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chaba

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  1. La Coree du Nord - jamais en retard d'une provocation - a procede ce matin a 09h45 locale en Coree (01h45 heure de Paris) a un second essai nucleaire, venant apres celui effectue en 2006. L'emplacement est le meme que celui de l'essai de 2006. Pour le moment la Coree (du Sud) et le Japon confirment une secousse sismique pour cet endroit et cette heure...
  2. chaba

    Vitesse de rentrée d'une MIRV

    Pour ce qui est de la possibilite d'interception d'une ogive balistique en phase finale d'approche, on peut se faire "en amateur" les reflexions suivantes: a) D'abord il faut la "voir". Pas facile a detecter au radar du fait de sa forme et de sa petite taille. Il faudra de la puissance d'emission, mais sur un navire cela doit etre possible. Enfin la trajectoire etant un peu plus haute sur l'horizon que celle des avions, il faut des antennes adaptees. Tout cela n'existe pas aujourd'hui au moins sur la mer, mais c'est techniquement possible rapidement si on le souhaite et meme pour des pays pas tout a fait au top de la technologie. b) Il faut l'intercepter. Intercepter un obus d'artillerie est faisable. Le missile anglais "Seawolf" l'a deja fait il y a assez longtemps contre un obus de 114mm, et il y a surement plein d'autres exemples... Sur que l'Aster 15 peut le faire aussi. Mais si guider un missile defensif pour qu'il passe a disons 10 metres de distance, la fusee de proximite assurant que la cible est criblee d'eclats, est suffisant pour stopper un avion ou un missile de croisiere, cela risque de ne pas etre assez face a un corps durci pour une penetration comme un obus de gros calibre ou notre ogive ICBM. Il faut un impact direct et ceci sur une cible de seulement 30 cm de diametre... Peut etre avec des ogives qui deployent une volee de "darts" blindes en avant de la trajectoire de la cible a l'image de ce que les italiens veulent faire avec les obus speciaux anti-missiles mer-mer pour leurs canons rapides de 76mm ? Et sans compter que si l'interception a lieu a courte distance (2 km par exemple), des debris mechants risquent malgre tout de parvenir jusqu'a la cible... En resume (et a l'heure d'aujourd'hui) face a une ogive ICBM qui plonge sur un navire: detecter l'assaillant est assez facilement faisable, sans approcher est tout a fait possible, le detruire reste difficile. Une opinion d'amateur a prendre pour ce qu'elle est. Merci.
  3. chaba

    Vitesse de rentrée d'une MIRV

    Deux elements de reponse a Supply-side: 1) La vitesse des ogives: Considerable dans l'espace (exemple 6 a 7 km/s pour un ICBM), beaucoup moins dans les couches denses de l'atmosphere avec seulement de l'ordre de Mach 3 dans les tous derniers kilometres. Sans vouloir vous saouler avec des elements de mecanique celeste, la vitesse de rentree d'un corps est relativement independante de la forme de l'objet (sa "finesse") avec les resultats suivants: Le freinage par l'atmosphere commence a 100/120 km d'altitude 7 km/s a 60 km d'altitude 6 km/s a 50 km d'altitude (et 6 g negatifs a encaisser... Merci Newton) 2 km/s entre 35 et 40 km d'altitude 1 km/s (soit Mach 3) a 25 km d'altitude Pour reference : http://perso.numericable.fr/wolf424/univers.ovni/rentrees/duree.html 2) La puissance d'impact: L'image de l'impact d'un (ou une?) meteorite est trompeuse, comme le serait aussi l'image intuitive du choc de deux billes dures l'une contre l'autre. Une ogive ou un obus d'artillerie contre le pont d'un navire, c'est comme une balle contre une paroie de bois, cela transperse en faisant un trou net exactement du diametre de l'ogive et en projetant les debris du pont comme eclats a haute vitesse dans toutes les directions. Et ainsi de suite, un pont apres l'autre jusqu'a ce qu'il n'y ait plus d'energie cinetique ou qu'on soit passe au travers. Si on veut des degats plus massifs, on a besoin d'un explosif a l'interieur de l'ogive, qui alors deviendra elle meme la source des eclats supplementaires. C'est ce qu'ont compris les artilleurs de la fin du 19ieme siecle quand sont apparus les nouveaux canons en acier de l'epoque permettant de hautes vitesses initiales : ils sont passe des boulets de marine en fonte pleins aux obus creux et explosifs. Une ogive (non nucleaire) delivree par un missile balistique se compare finalement assez bien aux obus de la "grande artillerie de marine". Exemple: le Richelieu, le Hood ou le Bismarck de 1941 tirait des obus d'environ 800/900 kg qui avaient une vitesse d'impact a disons 25 km d'envion 600/700 m/s (environ Mach 2). Ici on va un peut etre peu plus vite mais on est largement moins lourd... Les obus de l'epoque comprenaient une charge explosive interne (de 22 kg de shellite dans l'obus anglais de 381mm/15inch sur une masse totale du projectile de 879 kg). En resume : surement suffisant pour mettre hors de combat ("mission kill") une fregate, dangereux mais non mortel sur un impact unique pour un porte-avion geant (encore que si on touche une chaudiere nucleaire, la pollution radio-active a l'interieur...)
  4. chaba

    Tomahawk, Trident II.

