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  1. Ce n'est pas la première fois que ce militaire du 2e REI, basé à Abéché, causait des soucis à sa hiérarchie: il avait déjà fui son régiment il y a un an, à Djibouti. Le légionnaire français du 2e Régiment étranger d'infanterie (REI), qui a tué, mardi, trois soldats à Abéché (Tchad), vraisemblablement pris d'un coup de folie, avait déjà connu un problème de comportement lors de sa première mission, à Djibouti, en août 2008. Ce légionnaire de deuxième classe, d'origine sud-américaine, de 27 ans, s'était signalé pour "une absence irrégulière". En clair, le soldat avait pris la fuite à pied. Il a été rattrapé au bout de trois jours en Ethiopie, pays limitrophe, et remis par les autorités locales au poste militaire frontalier tenu par la Légion à Ali Sabieh. Pour se justifier, il a invoqué une baisse de moral et le fait que "des personnels lui en voulaient". Sanctionné par trente jours d'arrêt, il a été aussitôt rapatrié en France, à Nîmes, au 2e REI. "Le chef de corps de ce régiment a décidé de lui donner une seconde chance et de le changer de compagnie, dans laquelle il a montré toute satisfaction", explique le Colonel Benoît Royal, chef du Sirpa terre. Si bien qu'en février 2009, on le désigne pour une seconde mission, au Tchad. Les médecins qui l'examinent valident son aptitude, "sans restriction". Le 11 mars, il est projeté au Camp des Etoiles, à Abéché, dans la compagnie chargée de la protection des troupes qui se désengagent de la mission européenne Eufor-Tchad. La direction de cette opération, visant à protéger les réfugiés du Darfour ainsi que les déplacés tchadiens et centrafricains, a été transférée, à la mi-mars, à la Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad (Minurcat). Une altercation avec ses camarades pourrait être à l'origine de son "coup de folie". Alors que la matinée se déroule sans soucis, il échangerait des griefs avec d'autres soldats lors du repas. Il est alors reçu par son chef de section, qui l'envoie à la sieste. C'est après celle-ci et une fois son arme récupérée, pour une séance de nettoyage, qu'il tue deux légionnaires, dont son chef de groupe, un sergent de 30 ans - qui s'était porté garant - et un soldat de première classe de 28 ans, ainsi qu'un militaire togolais de la Minurcat, avant de s'enfuir. Une vingtaine de gendarmes et de soldats français, appuyés par des hélicoptères et des forces tchadiennes sont actuellement à sa poursuite.
  2. Bonjour camarade, pour repondre à ta question: http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=11081.0 Amicalement =)
  3. Un soldat français musulman est prêt à tuer un chrétien, mais pas un autre musulman... Un fantassin du 1er régiment d’infanterie de Sarrebourg (Bas-Rhin) vient de refuser, pour des raisons religieuses, de partir servir en Afghanistan. Ce jeune soldat, d’origine maghrébine et de confession musulmane, engagé en compagnie de combat dans ce régiment, a fait connaître son opposition à sa hiérarchie en apprenant que le régiment devait partir pour l’Afghanistan début février. Il a, pour cela, mis en avant que sa foi lui interdisait de combattre ses frères de l’armée afghane. Un argument difficile à comprendre, puisque la France, aux côtés des autres nations présentes, est présente en appui de l’armée d’Afghanistan en lutte contre les talibans. Son chef de corps ayant mis en avant les risques pris par le jeune militaire, pouvant aller jusqu’à la résiliation de son contrat, a conseillé au fantassin d’y réfléchir avec l’aide de l’imam militaire. Ce dernier, en relisant le Coran, a fait revenir sur sa décision le soldat qui a repris l’entraînement en vue de sa mission. Toutefois, tombé malade, il vient d’être déclaré inapte pour la mission qui verra 550 hommes du 1er RI partir relever le 3e RPIMA, stationné à Kaboul et dans la vallée de Sorubi dans l’Est du pays. Ce type d’incident reste très rare dans l’armée française, qui assure en connaître moins de cinq par an. Ils sont toutefois suffisamment révélateurs pour que le ministre de la Défense, Hervé Morin, interrogé jeudi soir sur BFM TV, réaffirme que « l’engagement au service de la France n’est pas à géométrie variable » et que « leur contrat sera résilié. Cela ne fait aucun doute. Ils n’ont plus leur place dans l’armée ». SOURCE : http://www.republicain-lorrain.fr/fr/permalien/article.html?iurweb=288408 Commentaire: C'est sûr que si en 14 et en 40 on avait eu dans les armées française et allemande des millions de fantassins refusant d'aller combattre leurs frères chrétiens, on aurait fait de sacrées économies de vies humaines. Mais c'est avec des faits comme celui de Sarrebourg que je ne pourrai jamais admettre ce qu'on me serine : que l'islam serait "une religion comme les autres". Non, l'islam est une réligion très, très différente des autres, et on n'est pas au bout de nos surprises avec cette religion désormais deuxième en France, que les pouvoirs publics accueillent et invitent à s'implanter à bras grand ouverts...
