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benji

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Tout ce qui a été posté par benji

  1. Dans mon poste précédent (du moins pour la partie que tu cites), je visais l'interdiction actuelle franco française qui ne va pas sans poser problème, tout comme une légalisation n'irait pas sans poser problème à mon sens. Pour les politiques menées en la matière au niveau européen, on peut constater que les choses sont loin d'aller mieux en cas de légalisation partielle comme c'est par exemple le cas aux Pays-Bas : http://www.atlantico.fr/decryptage/pays-bas-ont-voulu-legaliser-drogue-et-maintenant-ont-plus-grosse-guerre-gangs-europe-2677697.html Bref, la question du trafic de drogue s’accommode mal de la demi mesure quant à la réponse qui lui est apportée semble t-il. On peut ainsi constater via l'article factuel que j'ai posté que les trafiquants ne sont visiblement pas prêts de raccrocher leur business facilement. Faut-il aller plus loin vers une production et un commerce étatique ? On ira je pense vers des problèmes différents de ceux rencontrés aux Pays- Bas mais sûrement pas moins graves. Après ce n'est que mon opinion mais faute de recul sur le sujet, bien malin est celui qui apportera une solution idéale et globale (j'insiste) à cette question.
  2. Attention, même si c'est commode, on se rapproche du diktat de la pensée unique. Et puis, encore une fois çà se heurte à la triste réalité, il suffit de retourner ton argument : aujourd'hui c'est interdit, c'est interdit, point barre. Oui mais voilà, on voit que çà pose problème, le trafic prospère, la consommation est toujours là, certains disent qu'elle augmente, d'autres qu'elle baisse, peu importe, là n'est pas le sujet. Supposer qu'il serait plus sain que M. Machin investisse son argent sale dans sa boutique pour continuer son business mais version légalisé, c'est une chose, chacun est libre de penser ce qu'il veut, mais vouloir imposer cela en occultant les conséquences sociales et l'impact sur l'opinion public c'en est une autre. Tout doit être pesé, mesuré, réfléchi. Oui mais voilà, dire que çà convient à toute le monde est une utopie voire un doux rêve. D'un côté tu auras fort logiquement ceux qui ne veulent pas se ranger. Pourquoi ? Parce qu'ils préfèrent rester dans la clandestinité, qui rapporte plus, parce que c'est leur mode de vie, ils n'ont connu que çà. Bref, on ne peut forcer quelqu'un à devenir ce qu'il ne veut pas être. Je rappelle, pour recentrer le sujet (encore), qu'on parle de caïds de cités, de territoires perdus, pas du type qui travaille au noir ou qui "dépanne" ses amis en shit pour arrondir ses fins de mois et faire vivre plus décemment sa famille, ou sa petite personne. De l'autre, tu auras la majorité silencieuse, qui ne souhaite peut être pas (en 2016) qu'on légalise une drogue et que les coffee shop fleurissent en France comme les débits de tabac ou les pubs, en partie pour tenter de "récupérer" nos chers dealers en leur proposant de travailler peinard dans leur domaine et en les raccrochant à la société. Tu peux ne pas être d'accord avec cette majorité, l'inverse est aussi vrai, mais en démocratie, quand vient le moment des élections, on impose pas, on vote et à la fin on se soumet au programme du gagnant. Jusqu'au prochain tour. Oui on verra, on est toujours mieux armé pour traiter un problème quand il a été géré ailleurs. Mais attention, çà a ses limites, la France ce n'est pas les Etats-Unis ni la Suisse, chacun son particularisme, et l'on sait Ô combien que le problème de nos cités sensibles est particulier. S'il était si simple d'importer ce qui se fait à l'étranger, on pourrait par exemple importer le mode de répression policière des Etats-Unis, avec usage à outrance des armes à feu. çà risque de poser problème ? Mince, on se confronte encore au particularisme de notre pays, de notre société. C'est le monde réel...
