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seal33

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  1. Il y a 7 heures, Patrick a dit :

    Quelqu'un a l'accès pour que 51% de l'article restant démontrent par A + B que le titre était en fait du pur putaclic?

    Révélation

     

    En Inde, Dassault voit s’éloigner tout espoir de nouvelle commande de Rafale

    Dans un contexte de crise économique aggravée par le coronavirus, une bagarre se joue au sommet de l’état-major indien à propos d’un appel d’offres lancé il y a deux ans pour l’achat de 114 avions de combat.

    Le ministre de la défense indien, Rajnath Singh (au centre), la ministre des armées française, Florence Parly (à droite), et le président-directeur général de Dassault Aviation, Eric Trappier, posent lors de la livraison du premier Rafale à l’Inde, le 8 octobre 2019, à Mérignac (Gironde). GEORGES GOBET / AFP

    L’épidémie de Covid-19 fait une victime inattendue en Inde : le groupe Dassault Aviation. Celui-ci est en train de voir s’envoler ses espoirs de fournir une bonne centaine de Rafale supplémentaires au géant d’Asie du Sud. Le constructeur aéronautique français, qui a reçu commande de 36 exemplaires biplaces de cet avion de combat pour 8 milliards d’euros en septembre 2016, vient d’apprendre de la bouche du nouveau chef d’état-major des armées indiennes que l’appel d’offres international lancé en avril 2018 pour l’achat de 114 autres appareils était en passe d’être annulé. C’est un marché évalué à 1 000 milliards de roupies (12,2 milliards d’euros) qui va vraisemblablement s’évaporer.

    Lire aussi La Cour suprême indienne met un point final à « l’affaire Rafale »

    « L’Indian Air Force est en train de se réorienter vers des avions de combat légers » produits dans le sous-continent, a déclaré le général Bipin Rawat à l’agence Bloomberg, jeudi 14 mai. En l’occurrence, des Tejas LCA (Light Combat Aircraft). C’est une énorme déconvenue pour l’avionneur français, à qui l’Inde devait initialement acheter 126 Rafale, et non pas 36. Les quatre premières livraisons devaient d’ailleurs avoir lieu ce mois-ci, mais la crise sanitaire mondiale en cours l’a contraint à les reporter à juillet. D’autres constructeurs en sont pour leurs frais, qui entendaient eux aussi remettre une offre pour les 114 nouveaux avions. Parmi eux, les américains Lockheed Martin et Boeing, le suédois Saab et le russe Soukhoï.

    Le Tejas, avion « made in India »

    Confrontée à un ralentissement économique historique en 2019, avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) à moins de 5 % – alors qu’elle approchait 9 % il y a un peu plus de deux ans –, l’économie indienne prend de plein fouet les effets de l’épidémie liée au coronavirus et risque désormais de tomber en récession. Dans ces conditions, Delhi n’a plus les moyens de s’équiper auprès de fournisseurs étrangers, a fait comprendre dès la fin du mois d’avril le premier ministre, Narendra Modi, en affirmant que le pays ne se relèverait qu’en produisant « local ».

    D’après Uday Bhaskar, directeur de la Society for Policy Studies à Delhi, la prise de position du général Rawat « laisse à tout le moins perplexe », compte tenu des risques extérieurs auxquels l’Inde est exposée. Le budget de la défense devrait être amputé, en 2020, entre 4,8 milliards et 9,7 milliards d’euros, explique cet expert dans l’Hindustan Times daté du 20 mai, alors que desincidents frontaliers continuent de se produire, en pleine pandémie, avec le Pakistan au Cachemire et avec la Chine au Ladakh, dans l’Himalaya.

    Le 11 mai, M. Modi s’est décidé à lancer un grand plan de sauvetage de l’économie et a prévu d’ouvrir le secteur de la défense à la concurrence. La part maximale qu’une firme étrangère pourra dorénavant détenir au capital d’un fabriquant indien atteindra 74 %, au lieu de 49 % à l’heure actuelle. Mais jusqu’ici les dispositions de ce genre, susceptibles d’attirer des investissements de l’extérieur, n’ont jamais eu l’effet escompté.

