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seal33

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Messages posté(e)s par seal33

  1. Il y a 3 heures, clem200 a dit :

    Le journaliste de France info a tenté un truc ce matin en interview avec un gars d'Airbus sur ce sujet :biggrin:

    "L'A400M est un programme européen, comme l'avion de combat du futur. Allez vous réussir à lancer ce programme avec la France ?" 

    quelle a été la réponse?

  2. j'ai trouvé ça sur ce Combined Project Team (si ça a été abordé dans les différents sujets traitants du SCAF, je suis passé à coté).

    https://www.pivotarea.eu/2019/09/03/future-combat-air-system-the-project-management-structure/

    Révélation

    La structure de gestion de projet suivante est envisagée pour gérer le projet FCAS (Future Combat Air System) : En octobre, une équipe de projet combinée (CPT) devrait commencer ses travaux à Paris (la France est le pays chef de file du FCAS). Cette CPT est composée d'une division programme et d'une division opérationnelle.

    La première a pour mission de gérer les aspects techniques et administratifs du FCAS - par exemple l'évaluation technologique, le traitement des contrats, la gestion des finances et des risques. La division opérationnelle est l'endroit où les forces armées des États du projet (France, Allemagne, Espagne) peuvent faire valoir leurs exigences à l'égard du Future Combat Air System - également en consultant des experts. Pour résoudre les conflits, il devrait y avoir un comité de pilotage spécial au sein du CPT. Selon le ministère français de la Défense, un conseil de coordination de haut niveau est prévu pour les "aspects de chevauchement des projets" (j'essaie de comprendre plus précisément ce que cela signifie...). Enfin, il y aura un comité de pilotage - composé des secrétaires d'État à l'armement - qui sera responsable des décisions politico-stratégiques devant le noyau de gestion du CPT. "Avec l'industrie dure, il y a une coordination continue sur tous les niveaux de cette structure de gestion du projet " a déclaré à l'auteur un porte-parole du ministère allemand de la défense. Outre le projet FCAS avec l'Allemagne et l'Espagne, la France poursuit également un programme intitulé "Future Combat Air System / Technological Demonstration Cooperation" avec la Grande-Bretagne. Cette entreprise se concentre sur la technologie des véhicules aériens sans pilote, en se basant sur les projets de drones de ses principaux partenaires industriels - TARANIS de BAE et NEURON de Dassault.

    Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

    quel serait l'intérêt de Dassault de na pas signer ce CPT, l'argument Allemand ne tient pas. 

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  3. Il y a 19 heures, DEFA550 a dit :

    Je n'irai pas jusque là, parce que faut quand même pas déconner. Je pense juste, personnellement et en mon for intérieur, que cette bévue colle plutôt bien avec une rigueur généralement élastique dans ce coin de France. Voyez-y un procès d'intention si vous voulez, moi j'y vois une sorte de continuité :biggrin:

    dans le Sud-Ouest (Mdm) ou à Cognac plus particulièrement?

  4. Il y a 2 heures, Coriace a dit :

    Article sur le SCAF dans Lemonde. 

    Je me suis arrêté à la deuxième ligne, un gros THERE IS NO ALTERNATIVE. Ils n'ont vraiment plus aucun arguments. 

    Révélation

    Système de combat aérien du futur : « Nous avons une responsabilité historique »

    Guillaume Faury, président exécutif d’Airbus, évoque le SCAF, projet lancé en 2017, qui doit succéder aux avions de combat Rafale et EurofighterTyphoon à l’horizon 2040.

    Lancé en 2017 par la France et l’Allemagne, rejointes depuis par l’Espagne, le système de combat aérien du futur (SCAF) doit succéder aux avions de combat Rafale et EurofighterTyphoon à l’horizon 2040. Fin mars, Paris et Madrid se sont dits« préoccupés » par les retards pris par ce projet jugé primordial, mais bloqué par des rivalités entre Airbus et Dassault Aviation, comme l’a reconnu son PDG, Eric Trappier, en mars.

    Ce programme n’est-il pas compromis par les tensions entre Airbus et Dassault Aviation ?

    Mais nous devons y arriver ! Il n’y aura pas de SCAF national, aucun pays européen n’en a les moyens, que ce soit en ingénierie ou en financement. Nous avons donc une responsabilité historique. Nous avons besoin d’un partenaire fort comme Dassault Aviation dans le système de combat aérien, qui compte sept piliers. Nous sommes parvenus à un accord sur six des sept piliers (drones, cloud de combat, moteur, simulation, capteurs, furtivité), mais ce n’est pas encore le cas pour l’avion de combat, le septième pilier.

