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  1. Jens Weidmann, président de la banque centrale allemande, redoute une perte de compétitivité dramatique de l'Allemagne.


     

    Trois jours après les élections fédérales et alors que les discussions autour d'une future coalition s'annoncent difficiles, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, met les pieds dans le plat.

    L'Allemagne comme l'Irlande ou l'Espagne ?

    Mercredi soir, lors d'une cérémonie à Düsseldorf, il a prononcé un discours plutôt inquiétant pour l'économie allemande.

        «  Lorsque l'on pense aujourd'hui à l'Allemagne, personne ne l'identifie plus avec l'homme malade de l'Europe. Mais les avances économiques se perdent rapidement. C'est la leçon de l'expérience de la crise de certains pays de la zone euro comme l'Irlande ou l'Espagne qui, jadis, ont pu aussi apparaître comme des modèles économiques. »

    Une phrase choc qui va à contre-courant de la doxa dominante en Allemagne et en Europe. Mais Jens Weidmann a de bons arguments à faire valoir. Selon lui, la première économie européenne doit faire face à quatre défis d'importance.

    Les quatre défis de l'Allemagne

    Le premier, c'est la poursuite de la mondialisation, avec le développement de l'innovation dans les pays émergents qui, à terme, menace l'avance compétitive des produits allemands.

    Second défi : la politique énergétique. L'abandon du nucléaire et le développement des nouvelles technologies sont un choix va coûter cher non seulement au budget, mais également à l'ensemble de l'économie.

    Vient ensuite le défi de la dette. Malgré le retour à l'équilibre des finances publiques allemandes, le niveau de la dette allemande, plus de 80 % du PIB reste, au goût de Jens Weidmann, trop élevé, « en particulier lorsque l'on prend en compte les suites du vieillissement de la population sur l'économie et les finances publiques. »

    Ce vieillissement de la population qui est le dernier défi de l'Allemagne. Selon le patron de la Buba, l'effet démographique devrait réduire de 0,3 point de pourcentage la croissance annuelle du pays. Citant une étude de l'Ocde, Jens Weidmann,rappelle qu'en 2060, la République fédérale devrait avoir le plus faible taux de croissance potentielle des 42 pays suivis.

    Inquiétudes sur le programme des partis politiques

    Pour répondre à ces défis, Jens Weidmann réclame des actions fortes : plus de places en crèches pour favoriser l'emploi des femmes, plus d'emplois pour les séniors et une politique d'immigration plus agressive.

    Plus généralement, il s'inquiète aussi de plusieurs promesses répétées durant la campagne par les deux grands partis allemands qui seront sans doute amenés à gouverner ensemble dans une « grande coalition » : les avantages fiscaux aux familles proposés par la CDU, la hausse des salaires, le salaire minimum et la remise en cause partielle de la retraite à 67 ans proposée par la SPD l'inquiètent particulièrement.

    Enfin, Jens Weidmann réclame plus d'investissement dans l'éducation et les infrastructures.

    Ce discours a pour vocation de rappeler aux politiques combien la compétitivité allemande est en réalité fragile. Il semble pourtant que Jens Weidmann soit aujourd'hui plutôt isolé. La tendance outre-Rhin est en réalité à une remise en cause des réformes du début des années 2000.

    Les discussions autour de la formation de la future coalition le prouvent puisque les questions du salaire minimum et même des hausses d'impôts y sont évoquées. C'est précisément ce qui inquiète le patron de la Buba.

     

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  2. D'après CNN le commando terroriste comprendrait une ou plusieurs femmes et des citoyens américains et britanniques. Les américains seraient au nombre de trois (information provisoire) et seraient originaires du Minnesota et du Missouri. Ils auraient entre 18 et 20 ans et seraient d'origine somalienne et/ou arabe.

     

    En plus des 65 victimes, on décompte plus de 175 blessés selon un décompte provisoire.

