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Cincinnatus

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Messages posté(e)s par Cincinnatus

  1. On peut ajouter (mais je vais encore être traité de partisan) que la démolition systématique de tout les progressismes dans la région, assimilé aux communistes même quand c'était des nationalistes comme Mossadegh qui voulaient juste que leurs pays soient mieux que des dépendances britannico-américaine, à bien fait le jeu de l'islamisme qui restait de fait la seul opposition (pars que impossible de soupçonner les Mollah d'être communistes) à des régimes absolument non démocratiques et de plus très mal accepté par la population.

    Les racines pourries au Moyen Orient c'est cet islamisme avec lequel l'occident a passé alliance sans l'admettre (avant tout pars que comme dit plus haut, impossible de les soupçonner d'être communistes), de par son soutien sans faille à l'Arabie Saoudite en échange d'un pétrole bon marché.

    C'est tout simplement des faits indéniables, et si nous ne révisons pas sérieusement la base même de notre politique au Moyen Orient, jamais la situation ne se stabilisera.

    Très bien nous connaissons nos erreurs passées et je ne pense pas que nos dirigeants ou les conseillers de ceux ci ne les connaissent pas non plus. Mais que faire maintenant? On ne peut pas retourner notre veste avec l'Arabie Saoudite qui deviendra un puit sans fond de terroristes et autre joyeusetés. Déja que leur gouvernement a du mal à maintenir le pays, si jamais la famille Saoud, je n'imagine meme pas le bordel.

    Sinon bien d'accord avec Tancrède, il va falloir faire une table ronde avec tous les protagonistes du conflit et trouver une entente entre Russes, européens, américains, indiens, chinois, afghans et les pays alentours. Une "alliance" de ces pays sans idéologie, dont le seul but est de garantir une Asie centrale plus sure, serait bonne pour tout le monde.

  2. Je ne suis pas sur que ça soit dans les intérêts russes que l'OTAN merde en Afghanistan. Nous occupons les islamistes et des tchétchènes arrivent pour aider les talibans. Imaginons un retrait parce qu'il n'y a plus de voies logistiques (dans le pire des cas). Ces combattants vont en partie retourner en Tchétchénie ou dans d'autres provinces et je ne pense qu'ils vont y applaudir le gouvernement en place...

    Donc le trafic via la Russie sera peut être un peu limité un temps mais je pense qu'il va continuer et peut être même grossir.

    Sinon bien d'accord pour les victimes collatérales. Mais si tu tues un chef, ne deviens t il pas un martyr et engendrerait plus de violences?

  3. cincinnatus...C'est pour celà qu'il te faut de la souplesse dans le feu délivré...

    Tu vas pas balancer des " copper head " qd des gus sont au contact....là, le blooper demontre toute son utilitée...

    Et les mortiers plus bas  pour les fumigenes  et la saturation en profondeur... ;)

    Euh je ne comprends pas ton message...  :-X

    Le temps de déployer le Caesar (le temps d'arriver sur les lieux d'une embuscade , etc...) n'est il pas trop long par rapport à l'arrivée d'appui aérien?

  4. ça va faire des dégats ça : recrutement, réengagement, entrainement des forces, etc. Et pourtant, le commandement le fait : quelle en est la cause ? les réductions de budget, comme toujours :

    -moins de besoin en transport aérien

    - moins d'effectifs généraux mais toujours autemps d'OPEX, seule solution :allonger la durée de déploiement des troupes.

    Incompréhensible selon moi. Je ne suis pas militaire, mais 6 mois consécutifs dans une ambiance de stress et de combat ça fait long.

    Remarquer que c'est rien face aux américains ou aux canadiens qui dépassent facilement 9 à 12 mois de déploiements.

    C'est également 6 mois pour les Canadiens  ;)

    Ex: 2000 hommes de Valcartier sont parti le 22 juin 2007 et sont revenu début 2008.

  5. Sur le site du monde:

    Les accusations n'émanent pas directement des services de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe). Mais selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel à paraître lundi 1er septembre, des "rapports" de l'organisation, parvenus de "manière informelle" au gouvernement allemand et auxquels le journal a eu accès, mettent en cause la Géorgie dans le déclenchement de la crise dans le Caucase.