    Oui surement... Des tetes sont tombees. Et pas qu'en Amerique... Le commandant du sous-marin chinois a ete surement fusille a son retour : il avait livre aux USA - en faisant surface - une information capitale sur le progres qualitatif des sous-marins chinois. Quel interet pour lui a faire surface ? Quand on a reussi un "coup" de ce calibre, ne vaut-il pas mieux repartir tout aussi discretement et depouiller les enregistrements "a la maison" ? Car les americains - humilies nous l'avons vu, c'est indeniable - ont eu ainsi la preuve qu'il leur faut ameliorer leurs methodes et, lors de la prochaine guerre (la "vraie"), le sous-marin chinois qui s'y risquera sera torpille... Cela merite bien de fusiller ce commandant habile mais pretentieux a son retour dans la mere-patrie. En fait je ne crois pas beaucoup a l'hypothese du coup de folie du commandant chinois. Mon hypothese est que s'il a fait surface, c'est qu'il se savait repere (et peut etre depuis longtemps...) et que le jeux etait donc fini. Dans ce cas la, autant faire surface le plus pres possible du porte-avion, ca a plus de "gueule". Mais la question demeurre entiere : Repere de loin ? Ou repere trop tard pour le porte-avions ?
  5. chaba

    Tomahawk, Trident II.

    Pas facile de savoir le vrai en matiere de "gue-guerre" sous-marine en temps de paix: Et si les americains ont entendu le sous-marin chinois a l'avance, n'est-il pas bonne guerre de leur part de ne rien faire et de se laisser "surprendre", plutot que de devoiler a un futur ennemi la qualite de l'ecoute sous-marine ? Ce n'est pas tres grave d'avoir d'air d'un idiot si on peut faire ecouter a ses chefs, toutes portes fermees, l'enregistrement acoustique du sous-marin en train de se mettre en place. Et c'est encore meilleur tactiquement si cela rend votre ennemi trop sur de lui en prevision du jour ou cela sera "pour de vrai". Strategiquement c'est plus discutable, parce que cela ne permet pas au niveau politque de votre ennemi de mesurer les risques d'une confrontation future. Le gouvernement US a deja joue a ce "jeux de con" un certain dimanche matin de decembre 1941, et deja contre un pays asiatique...
  6. chaba

    L'actualité du CdG

    8 BPC au lieu du PA2. Si tout était si simple ! Et pourquoi pas au lieu de 6 SNA Suffren pour 8 milliards d’euros, 5 SNA et 3 BPC (environ 1,330 milliard par SNA contre 0,400 milliard par BPC) ? Et imaginez donc ce que l’on pourrait faire avec un peu moins de FREMM (elles aussi a 0,400 milliard l’unité)… Encore plus de BPCs !! Pour la secte des adorateurs du BPC, le graal se trouve désormais ici chez nous au Japon : le DDH-181 Hyuga, officiellement « destroyer » porte-hélicoptère, 14.000 tonnes, plat comme un porte avion avec son ilot à droite, deux ascenseurs, hangar pour 12 hélico lourds, sonar de coque et missiles anti-aériens en silo sur le pont d’envol style Kuznetzow. Ah le beau BPC ! Pas de radier certes, mais on ne peut pas tout avoir. Moi aussi je rêve de cette belle photo lors de la future revue navale du 14 juillet 2020. Mais : 1) Le choix n’est pas entre le PA2 ou les huit BPCs supplémentaires. Les 2,5/3 milliards pour le PA2 n’existent pas. On n’aura ni l’un ni les autres. 2) Un porte-avion sans avion c’est aussi utile que 8 BPCs sans hélicoptère et sans batellerie… 3) Et puis la « Marine Française » (comme on dit dans le théâtre de Pagnol) c’est celle qui se paye royalement (c’est le cas de le dire) 45 Exocet MM40 Mod3. Et pas un seul de plus ! Alors qu’il s’agit du système d’arme naval de base… Et encore, il ne s’agirait pas de missiles neufs, mais seulement de conversion de ses anciens MM40 Mod2 et livrables après 2012. Le détail qui tue. Moi aussi je rêve…
  7. chaba