  4. Bonjour, avant de se tourner vers le "bloc occidental" pendant la prémière "Guerre du Shaba" (mars 1977), Mobutu tentera un rapprochement avec le bloc communiste, et notamment la Corée du Nord en 1974. Suite à cette campagne de séduction il fit venir 475 instructeurs et conseillers militaires Nord-Coréens en Janvier 1975. Cette lune de miel fut de courte durée et cessa définitivement en Janvier 1976. En effet, le président Nord-Coréen KIM II SUNG venait de reconnaître l'indépendance de l'ANGOLA et du gouvernement du MPLA...auquel s'oppose Mobutu! L'histoire de ce pays "Zaïre" aujourd'hui "RDC" est long et sanglant. Une petite recherche sur google t'assurera des nombreuses heures de lecture... Amicalement ;)
  5. Bonjour, le Ministère de la Défense française à publié un document très explicite concernant cette opération intitulé: "Opération Léopard" Une intervention humanitaire - Kolwezi 17 mai - 16 juin 1978.>>>Voir ce lien<<< Bonne lecture ;)
  6. Bonjour, Wikipedia n'est pas la meilleure référence en matière d'information serieuse. Et encore faut-il savoir comprendre certaines subtilités. Il y a eu plusieurs "guerres du Shaba"! Cette région riche et prospère à dépuis longtemps attisé les convoitises... Voici une petite chronologie des événements du "Congo Belge" dépuis sa création jusqu'en 1978: 1882: la région devient une colonie belge sous le règne de Léopold II. La colonie est propriété personnelle du souverain. Le pays prendra le nom de Congo belge en 1908. 1960 Juin: indépendance, sous le nom de République du Congo. Des tensions apparaissent rapidement entre le président Joseph Kasa-Vubu, partisan du fédéralisme, et son premier ministre Patrice Lumumba, favorable à la centralisation. Juillet: tentative de sécession au Katanga dirigée par Moïse Tshombé. Celui-ci est appuyé par des mercenaires occidentaux. Le Sud-Kasaï se proclame indépendant en août. Le pays se balkanise. Septembre: faute de soutien occidental, Lumumba se tourne vers Moscou. Il est révoqué par le président mais obtient le soutien du parlement. Le colonel Joseph-Désiré Mobutu, chef d'état-major, suspend les institutions et installe au pouvoir un collège de commissaires généraux. Patrice Lumumba est placé en résidence surveillée. 1961: arrêté sur ordre de Mobutu en décembre, Patrice Lumumba est assassiné par les troupes de Tshombé le 17 janvier. Une violente répression s'abat sur ses partisans. Mobutu restaure le pouvoir de Kasa-Vubu. 1963: fin de la sécession katangaise. 1965: nouveau coup d'Etat de Mobutu. Il sera proclamé président de la République deux mois plus tard. Etienne Tshisekedi, futur leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), est ministre de l'Intérieur. 1970: instauration d'un régime de parti unique, le Mouvement populaire de la révolution. 1971: Mobutu lance une campagne de retour aux valeurs africaines. Le pays prend le nom de Zaïre. 1977: guerre du Shaba (ex-Katanga) déclenchée par une tentative de sécession. 1978: deuxième guerre du Shaba. Intervention des troupes françaises à Kolwezi. 1). La première guerre du Shaba ( la guerre des 80 jours ) Le 8 mars 1977, des mercenaires et anciens gendarmes katangais venus d’Angola passaient la frontière et avec un effectif de cinq bataillons attaquaient le Sud-Ouest du Zaïre en direction de Kolwezi et Kamina. En face, la Division Kamaniola en plein déploiement est surprise. Cette première guerre du Shaba va durer 80 jours, l’armée zaïroise étant renforcée par des éléments marocains et la logistique française et dirigée par Mobutu et le général Singa. Elle se terminera par la débandade des gendarmes katangais. 