    Lire aussi Narendra Modi annonce un plan de relance de 246 milliards d’euros pour une Inde « autonome »

    Concernant l’appel d’offres qui bat de l’aile, les vents avaient commencé à tourner juste avant le confinement national, mis en place le 25 mars. Une semaine plus tôt, le 18 mars, le ministère de la défense avait entériné le principe d’une commande de 83 Tejas, l’avion de combat monoplace « made in India » que produit à un rythme très lent (quatre par an) le constructeur étatique Hindustan Aeronautics Limited (HAL), sis à Bangalore. Un marché qui s’élèverait à 5,5 milliards d’euros, deux fois moins que le prix des 114 avions étrangers envisagés jusqu’ici.

    Une sourde bataille

    Le Tejas (« glorieux », en sanskrit) a effectué son premier vol officiel en 2016, après trente-trois ans d’études. S’il incarne la volonté de l’Inde de se doter de sa propre industrie de défense, avec une première commande de 40 appareils en cours actuellement, il n’a effectué son premier vol en configuration opérationnelle définitive que le 17 mars 2020. « Ces avions ont beaucoup de composants importés, reconnaît le général Rawat, mais peu à peu nous devons commencer à voir comment ils peuvent être fabriqués en Inde. »

    Ces déclarations risquent de donner lieu à une sourde bataille au sommet de l’appareil militaire. Lundi 18 mai, le chef de l’armée de l’air, le général Rakesh Kumar Singh Bhadauria, a, en effet, apporté un démenti cinglant à son supérieur hiérarchique, considérant que 114 avions étrangers ne pouvaient pas être remplacés par 83 Tejas LCA. « Ce projet [de 114 jets] fait partie de la classe des Rafale et sera réalisé grâce à des investissements étrangers », a assuré à l’agence Asian News International celui qui avait mené la dernière phase de négociation avec Dassault Aviation, en 2016. « Il est important de disposer d’une autre génération d’avions en matière de capacité et de technologie »,affirme-t-il.

    L’armée de l’air le répète sans cesse : pour défendre ses frontières en cas d’attaque simultanée du Pakistan et de la Chine, l’Inde a besoin de 42 escadrons de 18 avions chacun. Pour le moment, elle n’en compte que 31. Quelques mois à peine après leurs nominations respectives, en septembre 2019 pour le général Bhadauria et janvier 2020 pour le général Rawat, les tensions entre les deux hauts gradés apparaissent au grand jour.

     

     

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  2. Il y a 3 heures, Arka_Voltchek a dit :

    Oui, sur un petit PA, l'îlot à l'avant permet de ne pas gêner les catapultages, il serait "dans le chemin" si il était à l'arrière. Sur un grand PA, il reste suffisamment loin des catapultes pour ne pas/moins gêner, tout en ayant d'autres avantages.

    Merci. 

    l'îlot à l'arrière gênerait aussi les appontages, les avions risquant de le toucher,  je viens de penser. Ceci sur un petit PA

  3. Il y a 1 heure, BPCs a dit :

    L'îlot arrière c'est pour accélérer les mouvements sur le pont : les appareils appontent, font le pit stop juste à tribord puis reparte devant pour le catapultage.

    dans ce cas pourquoi ne pas garder la configuration ilôt à l'avant du CDG? la taille du PA a elle une incidence sur la configuration ilot arrière? 

     

  4. Il y a 15 heures, pascal a dit :

    pour des questions d'organisation et de sécurité nucléaire l'îlot (un seul because nuc') sera vraisemblablement (compte tenu de la longueur du bâtiment) sur la portion arrière du pont d'envol

    Tu peux m'expliquer pourquoi un seul ilot si propulsion nucléaire? de même que la position de l'îlot à l'arrière, en rapport avec la longueur.  

  5. Il y a 2 heures, ARPA a dit :

    PS : si tu fais ton dossier en format numérique, je pense que ça en intéressera beaucoup du forum vu la quantité d'infos que tu récupères.

      Mathis.clrd, Beaucoup de monde a répondu et merci à eux, (Ils ont été très patients, je n'en aurais pas été capable pour ma part. ;) ) du coup par principe de réciprocité, à toi de partager (sur le forum, pas ailleurs...) ce que tu as glané comme infos. C'est la moindre des choses non? ils donnent, tu donnes en retour. :) 

    Pour ma part, si le Rafale t'intéresse vraiment, tu es certain qu'un poste de pilote est fait pour toi et non un poste d'ingénieur chez Thales ou Dassault? 

