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  1. il y a 5 minutes, wagdoox a dit :

    On lance la classe, on verra combien après. 
    Le pang en 2035 et le pang 2 en 2040 (s’il est commandé)

    selon l'article décision pas encore prise, ce sera pour 2025.

    Il est mention également d'arme énergie dirigée...

  2. Révélation

     

    Le porte-avions « Charles-de-Gaulle » aura un successeur à propulsion nucléaire, annonce Emmanuel Macron

    Le président de la République a dévoilé mardi les contours de ce nouveau bâtiment, qui doit être mis en service en 2038 : une fois et demie plus imposant que son prédécesseur, il devrait coûter sept milliards d’euros.

    La ministre des armées, Florence Parly, devant une maquette du « Charles-de-Gaulle », en 2018 au Bourget. ERIC PIERMONT / AFP

    La France va se doter pour 2038 d’un nouveau porte-avions à propulsion nucléaire, un navire de 300 mètres déplaçant 75 000 tonnes, une fois et demie plus imposant que l’actuel Charles-de-Gaulle auquel il succédera. Cette annonce, plusieurs fois repoussée depuis l’été pour des raisons liées à l’actualité ou au Covid-19, a été faite mardi 8 décembre par le président Emmanuel Macron lors d’une visite sur le site industriel de Framatome, au Creusot (Saône-et-Loire).

    Le moment est toujours choisi, pour parler d’un tel outil militaire. Seule une poignée d’Etats ont opté pour des porte-avions nucléaires avec des catapultes projetant à longue distance des appareils lourdement armés : les Etats-Unis, la France, la Russie, la Chine (les autres ont des porte-avions diesel ou, comme le Royaume-Uni, des porte-aéronefs à décollage vertical).

    Lire le récit : « C’était “faites au mieux les gars !” » : le récit de la contamination du « Charles-de-Gaulle »

    Ces bateaux sont considérés comme des armes de « projection de puissance ». Le Charles-de-Gaulle a été employé dans cet esprit en 2019-2020, bien visible en Méditerranée orientale, à Singapour, ou en Inde, au nom de l’engagement indo-pacifique de la France. Le chef de l’Etat devait donc réaffirmer le statut de puissance atomique du pays, sa force de dissuasion relevant bien, selon lui, des secteurs nucléaires civil et militaire pris ensemble.

    Examen des options futuristes

    « Notre question de départ était de concevoir un outil, quel qu’il soit, capable de nous donner une supériorité aérienne dans des espaces contestés par d’autres, avec des portées de milliers de kilomètres autour de lui pour assurer une domination sur un morceau d’océan », a résumé l’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la marine, qui a bouclé le dossier de ce « porte-avions de nouvelle génération » avant de quitter son poste à l’été 2020.

    Le bateau sera construit à Saint-Nazaire. La marine souhaite procéder aux premiers essais en mer en 2036. Un contrat est donc attendu par les industriels début 2021, au plus tard, pour tenir cet objectif militaire. Il s’agit d’un projet d’environ 7 milliards d’euros. En 2019, 154 millions d’euros d’études préalables avaient été prévus – couvrant la définition des besoins militaires par le ministère et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (avec les entreprises Naval Group, Thalès, MBDA et Dassault) et le design du navire (avec les Chantiers de l’Atlantique et TechnicAtome). Le projet de loi de finances pour 2021 ajoute 442 millions d’euros.

    Lire aussi : Le gouvernement prépare l’après « Charles-de-Gaulle »

    Pendant deux ans, le ministère a étudié toutes les options futuristes possibles : des îles flottantes, un navire avec plusieurs ponts d’envol superposés, deux bateaux voguant ensemble en se répartissant l’envoi et la réception des aéronefs… « Nous nous sommes demandé s’il y avait d’autres manières de faire que d’employer un porte-avions. Des débats très dépassionnés ont conduit à une conclusion construite, nous confiait l’amiral Prazuck. Car vous ne faites pas la même chose avec un porte-avions qu’avec un groupe de frégates, par exemple. Avec lui, vous être actionnaire majoritaire dans une opération. Vous pouvez éclairer ce qui se passe à 2 000 km, avoir une capacité de commandement, avec une fusion des données d’écoute et d’observation sur un territoire plus grand que la France. »

    « Une dépendance assumée à l’égard des Etats-Unis »

    La physionomie des avions des années 2040 et la vitesse du bateau nécessaire pour les réceptionner, 27 nœuds, ont été les paramètres d’entrée. Le porte-avions mettra en œuvre des appareils de combat beaucoup plus lourds que les actuels – jusqu’à 35 tonnes, armés, contre 25 pour un Rafale – et ils voleront avec des drones de tous types, comme l’a souligné à plusieurs reprises la ministre des armées Florence Parly. Ils relèvent d’un autre programme considéré par Paris comme crucial pour la souveraineté européenne, le projet franco-allemand du Système de combat aérien du futur (SCAF).