     

    - "Before its Twitter account was suspended, Al-Shabaab issued a list of the names of nine people it said were among the attackers. It said three were from the United States, two from Somalia and one each from Canada, Finland, Kenya and the United Kingdom".

     

  3. J'ai cru comprendre que les autorités Kenyanes avaient choppé une genre d'instructeur terroriste Pakistanais sur place il y a quelques jours. En parallèle on notera les attaques sanglantes contre les chrétiens au Pakistan dans le même moment.

     

    Le Kenya est majoritairement chrétien et un grosse population de Somaliens vivent à la frontière sur le territoire Kenyan. En partie vers Hagadera et Liboi. De précédentes attaques avaient déjà transité par cette zone tampon.

  4. Le GEAB n°76 (septembre 2013) du LEAP-2020 est disponible.

     

    Global Europe Anticipation Bulletin.

     

    GEAB N°76 est disponible ! Alerte second semestre 2013 – Crise systémique globale II : seconde déflagration dévastatrice / explosion sociale à l’échelle planétaire.
     

     

    Le choc de 2008 a certes été violent, mais la réaction du système, des pays et des banques centrales, par leurs plans de sauvetage d’une ampleur sans précédent, a réussi à en camoufler les pires conséquences : déclassement de l’Occident en général et des États-Unis en particulier, assainissement forcé de l’économie, lourde chute d’un niveau de vie artificiel, chômage de masse, amorce de mouvements sociaux… ont pu être en partie négligés au profit d’espoirs de reprise entretenus par les politiques irresponsables de déversement de liquidités sur les systèmes bancaires et boursiers.

     

    Malheureusement, pendant que la planète se dopait, les problèmes globaux n’étaient pas abordés… cinq ans de perdus : la solidité de l’édifice est encore plus faible qu’avant la crise ; la « solution » US orchestrée par la Fed, que tout le monde a laissé faire pour prendre le temps de panser ses propres plaies, a consisté à éteindre avec de l’essence l’incendie qu’ils avaient eux-mêmes allumé. Rien d’étonnant alors que ce soit encore eux, pilier du monde-d’avant refusant de rentrer dans le rang, avec leurs fidèles flotteurs japonais et britannique, qui enflamment à nouveau la situation mondiale.

     

    Et cette fois, il ne faudra pas compter sur les pays en faillite pour sauver la situation : ils sont à genoux suite au premier choc de 2008. C’est donc pratiquement une seconde crise mondiale qui s’annonce, provoquée une nouvelle fois par les États-Unis. Cette période de cinq ans n’aura finalement consisté qu’à reculer pour sauter de beaucoup plus haut, ce que nous avions nommé « la crise au carré ».

    Plan de l'article complet :
    1. Une situation désormais hors de contrôle
    2. Une seconde crise US
    3. Les impacts du second choc
    4. Stratégies des différents acteurs
    5. Faillites des institutions internationales
    6. Recommandations urgentes

     

     

     

    Une situation désormais hors de contrôle :
    Les illusions qui aveuglaient encore les derniers optimistes sont en train de se dissiper.
     
    Nous avons déjà dressé le sombre bilan de l’économie mondiale dans les GEAB précédents. La situation a encore empiré depuis.
     
    L’économie chinoise confirme son ralentissement ainsi que l’Australie, les monnaies des pays émergents dévissent, les taux des obligations remontent, les salaires britanniques continuent de baisser, des émeutes touchent la Turquie et même la tranquille Suède, la zone euro est toujours en récession, les nouvelles qui parviennent à filtrer depuis les États-Unis ne sont pas plus réjouissantes…

    La fébrilité est maintenant clairement palpable sur tous les marchés financiers où la question n’est plus de savoir quel va être le prochain record mais de réussir à se dégager assez tôt avant la débandade. Le Nikkei a baissé de plus de 20% en trois semaines et a connu sur cette période 3 séances de pertes supérieures à 5%. La contagion atteint donc désormais les indicateurs « standard » comme les bourses, les taux d’intérêt, le taux de change des monnaies… derniers bastions encore contrôlés par les banques centrales, et donc jusqu’à présent totalement faussés, comme notre équipe l’a expliqué à maintes reprises.
     
