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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    L'Inde

    Oui, un truc qui s'appelle "Short Range Surface to Air Missile" paraît plus proche de l'ultime couche défensive de point que du parapluie ABM tel qu'on l'entend habituellement. ;) En gros, c'est la version franco-indienne de l'Aster/Mamba, non ?
  2. FATac

    [Rafale]

    Attention à ne pas mélanger des choses qui ont finalement peu de rapport : autonomie et capacité de combat air-air (que dans la bouche de certain, j'ai tendance à entendre prononcée "dogfight"). L'autonomie est la capacité à aller loin. Les capacités air-air que vous envisagez ont, plus souvent, un rapport avec la capacité de manoeuvre. Le seul cas où l'autonomie a de l'importance en air-air, c'est pour un combat au milieu de tout, qui va rester indécis assez longtemps pour amener l'un des protagonistes au fuel-bingo. Sinon, pour le reste, ça dépend des situations : qui joue à domicile et qui a traversé les steppes pour arriver là ? Celui qui est le plus proche de sa base dispose probablement de l'autonomie la plus grande, mais se trouve certainement pénalisé en manoeuvre par l'inertie et les contraintes mécaniques que représentent ce chargement. Sinon, en manoeuvre, je rappelle juste que le plus lourd est le plus souvent (un peu) handicapé par sa masse (pour tourner serré, que ce soit autour de son axe ou pour infléchir brutalement sa trajectoire), mais qu'il bénéficie d'un avantage d'énergie qu'il peut transformer en vitesse pour rompre une situation défavorable ou pour engager/dégager dans le même geste.
  3. FATac

    L'actualité du CdG

    Américaine ? non ?
  4. FATac

    Air quiz

    1) Ca casse un peu le mythe de l'ingéniosité des iraniens pour faire leur "Saegheh". Finalement, ils n'ont rien inventé ! 2) Ca me rappelle un projet de Franken-Mirage à la Carver 3) EFW N-20 "Aiguillon" (là, je suis sûr)
  5. Oui, et elle a été très efficace car les conseils qui étaient donnés dans le guide (qui s'est arraché) sont ceux qui sont donnés pour toutes les catastrophes naturelles, toutes les pandémies, etc. et qui d'habitude de rentrent pas dans la tête des gens à qui on les répète. Un franc succès !
  6. FATac

    L'Inde

    M'est avis que si, dans l'avion présidentiel qui fait la tournée là-bas en ce moment, il y a certains des directeurs des Grandes Ecoles d'Ingénieurs françaises en accompagnement des politiques et des industriels, ce n'est pas totalement sans raison.
  7. Peut être que les 2 autres véhicules n'ont pas été engagés car ils se sont séparés entre temps et n'ont pas pu être suivis entre la détection et la neutralisation. C'est simple et compréhensible comme "excuse"
  8. Je sens que je vais en faire des motivators, sous peu ...
  9. FATac

    [Rafale]

    Pour ce que j'en sais et j'en comprends, les entrées d'air ne sont pas un facteur limitant pour atteindre et dépasser Mach 2, pas plus que les M88 à 7,5 t. Il est possible d'atteindre et dépasser Mach 2 avec des moteurs moins puissants, cela a largement été démontré des années 60 à maintenant. On le fait juste moins vite et moins brutalement. Les entrées d'air doivent être retaillées pour fournir un débit d'air adapté à un moteur de 9t (qui pousse plus, donc suce plus), mais pas spécialement pour une vitesse en particulier.
  10. Tout à fait. Un tireur d'élite "n'explose" pas des "boites crâniennes". Lorsqu'il tire, lui et son binôme, comme les capitaines et seconds de U-Boat, chronomètrent le temps de vol pour valider la durée de transit de la munition et savoir avec certitude - au delà d'un temps trop long - si c'est raté ou pas. En général, après le tir et avant l'impact, ils prennent un champ de vue un peu plus large pour voir et mesurer la dérive de l'impact de leur munition et calculer la correction nécessaire éventuellement. Ils ne regardent donc plus leur cible dans les yeux. A l'impact, en cas de but, ce n'est pas l'explosion habituelle d'hollywood ou la silhouette qui bascule dans le sens du tir. C'est plutôt un effondrement, une chute brutale et verticale : plus d'appuis, la victime n'est qu'un tas de viande sans tonus musculaire et s'affale. Mais ce n'est pas assez glamour pour les films. Par ailleurs, pour ce que j'en sais, si le tireur d'élite pense à la cible comme à une personne, il est cuit, il ne tiendra pas. La cible est un objectif. Il a une pression de réussite du tir, pour éliminer une menace sur ses camarades (menace immédiate ou différée lorsqu'il s'agit d'un tir d'élimination de chefs). La cible, pour mobile qu'elle soit, n'est donc qu'un objet dépersonnalisé, pour lequel il ne prend en compte que des éléments techniques : distance, vitesse du vent, déflexion du tir, corrections à apporter, intervalle de tir entre deux masques, etc. Un tireur fait, finalement, plus de maths que d'humain ...
  11. FATac