  3. Oui mais plus globalement je pense que si la légalisation était la solution parfaite, elle aurait déjà été prise depuis longtemps. Le politique est pragmatique, pas dogmatique. Laisser prospérer (relativement) une économie souterraine, c'est un moyen comme un autre d'acheter la paix sociale en un endroit précis, faute de gros moyens pour l'éradiquer complètement. Après au fil des ans çà devient un numéro d'équilibriste, on en est témoin en cette période d'ailleurs. Quant à l'opportunité offerte aux anciens dealers(une partie du moins) de revendre légalement leur produit, c'est un signal assez rude envoyé à tout entrepreneur qui s'est cassé le c** et le compte en banque à monter sa boîte légalement avec autre chose qu'un produit jugé néfaste pour la santé. Et puis avoir son coffee shop, payer des impôts et en vivre, ce n'est pas pareil qu’engranger des sommes considérables par le biais d'un circuit illégal, surtout lorsqu’on a connu que çà.
  4. Fallacieux car trompeur car il est l'arbre qui cache la forêt. Le trafic de cannabis c'est un moyen délictueux de s'enrichir et d'alimenter une économie souterraine, moyen comme un autre et pas le moyen comme une fin en soi. Se rabattre sur d'autres trafics ? Pas possible mais certain, ils savent se diversifier à merveille, dommage de ne pas mettre toute cette énergie dans la création d'une entreprise (légale) parfois. Tu demandes des statistiques chiffrées du report d'infractions en cas de légalisation du cannabis si j'ai bien compris. N'ayant pas de boule de cristal, je ne pourrais y répondre, je suis comme le gouvernement, je reconnais mon aveu d'impuissance. Petit indice : si un revendeur de canna se met au vol à l'arraché parce que tu lui as ôté son gagne pain, les statistiques de vol à l'arraché augmenteront, çà s'appelle une addition et c'est sans limite ici. Pas besoin de "demande" de la part du volé, l'avidité du voleur suffit. Sûrement un vœu pieux, la repentance, l'envie d'aller bosser si on leur coupe l'herbe sous le pied. Malheureusement, cette belle réthorique se heurte à la réalité, encore faut il la voir au quotidien. La délinquance, çà se fait avec des individus, et les individus, çà s'entraîne comme des dominos. Si le gros bonnet installe un nouveau business, tu peux de manière assez certaine parier sur le fait que ses anciens guetteurs / revendeurs vont s'associer à sa petite entreprise renouvelée beaucoup plus sûrement qu'ils n'iraient prendre le chemin de Pôle emploi. Une certaine gangrène sociale paraît-il... Oui çà rejoint mon propos sur la nécessité (si on avait le temps et assez de policiers à sacrifier d'ici là) d'une nouvelle politique de la ville / sociale à long terme, peut être un peu mieux financée que les précédentes lancées après chaque émeute d'envergure (plan banlieue de 2008, etc..). Ah oui, çà se heurte à la réalité budgétaire et à la volonté politique çà aussi. Mince...
  5. Argument fallacieux si ce n'est à côté du sujet qui est malheureusement bien plus large ici, du coup je vais expliciter encore ma position. Les trafics alimentent la délinquance de ces quartiers et la délinquance alimente les trafics. Tu peux faire s'effondrer la demande en matière de cannabis en légalisant (je ne débattrai pas ici de la pertinence de la légalisation, trop réducteur pour l'aspect sécuritaire), mais tu n’obtiendras qu'un effet très limité dans le temps en matière d'infractions constatées et absolument aucun sur le retour de l'état de droit sur ces territoires. Tout comme les réseaux qui tombent sont remplacés aussi vite, le trafic de cannabis qui disparaîtrait se verrait rapidement remplacé par tout un tas d'autres trafics. La drogue dure, avec ses modes d’acquisition et de revente différents certes, mais déjà intégrés par ces délinquants, les vols avec violence ,les escroqueries, etc... On ne fait pas revenir des individus ancrés dans la délinquance et l'économie souterraine en faisant tomber un pan de leur business, la réponse doit être plus globale d'une part, mais d'autre part et prioritairement j'ai envie de dire, l'autorité de l’État doit être "réinvestie" au plus vite.