    Au Japon, cette situation est la conséquence du programme, délirant par son ampleur, d’assouplissement quantitatif entrepris par la banque centrale. La baisse du yen a provoqué une forte inflation sur les produits importés (notamment le pétrole). Les énormes mouvements de la bourse et de la monnaie japonaises déstabilisent toute la finance mondiale. Mais la mise en place du programme de la Banque du Japon est si récente que ses conséquences sont encore bien moins marquées que celles du quantitative easing de la Fed. C’est principalement lui qui est responsable de toutes les bulles actuelles : immobilier aux États-Unis , records des bourses, bulle et déstabilisation des émergents, etc. C’est aussi grâce à lui, ou plutôt à cause de lui, que l’économie virtuelle est repartie de plus belle et que l’apurement nécessaire n’a pas eu lieu. Les mêmes méthodes produisant les mêmes effets, une virtualisation accrue de l’économie nous amène à une seconde crise en 5 ans, dont les États-Unis sont donc à nouveau responsables. Les banques centrales ne pouvaient tenir indéfiniment l’économie mondiale, elles en perdent actuellement le contrôle.

     

     

     

    Une seconde crise US :

    Si les mois d’avril-mai, à grand renfort de matraquage médiatique, ont semblé donner raison à la méthode US-UK-Japon d’assouplissement monétaire (un bel euphémisme) contre la méthode eurolandaise d’austérité raisonnée, depuis quelques semaines les chantres du tout-finance ont un peu plus de difficulté à clamer victoire. Le FMI, terrifié par les répercussions mondiales du ralentissement économique européen, ne sait plus quoi inventer pour obliger les Européens à continuer à dépenser et à refaire exploser les déficits : même à vide, la boutique-Monde doit continuer de donner l’impression de tourner et l’Europe ne joue pas le jeu.

    Mais les effets toxiques des opérations des banques centrales au Japon, aux États-Unis et au Royaume-Uni démolissent désormais l’argumentation (ou plutôt la propagande) vantant le succès de l’ « autre méthode », supposée permettre la reprise japonaise, américaine et britannique (cette dernière n’a d’ailleurs même jamais pu être évoquée).

    La seconde crise en développement actuellement aurait pu être évitée si le monde avait acté le fait que les États-Unis, structurellement incapables de se réformer eux-mêmes, ne pouvaient mettre en place d’autres méthodes que celles qui avaient conduit à la crise de 2008. Comme les banques « too big to fail» irresponsables, les pays « systémiques » irresponsables auraient dû être mis sous tutelle dès 2009, comme suggéré dès le GEAB n°28 (octobre 2008). Malheureusement, les institutions de la gouvernance mondiale se sont révélées complètement inopérantes et impuissantes dans la gestion de la crise. Seules les logiques régionales ont pu se mettre en place ; les enceintes internationales ne produisant rien, chacun s’est mis à régler ses problèmes dans son coin.

    L’autre réforme primordiale préconisée dès 2009 par l’équipe de LEAP/E2020 portait sur la remise à plat complète du système monétaire international. En 40 ans de déséquilibres commerciaux américains et de variations brutales de son cours, le dollar comme pilier du système monétaire international a été la courroie de transmission de tous les rhumes des États-Unis au reste du monde, et ce pilier déstabilisant est maintenant le cœur du problème mondial car les États-Unis ne souffrent plus d’un rhume mais de la peste bubonique. Faute d’avoir réformé le système monétaire international en 2009, une seconde crise arrive. Avec celle-ci s’ouvre une nouvelle fenêtre d’opportunité pour la réforme du système monétaire international au G20 de septembre et on en vient presque à espérer que le choc intervienne d’ici-là pour forcer un accord à ce sujet, sinon le sommet risque d’arriver trop tôt pour emporter l’adhésion de tous.