    Selon ces rapports, Tbilissi aurait intensément préparé l'action militaire contre l'Ossétie du Sud et lancé son offensive avant que les chars russes ne soient entrés dans le tunnel de Roki, qui relie la Russie et la Géorgie. Une chronologie des événements qui, si elle est avérée, contredit la version des autorités géorgiennes selon laquelle Tbilissi n'aurait fait que répondre aux provocations russes et anticipé une attaque imminente. Les documents du Spiegel évoquent également la possibilité que des crimes de guerre aient été commis par les forces géorgiennes lors d'attaques nocturnes contre des civils.

    C'est dans ce contexte que la Russie a appelé samedi les Européens à être "objectifs" lors du Conseil extraordinaire convoqué par la France lundi. Dans une conversation téléphonique avec le premier ministre britannique Gordon Brown, le président russe Dmitri Medvedev s'est également dit favorable à "l'envoi d'observateurs supplémentaires de l'OSCE dans la zone de sécurité et l'établissement d'une surveillance impartiale des actions du gouvernement géorgien".

    LIMITATION DES VISAS

    Dans la même tonalité, le premier ministre Vladimir Poutine a appelé l'UE, dans un entretien à la chaîne allemande ARD, à juger de façon "vraiment objective" la crise russo-géorgienne et à adopter une "position raisonnable" face à Moscou. Il a également lancé une nouvelle diatribe anti-américaine, disant "penser que la direction américaine était au courant de l'action qui se préparait et, très probablement, y a pris part".

    Tbilissi a pour sa part appelé l'Europe à adopter des sanctions contre "l'élite politique" russe. "Isoler la Russie n'a pas de sens, mais nous attendons de l'UE certaines sanctions qui ne viseront pas la population mais l'élite politique", a expliqué le ministre de la réintégration des territoires séparatistes géorgiens, Temour Iakobachvili. Après la rupture des relations diplomatiques avec Moscou, vendredi, la diplomatie géorgienne a d'ores et déjà annoncé, samedi, qu'elle limitait sévèrement la délivrance de visas aux citoyens russes. A partir du 8 septembre, ils ne pourront aller en Géorgie que pour rendre visite à leurs familles, pour des raisons "humanitaires" ou pour des voyages d'affaires. "Il n'y aura pas de visas de tourisme", a précisé une responsable géorgienne.

    La présidence française de l'UE a convoqué le sommet de lundi pour définir une position commune sur la crise et décider de l'attitude à adopter vis-à-vis de Moscou. Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a indiqué vendredi que la déclaration des Européens sur la Géorgie irait "plus loin" qu'un simple soutien au plan de paix déjà accepté par Moscou et Tbilissi. Mais l'opportunité de prononcer des sanctions contre Moscou continue de diviser les Européens, et les partisans de telles sanctions – notamment la Grande-Bretagne et les pays de l'Est – devraient avoir du mal à imposer leurs vues.

    Enfin un journal se réveille (der Spiegel) sur le fait que les Géorgiens ont attaqué les premiers. Par contre, j'ai hâte de lire un rapport de l'OSCE sur les crimes de guerre. J'espère que les Européens tiendront compte de ces rapports. On ne peut pas taxer l'OSCE de pro-moscou.

  6. Le Monde 29/08:

    Le général Benoît Puga, sous-chef "opérations" à l'état-major des armées (EMA), n'a aucun doute : la mission qui a été conduite, le 18août en Afghanistan, et au cours de laquelle dix soldats français ont été tués lors d'une embuscade, a été "remplie", "réussie". Pourquoi ? "N'en déplaise à certains tacticiens en herbe ou en chambre", a-t-il expliqué, jeudi 28 août, "l'adversaire a été repoussé, il a pris une sacrée raclée" et "les talibans ont fui la zone".

    L'ancien patron des forces spéciales a pris ses distances avec le jugement du général Michel Stollsteiner, qui commande les troupes françaises de la région de Kaboul, lequel avait jugé que le commandement de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS, sous commandement OTAN) avait "péché par excès de confiance" lors de la mise en œuvre de cette mission. "Il a dit ce qu'il avait sur le cœur, c'est une réaction à chaud qui lui fait honneur", a commenté le général Puga, mais, sur le fond, il en est sûr : "il n'y a pas eu d'erreur commise par le commandement pendant l'ensemble de l'opération".