    Nous avons construit le partage des tâches et des responsabilités, mais nous ne l’avons pas encore finalisé par un contrat signé. Dans un programme, on met en commun les résultats, qui doivent être disponibles pour tout le monde. Or, le SCAF est dans une phase où coexistent encore l’Eurofighter (Airbus et ses partenaires) et le Rafale (Dassault Aviation). Nous sommes en compétition commerciale, et il est normal que dans la phase 1B (préparation du démonstrateur), nous nous entendions sur le partage des informations et que nous gardions les résultats relativement séparés.

    Mais il faudra aussi être certain que dans la phase de développement, à partir de 2027, il y aura un partage complet des résultats entre nos deux groupes. Cela nécessite aussi une volonté des politiques, qui doivent se positionner. Des changements récents sont intervenus en Allemagne et nous sommes en période électorale en France, ce qui entraîne un peu d’attentisme. Mais je suis convaincu que l’on parviendra à un accord.

    Ces avions pourront-ils être interopérables avec des F-35 américains sur un théâtre d’opérations ?

    C’est l’une des raisons pour lesquelles c’est important de faire le SCAF maintenant. L’OTAN a une vision du futur cloud de combat (données, cyber, cryptage…). Pour garantir l’interopérabilité, il est important que les standards que nous allons développer pour répondre aux impératifs militaires européens soient discutés et définis à l’OTAN avec les Américains pour construire des standards communs. Si nous ne sommes pas en mesure d’exposer notre vision maintenant, on nous imposera les standards des concurrents et on sera obligé de s’adapter sans que l’on n’ait voix au chapitre.

    Le Royaume-Uni, l’Italie et la Suède développent aussi un système de combat aérien, Tempest. Ne faudra-t-il pas les rapprocher ?

    Aujourd’hui, il faut poursuivre le SCAF. Pour franchir les prochaines étapes, je pense que l’équipe de trois, France, Allemagne et Espagne, suffit. Il faut aller vite. Augmenterons-nous l’équipe à un moment donné ? Sans doute. Nous verrons par la suite.

    Les exportations ne risquent-elles pas d’être limitées en raison d’une politique plus restrictive de l’Allemagne en matière d’armements ?

    Le traité d’Aix-la-Chapelle, en 2019, a posé les bases d’une approche commune en termes d’exportation d’armement entre la France, l’Allemagne, rejoints par l’Espagne, et qui préfigure les accords que nous devrons signer pour le SCAF et d’autres programmes d’avenir développés en partenariat. Mais sur bien d’autres sujets, l’Allemagne a, en effet, une politique plus restrictive que la France et peu prévisible. Les politiques ont été changeantes par le passé et ont causé certaines difficultés à Airbus. Il faut changer cela, en respectant bien sûr les règles des grandes alliances que les pays européens ont dans le monde. Nous avons besoin d’une politique stable qui donne de la visibilité et nous permette d’exporter au-delà de l’Europe, dont la taille est trop réduite pour assurer la compétitivité de notre base industrielle, notamment face aux Américains.

    Jean-Michel Bezat et Dominique Gallois

    Petite sortie dans la presse Française de Guillaume Faury dans l'entre deux tours. 

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  5. Il y a 13 heures, Ardachès a dit :

    … En même temps, si je me met à sa place (si,si), tu « récupères » des « infos » assez sensibles et qui ne peuvent provenir que « d’insiders », pour un journaliste c’est du miel.

    C’est pratiquement exclu qu’il ne soit pas en « mission commandé » … où on se sert de lui pour faire passer un message … à qui ? Où il a été manipulé -à dessein- en balançant de supposé problème afin d’intoxiquer… mais qui ?

    Merci @ARMEN56 d’être apparu  :bloblaugh:

     

    Un petit résumé de cette histoire avec D.Merchet? je n'ai rien vu passer. 

    Son blog n'est plus actualisé depuis un moment au vu de l'actualité depuis au moins le début d'année. 