2). La deuxième guerre du Shaba ( la guerre des 6 jours ) On croyait cette histoire réglée, mais en mai 1978, les anciens gendarmes katangais vont remettre cela, ce sera la guerre des 6 jours axée sur Kolwezi. Les événements: Depuis quelque temps déjà, quatre bataillons du FLNC étaient concentrés à CAIANDA en Angola. Cette fois, les troupes du FLNC n'attaqueront plus au départ de l'Angola, là où elles avaient 400 Km à parcourir, mais elles feront un détour pour s’ infiltrer au départ de la Zambie, à 80 Km de Kolwezi. Le 11 mai 78, peu après minuit, de 3000 à 4000 rebelles du FNLC s’infiltrent en silence au Zaïre, venant de Zambie. Organisée en 11 bataillons, chacun de 300 hommes, la force se divise en deux groupes. Un groupe d’environ 1000 hommes se dirige vers Mutshatsha pour couper le chemin de fer. Le deuxième groupe doit saisir la ville de Kolwezi et détruire les mines. L’infiltration est facilitée par des éléments katangais « stay behind » infiltrés dans la population. Le Shaba est défendu par la Division Kamaniola, une division mal formée par les Nord-Coréens, mal équipée et mal commandée. Le QG de la 14Bde et un batailon se trouve à Kolwezi. La deuxième guerre du Shaba va débuter le 13 mai à 0530 Hr par une attaque surprise de 1.000 hommes du FNLC sur l'aérodrome de Kolwezi. Dès 1400 Hr, l’aérodrome est aux mains du FNLC qui détruit tout le matériel qui s’y trouve ( 1 puma, deux alouettes, six macchi, deux cesna ) A 1750 Hr, le FNLC occupe l’aérodrome, la vieille ville de Kolwezi, l’hôpital de la Gecamines et l’Ecole belge. Six coopérants militaires français (équipage des Héli) qui se trouvaient à l’hôtel Impala près de la poste sont exécutés. Au départ, les troupes du FNLC bien disciplinées n’éprouvent aucune animosité envers les Européens, mais elles se livrent à des pillages. Kolwezi, QG de la 14 Bde de la Div Kamaniola est défendue par une grosse compagnie du 142 Bn . Ce sera la débandade et la fuite. Le QG de la 14 Bde est pris le 15 mai. La 31 Bde Para, en constitution à Kinshasa, encadrée par les Français, prépare une intervention, mais le cadre français ne peut pas accompagner le 311Bn qui est mis en état d’alerte. Les FAZ sont incapables de redresser la situation, Le FNLC prend Mutshasha le 15 mai ainsi que la sortie de Kolwezi vers Likasi et atteint la Lualaba. Kolwezi est encerclée. Les troupes du FNLC changent alors de comportement, se livrent à des pillages et à des exactions sur les populations zaïroises et européennes ( la chasse aux Français commence) à Kolwezi. Dans les capitales européennes, on commence à faire le décompte de ses expatriés présents à Kolwezi. La Gecamines à Kolwezi occupe 1412 étrangers dont 880 Belges, des Français, 89 Américains et d’autres nationalités. Les Européens des sièges de Luilu, Kamato et Nzilo ont été rassemblés au siège central de Kolwezi, dans la nouvelle ville, au P2. Deux goupes d’otages auraient été isolés : - au Bridon (cercle hippique) 50 personnes - au Collège Jean XXIII : 1700 personnes Les premières victimes tombent, créant la panique. La population civile zaïroise, affamée, commence à piller. Les Katangais fêtent leur victoire, boivent, pillent, tuent, mais relâchent leur vigilance. C’était le moment pour intervenir. Le 15 mai, le Zaïre demande de l’aide aux attachés militaires belge, français, américain