     

     

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  5. Nous voici de retour à la période des premiers bourgeons d’une reprise, de faux espoirs et d’incompréhension totale de l’état réel de l’économie mondiale. Il y a quelques petites bonnes nouvelles qui, combinées avec des statistiques économiques manipulées et ajustées saisonnièrement, donnent aux politiciens ce dont ils ont besoin pour disséminer leur évangile optimiste de reprise qui n’a rien à voir avec la réalité.

     

    J’ai déjà écrit à ce sujet, en 2009, dans un article intitulé « Les années sombres sont là ». Les cycles économiques majeurs prennent beaucoup de temps à se développer et, si nous sommes maintenant au début d’un ralentissement important de l’économie mondiale, les gens qui vivent aujourd’hui ne connaîtront que le tout début de cette baisse.

    Mais, malheureusement, ce début entraînera des chambardements importants et très déplaisants qui n’épargneront presque personne.


     

    Nous venons de vivre un siècle de fausse prospérité, basée sur de la monnaie imprimée et du crédit. Ces 100 dernières années, nous avons eu la création de la Fed aux États-Unis (une banque centrale appartenant à des banquiers privés, qui l’ont créée et la contrôlent) et du système bancaire fractionnel (permettant aux banques d’utiliser l’effet de levier de 10 à 50), qui ont fait exploser la dette gouvernementale et créé un marché de produits dérivés de plus de $1,4 million de milliards.

    C’est ce qui explique principalement pourquoi l’économie mondiale a pris tant d’expansion, ce dernier siècle et, particulièrement, ces 40 dernières années. Ces quatre jambes très vacillantes, i.e. l’impression monétaire des banques centrales, l’usage de l’effet de levier par les banques, les emprunts gouvernementaux et la fabrication de produits dérivés, ont créé un monde de richesse illusoire et de prospérité illusoire.

    Il y a également une totale absence de valeurs morales ou éthiques. Nous sommes à l’étape finale d’une ère d’extrême décadence, une ère qui, malheureusement, ne peut bien finir, et qui finira mal.

    Il n’y a pas d’espoir pour l’Europe :

    Là encore, les gouvernements et les médias continuent de nous nourrir de nouvelles qui n’ont rien à voir avec l’état réel de l’économie mondiale. En Europe, le pays méditerranéens s’endettent à un rythme exponentiel. Les ratios dette/PIB de l’Espagne, du Portugal, de l’Italie et de la Grèce vont de 100% à 180%. Ils essaient, de manière futile, des mesures d’austérité, mais cela n’engendre rien d’autre qu’une croissance plus faible et des dettes supérieures.

    Malheureusement, il n’existe pas d’issue pour ces pays où la population souffre terriblement. La meilleure solution consisterait à sortir de l’Union européenne et de l’euro, renoncer à payer les dettes, et dévaluer les monnaies. Mais les « eurocrates » ne sont pas prêts à accepter cela, et préféreront plutôt ajouter encore plus de dette et imprimer plus de monnaie, rendant la situation bien pire.

    La dette des États-Unis va engloutir le monde entier :

    La situation aux États-Unis n’est guère mieux. Il n’existe pratiquement aucune statistique publiée qui ait quoi que ce soit à voir avec la réalité. Le vrai taux de chômage est de 23%, et non de 7%, tel que publié. Le PIB, si l’on utilise les chiffres réels d’inflation, est en déclin depuis des années, et les salaires, en valeur réelle, sont en déclin depuis quarante ans.

    L’augmentation perçue du niveau de vie n’a été possible que par une augmentation massive de la dette du gouvernement américain. La dette du gouvernement américain était de $1 mille milliards en 1980, $8 mille milliards en 2006, lorsque Bernanke est devenu président de la Fed, et elle est maintenant de $17 mille milliards, et elle augmente d’au moins mille milliards de dollars par an. Alors Bernanke a réussi à créer $9 mille milliards de dette durant ses courtes sept années à la tête de la Fed.