  6. il y a 20 minutes, Obelix38 a dit :

    N'ayant pas accès à l'article, il faudrait savoir si cette limite de 30 vient de Cabirol lui-même ou d'un officiel, parce-que ça fait une sacrée différence ! :dry:

    Révélation

    Comment les Etats-Unis ont imposé le choix du F-35 à l'Allemagne

    L'achat de l'avion de combat américain F-35 par l'Allemagne est semble-t-il désormais inéluctable. Si cette décision a de quoi surprendre et qu'elle est irritante, elle ne sera pas pour autant une machine de guerre contre le programme européen, le système de combat aérien du futur (SCAF) lancé par la France, l'Espagne et l'Allemagne. Tout va notamment dépendre du nombre d'appareils américain achetés et quelles seront la ou les missions des F-35. Le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz a donné trois pistes lors d'un discours majeur prononcé devant le Bundestag le 27 février sur la politique de défense de l'Allemagne. Trois pistes où il avait assuré que sa priorité était de construire la prochaine génération d'avions de combat "avec des partenaires européens et la France en particulier". Ce qui est une déclaration très importante pour la pérennité de ce programme, et au-delà, la souveraineté de l'Europe en matière d'aviation de combat.

    Et en même temps, Olaf Scholz avait indiqué qu'il voulait continuer de développer les capacités cruciales de guerre électronique sur l'Eurofighter et qu'il considérait le F-35 comme la plateforme pouvant porter la B61, la bombe nucléaire de l'OTAN. "Pour le partage nucléaire, nous procurerons en temps utile un remplaçant moderne des avions Tornado obsolètes, a déclaré Olaf Scholz. L'Eurofighter doit être activé pour la guerre électronique. L'avion de chasse F-35 entre en ligne de compte en tant qu'avion porteur". La nouvelle coalition a ainsi confirmé la volonté de l'Allemagne de poursuivre sa mission nucléaire au sein de l'OTAN. En outre, "l'Allemagne a cette conviction que pour être un bon partenaire du partage nucléaire (Nuclear Sharing) dans le cadre de l'OTAN et pour bénéficier d'une protection nucléaire de l'OTAN et des Américains, une plateforme américaine est un élément de garantie supplémentaire", décrypte-t-on l'état d'esprit allemand pour La Tribune.

    En 2020, l'Allemagne avait choisi le F-18, en 2022, elle va finalement acheter le F-35. Pourquoi ce revirement ? Derrière ce choix, l'ombre logique des Etats-Unis. Washington a su imposer à l'Allemagne l'acquisition de F-35 en remplacement des vieux Tornado. Les appareils américains serviront à accomplir la mission nucléaire octroyée à l'armée de l'air allemande dans le cadre du partage nucléaire ("Nuclear Sharing"), un concept dans la politique de dissuasion nucléaire de l'OTAN, qui implique les pays membres sans armes nucléaires dans la planification de l'utilisation d'armes nucléaires. C'est aussi le cas de la Belgique, des Pays-Bas, de l'Italie et de la Turquie.

    Pour exécuter cette mission nucléaire, le F-18 doit subir des modifications importantes pour porter la B61. En outre, l'Allemagne aurait été le seul pays à être équipé de cet appareil alors que le F-35 est en passe d'être qualifié à porter l'arme nucléaire de l'OTAN en Italie et en Belgique. "C'est sûr que les Américains ont utilisé cet argument comme un levier", explique-t-on à La Tribune. Les Américains ont donc utilisé cette arme massive pour forcer la main aux Allemands, qui devraient utiliser le F-35 que pour des missions nucléaires. Dans ce cadre-là, précise-t-on, Berlin devrait logiquement commander une trentaine de F-35. Mais pas plus. 

    Capacités de guerre électronique

    Au-delà de 30 F-35, cela voudrait dire que l'avion de combat de Lockheed Martin serait affecté à d'autres missions. Il menacerait aussi bien la volonté de Berlin de garder des capacités de guerre électronique que le développement du SCAF. Pourtant, l'Allemagne avait décidé initialement d'acheter 45 F-18 de Boeing, dont des F-18 Growler pour la guerre électronique. Ce n'est plus le cas aujourd'hui puisque les Allemands souhaitent investir dans des capacités souveraines et ainsi garder leur savoir-faire dans la guerre électronique dans le cadre du programme SCAF. "Cette compétence de guerre électronique va être très importante en franco-allemand pour le SCAF", assure-t-on à La Tribune

    Si le F-35 se cantonne à des missions nucléaires, il n'entrera "pas en concurrence avec le SCAF, à condition quand même que le programme européen soit lancé à peu près au même moment" que l'achat des avions de combat de Lockheed Martin, assure-t-on à La Tribune. Les actes suivront-ils les déclarations ? Et une fois les décisions de l'Allemagne annoncées, il faudra alors regarder le nombre d'avions achetés, identifier quelles seront les missions de ces avions, si l'Allemagne continue à développer ses compétences en matière de guerre électronique et, enfin, observer la concomitance des calendriers F-35 et SCAF.