    Missilerie Navale

    Le point fondamental est que l’on ne devrait pas raisonner comme si un tel système qui, c’est vrai, est en théorie possible, était déjà opérationnel au profit de l’attaque. Et sans prendre en considération que la défense va s’adapter elle aussi. Les USA n’ont pas développé un tel système alors que si un pays en a les moyens techniques, c’est eux en premier et qu’il leur donnerait un atout formidable puisqu’ils sont les seuls (avec les russes ?) avoir déjà les moyens indispensables de désignation des cibles (satellites ou mieux, les SNA). Pourquoi n’ont-ils pas ce système ? Parce que les obstacles techniques sont très grands comme j’ai voulu le montrer. La question du test préalable du système n’est d’ailleurs pas seulement un problème de technicien. Il y a une implication stratégique et politique majeure. Imaginer que vous etes le président chinois : vous voulez donner une leçon aux ricains et vous donnez l’ordre d’attaquer un GAN américain en Mer de Chine. Mais l’attaque échoue. Eh bien vous allez passer alors une très très mauvaise soirée, je vous le garantis. Il va falloir soigneusement choisir les mots pour expliquer a la Maison Blanche ce que vous avez voulu faire alors que vous vous retrouvez beaucoup moins fort que ce que vous le pensiez une demi-journée plutôt… Et même si les chinois avaient vraiment cette hypothétique arme tueuse de porte-avion, cela ne résoudrait pas leur problème militaire face aux USA. Se retrouver en guerre contre les USA et une guerre devenue « sérieuse » après la destruction d’un ou deux Nimitz et plusieurs milliers de marins et aviateurs, cela veut dire : 1) La perte en une seconde des 2.000 milliards de dollars et plus de bons du trésor US que détient la Chine et sur lesquels les USA feraient immédiatement défaut (et qui seraient invendables pour la même raison) ; 2) Le minage des ports chinois (Shanghai,…) par lesquels passent les exportations qui sont environs 50% du PIB de la Chine d’aujourd’hui. Les américains seraient certes alors privés de machines a laver neuves et de T-shirts, mais les chinois c’est leur substance économique même qui sera atteinte ; 3) La perte des approvisionnements pétroliers (la Chine est désormais le deuxième importateur de pétrole au monde devant le Japon), parce que les USA resteront les maîtres des océans même sans porte avions. On peut me dire que les chinois utiliseront alors l’arme suprême. Ils le peuvent. Mais, si on introduit l’hypothèse thermonucléaire, alors pas besoin de se fatiguer a développer ce concept de missile balistique antinavire : personne n’a jamais prétendu que les GAN, même américains, survivraient plus de quelques heures si on en vient la. Je n’exclue pas que ce dernier développement soit, au moins partiellement, peu hors sujet par rapport au topic des « Missiles navals ». Les lecteurs voudront bien avoir la gentillesse de m’en excuser.
  8. chaba

    Missilerie Navale

    Bien sur que ce system chinois est opérationnel ! La preuve : ils n’en n'ont pas réalisé un seul test. L’auteur américain de l’article serait encore plus crédible s’il avait pu en citer un seul cas de test. Il est évident qu’un tel système d’arme - ogive balistique low-radar signature tres manœuvrable et dotée d’un autodirecteur associée avec un réseau de satellites de désignation – a pu être mis au point sans un seul test… Je pense qu’il vaut d’ailleurs ne pas se risquer à le tester parce sinon on se serait rendu compte que cela ne marche pas (enfin pas du premier coup). Quelques observations : 1) Les chinois n’ont pas au jour d’aujourd’hui de satellites capable d’une telle désignation ; 2) Apparemment les américains ne seront pas capables (ou trop stupides) pour s’en prendre aux drones ou aux avions de reconnaissance (et demain aux satellites) qui guideront le système ; 3) Il va sans dire que le système chinois est si avancé que les américains ne seront pas capables de mettre en place des leurres contre l’autodirecteur de l’ogive ; 4) Aucune défense terminale n’est possible, les croiseurs Aegis3 étant tous réservés a la défense du Japon ou de l’Alaska contre les fusées nord-coréennes. Et puis on a posé comme préalable que l’ogive chinoise n’est pas détectable au radar (ni en infrarouge ??) et de toute façon bien trop manoeuvrante pour pouvoir etre interceptee… L’ogive chinoise est surement un bel objet technique : dans une enveloppe capable de résister à la rentrée, elle contient une charge militaire suffisante pour un porte avion taille Nimitz, un autodirecteur et son alimentation électrique et aussi des propulseurs de manœuvre pour le tout. Elle est largement plus compliquée a réaliser que celle des intercepteurs anti-missile US qui ont sur elle l’avantage de 1) ne pas avoir a entrer dans l’atmosphère 2) qu’un autodirecteur infrarouge est suffisant 3) pas de charge militaire 4) que les propulseurs sont tout petits parce que la masse a manœuvrer est petite (pour les chinois il y a la charge militaire, le bouclier de rentrée, l’alim électrique du radar, le radar…). L’autodirecteur lui-même est une merveille : d’en haut du ciel il discrimine sur le mur de réflexion que constitue la surface de la mer (Rappel : la mer est réfléchissante pour les ondes radar sinon on détecterait les sous-marins en plongée avec un radar sur un avion) l’anomalie liée à la présence d’un navire. Ce n’est pas comme notre Exocet qui détecte ses cibles en silhouette sur l’horizon (ou elles se voient comme le nez au milieu de mon visage). Donc l’autodirecteur chinois est capable de « voir » une anomalie de 20 mètres de haut à une distance de 20 ou 50 km d’altitude. Difficile mais faisable et cela se fait, mais avoir pu mettre le tout dans le volume réduit d’une ogive balistique ou l’antenne ne peut pas être physiquement beaucoup plus grande que celle de notre missile MICA, moi je dis "Chapeau bas !" Evidement comme on l’a vu plus haut, il ne peut pas être brouillé (alors que ceux du Harpoon ou de l’Exocet peuvent l’être). Re-"Chapeau bas !" aux glorieux techniciens chinois… Le tout est une très bonne nouvelle pour les USA et leur supériorité militaire globale. Disposant de moyens technologiques seulement légèrement en retard par rapport à ceux de la Chine, ils ont surement développé eux aussi un système similaire. Monté sur leurs missiles Minuteman (9,600 km de portée) et guidés par des satellites (et ca les américains en ont !) ou mieux par des SNA silencieux (ils en ont aussi…), qui ainsi n’auront plus besoin alors de se dévoiler lors de la frappe sur la cible, ils peuvent depuis les silos situés dans plaines du cœur de leur pays-continent frapper de manière imparable et en moins d’une demi-heure n’importe quelle cible mobile en mer. C'est enfin la guerre en pantouffles ! Merci BPCs pour ce post déposé sur le site un jour de 1er avril.
  9. chaba