    Cela avait pris 230 ans, de 1776 à 2006, pour que la dette des États-Unis atteigne les $8 mille milliards, et Bernanke a battu ce record en sept ans. Une réussite étonnante. Et cette dette n’inclut pas le passif non capitalisé du gouvernement, qui tournent autour de $220 mille milliards. Mais quelle personne saine d’esprit pourrait bien croire que les États-Unis se sortiront de ce trou!?*

    Et oui, les États-Unis et les autres pays imprimeront des quantités illimitées de monnaie. Mais cette monnaie imprimée n’est que des bouts de papier sans valeur et n’a rien à voir avec la création de richesse. Toute cette impression monétaire ne fera que s’ajouter à cette dette insoutenable et ne créera pas un sou de prospérité. À la place, nous assisterons sans doute à une dépression hyperinflationniste dans plusieurs pays.

     

     

    note : Jean-Pierre Petit (Les Cahiers Verts de l'Economie) semble penser que les Etats-Unis ont la capacité de rebondir. Mais il a aussi des clients à rassurer. La fuite en avant peut toutefois durer encore un certain temps. A condition qu'elle se fasse au détriment des - autres - peuples.
     

    Egon von Greyerz, – Fondateur de Goldswitzerland.com (Mattherhorn Asset Management).
    http://www.24hgold.com/francais/home.aspx

     

  6. Larry Summers écarté par le Lobby Bancaire au profit de Janet Yellen, celle qui n'avait rien vu venir (On était à Manchester, y'avait du brouillard, on a pas bien vu).

     

    Janet est donc, pressentie pour prendre la suite de Ben Bernanke à la tête de la Federal Reserve. Delamarche l'avait prédit il y a déjà quelques mois comme il avait prédit que les QE continueraient à fond les ballons. Et c'est effectivement ce qui se profile. 

     

    Ce qui se profile c'est aussi une guerre mondiale. La mécanique est implacable et lorsque l'on ouvre les livres d'histoire on a l'impression d'avoir déjà lu cette chronique de l'enchaînement des mécaniques d'effondrement global. Mais nous en reparlerons plus tard.

     

    A lire sur le Blog à Lupus.

     

     

    Sans surprise, la Fed a reconduit sa politique monétaire ultra-accommodante au terme de la réunion qui s’est achevée ce 18 Septembre.

    Sans surprise, ce n’est pas un paradoxe, c’est simplement de la constance dans l’appréciation de la politique qui est mené et de sa dangerosité.

    Depuis 2009 puis en 2010 et 2011 nous affirmons que dans la voie suivie, celle de la fuite en avant dans l’inondation de la crise par les liquidités, il n’y avait pas de retour en arrière possible. Nous avons utilisé une image : ils ont brulé leurs vaisseaux; Il y aura toujours une bonne raison de continuer, ce ne sera jamais le moment d’arrêter. Même si on avait, ce jour, fait le geste symbolique de réduire les achats de titres à long terme, cela n’aurait nullement signifié la fin de l’expérience car, comme il est précisé depuis le mois d’Avril, puis répété en Juin, le "taper" aurait été réversible en fonction des conditions suivantes :

        - Croissance

        - Emploi

        - Taux

        - Stabilité financière

        - Négociation budgétaire

        Etc… etc…

    Ceux qui ont été surpris, ce sont les médias et les gourous. Ils croyaient dur comme fer que la Fed avait piloté dans le sens d’une préparation des esprits au taper et qu’elle aurait à cœur de ne pas prendre le consensus à contrepied.

    Les raisons invoquées par Bernanke , citons les par conformisme:

        - Croissance révisée en baisse, la Fed s’est une fois de plus trompée dans ses prévisions économiques en péchant par optimisme. Elle n’a pas anticipé dit-elle un ralentissement de la productivité qui a pesé sur la croissance. Ah bon! Pourtant si le chômage se réduit plus que prévu , comme on l’a vu ces derniers mois alors que l’activité et les ventes restent atones c’est que la productivité baisse….