  6. Il y a 3 heures, ARPA a dit :

    Il va juste choisir entre 0 et 1... Je vois mal la France produire 2 PA simultanément, donc en supposant qu'il souhaite 2 PAN NG, le 2eme ne sera construit (au plus tôt) que sous le prochain quinquennat.

    Sinon quelqu'un a lu plus que la première moitié de l'article ? est-ce que la suite est vraiment intéressante ?

    Non, rien d'interessant.

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  7. Il y a 2 heures, Patrick a dit :

    Profite-en.

    Il y aura du beau linge à Mérignac (Gironde), mardi 8 octobre. L’Inde célébrera, ce jour-là, Dussehra, la victoire du dieu Rama sur le démon Ravana. Mais, dans la banlieue de Bordeaux, Dassault Aviation fêtera d’abord la livraison à l’armée indienne du premier des 36 Rafale commandés, en septembre 2016, en présence de la ministre des armées, Florence Parly, et de son homologue indien, Rajnath Singh. Le maréchal Rakesh Kumar Singh Bhadauria, qui avait dirigé, il y a trois ans, l’équipe chargée de négocier le contrat avec Dassault, sera, lui, retenu à Delhi pour participer à la journée annuelle de l’Indian Air Force, dont il a pris les rênes, lundi 30 septembre.

    Après avoir effectué, cet été, une sortie à bord du Rafale à Mont-de-Marsan, le haut gradé a déclaré que l’appareil allait « changer la donne » pour l’Inde face au Pakistan. L’avion sera équipé de missiles air-air Mica et Meteor et du missile de croisière Scalp de MBDA. Il doit encore voler mille cinq cents heures en France, avant de gagner l’Inde en mai 2020, où il sera intégré au 17e escadron Golden Arrows, à Ambala, dans l’Haryana (Nord).

    Une base aérienne assez éloignée de la frontière pakistanaise (220 kilomètres à vol d’oiseau) pour être en sécurité, mais suffisamment proche pour l’atteindre très rapidement en cas de conflit. Les Rafale suivants, dont la livraison s’étalera jusqu’en 2022, seront pour moitié installés à Ambala et pour moitié à Hasimara, tout près de la Chine, l’autre ennemi de l’Inde.

    Tout se passe donc selon le calendrier prévu et, ces derniers mois, « l’affaire Rafale » s’est dégonflée. Narendra Modi a remporté une victoire historique aux législatives du printemps. La stratégie de son principal opposant, Rahul Gandhi, consistant à accuser le premier ministre de « corruption », a échoué auprès des électeurs.

    Lire aussi L’Inde et la Russie lancent une production commune d’hélicoptères

    « Trois fois plus cher »

    « Gandhi a échoué, mais cela n’absout aucunement Modi de s’expliquer sur le fait que l’Inde paie chaque Rafale trois fois plus cher que le prix envisagé »lorsque le Parti du Congrès était au pouvoir, estime Mohan Guruswamy, ancien conseiller au ministère des finances. En retirant les coûts de l’armement et de la logistique – des éléments qui n’apparaissaient pas dans le projet de contrat de 2012 – du montant total du contrat (7,878 milliards d’euros), M. Guruswamy évalue l’investissement à 7,1 milliards d’euros, soit 197 millions d’euros par avion.

    « Nous devons maintenant vivre avec la suspicion lancinante qu’une partie de l’argent public finit dans la poche de tierces parties », dit-il, puisque, en son temps, le gouvernement de Manmohan Singh (2004-2014) tablait, lui, sur 126 Rafale pour 7,75 milliards d’euros, soit 61 millions d’euros par avion.

    N’en déplaise à ses détracteurs, le gouvernement Modi a reçu l’onction de la Cour suprême, en décembre 2018, puis du Comptroller and Auditor General (la Cour des comptes indienne), en février. Ces deux institutions ont rendu des rapports validant l’accord de gouvernement à gouvernement passé entre New-Delhi et Paris. Certains continuent néanmoins de s’interroger sur les bénéficiaires des « offsets », ces compensations consenties par Dassault Aviation (3,9 milliards d’euros) pour faire émerger une filière aéronautique privée dans le sous-continent.