    Konitchiwa !!

    Arigato gosaimasu ! Gracias ! Merci ! Dante ! Thank you very much ! (et j'en passe...)
  10. Deux dernieres reflexions (je lasse peut-etre. C'est le lot des paranos): 4) J'ai fait un peu d'ironie aux depends de la Rue Royale. Je le regrette un peu. Le coup est peut-etre beaucoup plus tordu. Je pense a un accord entre Londres et Paris pour ne parler officiellement que d'un choc (avec un containeur) cote francais et esperant que les degats sur le Vanguard passeront inappercus a son retour en Ecosse. Parce que si ce n'est pas bon pour la dissuasion francaise, cette histoire n'est surement pas meilleure pour l'anglaise et pour les memes raisons. Deux SNLE ne peuvent pas entrer en collision. Ainsi tout le monde aurait ete content et le menage aurait pu etre fait discretement en interne dans les deux services et entre les services et leurs autorites politiques respectives. 5) La barre de plongee droite du Triomphant est reputee endomagee. Comme elle est fixee sur le kiosque, elle est visible lorsque le navire est en surface. Pour passer le Goulet et rentrer dans la rade de Brest, les SNLE font surface. Personne ne regarde jamais rien? Le Triomphant est peut etre rentre de nuit vous allez me dire, et en fevrier les nuits sont longues. Peut etre. Alors seuls quelques oisifs et riches americains locataires d'une villa avec vue sur le Goulet ou meme sur l'Ile Longue, et quelques aimables russes qui sont leurs voisins, les deux egalement amateurs fous d'astronomie puisqu'ils possedent telescopes et appareils de photos (pellicule infrarouge si necessaire), ont fait ce cliche fameux. Ils ne sont pas curieux au "Telegramme De Brest". La meme reflexion vaut pour les acces de la base de Flasane. Mais la-bas il ya aussi les francais parmis les locataires de villa... Enfin nous l'esperons...
  11. Je pense qu'il y a trois dimensions dans l'espace. Entre un satellite qui tourne a 300km et un qui orbite a 320km, il ya 20km soit 40 fois l'epaisseur de tranche de mer ou peuvent se trouver les sous-marins. La plus part de satellites en orbite basse se trouvent dans des orbites entre 250 et 600km. Qu'est ce que cela fait que ce soit probable ? L'affirmation selon laquelle la collision de ces deux sous-marins est beaucoup plus improbable que celle des deux satellites, c'est de "l'enfumage". Une maniere de dire que, comme c'est tellement impossible, il n'y a rien a faire face a tel coup du sort qui ne peut donc absolument jamais se reproduire. Donc on continue comme avant et que personne ne vienne mettre le nez dans nos affaires. Bien sur on doit se rejouir que tout est bien qui finit bien. Je me rejouis. Bien sur. Et "Circuler il y a rien a voir!" et "Faire confiance à cet Officier Supérieur". Cependant la Marine n'a pas dit la verite et en tout cas pas tout de suite, ce qui peut laisser a penser que il y a peut etre en realite quelque chose a voir et la confiance serait fortement renforcee par une communication plus adulte. Juste quelques reflexions : 1) Les deux navires ne sont entres en contact que parce que quelqu'un (ou les deux) n'a pas suivi cette consigne de discretion absolue et d'evitement de tout contact pendant les patrouilles de dissuasion. Comme a ce niveau responsabilite - le commandement d'un SNLE - on obligatoirement est fiable a 100% (voire meme a 200%), cela veut dire que cette consigne n'existe pas ou qu'elle connait des exceptions; 2) Cette histoire n'est pas bonne pour la credibilite de la dissuasion francaise. Au choix : Soit on a "joue au con" avec un SNLE (et on est irresponsable) soit on a ete detectes sans detecter les anglais ou au moins sans pouvoir s'esquiver et disparaitre (et les SNLE NG ne sont pas les merveilles de discretion qu'ils pretendent etre). On n'avait peut etre pas besoin de cela pour ameliorer l'opinion que les politiques actuels (a l'Elysee) ont des militaires et de leur professionalisme... 