    Résultat : le navire aura un profil classique, bien qu’avec de plus fortes capacités d’autodéfense, et les ruptures technologiques viendront de son système d’armes. Il s’intégrera à « la famille du combat collaboratif » du futur, c’est-à-dire entièrement connecté, avec l’aide d’intelligences artificielles. Il mettra en œuvre des armes à énergie dirigée. Le successeur du Charles-de-Gaullecomptera une piste oblique et deux catapultes, de quoi lancer et récupérer en même temps des avions, ce qui n’est pas possible actuellement. Les catapultes seront électromagnétiques et non plus à vapeur. « Une dépendance assumée à l’égard des Etats-Unis, qui en fournissent la technologie », ont indiqué les sénateurs Olivier Cigolotti et Gilbert Roger dans un rapport paru en juin.

    De vrais débats ont eu lieu quant à sa propulsion, nucléaire ou classique. Les progrès récents des moteurs diesel électriques ont en effet été importants en matière de puissance et d’autonomie. Les experts du nucléaire ont toutefois fait valoir que le pays risquait une perte de compétences dans ce domaine au début des années 2030, horizon auquel doit s’achever le programme des sous-marins lanceurs d’engins (SNLE) de troisième génération.

    L’argument l’a emporté au nom de la consolidation de la filière. Cela vaut pour les missiles comme pour les chaufferies des navires – douze réacteurs à uranium faiblement enrichi sont embarqués dans la marine nationale. « Nul hasard à la très forte corrélation entre le statut d’Etat disposant d’armes nucléaires et le recours à la propulsion nucléaire : il existe une cohérence scientifique, technologique et humaine dans l’investissement qui est ainsi fait », analyse Bruno Tertrais, directeur adjoint de la FRS. Le Charles-de-Gaulle sert en outre la dissuasion nucléaire, quand il embarque le missile ASMP-A sur ses Rafale.

    Lire aussi Des Etats-Unis à la Chine, les marines de guerre se dotent de porte-avions

    La chaufferie du futur bateau, baptisée K22, « sera 50 % plus puissante » que la K15 du Charles-de-Gaulle dont elle est dérivée, tout en restant « compacte » avec ses deux réacteurs, explique Bernard Gauducheau, directeur des réacteurs de défense chez TechnicAtome. Ce co-traitant s’est, lui, lancé dès 2016 sur le projet avec le CEA. « La chaufferie devra fournir du courant électrique supplémentaire pour les nouvelles catapultes », précise son responsable. « Le cœur sera plus gros, car il est également demandé une autonomie plus importante pour le bateau ; il devra fonctionner avec une capacité opérationnelle supérieure, pendant dix ans avant une opération de rechargement. » Lancé en 2001, le Charles-de-Gaulle a connu deux arrêts techniques majeurs, en 2008 et en 2018.

    « Il a fallu s’assurer que l’outil industriel français était capable de répondre à ces besoins », relate M. Gauducheau. Pour réaliser la cuve abritant les futurs réacteurs de 220 mégawatts, Framatome va fabriquer des pièces métallurgiques nettement plus importantes, avec des composants nouveaux.

    L’ambition des deux porte-avions

    Le retour de mastodontes dans les marines de guerre modernes suscite des débats d’experts. Aux Etats-Unis notamment, où l’USS Gerald-R.-Ford, un navire de 110 000 tonnes à 13 milliards de dollars (10,7 milliards d’euros), est actuellement à l’essai, cette démesure est critiquée. L’Inde serait en train de renoncer à son porte-avions nucléaire au profit d’autres navires.

