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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. FATac

    Eurofighter

    Faut il voir un début de réponse dans la propension des pilotes US à doubler leurs tirs de missiles ? Tendance qui date des premiers jours du missile guidé, à faible PK, et qui semble avoir du mal à se démentir de nos jours ?
  2. FATac

    Drone aérien

    Ce crash est une info qui a déjà plusieurs jours. Les USA opèrent des drones non-armés depuis les Seychelles, dans le cadre de la lutte contre la piraterie, et des drones armés, dans le même cadre, depuis l'Ethiopie il me semble.
  3. FATac

    L'Inde

    Le rafale, sur la pub, il a quoi comme cocardes et comme marquages sur la dérive ?
  4. FATac

    Appel d'offre brésilien

    Je peux confirmer que les affaires reprennent ... Une grande école d'ingénieur de ma connaissance (du top 20 de la CGE) avait énormément d'élèves brésiliens en double-diplôme ces dernières années. Elèves qui, pour beaucoup, se trouvaient "placés" pour des stages chez Nexter, MBDA, Thales, Sagem, EADS, Dassault, RTD, ... Récemment, le "gisement" s'était tari - juste après l'élection de Dilma Roussef. Pire, certains élèves se sont trouvés dans une situation très défavorable : en France entre leur 2e et leur 3e année, mais avec leur bourse brésilienne supprimée .. pas de poursuite d'étude, pas de stage, pas d'emploi et pas de justificatif pour obtenir un titre de séjour, donc retour immédiat au pays, sans rien. Il semble que ces élèves se ré-inscrivent actuellement, et que de nouvelles promotions sont en préparation. C'est plutôt bon signe car une bonne coopération peut (doit ?) passer par une certaine communauté de formation et de culture technique.
  5. Euh ... la vidéo s'arrête à 58s ... pas de bonus alors. Je n'ai pas le moindre hélicoptère ... :-[ Sinon, je suis impressionné par la vitesse du missile à la sortie du lanceur vertical.
  6. FATac

    Avions mal-nés

    Le K-14 permettait un pré-réglage du collimateur en fonction du type d'appareil poursuivi (réglage par une molette sur la manette des gaz ou par un curseur coulissant juste sous le collimateur). Du coup, le réticule de visée (les 6 points à mettre autour de la cible) se projetaient pile-poil sur l'envergure du type visé à la distance de convergence. La partie gyroscopique était, si je me souviens bien, une aide à la correction de la déflexion. Ca rend le tir d'une facilité insolente par rapport au collimateur Revi de la Luftwaffe sur lequel le calcul des distances impose une certaine gymnastique : le cercle du Revi indique une distance d'un facteur 10. En gros, si un appareil s'inscrit pile poil, en envergure, dans le cercle, alors la distance qui nous sépare de lui est de 10 envergures. Si l'appareil s'inscrit 2 fois dans le cercle, il est 20 envergures plus loin. etc. Du coup, il faut calculer, compter, et surtout connaître ou estimer les envergures adverses pour arriver à tirer à la bonne distance. Le K-14 transformait les perdreaux de l'année en tireurs d'élite moustachus.
  7. FATac

    Avions mal-nés

    Au nombre des problèmes de naissance du Hawker Typhoon : - Un énorme problème de structure sur l'arrière du fuselage, qui a conduit à la perte de nombreux avions, et qui était souvent matérialisé par une série de renforts pariétaux "agrafés" tout autour de la queue. - Des performances asthmatiques au dessus de 2800/3000 m. D'où le cantonnement dans les basses couches pour rendre le problème moins sensible - Un couple hélice monstrueux au roulage, à l'accélération, ou en cas de remise des gaz à l'atterrissage. Les pilotes passaient leur temps à trimer l'avion en fonction du régime moteur et du pas d'hélice. Un nombre élevés d'avion a été perdu sur des pertes de contrôle et de trajectoire en liaison avec un usage brutal de la manette des gaz à proximité du sol. - Une géométrie de radiateur qui facilitait le capotage ou les chevaux de bois. Le radiateur, énorme et devant, touchait généralement le sol ou l'eau en premier en cas d'atterrissage de fortune, ce qui - avec la vitesse résiduelle - catapultait littéralement l'avion par dessus le moteur. Les atterrissages de fortune se terminaient donc souvent sur le dos, ou verticalement dans le meilleur des cas, mais jamais sans dégâts. - Une propension certaine à cracher de l'huile par les soupapes à chemise louvoyante provoquait des projections brûlantes sur le pare-brise et augmentait substantiellement les risques d'incendie - le feu étant la pire des catastrophes à bord d'un avion comme à bord d'un navire. - Le cockpit, à la verrière plus proche de la cage que de la bulle et à la portière capricieuse, n'avait pas spécialement l'agrément des pilotes. C'est déjà pas mal, pour un début.
  8. Le Monde fait des titres dignes du Canard Enchaîné ! La foire du drone bat son plein ... :lol: :lol:
  9. FATac