chinois et égyptien. Les Européens ont été surpris, la Belgique n’a rien envisagé, la France envisage l’envoi d’un régiment de 1200 hommes. Le 16 mai au matin, un C130 des FAZ va dropper en deux vagues les 120 hommes de la 2Cie du 311 Bn Para à l’Est de la ville. Ils tomberont sous le feu des rebelles et subiront de grandes pertes. Ils rejoindront les 20 survivants de Bosange au nouveau QG FAZ. Le même jour, le reste du 311 Bn sous les ordres de Mahele partait de Lubumbashi pour rejoindre Kolwezi par la route. Au pont sur la Lualaba, ils rejoignirent le 17 au matin une compagnie du 113 Bn Inf qui gardait le pont. Mahele les emmena avec lui et prit l’aéroport vers midi, il s’installera en défensive sur ce dernier. Le 17 mai au matin, le Consul belge à Lubumbashi envoie un message d’appel au secours : la situation devient dramatique, au P2, la chasse aux Français vient de commencer, plusieurs victimes sont déjà tombées, on risque le massacre, il faut intervenir d’urgence. Le massacre terrible des Européens au P2 aura lieu ce jour-là. Deux ans plus tard, nous avons visité les lieux: les impacts de balles partout sur les murs témoignent encore de la violence. Le 17 mai, Vanden Boeynants, MDN, donne l’ordre à l’EMG belge de mettre un EM de Planning en place et de prévoir une évacuation de sauvetage avec appui médical. Le 18 mai, une opération de sauvetage commune FR/BE est envisagée à Kinshasa, elle aurait lieu le 20, les CTM participeraient dans la logistique et les Télécom. Les Américains pourraient fournir une aide aérienne de la 82 Abn. Mais finalement, à Bruxelles, on refuse une opération commune FR / BE, sous prétexte que les buts sont totalement différents; les Français veulent une opération militaire pour détruire les rebelles, protéger les expatriés mais les encourager à rester et soutenir Mobutu, les Belges veulent faire une opération d’évacuation assistée médicalement. A partir de ce moment, le divorce est consommé. La radio annonce à un certain moment que 1100 Paras belges sont à Kamina prêts à intervenir. Cette nouvelle, incongrue, va augmenter le danger encouru par les otages et va pousser les Français à avancer leur opération au 19. La suite de l'histoire on la connait...! Amicalement
  7. Bonjour, « Giscard avait raison » La France, peur sa part, a fait son opinion depuis longtemps et parce qu'elle n'a pas tergiversé, pas balancé d'un pied sur l'autre, c'est elle qui apparaît comme la grande gagnante des opérations. Dès que I'Elysée a eu pris sa décision, Paris a foncé. Et ce sont bel et bien les paras de la Légion étrangère qui ont libéré les otages de Kolwezi, opération dans laquelle les Belges semblent - à fort ou à raison - n'avoir joué qu'un rare accessoire. «Sans les Français, nous avons dit plu¬sieurs rescapés, nous ne serions plus vivants aujourd’hui. Mais, puisqu'il est vrai que c'est le succès qui donne raison ou fort, la France n'a pas seulement gagné sur le plan humanitaire: l'opération de Kolwezi couronne la politique interventionniste du président Giscard d'Estaing. Elle donne par extension un label noble à l'intervention française au Tchad et au Sahara occidental. Personne ne peut aujourd'hui se permettre de critiquer la politique giscardienne sans apparaître comme le complice moral des tortionnaires de Kolwezi. L'action française a été applaudie ouvertement par la plupart des pays africains modérés tandis que ceux qui auraient souhaité le succès du Flnc sont obligés de se tenir cois.