     

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  7. Il y a 17 heures, seal33 a dit :

    Depuis au moins 2 jours (hier et aujourd'hui) via https://globe.adsbexchange.com, 2 C17 Indiens, en provenance direct d'Inde, direction la Pologne pour l'un (proche de la frontière UK) la Slovaquie pour l'autre. 

    Pour un pays qui ne prend pas parti dans le conflit ça fait beaucoup de vols (au moins 4 de ce que j'ai compté) en direction d'un camp. 

    Opération d’évacuation il semblerait. Les pays correspondent. 
     

    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/05/ukraine-l-inde-tente-d-evacuer-ses-ressortissants-pris-au-piege-du-conflit_6116270_3210.html#xtor=AL-32280270-[default]-[ios]

     

    Révélation

    Guerre en Ukraine : l’Inde tente d’évacuer ses ressortissants pris au piège du conflit

    Plus de 20 000 ressortissants indiens se trouvaient en Ukraine avant l’offensive russe. La plupart ont quitté le pays mais plusieurs milliers d’étudiants seraient encore bloqués dans des zones de conflit.

    L’appel de l’ambassade d’Inde en Ukraine, lancé mercredi 2 mars à ses ressortissants, a suscité l’effroi. Ecrit en lettres capitales, il appelait tous les étudiants indiens se trouvant toujours à Kharkiv à « évacuer immédiatement » la ville située dans l’est de l’Ukraine, quitte à parcourir une dizaine de kilomètres à pied. La mort d’un étudiant en médecine, la veille, à Kharkiv, avait déjà profondément ému le pays : Naveen, 21 ans, a été victime d’un bombardement russe mardi, alors qu’il était sorti acheter des provisions. Un autre a été blessé par balles dimanche, lorsqu’il tentait de fuir la capitale, Kiev.

    Avant l’offensive russe, plus de 20 000 Indiens se trouvaient en Ukraine. La plupart sont des étudiants en médecine issus de la classe moyenne ayant choisi ce pays, notamment car ce cursus y est plus abordable qu’en Inde. Les témoignages poignants de ces milliers d’étudiants, bloqués dans des conditions difficiles, continuent d’affluer. Et leurs proches implorent le gouvernement de les ramener sains et saufs.

    « Evacuez-nous, s’il vous plaît. Nous voulons rentrer chez nous », supplie Mohammed Mehtab Reza, un étudiant en quatrième année de médecine bloqué à Soumy, dans l’est de l’Ukraine, à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe. Le jeune homme, contacté jeudi par téléphone, affirme être sans nouvelles de son ambassade depuis quatre jours. « On ne peut pas quitter la ville, les chars sont dans les rues, on entend les tirs et les attaques aériennes », poursuit-il, en larmes, avant de raccrocher pour se mettre à l’abri en sous-sol.

    Indiens et Nigérians pris à partie

    Le premier ministre indien, Narendra Modi, et le président russe, Vladimir Poutine, se sont entretenus par téléphone, mercredi, au sujet de l’évacuation des citoyens indiens. La partie russe « essaye notamment d’organiser une évacuation d’urgence d’un groupe d’étudiants indiens de Kharkiv via un couloir humanitaire » vers la Russie, selon le Kremlin. Les autorités russes ont affirmé que ces étudiants étaient retenus de force en Ukraine et utilisés comme des boucliers humains. Une accusation démentie par l’Inde, qui a salué l’aide apportée par les autorités ukrainiennes.

    Une grande partie des Indiens d’Ukraine et plus de 10 000 autres ont été ramenés en Inde depuis la Roumanie, la Hongrie, la Pologne ou encore la Slovaquie, dans le cadre d’une vaste opération d’évacuation baptisée Ganga. Quatre ministres du gouvernement de Narendra Modi ont été dépêchés lundi dans ces pays limitrophes de l’Ukraine pour coordonner les efforts de rapatriement.

