Dans les années 80, CASA avait produit 3 versions d'attaque du C-1O1 mais uniquement destinées à l'export. Deux ont été livrés à la Jordanie, le Chili et le Honduras, la dernière est restée au stade de prototype.

    Développer une version navalisée me parait très improbable, le F-35B reste la seule option possible pour l'Armada, la date d'échéance des Harrier se rapproche. Les déclarations récentes du responsable des ventes d'avions de combat de la division Défense d'Airbus lors de la conférence de presse pour la présentation du projet Halcon (achat de 20 Eurofigher en remplacement des F18 ex-US Navy des Canaries) ont suscité beaucoup de commentaires laissant la porte ouverte à une possible seconde platteforme de combat qui confirmerait la doctrine de l'EA d'aligner deux types d'avions de combat.

    D'après Ivan Gonzalez Exposito, le planning industriel Airbus pour la charge de travail des centres de production espagnols serait à terme:

    Retrofit (en cours) des 17 eurofighter T1 finalisation prévue pour 2023

    2023 début de production des 20 eurofighter du programme Halcon

    2025-2030 remplacement des F18 M de la base de Torrejon par 20 à 30 eurofighter LTE

    Reste donc 30 à 40 appareils à déterminer pour remplacer les F18 de Saragosse, d'où les points d'interrogations sur la possibilité d'un second chasseur force est de contater que dans cette hypothèse un achat groupé EA-Armada du F35 serait l'option la plus pragmatique à plusieurs égards

     

     

     

     

     

     

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  16. il y a 32 minutes, Kelkin a dit :

    Intéressant. Un concurrent au M346 ? Une manière de développer des compétences en conception de chasseur pour justifier du workshare sur le NGF ?

    Le remplacement de ses avions d'entrainement avancés est un des 7 points prioritaires de l'EA. Les candidats initiaux pour substituer les F5 et C101 étaient le sud coréen KAI-T-50 Golden Eagle et l'italien Alenia Aemarcchi M-346 Master (Alenia Aermacchi-Yakovlev), ce dernier étant le favori des militiares. Il y a environ deux ans Airbus a proposé au ministère de la Défense un projet de programme stratégique susceptible d'être ouvert à d'autres alliés (France-Allemagne) il semble donc que l'Exécutif de Pedro Sanchez se soit décanté pour cette option d'autant qu'elle pourra s'adapter au programme NGF

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  17. il y a 31 minutes, Fusilier a dit :

    Pour les 135 est-ce qu'ils vont demander une ligne de montage à Albacete comme pour les NH90 et les Tigre?  

    Possible mais pas précisé. Comme  il s'agit d'une forme de subvention dont la contrepartie  est la  garantie de la production et le maintient des travailleurs d'Airbus Espagne ça paraît vraissemblable.

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  18. @Punisher

    Je te confirme que l'accord tripartite n'a jamais été publié au BOE ni la déclaration de principe, tu peux le vérifier sur leur moteur de recherche législatif:

    https://www.boe.es/buscar/legislacion.php

     

    Comme signalé par Fusilier, l'Espagne n'a pas assumé son rôle de puissance administrative, il existe cependant quelques exceptions, l'espace aérien est toujours sous responsabilité espagnole par décision de l'OACI et est rattaché  à la de la zone du contrôle aérien des Canaries.

               

     

     

     

     

     

     

     

     

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  19. Je confirme Fusilier, le Conseil Juridique des NU s'est pronnoncé le 29 janvier 2002 en affirmant que l'Espagne était la puissance administrative de 'iure'. En complément j'ajouterai que l'accord tripartite a été considéré comme nul et non avenu en 2014 par l'Audiencia Nacional (haute instance jurdique en Espagne). Il est à noté que l'accord de Madrid suscite des contreverses juridiques. En effet,  n'ayant pas été publié dans le Bulletin Officiel de l'Etat de l'époque il n'a aucun effet légal.

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