    Les FREMM de la Marine Nationale

    Merci, ça me rassure ! Je ne connaissais pas l'utilisation à 4 pavillons pour l'indicatif pavillonaire. Je ne connaissais que les messages en clair (commençant par YZ ou ZY, je ne sais plus) ou les pavillons indicatifs de situation.
  12. FATac

    Les FREMM de la Marine Nationale

    Moi, ça ne fait pas plaisir à mes yeux de voir les pavillons Foxtrot Alpha Yankee (et je n'arrive pas à lire le quatrième). Cela signifie : - Je suis désemparé, communiquez avec moi - J'ai un scaphandrier en plongée. Tenez-vous à distance et avancez lentement - Mon ancre chasse Alors ... avarie ou exercice ?
  13. Je peux comprendre un peu d'enthousiasme dans l'expression autour de ce conflit. Je peux aussi comprendre une certaine forme de mépris pour les rebelles et leurs soutiens. Par contre, je ne sais pas pourquoi, j'ai quand même un peu de mal quand elle est exprimée de cette façon. Pour méprisables qu'ils soient, on parle quand même d'êtres humains, non ?
  14. FATac

    VBCI

    Je suis loin d'être expert en verte, on est loin du sujet VBCI, mais cette affirmation me laisse songeur ... Est-ce que je sur-estime l'impact de l'artillerie si j'estime qu'une salve de 155 peut mettre hors de combat un XL ? La casemate de l'Auf1 est-elle vraiment plus protectrice que le blindage d'un MBT ?
  15. FATac

    [Rafale]

    Eh si ... tout sera probablement abandonné - ou au moins restera dans les cartons car il n'y a pas de repreneur derrière ces études. Ces alternatives n'ont jamais réussi à prouver leur supériorité fonctionnelle ET se sont montrées plus fragiles tant à la maintenance qu'à l'exploitation. C'était un bel exercice de style, qui aurait pu être pertinent à l'époque si le progrès s'était arrêté là mais qui s'est avéré inadapté par la suite. Et la parallélisation éventuelle ne changera rien à l'obsolescence du code (un peu, toutes proportions gardées comme la PlayStation 2 dont le coeur et les 3 co-pro 64/128 bits n'ont été que très peu exploités à fond car trop délicats à programmer, laissant finalement la place à la PS/3 dont le "Cell" 64 bits est brutalement beaucoup plus puissant, et plus simple à mettre en oeuvre, en linéaire comme en parallèle).
  16. FATac

    [Rafale]