    Avions mal-nés

    Si l'on sort les antiquités, parmi les appareils mal nés de la 2eGM, il faut penser à l'Avro Manchester. Celui-ci fut, littéralement, en dessous de tout et failli couler son constructeur. Le plan de dernière minute pour le sauver, en le transformant en quadrimoteur, donna naissance à l'Avro Lancaster qui fut un des meilleurs bombardiers lourds alliés (bien qu'un poil plus lent que les B-17 et B-24, il pouvait emporter une charge de bombe double ou triple ; une capacité qui ne fut égalée que par le B-29 nettement plus hi-tech à l'époque). Je n'ai plus les idées très claires à ce sujet, mais il me semble aussi que l'acharnement thérapeutique sur le Bf-110 pour en faire les Me-210 et Me-410 a donné naissance à des veaux dont personne ne voulait plus dans la Luftwaffe. Pour revenir sur le F-105, le Thud final qui a eu une belle et longue carrière a fini par ne plus avoir grand chose en commun avec la définition initiale (ni le moteur, ni l'avionique, ni la cellule, ni la structure, ni les entrées d'air, ni les plans verticaux). Hors le nom, l'allure générale et la mission ... C'est un appareil mal né, mais sauvé par l'acharnement des concepteurs (comme les couples Manchester/Lacaster et Typhoon/Tempest)
  10. Mais c'est ce qu'a fait Poutine ! Deux mandats consécutifs de président, puis il a passé le témoins à Medvedev pour mieux pouvoir le reprendre après cette période intérimaire (bon, d'accord, je ne compte pas la succession d'Elstine dans les mandats ... mais ça n'a pas duré longtemps, et ce n'était pas de sa faute, hein !?) Boris Gryzlov pourra donc revenir après un mandat de "vacance" de la présidence de la Douma. Le tout, c'est de mettre quelqu'un de docile aussi à la place.
  11. FATac

    Avions mal-nés

    Suite à un début de discussion sur le fil F-35, il m'a paru intéressant d'ouvrir ce fil pour recenser les plus emblématiques des avions mal-nés. On pourra discuter de ce qui en a fait un avion mal-né, de comment ils ont, éventuellement, été sauvés. Déjà, définissons un avion mal-né. Pour moi, c'est un avion dont le cahier des charges est intenable, ou bien dont certains aspects, à la construction, n'ont pas été pris en compte. Au bout du compte, l'appareil devient soit incapable d'assurer ses missions, soit dangereux. Un des exemples classiquement proposé est le F-104 Starfighter, le faiseur de veuves d'outre-Rhin. Je ne partage pas cette opinion car l'avion a fait preuve de ses qualités exceptionnelles sur tous les terrains de jeux chauds et ensoleillés (SE Asiatique, USA côté sud, Espagne, Grèce,Turquie, Pakistan ...). Le gros défaut, c'est de l'avoir vendu pour un territoire auquel il n'était pas adapté (Europe centrale et de l'ouest, Nord canadien, zones de nébulosité importante) et pour des missions hors du cahier des charges initiales (attaque ou pénétration à basse-altitude notamment). Le F-105 Thunderchief, en revanche, malgré une gueule d'enfer, des caractéristique hors du commun et une longévité exceptionnelle, est, pour moi, typique de l'avion mal-né. Le programme a connu des errements, des annulations, des reprises, des reports, des équipements intérimaires en attendant la livraison des équipements définitifs pas encore au point (moteur, avionique), des redessins successifs (cellule en respectant la loi des aires, dérive, etc.). La structure a du être reprise entre deux versions - son dessin initial ne laissait pas assez de marge au vu des alourdissements successifs de l'engin. Quelque part, cette situation et toutes ces péripéties me rappellent sérieusement les avatars du Lightning II. Le F7U Cutlass est un cas différent. Mal pensé, trop innovant pour la compréhension aérodynamique de l'époque, cet appareil aurait difficilement pu passer le stade du prototype. Il était certainement valable pour explorer certains domaines de conception, mais pas pour en faire un vrai avion d'armes. Il y a eu, cependant, un entêtement criminel pour poursuivre le programme malgré la mort de 4 pilotes d'essai. Au final, l'appareil, s'il satisfaisait (strictement) le cahier des charges de sa définition, a eu une carrière très courte (entre 3 et 5 ans !) au cours de laquelle il a connu 25% d'attrition (soit près de 75 avions perdus à la suite d'accidents). Si vous en avez d'autres, ou si vous souhaitez commenter ma position sur ces trois appareils ... le débat est ouvert.
  12. FATac