3) Mentir ou ne lacher des elements d'information que parce que le monde exterieur vous l'impose est une catastrophe en terme de credibite (cf la gestion mediatique de l'ambuscade afganne...). Le 4 fevrier ou au plus tard le 6 au retour du Triomphant, la France savait que deux SNLE avaient "fait de la tole". Il aurait bien mieux valu faire un communique de presse commun franco-anglais, ou au pire franco-francais seulement, plutot que de laisser le "Sun" sortir l'histoire en premiere page le 15/16 fevrier. On avait au minimum 8 a 10 jours pour cela. A moins, a moins.. (hypothese horrible !!!) que Le Triomphant n'ait jamais entendu le Vanguard, ni avant, ni apres le choc... Dans ce cas la, j'espere que la Rue Royale a compris la lecon et s'est abonnee a la presse anglaise pour savoir enfin ce qui se passe a L'Ile Longue.
  12. Cette histoire de collision restera mystérieuse et les deux « Royal(e) » ont le devoir de communiquer le moins possible. Nous n’aurons jamais aucun fait concret a connaitre sur l’affaire et les journalistes (cf encore « Le Monde » du 26-Feb avec « Une collision en toute discrétion ») ne nous apporteront probablement rien que des généralités, encore qu’il faille reconnaitre que c’est un journal – Le « Sun » - qui a sorti l’affaire. Il y’a quand même des traces de « foutage de gueule » comme par exemple l’affirmation comme quoi « La probabilité d'une rencontre entre les deux submersibles était bien plus faible que la collision du 10 février entre les satellites américain et russe ». Mathématiquement, l’espace est infiniment plus vaste que l’océan et surtout que la partie de l’océan utilisable pour un SNLE, sa troisième dimension dans l’espace se compte en milliers de kilomètres (au lieu de 300-400 mètres en mer) et les SNLE sont cent à mille fois plus volumineux que les satellites. Même si les satellites se déplacent beaucoup plus vite que les sous-marins et donc balayent le volume beaucoup plus souvent, il reste de la marge. La probabilité de collision devient infime seulement si l’on ajoute la consigne de discrétion absolue (supposée suivie par les SNLE) en plus de la probabilité mathématique. Comme il y a eu collision, c’est que quelqu’un (ou les deux…) n’a pas respecté la consigne. Le reste c’est du bla bla. Le Triomphant aurait fait surface rapidement après l’incident et aurait trouvé la mer vide dans un rayon de 7 miles autour de lui. Pourquoi faire surface si on pense avoir heurté un containeur ? Pour chercher des survivants ? Si c’est un containeur, il n’y en a pas. Si l’obstacle était un sous-marin, on doit savoir qu’il a coulé ou non (l’implosion d’une coque résistante doit s’entendre à des centaines de kilomètres). Et s’il n’a pas coulé, alors il n'y a pas d’improbables survivants à aider en surface. Hypothèse : Parce qu’on a besoin de vérifier quelque chose à l’extérieur du sous-marin ou d’intervenir mécaniquement à l’extérieur de la coque résistante (supprimer une gêne ou une source de bruit) ? Faire surface ce n’est pas discret, surtout si l’on sait que des oreilles vous écoutent à proximité : la chasse des ballasts, le bruit des vagues contre la coque en surface… Et j’espère pour la marine nationale que le bord savait à ce moment là qu’il s’agissait d’un autre sous-marin et pas d’un containeur… Si on décide de faire surface malgré tout c’est soit parce que l’on n’a pas le choix (un truc dans l’hélice par exemple…), soit que la discrétion n’est pas ou plus si importante. En ce qui concerne le prétendu secret absolu entourant les signatures acoustiques, un secret devant nous dit-on partout être défendu a tout prix, il convient de prendre ces affirmations « avec une pincée de sel » comme le disent nos amis anglais. Les SNLE britanniques Victorious et Vengeance se sont rendus à l'Ile longue en février 2000 et mars 2007, et notre Inflexible a effectué à deux reprises une escale à Faslane. Bien sur on doit pouvoir doter les submersibles de bruiteurs pour déformer intentionnellement la signature à l’ occasion de telles visites, mais le signal se traite pour retrouver les fondamentaux acoustiques. Le plus simple si on tient vraiment au secret, c’est de ne pas faire de visite du tout.
  13. chaba

    Konitchiwa !!