        - Hausse des taux hypothécaires plus forte que prévu, ce qui a pesé sur les dépenses des ménages. On l’a vu et on s’en serait douté.

        - Baisse des dépenses fédérales du fait des affrontements politiques sur le budget et la dette.


    Nous pensons qu’il faut ajouter la crise récente des émergents, les menaces de déstabilisation financière globale du fait du début d’éclatement de la bulle chez ces pays.

    Nous pensons même que c’est la raison essentielle. On n’a pas tenu le cap du tapering parce que la menace de réduction des liquidités a provoqué des réactions non prévues, très négatives: Sorties de hot-money chez les émergents, ventes de Treasuries par ces mêmes émergents, ventes de titres corporate US, et donc hausse des taux, même sur les safe haven. Bref le monde a tangué quand il a été question de réduire les achats de titres à long terme. Au passage notons que ceci va, faussement, accréditer l’illusion de leur efficacité: Les marchés chutent quand on parle de les réduire et montent quand on les maintient. Quelle meilleure preuve de leur efficacité n’est-ce pas !

    Personne n’avait prévu cet enchainement. Au début, face aux difficultés des pays victimes de sorties de capitaux, les États-Unis ont fanfaronné, ils leur ont clairement dit : Ce n’est pas notre affaire, vous n’auriez pas du empêcher vos devises de monter et accumuler des réserves dangereuses et déstabilisantes. Débrouillez-vous ! Puis voyant que cela se retournait contre eux, les Américains ont changé leur fusil d’épaule. Il y a manifestement eu un deal international. C’est la raison pour laquelle la crise des émergents s’est interrompue il y a une quinzaine de jours. En somme fausse alerte, tout est rentré dans l’ordre ou le désordre comme on veut.

    C’est dans cette ligne qu’il faut interpréter, objectivement, nous ignorons les aspects subjectifs bien sûr, le retrait de Summers. Summers était peu favorable à la poursuite des QE et des politiques monétaires ultra accommodantes, il avait compris que la balance des risques/récompenses était devenue négative; Il savait que la fameuse transmission ne pouvait être faite qu’au niveau budgétaire et non au seul niveau monétaire. Les idées de Summers n’étaient pas très favorables aux marchés, même si elles étaient plus valables au niveau des économies réelles.

    Yellen si c’est elle, n’a pas la pointure politique de Summers, mais elle plait aux marché c’est à dire aux grandes banques TBTF. Elles croient être assurées, avec Yellen, du maintien de l’argent gratuit, surabondant et surtout du "Put", feu vert à la spéculation. Obama avait annoncé il y a quelques semaines un virage politique, finies en quelques sortes les bulles et les régulations malsaines qui favorisent les inégalités, on allait tourner la page. Mais c’était certainement avant que l’imprévu, la déstabilisation des émergents ne vienne perturber le jeu.

     

    Le non-taper va favoriser certaines prises de conscience:

    - On peut entrer dans le jeu des QE, mais difficilement en sortir!

    - La croissance est toujours remise au lendemain, ici 2014 et 2015.

    - La crédibilité et la transparence de la Fed ont été écornées.

    - Les effets anti déflation des QE sont nuls, on révise à nouveau en baisse
    les prévisions officielles de hausse des indices de prix officiels à 1, 2% en 2013 et 1,7% en 2014.

     

  7. Pour les amateurs, j'encourage l'étude du cas "Adamski" du nom du célèbre George Adamski, célèbre mythomane prétendant avoir pris contact avec des extraterrestres au début des années 50 et avoir pris en photo leur fameuse "soucoupe vénusienne".

     

    Les deux clichés de la soucoupe d'Adamski sont emblématiques du phénomène UFO car ce modèle de soucoupe servit d'iconographie pour de nombreux dérivés dont la fameuse soucoupe Nazie "Haunebu", invention fantasmatique apocryphe.