    Pendant une heure et demie, le général Puga a retracé le film des événements, apportant diverses précisions et démentis. Il a notamment réfuté la thèse selon laquelle un ou plusieurs interprètes afghans des soldats français auraient fait défection. Quatre interprètes faisaient partie de la mission des soldats français et afghans, selon le général Puga : celui qui accompagnait la section qui est allée reconnaître le col d'Uzbin a été tué, et les trois autres ont participé de bout en bout à l'opération. "Nous n'avons aucun soupçon" à l'égard des interprètes, a-t-il assuré.

    "DÉTAILS SORDIDES"

    Se refusant à entrer dans des "détails sordides", demandant de la "pudeur", l'officier, qui prendra le 1er septembre les fonctions de directeur du renseignement militaire, n'a pas voulu commenter les indications selon lesquelles certains soldats auraient été tué à l'arme blanche : "Qu'ils soient morts par arme blanche ou arme à feu ne change rien", a-t-il estimé.

    Chaque soldat avait gardé des munitions jusqu'au bout, a-t-il expliqué, "parce qu'aucun soldat ne souhaite tomber vivant aux mains de l'ennemi". Il s'agissait d'un "combat rapproché", et tous les soldats ont été tués "au cours des opérations de combat", a-t-il insisté, réfutant l'idée que certains d'entre eux auraient été faits prisonniers, puis exécutés.

    S'agissant du déroulement des combats, le général Puga a indiqué que les véhicules blindés VAB ont dû s'arrêter à proximité du village de Sper Kunday (distant de 1,5 kilomètre du col), la route menant à celui-ci n'étant pas carrossable. A partir de cette position, les soldats demeurés sur place ont appuyé leurs camarades avec des mitrailleuses de 12,7 mm. Par la suite, les renforts ont fait usage de mortiers de 81mm, de missiles antichar Milan et de canons de 20 mm contre les insurgés disposés sur la crête, lesquels, selon le général, ont obtenu des renforts pendant la nuit.

    Au cours de la contre-offensive de la FIAS, qui a rassemblé jusqu'à 500 hommes, "une quarantaine" de talibans ont été tués (sur la centaine impliquée dans l'embuscade), ce bilan étant porté à quelque 80 au cours des opérations menées les jours suivants par les forces spéciales, qui ont permis de détruire une "colonne de talibans", ainsi que des caches d'armes. Pourtant un seul corps a été retrouvé sur place, a reconnu le général Puga, qui a émis l'hypothèse que les villageois ont aidé les talibans à faire disparaître les corps.

    Le représentant de l'état-major s'est insurgé contre l'idée selon laquelle cette opération a représenté un fiasco en matière de renseignement, tout en reconnaissant que celui-ci était perfectible.

    Laurent Zecchini

  7. C'est la conclusion de mon travail sur l'Afghanistan écrit à la fin de 2006. Les pistes de solutions ne sont pas de moi mais de différents auteurs dont Ahmed Rashid.

    En conclusion, nous pouvons affirmer que les talibans ne sont pas les seuls facteurs à déstabiliser mais qu’ils appartiennent à un cercle vicieux dans lequel est entraînée la société afghane. Le manque de représentativité, la faiblesse des structures de l’Etat, la lutte de pouvoirs avec les seigneurs de guerre et les autres élites ethniques, l’échec de la démilitarisation des milices sont les maux d’un gouvernement qui ne peut répondre aux attentes de sa population. De plus, l’intervention de l’OTAN et des ONG est de plus en plus mal perçue du fait des bavures mais aussi dans le fait qu’ils ne tuent pas des combattants étrangers mais d’autres afghans même s’ils sont des talibans. L’armée devient occupante et entrave une reconstruction déjà fragile. Enfin les talibans ressurgissent après la retraite de 2001 au Pakistan avec des moyens acquis grâce à de nouvelles alliances avec les seigneurs de guerre mais aussi avec de plus anciennes comme Al Quaida qui leur fournit une nouvelle méthode pour s’en prendre aux troupes de l’OTAN.