    Le F-35

    Comme le dit Syntaxerror9, le F-104 n'est pas mal né. C'est un avion splendide aux performances exceptionnelles. Par contre, son utilisation à basse altitude et tous temps est totalement à contre courant de ce pourquoi il avait été conçu initialement. Le problème des européens (hors Espagne, mais aussi des Canadiens) c'est que c'est pour ça qu'ils l'ont acheté. En chasseurs mal nés, depuis l'ère du Jet, je mettrais le F7U Cutlass, le F3H Demon, le F-105 (malgré sa longévité). Tiens, cette partie de la discussion m'intéresse et j'aimerai bien qu'on en parle d'avantage. Je vous propose un petit détour par ici
  13. HS Avec un Rafale derrière l'Eurofighter, c'est déloyal ! Les britons, teutons, ritons et espatons ont ils encore la culture du "check six ?" dans leur super monture BVR ?
  14. Le tactile résistif serait, assurément, une très, très mauvaise idée. Avec les tablette à effet tactile capacitif, c'est déjà beaucoup plus fiable, notamment au vieillissement.
  15. FATac

    Le F-35

    [Mode = Mauvais_Esprit] Comme le partenariat avec Rolls-Royce sur le F-136 [/Mode] Hein ?! Non, je n'ai rien dit.
  16. J'ai eu l'occasion de voir une petite dizaines de planches du "Pilote à l'Edelweiss" de Romain Hugault. Toujours magnifique. Très humain aussi dans les personnages et leur insertion dans la tourmente d'une Histoire qui les broie. Par contre, on verra le 18 janvier, dans l'album final, mais il m'a semblé que la narration non-linéaire, avec des flash-backs et des passages à des périodes différentes de la guerre ne facilitait pas la lecture. J'attends de voir ...
  17. FATac

    Beast of Kandahar recupéré en Iran

    Cette vidéo est une reprise d'une video "Corporate" de Lookheed et montre en fait le P-175 Polecat qui s'est crashé depuis. C'était un prototype, ainsi qu'en atteste la longue perche de mesure qu'il a sur le nez.
  18. FATac

    [Rafale]

    Par là bas, il vaut mieux mettre de l'eau dans son eau de rose, le vin ne fait pas bon effet. ;)
  19. FATac

    Nouveau Air Defense

    Je ne vais jamais sur la page d'accueil ... je saute directement à la page principale du forum, par mes favoris. Par contre, le lien "journal" n'est pas fonctionnel (page d'erreur), pour moi. Attendons la suite. ;)
  20. Rien de personnel, Pacha, mais dans ce domaine comme dans d'autres, la plus grande prudence est de mise. Premièrement, personne ne sait RIEN des circonstances de la capture du drone par les iraniens. La capture n'est pas contestable, ni contestée, mais sur le mode opératoire, on en est encore à la guéguerre des communiqués. Secundo, en termes de communiqués, nous avons d'un côté les perses qui communiquent de manière exagérée (outrancière ?), principalement à l'attention de leur audience intérieure, marginalement pour leurs voisins, et très anecdotiquement pour les USA car ils savent (ou pensent savoir) ce que les USA savent d'eux. De l'autre côté, nous avons les USA qui ne communiquent jamais lorsqu'ils sont pris la main dans le pot de confiture. La doctrine américaine, dans le domaine des opérations secrètes a toujours été de ne reconnaître que la partie strictement nécessaire des faits. En résumé de l'affaire : - Les USA ont perdu un RQ-170 Sentinel, et le reconnaissent. Ils ne reconnaissent que la perte. Ni le lieu, ni le mode de la perte ne sont commentés. - L'Iran a récupéré un drone qui est probablement ce RQ-170, sans que l'on ne sache ni par quel moyen, ni dans quel état. C'est tout ce qui peut être dit sans affabuler, aujourd'hui. Parler d'interception électronique, de prise de contrôle, ou même de l'endroit (géographique ou en altitude) à partir duquel les USA ont perdu le contrôle, c'est du roman de gare, dans le meilleur des cas. On peut éventuellement se lancer dans quelques supputations, mais dans ce cas, elles ne sont pas forcément favorable à la thèse de l'exploit Iranien : - les quelques dommages visibles sur le drone exposé peuvent laisser penser à un atterrissage relativement en douceur, mais pas forcément sur son train - dans le cas d'un atterrissage sur le ventre, on peut penser que l'appareil n'avait plus beaucoup de carburant, sinon c'est une carcasse carbonisée qui aurait été retrouvée. - en terme d'électronique, il est bien plus facile et probable de faire une interdiction, un brouillage sur le signal de contrôle du drone, plutôt que de le maitriser pour en prendre les commandes. Et sans signal de contôle, le drone fait quoi ? Il ne va certainement pas procéder à son auto-destruction. C'est plutôt du genre "je vole tout droit, sans savoir où je suis et où je vais, et quand je n'ai plus de carburant, je termine en planant jusqu'à ce que je me vautre", et "oooh, pas de chance, je termine ma course dans des dunes de sable, une prairie herbeuse ou un marécage qui ne me réduisent pas en miette". En gros, sans en réduire la portée pour autant, on peut supposer que le seul exploit Iranien, c'est de priver un drone US de la réception de ses signaux de contrôle pendant assez longtemps pour qu'il termine au sol.
  21. FATac