  6. Les trafics découleront toujours d'une demande, mais il apparaît que cette demande ne diminue pas, bien au contraire ! Sur les causes / conséquences en matière de santé publique et ou délinquance, je n'ai pas les connaissances nécessaires pour en dresser une étude objective. Mais pour recentrer le sujet sur l'actualité récente des policiers agressés, mon propos d'origine insinuait que globalement les délinquants de ces quartiers trouveront toujours une activité délictueuse sur "leur" territoire pour en remplacer une qui battrait de l'aile en cas d'action des pouvoirs publics. Par conséquent, et à moins d'attendre plusieurs dizaines d'années le résultat d'une nouvelle politique de la ville / sociale / sociétale, il faudra bien trouver une solution au défi lancé en matière sécuritaire dans ces zones où les limites de la violence et du chaos sont sans cesse repoussées.
  7. Je ne pense pas faire de quelconque confusion dans mon esprit ni mes écrits quand je dis constater au quotidien dans mon boulot que des revendeurs de drogues élargissent leur offre à une quelconque demande, du cannabis vers la coke ou l'héro, et que cela se fait visiblement plus facilement qu'on ne le pense. Mon propos ne portait aucunement sur les consommateurs et le glissement ou non de ces derniers vers les drogues dures est un autre débat, qui s'éloigne un peu des conséquences des trafics dans les zones "compliquées" (pour ne pas dire de non droit), notamment dans les rapports police / délinquance. Étant frontalier, je peux constater qu'il ne fait pas bon vouloir forcer un barrage routier avec les policiers belges. Quant à les attaquer au cocktail molotov...
  8. Je passe sur l'ironie de ton propos concernant le verre feuilleté pour lutter contre le vol à la portière ;-) Par contre, concernant le passage du trafic de cannabis à celui de la C ou de la H, je peux t'assurer qu'ils y basculent avec une facilité déconcertante. Régulièrement, je suis témoin dans mon activité professionnelle du fait de gamins (mineurs) auparavant suivis pour de la "simple" détention / cession de cannabis, qui sont ensuite pris à écouler de l'héro ou de la coke alors qu'ils ne sont "qu'employés" par de plus gros poissons. Le circuit de distribution reste le même, ils se contentent d'élargir l'offre à la demande et ne manqueront pas de remplacer leur offre en cas de légalisation du cannabis. La délinquance s'adaptera toujours plus vite que notre réponse répressive / préventive. La problématique est principalement de savoir jusqu'à quel point on essaiera d'arrondir les angles avant d'imposer une ligne rouge à ne pas franchir. Tout est question de message que l'on envoie ou non à l'attention ce ceux qui vont de plus en plus loin dans l'interdit / la violence.
  9. C'est justement le souci dans le cas qui nous intéresse. On peut toujours contraventionnaliser la consommation de cannabis, ou la dépénaliser et par conséquent encadrer la vente, mais il ne faut pas croire que les trafiquants et la horde de "salariés" (guetteurs, nourrices, etc..) qui gravitent autour resteront sans réagir et sans trouver un autre "business". On soulage le travail policier et judiciaire sur la répression du trafic de cannabis, mais on bascule assez vite vers une augmentation des vols à la portière (spécialité dans l'Essonne), du trafic de drogues dures ou d'armes ou que sais-je encore. Et par conséquent les forces de l'ordre resteront la cible privilégiée, toujours aussi démunies faute de volonté réelle d'opposer "l'ordre pragmatique" au chaos de certains territoires.
  10. Qu'entends tu par "encadre" la distribution ? Tu évoques la dépénalisation ?
  11. Ces équipements sont utiles mais çà ne résout pas le problème de fond... La violence va crescendo dans un certain nombre de quartiers, alors protéger de plus en plus les véhicules ou les hommes trouvera toujours une limite : la volonté des "sauvageons" desdits quartiers. La seule solution efficace serait de faire craindre aux auteurs une riposte par arme létale, comme c'est le cas dans bon nombre de pays y compris nos proches voisins. Le problème est qu'on ne veut en aucun cas déclencher une guérilla urbaine genre émeutes de 2005 puissance 10, mais à part faire reculer ce risque on ne résout rien.
  12. http://www.leparisien.fr/paris-75010/paris-500-policiers-expriment-leur-ras-le-bol-en-pleine-nuit-18-10-2016-6220278.php Visiblement, la grogne monte et on assiste à des actions "spontanées" en dehors de toute initiative syndicale. La fin de quinquennat s'annonce compliquée sur le plan de la sécurité intérieure.
  13. benji