    Lire aussi « Affaire Rafale » : un long et tumultueux feuilleton en Inde

    Transferts de technologies

    Lire aussi « Affaire Rafale » : comment Anil Ambani est devenu un interlocuteur-clé de l’industrie française de la défense

    A ce stade, la branche indienne de l’avionneur français est à la peine pour trouver des entreprises locales à la hauteur. Selon nos informations, elle n’aurait identifié de projets sérieux que pour un tiers de l’enveloppe globale et mène actuellement de laborieux audits auprès d’autres candidats potentiels. Il est prévu que 30 % des « offsets » soient réalisés à travers l’organisation publique indienne de recherche et développement du secteur de la défense DRDO, tandis que 28 % seront menés par Dassault Aviation lui-même et 21 % par respectivement Thales et Safran, parties prenantes au Rafale.

    Parmi la cascade de sociétés locales sélectionnées à ce jour pour bénéficier de transferts de technologies de la part de la France, Reliance Defence est toujours en course, alors que sa maison mère, Reliance, est sur le point d’imploser. Ecrasé, selon l’Economic Times, par près de 17 milliards d’euros de dettes, le groupe du milliardaire Anil Ambani, l’homme soupçonné de favoritisme, au cœur de « l’affaire Rafale », a été obligé de déclarer en faillite son vaisseau amiral, Reliance Communications (RCOM), en mai, puis Reliance Marine and Offshore, en août. Enfin, début septembre, les banques ont menacé de redressement judiciaire Reliance Naval and Engineering, avec qui le français Naval Group (ex-DCNS) travaille depuis 2010.

    « Nous devons maintenant vivre avec la suspicion lancinante qu’une partie de l’argent public finit dans la poche de tierces parties »

    Les dirigeants de Dassault Aviation ont-ils vraiment mesuré le risque pris en s’alliant à M. Ambani délibérément, comme l’assure le PDG, Eric Trappier, ou sur une décision du gouvernement Modi, la France n’ayant « pas eu le choix » du partenaire indien, comme l’a déclaré l’ex-président François Hollande, en septembre 2018 ? Reliance a d’ores et déjà constitué deux sociétés communes avec Dassault Aviation et Thales à Mihan, la zone économique spéciale qui jouxte l’aéroport de Nagpur, dans le centre de l’Inde, pour y assembler le nez du jet d’affaires Falcon 2000. L’usine devrait entrer en production à la fin de 2019.

    Lire aussi En Inde, le contrat Rafale tourne au scandale politique

    L’incident de l’avion-cargo

    Lire aussi Contrats de Rafale à l’Inde : l’ONG Sherpa veut une enquête du PNF sur des soupçons de « corruption »

    Mais il y a plus inquiétant. Le 10 mai, un incident relaté par la presse indienne a fait apparaître le nom d’une entreprise qui pourrait bientôt devenir un nouveau protagoniste de « l’affaire Rafale ». Ce jour-là, un avion-cargo aux couleurs de la compagnie ukrainienne Motor Sich immatriculé UR-11316 a été intercepté, alors qu’il venait de pénétrer sans autorisation dans l’espace aérien indien. L’appareil, un Antonov An-12BK, était en provenance de Bourgas, dans l’est de la Bulgarie, et avait fait escale à Tbilissi, en Géorgie, et Karachi, alors que le ciel pakistanais était théoriquement fermé, à la suite des bombardements effectués, fin février, par l’Inde sur un présumé camp d’entraînement terroriste à Balakot, dans le nord du Pakistan.

    Lire aussi Inde : s’invitant dans l’affaire des Rafale, Hollande embarrasse Modi

    Deux chasseurs Sukhoï 30 de l’Indian Air Force ont contraint l’Antonov à atterrir à Jaipur, au Rajasthan (Nord). Mais, après vérification, l’avion-cargo a été autorisé à redécoller pour New-Delhi, sa destination finale, où il s’est posé à 15 h 43, comme en témoigne le site Flightradar24. Que pouvait bien transporter l’avion de Motor Sich ? Nul ne le sait. Mais comme Le Monde l’a découvert depuis, l’opérateur ukrainien, dont l’activité principale est la construction de moteurs d’avions, intervient en Inde d’une curieuse façon.

    D’après son site Internet, son « bureau de liaison » est situé au 24, Ferozeshah Road, à New-Delhi. Sur place, aucune plaque au nom de Motor Sich. Et pour cause : cette adresse est celle du service culturel de l’ambassade de Russie en Inde. Surprenant, quand on sait que les entreprises ukrainiennes sont supposées ne plus faire commerce avec Moscou, depuis l’annexion de la Crimée, en 2014.