    Bonjour (konitchiwa) a tous, Un peu en retard pour me presenter je dois dire... Base actuellement au Japon (Nagoya), je m'interesse d'abord a ce qui flotte (surtout !) et vole (notamment balistiquement). Merci a tous pour ce forum en francais. Amicalement A plus ! (Dja mata!)
  14. chaba

    Photos SNA et SNLE

    La vue ci-dessus est bien celle de Rosyth (Edimbourg) mais le port n'abrite plus aujourd'hui que des sous-marins nucleaires desarmes. Google Map permet d'avoir une autre vue sous l'angle vertical. Il y a les quatres SNLE type Resolusion en deux paires le long de la jetee (il n'y en a que trois sur l'image de Perry / de quand date-t-elle ?) et trois SNA a l'est du bassin (Swiftsure, Churchill et Dreadnought). Les autres vieilles coques de SNA britaniques rouillent a Devonport (Plymouth).
  15. Pour le PA2 on peut aussi envisager une solution mixte : Un unique K15 reacteur qui assure une production d'energie en base (electricite, vapeur et vitesse en transit jusqu'a une quinzaine de noeuds), la marche en base etant le mode ou le nucleaire est a son affaire. Deux TAG pour monter jusqu'a 26/27 noeuds Bien sur on cumulerait ainsi les inconvenients de deux systemes (nucleaire : blindage) et TAG (architecture pour les conduits de gaz), mais on aurait aussi la plus grande partie de l'avantage d'autonomie du nucleaire en ayant une seule chaufferie a payer. Mais, Le renouvellement des fregates et des SNA est la priorite de la marine et c'est absolument correct, normal et on a dela tellement tarde... . Et on a plus que besoin par ailleurs d'avions de transport strategique ou de ravitaillement en vol pour ne parler que de ce qui "creve les yeux" au sein des autres armees... Alors le PA2 est un reve sans un relevement de l'effort financier de defense de la part de la France. Et sauf crise militaire majeure affectant demain le pays et changeant la perception publique actuelle de notre securite, les priorites sont definitivement aillleurs aujourd'hui.
  16. chaba

    Tomahawk, Trident II.

    Les histoires de sous-marins qui parvienent a s'approcher "a toucher" de navires potentiellement bien defendus sont a considerer avec prudence. En effet de la part de la cible, la meilleure tactique n'est surement pas de reagir a la seconde ou vous detectez l'intru, et l'informer ainsi de votre niveau de performance en detection. Il vaut mieux passer publiquement pour un imbecile, mais ramener a votre etat-major un bel et long enregistrement sonore de votre "vainqueur" suivi en train de ramper pour se rapprocher de vous. Seuls les connaisseurs savent...
  17. chaba

    Tomahawk, Trident II.