    « Personne de l’ambassade n’était présent pour nous aider à quitter l’Ukraine, où nous étions coincés », affirme Harsh Goel, un étudiant à l’université nationale de médecine d’Ivano-Frankivsk, dans l’ouest de l’Ukraine. « J’ai pris un bus et ensuite j’ai marché environ 20 kilomètres pour traverser la frontière jusqu’en Roumanie. J’ai vu des militaires s’en prendre à des étudiants indiens et nigérians », raconte-t-il alors qu’il s’apprête à rentrer en Inde.

    Le sort de ces étudiants pourrait-il influencer la position de New Delhi dans cette guerre ? Jusque-là, l’Inde n’a jamais condamné explicitement l’agression de la Russie. « Il est peu probable que l’Inde dénonce publiquement la Russie et l’évacuation des étudiants est une question pratique qui n’y changera rien »,estime Harsh Pant, à la tête du programme d’études stratégiques de l’Observer Research Foundation, à New Delhi.

    L’Inde demeure une alliée historique de la Russie, qui est son premier fournisseur de matériel militaire. Mais ces dernières années, le géant sud-asiatique s’est rapproché des Etats-Unis et de l’Europe, ses partenaires dans l’Indo-Pacifique. « L’Inde a besoin à la fois de la Russie et de l’Occident pour faire face à sa rivale chinoise », résume Harsh Pant. Une position d’équilibriste que New Delhi tente de maintenir, alors que les Etats-Unis le poussent à adopter une position plus claire sur l’Ukraine.

    Le président américain, Joe Biden, a tenu jeudi un sommet virtuel du Quad, cette alliance qui réunit les Etats-Unis, le Japon, l’Australie et l’Inde, et dont l’objectif est de contrer l’influence de la Chine dans l’Indo-Pacifique. Le communiqué commun publié à l’issue de la rencontre ne comprenait toujours pas de condamnation claire de l’invasion russe de l’Ukraine.

    Des militants de la gauche radicale brûlent des effigies de Vladimir Poutine et Joe Biden, lors d’une manifestation pour exiger l’évacuation des étudiants indiens en Ukraine et le retrait des troupes russes. BIKAS DAS / AP

    Mercredi, l’Inde s’était à nouveau abstenue de voter la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU déplorant l’agression russe et exigeant le retrait de ses forces militaires d’Ukraine. « Dans ses prises de position, l’Inde mentionne désormais le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des Etats, et cela s’adresse à la Russie », souligne néanmoins Harsh Pant, qui rappelle que l’Inde envoie également de l’aide humanitaire en Ukraine.

    Le ministère des affaires étrangères estime qu’il pourrait encore rester 2 000 à 3 000 ressortissants indiens en Ukraine et assure que les vols se poursuivront jusqu’à ce que la dernière personne soit évacuée. En route vers sa ville natale de Muzaffarnagar, dans l’Uttar Pradesh, Harsh Goel, l’étudiant en médecine, envoie encore un message sur WhatsApp : « Priez pour les Ukrainiens et les étudiants qui sont toujours bloqués. »

    Ravi Pinto(New Delhi, correspondance)

     

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  8. Il y a 4 heures, Zalmox a dit :

    Deux B-52 ont été aperçus faisant des ronds au-dessus de Buzău (Roumanie) il y a 4 heures.

    (Un ami qui s'y connait en avions et ne pouvait pas les confondre les a aperçu et vu que les vols n'étaient pas sur Flightradar).

    L'emplacement de la ville :

    https://www.google.fr/maps/place/Buzău,+Roumanie/@44.915373,27.3015621,7.11z/data=!4m5!3m4!1s0x40b15fd8fd6ff6af:0xc32cfa9242caeca7!8m2!3d45.1371109!4d26.8171122

    ils étaient visible sur ADS-B Exchange ;)

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  9. Depuis au moins 2 jours (hier et aujourd'hui) via https://globe.adsbexchange.com, 2 C17 Indiens, en provenance direct d'Inde, direction la Pologne pour l'un (proche de la frontière UK) la Slovaquie pour l'autre. 

    Pour un pays qui ne prend pas parti dans le conflit ça fait beaucoup de vols (au moins 4 de ce que j'ai compté) en direction d'un camp. 

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  10. Il y a 5 heures, Joab a dit :

    Je ne me remets toujours pas de cette rhétorique de dénazification. Il veut dire quoi par là? Changer le président ukrainien Juif russophone? C'est vraiment obscène.

    Je pense que depuis le départ il parle des milices d'extrême droite qui ont eu des leurs dans le gouvernement. Je trouvais l'allusion étrange aussi mais le reportage de Paul Moreira offre un point de vue à ce sujet

    I

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