    Aucune trace de bail

    Par ailleurs, plusieurs documents internes à Motor Sich, auxquels Le Monde a eu accès, indiquent que l’industriel ukrainien jouit, depuis 2008, d’une autre « adresse postale » au Community Centre de Zamrudpur, l’un de ces innombrables villages caractéristiques de la capitale indienne. L’immeuble, assez miteux, appartient à Influence, un exportateur de prêt-à-porter dirigé par Gautam Thadani, patron du groupe pharmaceutique Global Healthline. Là encore, le nom de Motor Sich est invisible, y compris dans l’escalier 4 mentionné dans les papiers de l’entreprise.

    Il n’existe d’ailleurs aucune trace de bail. En revanche, une autre entreprise a officiellement loué des locaux dans le bâtiment, à partir de 2011 : la société de production télévisuelle Big Synergy Media, dont le siège se trouve à Bombay (Ouest). Et à qui appartient celle-ci ? A Reliance Entertainment, une filiale du groupe d’Anil Ambani. Une coïncidence troublante, sachant que le milliardaire entretient des relations notoires avec l’Ukraine.

    En mars 2016, Reliance Defence a annoncé la création d’une société commune avec l’avionneur ukrainien Antonov, un vieux fournisseur de l’Indian Air Force. Cette nouvelle société est située à Nagpur, à l’endroit même où Dassault Aviation enseignera bientôt le b.a.-ba de l’aéronautique à Reliance Defence. Ainsi, le partenaire indien du fabricant du Rafale travaille avec Antonov, dont le fournisseur de moteurs se trouve être son compatriote Motor Sich.

    Surveillé de près par Washington

    Non seulement Motor Sich a des contacts étroits avec Moscou, ce qui lui a valu les remontrances du renseignement ukrainien, d’après Radio Free Europe, mais il est de surcroît sur le point de passer sous pavillon chinois. En 2017, la société Beijing Skyrizon Aviation est entrée à son capital et, en juillet, elle a annoncé détenir la majorité. Les autorités ukrainiennes de la concurrence ont provisoirement bloqué l’opération, mais sont bien embarrassées.

    Car le devenir de Motor Sich est surveillé de près par Washington. Fin août, deux semaines avant sa démission de la Maison Blanche, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, s’est rendu expressément à Kiev pour expliquer au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, que le rachat de Motor Sich posait « problème aux Etats-Unis, mais aussi à l’Europe », et risquait de compromettre la demande d’adhésion de l’Ukraine à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, en raison du risque de fuite des savoir-faire occidentaux vers la Russie et la Chine.

    Dassault Aviation et Reliance n’ayant pas souhaité réagir aux sollicitations du Monde, qui peut désormais répondre aux nouvelles questions soulevées par « l’affaire Rafale » ? Par un mauvais coup du destin, les trois ministres les plus impliqués dans la négociation du contrat avec Dassault sont morts cette année de longues maladies : Manohar Parrikar, ministre de la défense de novembre 2014 à mars 2017, Sushma Swaraj, ministre des affaires étrangères durant la totalité du premier mandat de M. Modi, de mai 2014 à mai 2019, et Arun Jaitley, ministre des finances sur la même période et ministre de la défense par intérim à deux reprises, en 2014 puis en 2017.

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  8. il y a 55 minutes, Bechar06 a dit :

    Identique "pour la caisse" ... mais pour les équipements ?  Sachant que les Caracal de l'ALAT ( 8 )  vont revenir à l' AdlA ( 18 au total )  à terme ... Pas nécessaire d'avoir tous les H225M au même niveau d'équipements que les Caracal / Hélico de combat 

    Ne pas les penser pour le combat d'entrée de jeu est une erreur selon moi. On le voit avec les Fennec qui partent en Afrique. 

    J'avais en tête l'EC215 et pas le 225. donc oui des synergies sont envisageables. Mea-culpa. 

    il y a 9 minutes, Scarabé a dit :

    Tien d'ailleurs les deux EC255 de la marine ils sont ou maintenant? 

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    Du coté D'Evreux au GAM.

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  9. Le 02/09/2019 à 20:54, g4lly a dit :

    Par contre l'usage silencé avec munition subsonique ... n'est pas plus intéressante qu'une bête MP5 9mm ...

    toutes les photos aperçues (notamment à Pau dernièrement) le présente avec un réducteur de son, quel est alors l'intérêt par rapport au MP5? 

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