    Poursuivons donc la réflexion : a) Mes raisonnements se situaient dans l’hypothèse simple d’objectifs navals stationnaires – au mouillage - attaqués par des missiles balistiques équipés d’ogives sans guidage terminal (hypothèse « balistique pure »). Maintenant si l’on dispose d’autodirecteurs de science fiction couplés avec une LAN pour nos ogives, alors le jeu devient bien plus intéressant ! b) La question de l’autodirecteur est réglée par la science-fiction comme nous l’avons vu. On a donc mis au point un autodirecteur capable de détecter et poursuivre depuis 20 km d’altitude (20 secondes avant l’impact à Mach 3) un navire, vu par le dessus avec la mer comme fond réfléchissant (l’autodirecteur de l’Exocet lui se contente de rechercher depuis 20 km un navire qui se détache en SILHOUETTE sur l’horizon… Et il a 60 secondes pour cela avec une vitesse de Mach 0,9). Allumer l’autodirecteur depuis plus loin et plus haut (50 km ?) est certes possible, mais l’antenne embarquée dans l’ogive sera alors d’autant plus grosse ainsi que la puissance électrique nécessaire à l’émission (puissance dans un rapport du cube de la distance…), alors que le diamètre et la forme de la tête balistique est bien limitée, et qu’il faut la construire en un matériau qui, en plus de résister aux 1.000 degrés et plus de la rentrée dans l’atmosphère et aux contraintes mécaniques (combien de G négatifs ??), devra être aussi transparent aux ondes radar… Pas simple. Enfin la cible tirera pour se protéger des leurres magnétiques que l’autodirecteur distinguera. Ca c’est le plus facile… c) Une ogive balistique n’est pas très manoeuvrable. Les missiles balistiques dispersent leurs ogives en début de vol, juste après le court vol propulsé. Le « bus » du missile place alors rapidement les têtes sur leurs trajectoires indépendantes distinctes et c’est l’effet de la durée et de la distance du vol qui les fait s’écarter de dizaines de kilomètres et plus à l’arrivée. C’est du « balistique pur ». Un missile (air-air ou sol air) est manoeuvrant – parfois - parce qu’un micro propulseur le fait basculer autour de son centre de gravite par une pousse excentrée, le propulseur principal assurant le changement de cap une fois le missile mis dans la bonne nouvelle direction, même s’il reste quand même à vaincre la force d’inertie. C’est le cas de l’Aster 30 par exemple. Pour la tête balistique : rien de tout cela. Une poussée excentrée ne fera que la mettre en rotation sur elle-même, mais elle restera obstinément sur la trajectoire donnée au départ. Pas d’autre solution que de pousser fort au travers du centre de gravitée et de pousser vite parce que l’on a que de 10 à 20 secondes pour effectuer la poussée et encaisser les effets du changement de trajectoire. Donc un gros moteur et relativement beaucoup de combustible dans notre ogive, qui se remplit et se complexifie.... Il reste bien la possibilité de gouvernes aérodynamiques mais cela n’est très adapté à des changements brutaux. Il vaudra donc mieux que notre missile soit dès le départ sur la bonne trajectoire... Ah les bateaux au mouillage, c’était quand même plus facile ! d) Les dégâts causés à la cible ne sont pas liés à l’énorme énergie cinétique du projectile. Ceci n’est vrai que dans le cas du choc de deux corps durs et pleins (une bille contre une autre bille). Dans notre cas, c’est le cas une balle contre une feuille de papier (le pont du porte-avion, même s’il est fait de 25mm d’acier). La balle passera au travers découpant un trou bien rond à la taille de son diamètre et rien de plus, hormis bien sur les éclats issus du pont qui voleront partout alentour. Et ainsi de suite, un pont après l’autre, jusqu'à théoriquement ressortir par le fond. Il traverse tout, il couple des câbles, projette des éclats et noie un compartiment d’accord, mais il ne met pas votre navire en pièces « façon puzzle » comme disait le très regretté Michel Audiard. Un projectile dur traverse les structures. Un projectile dur dix fois plus rapide traverse dix fois plus rapidement les structures mais ne fait pas plus de dégâts. Et un projectile dur cent fois plus rapide, etc… Il faut une explosion interne du projectile au cœur de la cible pour multiplier les dégâts. Et cette explosion est proportionnelle au poids d’explosif contenu. Et même en ne parlant que d’énergie cinétique, est-elle si énorme que cela ? Une ogive de 100 kg à Mach 6 (et Mach 6 c’est beaucoup dans la très basse atmosphère, la moitié serait plus raisonnable) emporte 36 fois plus d’énergie cinétique qu’une ogive de 100 kg se déplaçant à Mach 1 et autant d’énergie qu’un avion de 3.600 kg volant à Mach 1. Est-ce que l’impact kamikaze d’un Alphajet sur un Nimitz l’enverrait par le fond ? Non. Même pas le Charles De Gaulle. Même pas 100 % « mission-kill ». e) Les US se dotent d’anti-missile de théâtre sur leurs navires, c’est vrai, mais ce n’est pas justifié par la menace (chinoise ?) dont nous parlons. Cette menace n’existe pas à court terme. La question du test reste entière. Il en faudra des tirs de test. Et pas qu’un seul ! En 2008, pour les portées balistiques moyennes ou longues, à part la Russie (au moins quatre tests du « Bulava »), on compte un test de routine Minutmann (et pas de test Trident II) par les USA et un test M51 français. Pas de test anglais. Des trucs indiens et co, mais on sait qu’ils ne jouent pas (encore) à flinguer des porte-avion avec. Le calme plat. Et zéro test balistique chinois (Jeux Olympiques obligent ??) enregistré en moyenne ou longue portée toujours. Donnons leur la possibilité de quelques essais tout de même ! Sans parler du niveau technologique. La Chine a certes testé un engin antisatellite en 2007, mais il était du niveau de complexité de ce que les américains ou les soviétiques savaient faire à la fin des soixante. Et si avec la technologie de cette époque, on pouvait faire un « missile balistique tueur de porte-avion », les russes l’aurait fait aussi sec et les américains n’auraient pas continuée la classe Nimitz depuis trente cinq ans…
  18. chaba

    Tomahawk, Trident II.