     

    Hors, la fameuse soucoupe en question fut fabriquée par Adamski à partir de la coupole d'une très populaire lampe à gaz à laquelle quelques élément avaient été ajoutés.

     

     

    On se rappellera aussi dans les mythomanes célèbres, le fameux Uri Geller qui prétendait être psychokinète et avoir la faculté de tordre les objets en métal par la pensée. Pour prouver ses dires, il utilisait en fait des cuillers, fourchettes, moulées dans un métal à mémoire de forme, inconnu du grand public dans les années 70.

     

    Uri Geller prétendait avoir reçu ses dons d'extraterrestres...

     

     

    Plus sérieux, si vous voulez une hsitoire d'OVNIS, en fait plutôt de PANs en bonne voie d'être expliquée : intéressez-vous aux fameuses lumières d'Hessdalen (Norvège). De manifestations des esprits aux engins de l'espace au fil des âges, les lumières d'Hessdalen ont fasciné les locaux depuis des générations et seulement depuis très récemment les scientifiques qui après avoir renâclé à s'atteler à l'étude de ces manifestations lumineuses semblent sur le point de leur trouver une expliquation physique rationnelle mais rare et inédite. Passionnant.

     

     
     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Lumi%C3%A8res_d%27Hessdalen

  8. Les Russes ont annoncé que les essais du Bulava vont reprendre mais depuis le Dmitri Donskoï (Project 941 Typhoon).

     

    Le Yuri Dolgorukiy est lui, désormais basé à Gadzhiyevo (Murmansk-130) mais il fera encore des aller-retours entre Gadzhiyevo et Severodvinsk dans l'année.

     

    La défaillance apparue durant la deuxième minute de vol du Bulava tiré depuis le Alaxandr Nevskiy le 6 septembre semble être due au missile en lui-même (système de changement de direction du premier étage). Le Dmitri Donskoï, basé à Severodvinsk est équipé de tous les bancs de tests utilisés durant le programme Bulava.  Il va être mis à contribution pour un prochain test.

  9. Aux USA aussi les questions se posent dans les médias. Démocrates contre Républicains. Chiites contre Sunnites. Israël contre l'Iran. Les Américains contre les Russes et les Chinois. Les Droits de l'Homme contre la Realpolitik... etc...

     

    Ici encore, les fantômes des couveuses de Koweit-City (et du reste*) n'ont pas fini de faire des vagues...

     

    On ne peut pas en vouloir à certains d'avoir des doutes et même plus que de la suspicion.

     

    * : Fausse fiole d'Anthrax mais vraie poudre de perlinpinpin.

     

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    Colin Powell, secrétaire d'État des États-Unis, tenant une capsule d'anthrax, lors d'une session du Conseil de sécurité des Nations unies, faisant valoir que l'Irak est susceptible de posséder des armes de destruction massive, 5 février 2003.

     

     

    * Fausse infirmière de l'hôpital de Koweit-City mais vraie menteuse et vraie fille de l'ambassadeur du Koweit à Washington...

     

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    Je vous recommande ce témoignage déchirant. Des petits bébés agonisant sur le sol... (Vous pouvez chialer si ca vous soulage).

     


     

    Ce témoignage, avec d'autres comme ceux conçus par l'agence de communication Rendon Group (en) chargée de superviser la communication du CIA et du Pentagone, a beaucoup ému l'opinion publique internationale et a contribué à ce qu'elle soutienne l'action des puissances occidentales contre les armées de Saddam Hussein lors de la guerre du Golfe.

    En fait, ce témoignage était entièrement faux. La jeune fille, coachée selon certaines sources par Michael Deaver (en) ancien conseiller en communication de Ronald Reagan, s'appelait al-Ṣabaḥ, et était la fille de l'ambassadeur du Koweït à Washingtonn Saud bin Nasir Al-Sabah. L'association Citizens for a Free Kuwait (en), organisée par le gouvernement du Koweït exilé avait commandé cette campagne à la compagnie de relations publiques Hill & Knowlton (en) (pour la somme de 10 millions de dollars).