    Lire aussi Un éclairage serait à l’origine de l’incendie du sous-marin nucléaire « Perle »

    La marine française n’a pas abandonné l’idée de posséder deux porte-avions, comme ce fut le cas des années 1960 à la fin des années 1990, avec le Foch et le Clemenceau. « Disposer à terme de deux porte-avions annoncerait le retour à la permanence d’alerte, c’est-à-dire la capacité de disposer en permanence d’un groupe aéronaval en opérations ou prêt à partir dans un délai réduit », a rappelé l’amiral Pierre Vandier, nouveau chef d’état-major de la marine, le 14 octobre devant la commission de la défense de l’Assemblée. Mais, a-t-il précisé, « ce n’est pas un choix à conduire à ce stade du projet. Nous devrons nous poser cette question en 2025, dans le cadre de la prochaine loi de programmation militaire ». Les sénateurs Cigolotti et Roger ont suggéré, déjà, d’accélérer le projet du nouveau navire pour que le Charles-de-Gaulle cohabite quelques années à Toulon avec son successeur. Celui-ci doit naviguer au moins jusqu’en 2080.

     

    C'est le grand jour! 

     

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  3. Il y a 4 heures, Gibbs le Cajun a dit :

     

     

    Révélation

     

    Florian Morilhat : « Nos bombes sont très précises, le problème, c’est quand la technologie lâche »

    Florian Morilhat, pilote de l’armée de l’air, publie un livre, « Ethique et puissance aérienne », sur l’éthique de son arme, en la soumettant à la critique morale

    Florian Morilhat,  « Ethique et puissance aérienne », Economica, 108 pages, 24 euros

    De la Libye au Haut-Karabakh, du Yémen à la Syrie, des populations vivent sous la menace de frappes aériennes, souvent irrespectueuses du droit de la guerre. Face aux conflits modernes, dans lesquels se mêlent des Etats surarmés et des acteurs « gris », il était opportun d’interroger l’arme aérienne, comme le fait le lieutenant-colonel Florian Morilhat. A 38 ans, cet officier de l’armée de l’air a rejoint l’état-major après des missions opérationnelles en Afghanistan, au Sahel ou dans le Golfe comme pilote d’hélicoptère de l’escadron Pyrénées, basé à Cazaux. Il vient de publier Ethique et puissance aérienne (Economica, 108 pages, 24 euros).

    Ce travail, solide, fait appel à la philosophie autant qu’à l’expérience pour s’inscrire en défense d’« une arme focalisée sur la précision, à la recherche d’une parfaite maîtrise de la violence ». Mais l’officier accepte aussi d’en exposer longuement la critique morale, qu’il partage en partie. La distanciation toujours plus grande qu’apporte la technologie des missiles et des aéronefs permet de tuer sans s’exposer. Elle a abouti, notamment dans le cas des frappes de drones de la CIA, à commettre des crimes d’assassinat extrajudiciaire.

    Ainsi, la licéité de l’élimination par les Etats-Unis du général iranien Qassem Soleimani, début 2020 en Irak, « semble hautement contestable » pour l’auteur. En revanche, estime-t-il, « rien dans le droit international humanitaire ne permet de considérer que l’opérateur de drone ne serait pas un combattant » s’il intervient dans le cadre des règles de la guerre, même ce militaire américain frappant au Moyen-Orient depuis sa base aérienne de Creech, au Nevada. Florian Morilhat a répondu en exclusivité aux questions du Monde.

    Vous rappelez qu’il n’existe pas de droit particulier à l’arme aérienne, comment l’éthique intervient-elle dans ce cadre ?

    Il n’existe pas de droit spécifique à l’arme aérienne, en effet. Sûrement parce que les Etats qui en possèdent l’avance technologique n’ont aucun intérêt à légiférer. C’est particulièrement vrai des Etats-Unis depuis la deuxième guerre mondiale. Mais le droit des conflits armés s’applique bien ! Et dans la conception des Occidentaux, les « règles d’engagement » – tout ce qui guide l’ouverture du feu pour les pilotes – sont, normalement, encore plus restrictives. Dans certaines conditions – pour faire simple, en l’absence de risque pour la population civile –, le droit autorise les bombes incendiaires. Nous, Français, en refusons totalement l’emploi car nous les jugeons contraires à nos valeurs. C’est là où intervient l’éthique.