    Pourtant il ne faut pas être aussi pessimiste. La présence d’élections et surtout le fort taux de participation mettent en lumière que le peuple afghan recherche avant tout un moment de paix et la démocratie n’est pas un système qui va à l’encontre de leurs valeurs. Pour que la situation ne s’aggrave pas plus, non seulement les pays de l’OTAN doivent contribuer à améliorer le sort du pays par le biais de financement mais aussi en hommes pour montrer la volonté et leur assurance en une résolution du conflit contre le terrorisme. Peut être la présence de troupes venant de pays musulmans aideraient à améliorer l’image de ces armées. Le niveau international n’est pas le seul à devoir faire des efforts : la corruption qui sévit au sein de l’administration de Hamid Karzaï est un fléau. Ainsi une réorganisation et une chasse au gaspillage devraient être entreprises pour que les afghans croient en une action gouvernementale. Mais dans l’un comme dans l’autre cas nous pouvons émettre des doutes sur l’avenir de l’Afghanistan.

    Voici un autre lien: http://www.afghanistan.gc.ca/canada-afghanistan/assets/pdfs/Afghan_Report_web_f.pdf

    C'est le rapport Manley. Il explique la situation en Afghanistan et les conditions pour que le Canada puisse y rester. Les pages 38 à 45 sont les plus intéressante pour le sujet.

  8. Pour les partisans de la toute puissance économique économique face aux Européens qui ne peuvent rien faire, il y a quelques mises au point à faire. La Russie est une puissance économique mondiale, certes mais elle ne peut ni couper ni baisser le gaz sans conséquence pour son économie. Il n'y a pas une grande diversité de partenaire économique. La Russie vend principalement en Europe. Les Européens vendent à la Russie tout ce dont elle a besoin: des produits manufacturés, de la nourriture, etc... Nous sommes INTER-DEPENDANTS qu'on le veuille ou non. Les ventes d'armes et autre produits manufacturés ne représentent qu'un quart des exportations ce qui n'est pas énorme.

    Au petit jeu, "je veux taper fort économiquement parlant" tout ce que l'on va gagner c'est s'affaiblir l'un l'autre! Qui va gagner? Les Etats-Unis et tous les autres pays émergents qui n'auront pas d'économie touchée.

    Ce serait vraiment une profonde erreur de couper le dialogue avec la Russie. Chacun montre ses muscles, c'est bien, c'est beau. Quand ce petit monde aux ego bien fort auront fini, les négociations pourront reprendre de manière sereine et aboutir à un accord.

  9. Etant étudiant en science politique (non ne me frappez pas ;)), j'ai quelques cours de relations internationales qui m'ont permis de faire un travail sur l'Afghanistan. Je ne sais pas si ça peut intéresser quelqu'un: je ne suis pas un spécialiste loin de là, c'est plutot un travail de synthèse d'une quinzaine de pages. Le plus intéressant est que j'ai accumulé quelques documents sur l'Afghanistan ou le Pakitan (le rôle de l'ISI), un diaporama sur l'intervention canadienne depuis 2001, etc...

    Voila quelques liens:

    ISI http://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Monde/Mon0082-PakistanGrandJeuISI.html

    CEPES, chercher dans l'onglet "points de mire" et ""série mémoires". Il y a des documents sur les OMLT, les troupes canadiennes, etc... (centre d'étude des politiques étrangères et de sécurité) http://www.er.uqam.ca/nobel/cepes/

    J'ai d'autre documents pas forcément avec des adresses internets. Je ne sais pas trop où je pourrais les stocker mais sinon je peux envoyer par courriel pour ceux que cela intéresse. Bonne lecture.

  10. J'ai voulu trouver quelques photos de femmes soldats de mon pays d'accueil. Ce fut un peu compliqué quelques beaux résultats  :lol:

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    Sinon quelques personnels féminins, normalement des infirmières. Personnellement, je reprends mes études de médecine pour soigner la jolie américaine!

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  11. Une petite question pour les internautes musulmans ou connaissant cette religion:

    Existe-il un imam ou genre un "cardinal" de la foi musulmane qui auraient suffisamment d'influence pour diminuer le dévelopement du fondamentalisme? ou y a t il une réunion de penseurs, de théologien qui sont connus pour leur ferveur, leur attitude modérée?

    Désolé si je n'ai pas les bons termes. Je ne veux offenser personne.

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