    menaces intérieures

    http://www.directmatin.fr/monde/2016-08-05/video-liberees-de-daesh-des-femmes-brulent-leur-burqa-735789 Curieux comme il faut parfois avoir connu l'enfer de l'islam radical pour apprécier la liberté, au sens premier du terme.
  14. benji

    menaces intérieures

    Pour les plus politisées et méfiantes des médias peut être, pour l'immense majorité la réponse sera la même : religion. Et si on en revient aux menaces intérieures, après l'affaire de Sisco en Corse, l'Etat ou du moins les autorités se doivent de prévenir les troubles à l'ordre public.
  15. benji

    menaces intérieures

    Il suffit de demander aux intéressées le pourquoi du port du burkini, tu auras ta réponse...
  16. benji

    menaces intérieures

    Le "burkini" est plus un symbole religieux qu'un simple accoutrement de baignade comme certains aimeraient nous faire croire. C'est le prolongement de l'islamisme radical sur les plages alors au bout d'un moment il faut dire stop.
  17. benji

    L'Inde

    Si on s' en tient au combat canon, (le forumer indien parlait de ça) le Rafale a dû lutter sévère contre un Su 30 mki, l'appareil russe est favorisé par sa poussée vectorielle à basse vitesse. Un peu commme avec le F22 mais je pense que le sukhoi est plus doué à ce petit jeu. Après en WVR avec missiles courte portée, je ne suis pas sûr que le Rafale soit désavantagé par ses mica face aux R73. Et comme on est pas là de connaître les conditions d'engagement... Sinon aujourd'hui la presse se déchaîne sur l'abandon du MMRCA. Certains journalistes y voient déjà la main de Moscou derrière tout ça. Bref ça s' enflamme vite !
  18. Et çà arrive régulièrement contre des typhoon ou autre. L'expertise des escadrons de DA y est pour beaucoup.
  19. Personnellement j'aurais plutôt parié l'inverse sur le taux d'échec des missiles avec un désavantage pour le meteor. un missile avec tête EM est moins discret et plus facilement leurrable. Et après un tir de meteor on passe vite au mica IR vu les vitesses de rapprochement. Sinon le 2000-5 a encore son mot à dire en BVR visiblement, même contre des Rafale Aesa il semblerait ;-)
  20. benji

    Les BPCs Egyptiens

    les chiffres ne sont pas encore officiels mais s' ils se confirment (c'est ce que j'avais écrit) nous serons forcément perdant puisque nous paierons donc des pénalités mais surtout nous restons avec des navires sur les bras.
  21. benji

    Les BPCs Egyptiens

    si le montant de 1.6 milliards se confirme, ça serait tout bon pour la Russie puisque c'est ce qu'ils demandaient. Ça l'est beaucoup moins pour nous, le chiffre dépassant le prix des navires. Pour la revente, avec des navires équipés pour les besoins russes et qui risquent de rester à quai pendant des mois voire des années, autant dire qu'il y a peu d'espoir d'en tirer un bon prix...
  22. benji

    Les BPCs Egyptiens

    Je ne connais pas tous les détails de ce dossier ni quel pourrait être l'intérêt supérieur de la France dans cette "non livraison", mais quid du coût global pour le contribuable et qu'allons nous faire de ces navires ?
  23. J'ai acquis trois numéros de ce magazine (2, 4 et 5). Ils ont à chaque fois comblé mes attentes avec des dossiers très complets et détaillés. La présentation était moderne, les couvertures attirantes et l'ensemble était tourné uniquement sur l'aviation militaire moderne. Dommage. vraiment...
  24. benji

    [Rafale]

    On s'en foutrait rééllement s'ils payaient le développement de leur radar "up to date" et autres raffinements. Seulement la GaN on y est pas encore et si on augmente la puissance du radar actuel avec les contraintes imposées, notamment en terme de refroidissement, je ne suis pas sûr que l'armée de l'air en profite au regard du rapport coût / efficacité cher à notre armée...
  25. benji

    [Rafale]

    Un radar AESA qui porte plus loin sera sûrement au programme du contrat avec les EAU, c'est ce qu'ils souhaitaient en tout cas. Après il faut peut être voir du côté des capacités de brouillage, leurs 2000-9 étant bien pourvus de ce côté là. Il ont été habitués à avoir les versions les plus abouties dans leur arsenal (F16 block 60 / Mirage 2000-9), il n'y a pas de raison que çà change avec les Rafale. On a un peu l'impression d'avoir des clients qui aiment se démarquer, une certaine forme de "luxe militaire", qui dépasse largement leurs besoins opérationnels.
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