    La France a une vigilance particulière. Des spécialistes du ciblage et des conseillers juridiques sont présents dans toute la chaîne des ordres, en vue d’éliminer la part d’arbitraire ou d’amateurisme qui pourrait survenir dans nos décisions d’ouvrir le feu. Les restrictions sont souvent plus grandes que celles de notre allié américain, même si les Etats-Unis partagent le même socle de valeurs démocratiques. Nous marquons nos différences dans les coalitions. Nous ne frappons pas, même des leaders terroristes, sans faire au préalable sortir les civils du bâtiment où l’on pense les trouver.

    D’autres acteurs, ou des Etats voyous, ont des pratiques différentes, non éthiques. Il faut pourtant considérer qu’elles relèvent toujours d’un raisonnement national, d’un système de valeurs, si éloigné du nôtre soit-il. La Russie considère ainsi que l’efficacité militaire prime sur les dommages collatéraux. D’où les barils largués par ses hélicoptères sur Alep, ou les « tapis de bombes » qu’on lui reproche.

    Vous dites que l’aviation de guerre s’est d’emblée positionnée comme une arme de terreur, mais quelle conscience en avez-vous eue comme jeune pilote ?

    Les jeunes qui s’engagent dans l’armée de l’air n’ont pas en tête la vision des villes martyres de la deuxième guerre mondiale, Dresde, Tokyo ou Hiroshima. A 20 ans, on a d’abord envie de voler, on est insouciant. Pourtant, un de mes cadres, qui avait fait la guerre d’ex-Yougoslavie, était là pour me dire que notre métier, c’était ça : on a des bombes, on les tire sur des gens. J’en ai pris conscience en première année de l’Ecole de l’air. Cette toile de fond s’instille peu à peu dans votre esprit. Chacun réfléchit à ce que cela veut dire.

    Au cours de notre formation nous étudions des vidéos des effets produits par les frappes d’avions de chasse et d’hélicoptères. Ce n’est pas du voyeurisme. Il faut comprendre pourquoi dans tel cas on a ouvert le feu, et dans tel autre, non.

    Quand je partais en mission de guerre, j’ai souvent ressenti le stress de la préparation, celui d’agir de nuit… Il s’évacue quand on entre dans l’avion et que l’on fait les « check-lists » : il est remplacé par une répétition de gestes. Pendant l’action, on se repose sur le cadre des valeurs qui sous-tend ces automatismes, on évacue la question du bien et du mal. L’opérateur est pris entre le sens politique donné à sa mission, le sentiment d’appartenir à une nation dont le gouvernement défend de hautes valeurs, et ses sentiments personnels qu’il met de côté, ce qui n’est pas toujours facile.

    Le risque n’est-il pas la solitude du pilote ?

    A la fin, le pilote va assumer tout seul. Mais il s’inscrit dans une chaîne globale. En Afghanistan comme chef de patrouille, j’avais donné l’autorisation d’ouvrir le feu sur l’ennemi s’il se présentait ce jour-là à flanc d’une montagne. Je ne le voyais pas. Nous aurions pu tirer sur nos troupes car elles sont apparues, en avance, dans la zone. J’ai fait confiance au pilote du Tigre qui m’a dit que les silhouettes qu’il apercevait ne marchaient pas de la même façon que ceux que nous combattions. On en parle peu, mais tous les pilotes rapportent ces situations, où ils n’ont pas tiré parce qu’ils ont simplement pensé : « La situation n’est pas normale. » Il faut comprendre que nous sommes préparés minutieusement. Quand on ne se trouve pas dans la situation prévue, dans le doute, on ne tire pas.

    Admettez-vous que les drones ne sont pas une simple étape de plus dans la mise à distance de l’ennemi car ils apportent un changement radical des perceptions ?

    Les drones ont beaucoup de qualités, je suis convaincu notamment que pour analyser une situation au sol, on est meilleur en étant au calme dans une station sur une base aérienne que dans un cockpit en vol. Mais la permanence des drones en l’air fait peser une menace. Elle est traumatisante au plan psychologique, autant que la couverture satellite de la Terre qui placera bientôt tout le monde sous observation en temps réel. Car les gens ont l’impression de n’être plus jamais en sécurité. Je nuance en disant qu’on ne surveille pas une population civile vivant dans une zone de conflit. On frappe des combattants.

    La France possède depuis très peu de temps des drones armés de moyenne altitude et longue endurance. Nous en sommes encore aux balbutiements. Parce que nous voulons être sûrs d’avoir tout pris en compte, nous refusons aujourd’hui certaines frappes que nous nous autoriserons sûrement demain.