    Juste quelques réflexions personnelles sur cette hypothèse d'école : utiliser un missile balistique moderne à têtes multiples mais non-nucléaires (type Trident II ou M51) comme arme antinavire contre une flotte statique : 1) Le prix d’un missile balistique en question devant être dans la gamme des 50 à 100 millions d’euros, il faudra les réserver pour des cibles de choix. 2) La précision d'un missile balistique est classiquement décrite par son CEP ou "cercle d'erreur" probable (50% des coups à l'intérieur d'un certain rayon centré sur le point visé). Un porte-avion type Nimitz représente une cible d’environ 300mx40m (le cœur du bateau, pas les morceaux du pont « qui dépassent ») soit 12.000m2, alors qu’une frégate moderne (type « Forbin » or « Burke ») s’étend sur environ 150mx20m soit 3.000m2 et un SNLE/SNA sur environ 2.500m2. Ceci en ne considérant que ses cibles navales de grande valeur. Faisons - si vous le voulez bien - l’hypothèse que le point à viser (le poste de mouillage) est connu sans erreur aucune, ce qui est vrai pour un SNLE dans son bassin à Bangor ou l’Ile Longue, mais très incertain pour un navire mouillé sur rade. Avec un CEP de 250m (peut-être celui de notre futur M51 français, la littérature donnant souvent 500 mètres pour l’actuel M4 mais c’est sans garantie…) cela donne environ 12% de probabilité de coup dans le but par ogive lancée contre un porte-avion et un petit 3% contre une frégate. Pas fameux : cela veut dire un impact seulement toutes les huit têtes (soit ce qui se cachera sous la coiffe du M51 si les rumeurs sont exactes…) si la cible est un porte-avion. Pour un SNLE ou une frégate, cela devient de la roulette… Avec un CEP de 50m (rumeurs - peut être excessives ? – à propos du Trident II), c’est beaucoup mieux : au moins 30% sur une frégate et 60% ou plus sur notre porte-avion. 3) Quels dégâts attendre ? D’abord notons une pénétration garantie avec une vitesse d’arrivée de l’ogive supérieure au kilomètre par seconde ou plus (un Exocet c’est 300 mètres/seconde seulement…) et au cœur de la cible (machines, munitions,…). Mais avec une ogive pas très puissante : une MIRV ne pèse pas beaucoup plus d’une centaine de kilogrammes et il faut en réserver pas mal pour le bouclier de protection pour la rentrée dans l’atmosphère. Reste quoi ? Cinquante kilogrammes ? (Noter que l’incertitude est ici considérable). A comparer avec les 130 kilo de l’ogive de l’Exocet (qui n’a déjà pas la réputation d’un « ruineur de structures » – cf the petit USN « Stark » qui a survécu à deux d’entre eux même si il était évidement « mission-kill »). Au total et vraiment « à la louche », probablement pas assez de dégâts pour garantir une mise hors service sur un seul coup au but, à l’exception du cas ou la cible est un sous-marin. 4) A noter que le guidage des MIRV ne doit pas permettre de diriger la totalité des ogives d’un seul missile sur une unique cible ponctuelle ou même sur des cibles très proches, les missiles stratégiques étant plutôt conçus au départ pour repartir leurs ogives sur une région se mesurant en milliers de km2. Il doit y avoir à minima les problèmes de risque de perturbations aérodynamiques entre les ogives à prendre en compte lors de la rentrée dans l’atmosphère…Ceci, couplé avec la possible assez faible « létalité » de chaque coup au but (voir le point ci-dessus) conduit à devoir prévoir d’utiliser un nombre important de missiles pour traiter une cible. L'attaque devient financièrement chère, complexe à planifier et plus « déstabilisante » en terme de possible escalade nucléaire catastrophique (imaginons l’effet de l’annonce sur le cerveau de votre adversaire de vingt départs de missiles vus en infrarouge par ses satellites d’alerte avancée, puis celle de deux cent ogives et des centaines de leurres repérés en vol par ses radars à longue portée le tout en route en direction de chez vous ?!) 5) Il faudra essayer le système, une chose qu’il est impossible de faire discrètement de nos jours. Cela ne manquera pas d’alerter vos cibles futures qu’une telle attaque est techniquement préparée par vos soins et on peut prévoir la mise en œuvre de mesures de protection simples (déplacement régulier et aléatoire des navires – même de seulement 500 mètres – en période de crise mondiale) qui réduiront considérablement l’efficacité d’une attaque. [Paradoxe : avec un « super » missile avec un CEP de 50 mètres l’efficacité devient mathématiquement quasi-nulle en cas de déplacement de la cible de 200 mètres alors qu’elle reste de quelques pourcents avec un missile moins performant au CEP dans les 200/300 mètres !]. Au total : Le « Pearl Harbour » balistique ne semble pas évident en 2009. En tout cas, il faut disposer de missiles affichant un CEP inferieur à 100, voir seulement 50 mètres, ce dont probablement seuls des USA disposent – peut-être - à l’heure actuelle. Ou d’une forme de guidage terminal. Et puis comme cela a déjà été dit plus haut, bon courage à tous pour convaincre en dix minutes le gouvernement d’en face que les missiles lancés ne sont pas équipés d’ogives nucléaires… Ce n’est pas gagné d’avance !!
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