    La machination a fonctionné grâce à l'intervention de Lauri Fitz-Pegado, qui a convaincu les députés que l'identité n'était pas révélée pour protéger la famille de la jeune femme. Lauri Fitz-Pegado avait travaillé pour le gouvernement auparavant, dans l'Agence de l'Information.

     

    http://edition.cnn.com/2013/09/09/world/syria-us-evidence-chemical-weapons-attack/index.html?hpt=hp_c1

    The gruesome images are clear. There's little doubt Syrians suffered a chemical attack last month.

    But videos of the aftermath -- including 13 shown to Congress -- do nothing to show who was responsible.

    President Barack Obama says he has "high confidence" that the regime is to blame -- the strongest position short of confirmation. But his administration has not released hard evidence.

    Secretary of State John Kerry says declassifying any more information could endanger "sources and methods" of U.S. intelligence gathering.

    Britain, France and NATO also blame Syrian President Bashar al-Assad for the horror in a Damascus suburb last month.

    Still, as Obama engages in a full-court press to build U.S. support for strikes, some Americans hear echoes of a different basketball analogy: "slam dunk."

    That's how then-CIA Director George Tenet described what turned out to be flawed intelligence that Iraq had weapons of mass destruction in the run-up to the war 10 years ago.

    Kerry and Defense Secretary Chuck Hagel were senators at the time.

    "We are especially sensitive, Chuck and I, to never again asking any member of Congress to take a vote on faulty intelligence. And that is why our intelligence community has scrubbed and re-scrubbed the evidence," Kerry told Congress.

     

     

  10. Ce n'est pas le gouvernement syrien qui a utilisé les gaz

     

    Selon Pierre Piccinin, ce n’est pas le gouvernement de Bachar al-Assad qui a utilisé des gaz de combats dans la banlieue de Damas. Il tire cette conclusion d’une conversation qu’il a surprise au cours de sa détention.

    Pierre Piccinin estime qu’il ne faut pas intervenir en Syrie, et en tout cas pas en réaction à l’utilisation de gaz de combats. Il poursuit :

     

    "Qui soutenir maintenant ? J’ai longtemps plaidé pour qu’on soutienne l’Armée syrienne libre, c’étaient des officiers sérieux qui désertaient l’armée du régime pour encadrer la révolution, et lui donner un élan démocratique et laïque. On n’a pas soutenu ces gens ; on a laissé des myriades de mouvements islamistes soutenus par des monarchies du Golfe prendre le dessus. On a laissé cette armée libre à l’abandon et, dans la déliquescence, elle a formé une série de groupes de bandits. Qui va-t-on soutenir maintenant ? C’est trop tard".

    L’enseignant belge Pierre Piccinin, pris en otage en Syrie au mois d’avril, a été libéré dimanche. A RTL-TVI, il explique que les armes chimiques n’auraient pas été utilisées par le régime de Bachar Al-Assad.

     Ainsi, il explique dans une interview pour RTL-TVI que ce n’est pas le gouvernement de Bachar Al-Assad qui a utilisé les armes chimiques.

    «C’est un devoir moral de le dire. Ce n’est pas le gouvernement de Bachar Al-Assad qui a utilisé le gaz sarin ou autre gaz de combat dans la banlieue de Damas. Nous en sommes certains suite à une conversation que nous avons surprise. Même s’il m’en coûte de le dire parce que depuis mai 2012 je soutiens férocement l’armée syrienne libre dans sa juste lutte pour la démocratie», a répondu Pierre Piccinin à Luc Gilson.

     


     

  11. L'attitude de Vladimir Poutine semble prouver que les intenses négociations ayant lieu en coulisse ont apporté des concessions et garanties de part et d'autre. La frappe aura probablement lieu. Un solution négociée entre toutes les parties pourrait laisser une porte de sortie à Bachar Al Assad, suivie d'un gouvernement de transition permettant de faire barrière au tarés du jihad.

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