  8. Bonjour, pour l'historique du chant "Le Boudin" pas d'objection, bien expliqué! En ce qui concerne l'intervention des paras belges pas de commentaire en particulier. Perso j'ai vu aucun belge en opération. Etant avec la 1ère Cie du 2ème REP à la pointe des hostilités, la probalité de rencontrer un para belge était très mince... Concernant l'intervention belge je ne voudrais pas entrer dans des discussions stériles. Nos camarades "d'en face" ont executé les ordres de leur gouvernement (socialiste) de l'époque. Bravo...! Pour faciliter la compréhension de la situation des troupes belges, voici un extrait de la presse belge de l'époque: Il est certain que nos paras auraient pu, tout comme en 1964, à Stanleyville, sauver les Belges du Shaba. lIs ne sont pas en cause. lIs dépendaient des décisions politiques prises à Bruxelles. En apprenant que les paras du 2e régiment étranger de parachutistes faisaient pratiquement tout le travail, ils ont dû, eux aussi, éprouver un sentiment de colère et de gêne (cela se sentait chez. ces garçons courageux lors de leur retour à Melsbroeck: en 1964, leurs aînés étaient revenus en héros; eux, ils revenaient en infirmiers. Et pourtant, ils auraient pu faire aussi bien. Quant à la décision politique qu'ils attendaient, nous y reviendrons car c'est là que se trouve le neud du problème. Source: http://sd-1.archive-host.com/membres/up/1817501366/Special24Mai1978.doc Amicalement
  9. Bonjour, il n'y a jamais eu de rivalité avec les paras belges! ...seulement une divergence de point de vue entre les deux gouvernements (de l'épque) concernant le "traîtement" de l'affaire Kolwezi. L'histoire à donné raison au président Giscard. Il a osé et il a gagné! Pourtant la prise de risque était énorme... Les chants de la Légion ("Le Boudin") sont des chants traditionnels dont l'origine remonte au millieu du 19ème siècle. Rien à voir avec une rivalité quelconque, et encore moins liés à l'affaire Kolwezi! Amicalement
  10. Bonjour, Pierre Yambuya, écrivain, ancien directeur général des migrations de la République Démocratique du Congo depuis la prise de pouvoir par Mzee Laurent Désiré Kabila le 17 Mai 1997 n'est, à mon avis, pas plus crédible que ses sinistres prédécesseurs. Chacun se bat pour ses propres intérêts! Quant à l'armée de Mobutu, sans commentaires...et sans intérêt pour les "Légionnaires de Kolwezi". Seule la libération des otages nous préoccupait! Amicalement ;)
  11. Re-bonjour, voici de mémoire et "en vrac" quelques problèmes inattendus à surmonter par les Légionnaires du 2ème REP. Je n'évoquerai pas les problèmes "diplomatiques", ni même les problèmes de "logistique". A l'époque j'étais simple Caporal (tireur d'élite - FRF1) et par consequent très peu informé de tout cela... Quelques souvénirs: On est parti en catastrophe, normal. Mais on avait dû choisir entre les parachutes et les munitions avant de prendre l'avion qui nous emmenait sur Kinshasa. Le commandement a évidemment opté pour la première des solutions. Donc, on s'est servi sur place et les seuls parachutes à disposition, c'étaient les T10, des modèles américains. - " Et alors ? "Alors, ils n'avaient pas de dispositif pour accrocher notre arme (et la gaine), comme sur les parachutes Français. On a dû bricoler avec de la suspente ou du fil de fer pour accorocher notre matériel! On a dû laisser tout le superflu, les médicaments, les vêtements pas indispensables, pour ne garder qu'un bon gros paquet de munitions... Inutile d'imaginer une palanquée de cartes avec des données ultraprécises et détaillées. On n'était pas encore à l'ère de l'informatique et les gradés on du se contenter d'une photocopie en noir et blanc. A8 h 30, le vendredi 19 mai, les avions sont en piste, prêts à décoller. Cinq C130 zaïrois et deux Transall arrivés dans la nuit du Tchad. Il y aura encore un contretemps, une tentative d'arrêter carrément l'opération, mais, à 15 h 12, le premier des 400 parachutistes saute sur Kolwezi. Sur les sept avions initialement prevus deux sont tombés en panne et finalement, après plusieurs séquences épuisantes d'embarquement et de débarquement, nous avions trouvé place dans cinq appareils (soit 400 paras suréquipés pour à peine 300 places!). Du départ jusqu'au largage tout a été chaotique. - L'afrique quoi...! Les cinq heures de vol se transforment en calvaire. Nous sommes tellement entassés et coincés qu'il nous est impossible de bouger. La clim dans les appareils est comme tout le reste: complettement folle...! Après une chaleur tropicale il fait un froid de canard et de nouveau chaud à créver. Nous arrivons tous complettement trempés. Au moment du saut les banquettes des appareils sont tellement endommagées (effondrées pour la plupart) que cela entrave la bonne circulation des paras harnachés. Grâce à l'aide des camarades nous avons tous pu nous accrocher. C'était déja ça...! Quand on a ouvert les portes, on a senti que le sol n'était pas bien haut." 250 mètres, en effet, alors que, d'ordinaire, les sauts se font à 400 m de hauteur. On a eu d'un coup les odeurs des hautes herbes vertes et celle de la mort, à cause des cadavres qu'il y avait déjà partout. A suivre...