    Ok, les Russes sont très forts en mathématiques, mathématiques appliquées, sciences diverses et variées, et en programmation. C'est vrai. Par contre, côté défense et application à la défense ... ben ... ce génie peine à se manifester. J'ai vu les russes de l'institut Krilov (recherche navale à St Petersburg), mettre au point des super-méthodes mathématiques pour décomposer des problèmes de méca-flu pour les faire tourner sur de simples PC à 200 MHz et 16 Mo de RAM (oui, oui, 16 Mo). A l'époque, ma boite donnait à fond dans le calculateur SGI ou Dec alpha avec des capacités démentielles pour le même traitement. Admirable ! Mais ils n'ont jamais réussi à aller au bout, et se sont fait dépasser sur le plan de la puissance pure, rendant toutes leurs belles méthodes superflues. Même actuellement, selon mes derniers contacts, toute cette recherche (près de 20 ans, quand même !) est sur le point de prendre le chemin de la corbeille. C'est, d'ailleurs, à ce qu'on m'a dit, un des gros problèmes de la recherche russe : par manque de moyens, ils développent des outils (mathématiques notamment) splendides, mais qui rendent les problèmes beaucoup plus complexes et les outils plus difficile à maintenir, ce qui fait qu'ils se font régulièrement dépasser par des outils occidentaux plus "simples"
  17. On va clore le chapitre des conventions ... Klem, c'est bien d'avoir trouvé cet extrait, mais il faut le lire en entier ... Après ce préambule, il suffit de respecter une seule des conditions, pas toutes, et on se fout de celles qui ne le sont pas.
  18. Allez, on va essayer de clore le HS ... A quand fait tu remonter ces origines où ça "signifiait quelquechose" ? A mes yeux (et pas qu'aux miens), ça signifie toujours quelque chose, mais on parle de gens (les pirates) pour qui ça ne représente rien, c'est là l'enjeu. Historiquement (au cours des derniers siècles), les seuls navires à arborer un pavillon étaient les navires de guerres et les navires marchands qui appartenaient soit directement à l'état, soit à des aristocrates qui représentaient - par délégation - l'autorité du roi, donc de l'état. Attaquer un navire battant pavillon français, c'était donc s'attaquer à l'état ou au roi, ce qui ne pouvait rester impuni. Progressivement, avec l'avénement d'une bourgeoisie non-nobiliaire, puis avec le raccourcissement de la noblesse par la révolution, les flottes militaires et marchandes sont passées sous des statuts subtilement différents. La flotte militaire reste fermement rattachée à l'état, mais les flottes marchandes ont progressivement basculé vers un régime d'armateurs privés, régi davantage par le droit des contrats que par la volonté politique des états. A ce titre, l'élaboration des registres d'immatriculation et les obligations qui vont avec sont davantage à voir comme un interventionnisme de l'état dans un domaine en train de se libéraliser à outrance que comme un gage de protection comme cela pouvait être le cas avec une autorité directe. Et ce n'est pas un mouvement franco-français, cela a touché tout le monde à la charnière XIX-XXe, car tout le monde y avait intérêt. C'est un geste du politique pour conserver le pouvoir et éviter qu'il ne bascule vers l'économique (les armateurs, florissants à l'époque). Et puis, en phase de généralisation, cela a fini par toucher tout le monde, y compris la grande-pêche (assez logique) et finalement les barcasse de pêche côtière qui ont vu débarquer avec surprise des obligations inconnues jusque là. Par contre, en terme de "protection", la valeur du pavillon n'a pas changé depuis l'ancien régime. Dans les relations d'état à état, attaquer un navire, c'est aussi attaquer le pays dont il bat le pavillon. Cela amène à des explications diplomatiques, au minimum, puis à des réparations ou à des situations conflictuelles. Le problème actuel, avec la piraterie, c'est justement l'absence d'état du côté des agresseurs, ou son caractère failli, donc l'absence de possibilité de discuter pour une solution diplomatique. Seules les armes peuvent résoudre cette crise, mais dans un contexte ou nos états les musèlent, au nom du droit ... En plus, les pirates se foutent du pavillon. Ils attaquent, et si ça rate, s'ils meurent, la leçon ne porte pas vraiment ... c'est à peine une légère pression évolutionniste (les moins adaptés disparaissent), mais vu le nombre de candidats, je ne crois pas que cela provoquera la mutation de leur espèce. Après, assurer la sécurité des autres (tous les autres), c'est à la fois continuer à exister (en politique internationale), et c'est aussi assurer une partie de nos intérêts, tant tout le monde est interdépendant maintenant sur notre planète. La mondialisation se comprend mieux en anglais : "globalisation". Le commerce étant global, il n'est plus possible d'en assurer la sécurité par une action locale, mais bien en s'y appliquant de façon globale, c'est à dire partout ou c'est en notre pouvoir (et c'est valable pour tous ceux qui le peuvent). Encore une fois, c'est assez bisounours comme raisonnement, mais c'est cette orientation qui tient l'humanité ensemble et qui fait que chacun n'écrase pas tous les autres pour assurer ses seuls intérêts. Cela tient compte du fait que les intérêts d'aujourd'hui du voisin pourront finir par être une partie des nôtres.
  19. FATac

    Bonjour,

    Bienvenue à toi, Golf Alpha Romeo Golf Oscar Uniform India Lima Lima Echo.
  20. On s'éloigne de la Côte d'Ivoire. ;) Le Luxembourg n'est pas un pavillon de complaisance. Ensuite, la plus-value du pavillon Français, elle n'a rien à voir avec notre Marine. Tout au plus, avec les Aff-Mar ... Un pavillon, c'est un registre d'immatriculation qui garantit certaine normes sur les navires, en termes d'emploi, de sécurité, ainsi que sur la loi qui s'applique à bord dans les eaux internationales. Ca n'a rien à voir avec l'assistance que l'on portera ou non. A la limite, c'est rassurant pour les petits pays qui ont une flotte de commerce et pas les moyens d'assurer leur sécurité au niveau mondial.
  21. FATac