    [Rafale]

    Si je n'étais pas d'accord avec toi, Pascal, cet argument ci me ferait hurler au complot : tu as choisi (à dessein pourrait-on imaginer), le représentant de la famille Mirage III dont la part électronique est la plus élevée. La même réflexion sur un Mirage III C est déjà plus modérée, alors imaginons sur un Mirage V ! Ceci dit, si la part en électronique à cru, en importance stratégique et en nombre d'équipements, elle peut être restée relativement stable en valeur, vu la chute des coûts et l'explosion des capacités des appareils. La R&D n'a pas de raison d'avoir substantiellement augmenté ... le raisonnement est donc toujours juste sur la part relative de l'avionneur dans le coût global de l'appareil. En fait, si l'on y réfléchit, les seuls points sur lesquels l'avionneur peut faire une marge éhontée sont : - le coût initial s'il sur-facture sa cellule. C'est peut être le cas de l'Eurofighter en Arabie Saoudite, mais cela ne semble jamais avoir été le cas de Dassault - les contrats de MCO, mais je serais tenté de dire que c'est le choix du client d'externaliser ce service ... s'il peut développer en interne les compétences pour assurer le MCO, Dassault ne l'empêche pas. - l'outillage spécifique. Peut être un bon moyen de se refaire, si le MCO échappe à l'industriel. Sur ce point, je n'ai jamais vu de preuve, et j'ai eu les rumeurs contradictoires comme quoi Dassault se goinfrait, ou était au contraire très raisonnable par rapport aux pratiques des concurrents. - l'intégration de nouveaux systèmes. C'est le point le plus discutable, non ? Les clients aimeraient ne pas avoir à payer pour intégrer leurs systèmes à eux, mais Dassault, fournissant une solution globale et fonctionnelle avec un choix de systèmes validé, peut ne pas être tenté de se casser le c*l pour intégrer (aérodynamiquement et/ou au SNC) des matériels exotiques pour un besoin spécifique. D'où une facturation peut être un peu lourde. Enfin, tout ça reste dans des limites "ordinaires" de négociation des contrats.
  22. Oui, mais les cons ... ça ose tout. Surtout quand la "main d'oeuvre" est renouvelable et quasi inépuisable. Moi non plus, je n'irais pas tripoter ce truc - déjà que je ne crois pas que j'essaierai de récupérer les munitions non tirées (sans parler des munitions tirées mais non-explosées comme on peut voir de-ci de-là dans la presse ou les récits). Je m'inquiétais juste du risque de prolifération que peut poser une épave comme celle-ci si on n'en achève pas l'élimination en territoire "gris".
  23. Une question au passage ... les tuiles de blindage réactif, ça contient de l'explosif. Est-ce que, prélevées sur une épave comme celle-ci, des insurgés quelconques pourraient les recycler en IED ou en booby-traps ?
  24. FATac

    [Rafale]

    Je vais faire mon chagrin, vous êtes bien gentils, mais on va remettre la critique BD à sa place. ;)
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