  12. Bonjour pascal, je tenterai d'apporter des éléments de reponse à la prémière partie de ta question (en rouge). En ce qui concerne la deuxième partie (en vert) je ne suis pas au courant, ou mieux exprimé, je ne connais pas cette version des faits. Le Colonel ERULIN a été opérationnel du début jusqu'à la fin! Amicalement
  13. Bonjour Durandal2, merci pour ton message! Oui, un coup de maître du REP et un Président de la Republique avec des cou***es, voila les ingrédients de la réuissite de cette opération exemplaire! Le 19 mai 1978, 400 légionnaires libéraient la ville zaïroise de Kolwezi, tenue par 4 000 rebelles. Un légionnaire contre dix rebelles, le rapport de force était disproportionné. Mais l'opération éclair fut un véritable succès. A tel point qu'elle est aujourd'hui enseignée dans les écoles militaires françaises, mais aussi américaines. Ce qu'on a appelé la deuxième guerre du Shaba a débuté le 13 Mai 1975. La première avait eu lieu en 1977 et avait été réglée, sans trop de dommages, par une intervention franco-marocaine. Mais le Shaba, ex-Katanga, attise toujours autant les convoitises. C'est un territoire grand comme la France et on y trouve, pêle-mêle, du cuivre, du cobalt, de l'uranium et du radium. C'est donc, bel et bien, à une nouvelle tentative de sécession que l'on assiste. Avec l'appui, et malgré les démentis, de l'Angola, indépendant depuis 1975. Cette fois, néanmoins, ceux que l'on avait appelés par le passé les gendarmes katangais, et qui se sont regroupés sous le sigle du FLNC, Front de libération nationale du Congo, sont nettement plus au point. Ils ont peaufiné leur entraînement, encadrés par les hommes de la révolution cubaine de Fidel Castro. Et ils sont allés très vite. Parce qu'au matin du 13 mai, le Shaba est coupé en deux parties et plus de deux mille Européens ont été pris en otage. Trente ans après, les acteurs se souviennent: Kolwezi fut une affaire d'hommes, une histoire de héros. Une opération militaire, rapide comme l'éclair, redoutablement efficace, comme on aime à se les imaginer. Un condensé de force virile pour la bonne cause qui emballerait les esprits les plus chevaleresques. On aimerait bien faire de la littérature avec le général Puga à Kolwezi, ex-Zaïre. Imaginez un jeune officier, 25 ans, le plus jeune d'ailleurs, brillant, parachuté au sens propre du terme, sur une toute première mission aéroportée menée au sein de la Légion étrangère, et qui deviendra plus tard un parfait cas d'école, étudié non seulement dans les écoles militaires françaises, mais aussi dans les écoles américaines. "Il y a eu l'effet de surprise, souligne le général Puga, parce que les rebelles s'attendaient à ce qu'on arrive par le sud et on a sauté au nord. La prise de risque a été assumée aussi bien au niveau politique qu'au niveau opérationnel." Et il fallait être gonflé pour choisir de larguer ses hommes, au plus près de la ville. Et s'isoler de facto de l'aéroport qui aurait pu représenter une porte de sortie salutaire. Cela signifiait : vaincre ou périr. D'autant que le rapport de force était pour le moins disproportionné : un légionnaire contre dix rebelles, le premier jour, un contre sept par la suite. Il n'y avait pas eu de saut opérationnel depuis 1956 et 1961. "On peut dire qu'avec Kolwezi, on a senti qu'il y avait un avant et qu'il y aurait un après", conclut le général Benoît Puga. Le Caporal Richard ARNOLD tombé à Kolwezi:
  14. REPFIRST

    Opération bonite

    Salut, >>>REGARDE ICI<<< =) ;)
  15. Quelques images: 1) Drapeau 2ème REP 1978 Porte drapeau:Lt. RAYMOND - bléssé à Kolwezi. 2) Colonel Philippe ERULIN - Chef de corps du 2ème REP 1978 3) A/C SAULNIER (PSO du 2ème REP) avec les mains derièrre la tête et moi-même (à droite assis avec la gaine à la jambe). Sur l'aeroport de Kinshassa avant l'embarquement pour le saut. Sur la gauche le Lt. RAYMOND (assis avec béret), chef de section 2ème Compagnie.
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