    Attaque E.T

    Aucun problème ! Grace au bouclier Orion géant que nous avons installé au secrètement pôle nord, dissimulé sous une fine couche de neige, nous allons pouvoir nous en tirer. Les arsenaux russes et américains des années 1970 et 1980 n'avaient pas été démantelés comme on le croyait suite aux accords SALT/START. Ils avaient été prépositionnés dans le grand nord canadien et sibérien pour alimenter cet Orion planétaire. L'ONU et les organisations internationales d'astrophysique ont pu anticiper, dans le plus grand secret, cette invasion alien car, à la suite de leur dernière visite en 1947, quelques éléments laissés sur place par ces E.T. ont parlé. En fait, les vestiges du crash de Roswell ont été étudiés par les USA d'abord, avant que Truman ne décide, finalement, d'en parler avec Staline vu la gravité que la situation laissait entrevoir. Ainsi, il a été envisagé différentes options, mais la plus efficace a semblé être la fuite. Seul un système Orion permettait, éventuellement, d'essayer de soustraire notre planète aux appétits aliens. Le problème de la quantité gigantesque d'explosifs nucléaires nécessaires pour cela a été résolu par une magnifique maskirovka imaginée par le petit père des peuples : simuler une course à l'armement permettrait de stimuler la production de manière acceptable par les peuples des deux blocs et leurs sympathisants. Ainsi, les centaines de milliers d'ogives nécessaires à la manoeuvre du globe terrestre ont été construit au cours d'une surenchère productiviste guidée par une apparente opposition politique. Le test de validation du bouclier, mené à l'occasion de l'essai "Tsar Bomba" a montré que la solution était la bonne. Le dispositif a, alors, été complété et le moteur nucléaire est maintenant prêt à déloger la terre de son orbite et à provoquer des manoeuvres évasives pour fuir la task-force alien. Les réserves en explosifs nucléaires nous permettent de tenir plusieurs dizaines d'année de fuite continue, oscillant dans la zone de viabilité à mi chemin des orbites de Mars et Vénus. Ces années de course permettront, si besoin, de refabriquer de nouvelles bombes s'il apparaît que la fuite est amenée à durer. Le but n'est pas de déplacer la terre dans tous les sens, de manière désordonnée, mais de dévier sa course, pour conserver sa vitesse mais changer ses trajectoires. Ainsi, les vaisseaux alien seront contraint de manoeuvrer de façon plus intense, alors même que leur avantage de vitesse diminue avec leur décélération. Du coup, on va pouvoir provoquer l'épuisement de leur carburant nucléaire - la quantité qu'ils emportent est, nécessairement, limitée ; et s'ils ne sont pas encore en limite de portée, les pousser à la manoeuvre leur fera quand même atteindre le "Nuke Bingo" du fait qu'ils n'ont pas sous la main les ressources d'une planète entière.
  22. Quel raccourci saisissant ! D'accord, chez-nous, le trafic international nous regarde au premier chef. Ne pas s'en occuper, c'est être complice. Mais hors de chez-nous aussi ! Ne pas s'en occuper, le laisser se développer de manière florissante, c'est - au bout du bout - ne plus avoir moyen de lutter car ses moyens finiront par être supérieurs à ceux que l'état peut mettre en oeuvre. Ne pas contribuer à la lutte contre le trafic international, c'est faire l'autruche, c'est préparer le lit à la corruption et finalement à l'irruption de ce trafic chez nous. C'est la même chose que de ne pas s'occuper de ce qui se passe dans le hall de son immeuble, en banlieue. C'est pas chez nous, on ne s'en occupe pas, et finalement, on laisse pousser les petits trafics, on finit par vivre dans la peur, voire par devenir complice quand c'est, ensuite, la seule façon de cohabiter. Alors Ok pour ne pas mettre les pieds dans l'appartement du voisin qui joue à l'apprenti chimiste. Ce qu'il fait chez lui ne regarde que lui. Par contre, ce qu'il fait dans les zones communes (halls, parkings, aubettes de bus, parvis de lycée, ...) cela concerne tout le monde, et chacun peut lutter contre (en saisissant la force publique dans cette comparaison, en déployant des forces policières et/ou militaires dans la vraie situation géopolitique). Donc la lutte contre le trafic international, c'est quelque chose que tout le monde peut mener dans toutes les zones "internationales" que sont les mers et les océans, et pour laquelle n'importe quel pays est légitime pour en aider un autre qui n'y arriverait pas tout seul sur son territoire. De plus, le pays qui n'y arrive pas tout seul et qui ne demande pas d'aide est, lui aussi, complice. Je sais, je suis un bisounours. ;)
  23. Ce serait mépriser aussi bien les usages que le droit maritime et la politique de la France dans ce domaine. En matière de sauvetage des biens (le bateau et la cargaison), il est, certes, possible de présenter la facture (ou de prélever une part de la valeur). En matière de sauvetage des personnes, s'il n'y a pas de mise en danger délibérée, le sauvetage est généralement gratuit. S'agissant de ressortissants français, détenus à illégitimement à l'étranger, le pavillon du navire sur lequel ils étaient n'a aucune importance. On essaie de les récupérer au mieux et au plus vite, simplement parce qu'ils sont français. A la limite, finalement, le pavillon, on s'en fout. Et comme les français ne peuvent pas s'empêcher de toucher à tout ce qui les concerne de près ou de loin, "s'en laver les mains" n'est pas une option acceptable.
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