    Le vrai enjeu, ce sont les systèmes d’armes létaux autonomes. Il n’y aura pas toujours un homme « dans la boucle ». Dans les systèmes antimissiles, il n’y a déjà plus de temps pour passer un tir au prisme humain. Très rapidement, nos compétiteurs vont s’en passer pour d’autres tâches. Que pourrons-nous accepter, nous Français, avec quel risque ? On peut déjà déléguer l’autodestruction d’une arme, si elle perd une liaison ou rencontre une panne. Mais on ne peut pas la laisser décider de tirer sur quelque chose qui apparaît dans une scène. Seul un homme peut discriminer une pioche d’une Kalachnikov portée sur le dos de quelqu’un.

    L’asymétrie entre un drone et un combattant faiblement armé est-elle éthique ? Vous n’êtes pas d’accord avec l’idée selon laquelle « c’est le sacrifice consenti de sa propre vie qui rend moralement supportable l’obligation de tuer », ce que défend le chef d’état-major des armées François Lecointre.

    Ce serait le duel chevaleresque. L’approche est noble mais à mon sens, le but reste de gagner la guerre en préservant au maximum notre population et notre système de valeurs. Tout ce qui peut éviter de nous mettre en danger est bon à prendre. Heureusement qu’on n’est pas dans une logique de chair à canon. Il reste que la prise de risque demeure nécessaire quand elle peut nous affranchir des dommages collatéraux ou fratricides. C’est en ce sens que l’opinion accepte que deux commandos meurent pour libérer un otage.

    Vous évoquez les débats entre Jacques Chirac et l’état-major sur l’altitude des bombardiers français lors des opérations au Kosovo, le président voulant l’abaisser sous 15 000 pieds dans un souci humanitaire, pour avoir plus de précision. N’est-ce pas une illusion ? 

    Nos bombes sont désormais très précises, de l’ordre du mètre. Mais il peut y avoir une erreur de renseignement, j’évoque plusieurs cas dans le livre. L’autre problème, c’est quand la technologie lâche ; cela est arrivé récemment à des avions de chasse français, les pilotes ont été horrifiés de voir leurs bombes tomber à 4 km de la cible. Heureusement, les « runs » d’attaque étaient tracés pour qu’il n’y ait rien sur la trajectoire. Mais cela ne suffit pas toujours

     

     

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  4. Il y a 6 heures, Scarabé a dit :

    Non pas par l'arriere clic sur la phot puis argandi la tu verra:happy:

    oui en enjambant le gunner et sa M3M,  :blink: fallait bien tout mettre sur une image!

    Je pensais plus à l'illustration vu un peu plus haut, postée par clem200

  5. il y a 9 minutes, Clairon a dit :

    hors sujet, mais donc en dehors du Fig et du Monde parisien point de salut, la presse regio c'est bon pour les nécros et les noces de cristal .... ça va pas aider à combler le fossé Paris - reste de la France ce genre de réflexions ...

    Clairon

    c'est pas ça, juste qu'il y avait 3 lignes sur une brève locale. n'ayant pas vu d'autres sources à ce sujet je suis méfiant. la news aurait été dans le Monde j'aurais réagi pareil, peux être même de façon plus méfiante. Mais ne nous cachons pas, je remarque que quand la presse traditionnelle (local ou nationale) parle de sujet défense, j'y constat parfois des erreurs flagrantes.

    et pour info le fossé Paris-reste de la France je le connais bien, j'habite à Pau. 

  6. vous y croyez vraiment à la mise à jour en Phoenix? je sens dans quelques années ont va nous dire qu'il n'y a pas le budget, bla-bla-bla. Et que comme c'est pour remplacer les avions de L'Esterel ils resteront en l'état. 

  7. Il y a 5 heures, Benoitleg a dit :

    Le Tigre UHT allemand a un système de visée laser (pas radar) disposé au dessus du rotor.

     

    Merci. j'ai toujours cru (sans vraiment chercher je l'avoue) que c'était un système radar. Du coup, c'est le meme système que sur nos HAP/HAD à l'intérieur du carénage? 

  8. il y a 37 minutes, kalligator a dit :

    Dans le dernier DSI HS sur l'armée française on voit une photo de deux Tigre, le second semble avoir un radar Long Bow,  est-ce possible ?

    oui le Tigre Allemand a ce radar. absent des versions Françaises. 

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