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NUBEALTIUS

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Tout ce qui a été posté par NUBEALTIUS

  1. Ça non plus ça va pas faire plaisir https://www.google.fr/amp/s/news-24.fr/la-tension-avec-washington-renforce-lalliance-entre-la-turquie-et-le-venezuela/amp/
  2. http://www.opex360.com/2020/09/04/la-turquie-annonce-des-manoeuvres-navales-russes-impliquant-des-tirs-reels-a-lest-et-a-louest-de-chypre/ .... Cela étant, la Turquie vient d’émettre deux nouvelles notices maritimes [NAVTEX] pour annoncer que la Russie a l’intention de mener deux exercices navals à tirs réels en Méditerranée orientale, précisément dans la région où des navires de recherche sismique turcs sont à l’oeuvre. Le premier doit avoir lieu du 8 septembre au 22 septembre à l’ouest de Chypre et le second se tiendra du 17 au 25 septembre, à nord-est de l’île. D’où la question : pourquoi la Turquie, membre de l’Otan, a-t-elle annoncé la tenue de manoeuvres navales russes, dans une région contestée? Certains y ont vu un soutien implicite de Moscou aux revendications turques dans la zone… Ce qui n’est en réalité pas le cas. L’ambassade russe à Athènes a publié un communiqué pour donner une explication. « La Russie mène régulièrement des exercices militaires en Méditerranée orientale, toujours dans le plein respect des règles du droit international. Dans le cas d’exercices navals, le Service mondial d’avertissements de navigation [WWNWS] reçoit une notification tandis que pour les manoeuvres aériennes, une procédure bilatérale est suivie. C’est la pratique habituelle », a-t-elle assuré. Les mers et les océans sont divisés en 21 zones de navigation, appelées NAVAREA [Navigation areas] et pour lesquelles lesquelles différents États sont responsables des avertissements de navigations. Celle couvrant la Méditerranée et la mer Noire [NAVAREA III] relève de l’Espagne. Or, a fait valoir Kyriakos Kousios, le porte-parole du gouvernement chypriote, « tout le monde sait que, depuis de nombreuses années, la Russie s’adresse à Chypre dans le cas d’émission de Navtex pour des exercices dans la zone de navigation III [NAVAREA III] ». Surtout quand ils doivent se tenir dans la zone de responsabilité chypriote. Cela étant, et selon le quotidien Cyprus Mail, depuis quelques temps, Moscou s’adresse d’abord au centre basé en Espagne pour notifier ses manoeuvres militaires dans la zone. Et il revient ensuite à ce dernier d’émettre un Navtex. Ce qu’il a d’ailleurs fait pour les deux exercices devant avoir lieu près de Chypre. « En soi, cela ne court-circuite pas Chypre car, en fin de compte, le résultat est le même : l’autorisation viendra de Nicosie », ont expliqué des sources au journal chypriote. D’ailleurs, les autorités de l’île n’ont pas tardé à diffuser deux NAVTEX pour annoncer les deux exercices russes. A priori, pour annoncer ses exercices navals en Méditerranée orientale, la Russie privilégierait désormais l’Espagne plutôt que Chypre pour ne pas se laisser entraîner dans le différend entre Nicosie et Ankara. En revanche, en ce qui concerne les exercices aériens, cependant, Moscou continue de demander les autorisations nécessaires directement aux autorités chypriotes. Selon le site grec EuroPost, les NAVTEX de la République de Chypre pour les exercices russes auraient été publiés à 18h00, soit « environ une heure et demie avant celui turc, qui serait sorti à 19h40. » Quoi qu’il en soit, le porte-parole du gouvernement grec, Stelios Petsas, a déclaré que les exercices russes seraient « surveillés par tous les pays de la région, ainsi que par nos alliés et partenaires de l’Otan au sein de l’Union européenne »… Ce qui exclut la Turquie.
  3. Comme quoi ils manipulent l'information comme ils veulent.... et le turc de base ( comme le français de base) ne cherchant pas à vérifier l'information .....
  4. Disons que ce bon vieux monsieur a une analyse propre à lui même et en lien direct au nationalisme Turque : "Mais c’est essentiellement la ZEE qui détermine l’espace maritime d’un État côtier. Cet État exerce sa souveraineté sur cet espace " Tournure de phrase bien trompeuse ..... une ZEE est un espace maritime sur lequel un État côtier exerce des droits souverains en matière d'exploration et d'usage des ressources uniquement. "la ZEE peut également être considérée comme une partie du territoire national." "L’extension naturelle est une réalité fondamentale pour déterminer les contours d’un plateau continental. La mer Égée est un cas à part du fait de ses innombrables îles et rochers et du fait qu’elle est une mer semi-fermée. En mer Égée, la délimitation du plateau continental doit être établie sur la base du Traité de Lausanne. " Alors chapeau bas monsieur l'escroc !!! De facto cela exclue de la ZEE les îles rétribuées après les accords de Paris de 1947 par l'Italie à la Grèce dont la fameuse île de Kastellórizo qui permet la projection de la ZEE grecque. La limite ouest de la juridiction maritime turque en Méditerranée orientale a été définie dans l’Accord de Délimitation des Frontières Maritimes passé entre la Turquie et la Libye en 2019. la je me roule par terre de rire .... déjà cette limite n'est permise que si on accepte que l'île de Kastellórizo de projete pas de ZEE. Et que l'on considère que la lybie en pleine guerre civile et crise politique soit habilité à signer ce type d'accord. Sachant que déplus la partie projetant cette zone maritime est sous contrôle du partie opposée ..... Des années durant, la Turquie a été partisane du dialogue avec les pays adjacents de la région au sujet des frontières maritimes. La Turquie a refusé de prendre des décisions unilatérales ou bilatérales à ce sujet. alors le vote du parlement turque en 1995 donnant possibilité à la Turquie de déclarer la guerre à la Grèce en cas d'extension de ses limites territoriales à 12 miles comme le prévoit le droit international c'est quoi ? Le fait de revendiquer dés îlot grecque créant des zones grises c'est quoi ? le fait de violer régulière l'espace aérien c'est quoi ? C’est pourquoi la Turquie a conclu un accord sur la délimitation de ses frontières maritimes avec la République Turque de Chypre du Nord (RTCN) en 2011 et avec la Libye en 2019. La Turquie met en œuvre sa politique gouvernementale en la matière. Autant que je le sache, aucune institution ou organisation ne s’y oppose. Accord avec la RTCN pays uniquement reconnu par la Turquie et non reconnu par l'ONU et actuellement sous occupation turque voir colonisation .... je passe sur le blabla relatif à " on a pas signé la CNUDM mais on l'applique" et "on a le droit de déclarer une ZEE de facto même si elle empiète sur une ZEE préexistante et déclare .... Les îles situées à l'intérieur de la zone de 200 milles peuvent ne pas avoir le droit d'étendre leur ZEE au-delà de ces 200 milles. La ZEE est calculée à partir du continent. Les îles situées de l'autre côté de la ligne médiane entre les États riverains sont acceptées comme prolongements naturels de l'État qui est proche de la côte. Pareil.... la Turquie visiblement veut appliquer la CNUDM mais à sa sauce.... car une île projete bien une ZEE Par ailleurs, même si l'Union européenne semble ne pas prendre l'île de Kastellórizo au sérieux, certaines institutions continuent d'utiliser la carte de Séville datant de 2003. La Turquie a protégé ses droits et ses intérêts le 22 juillet lorsque la tension s'est accrue suite au NAVTEX. la je sèche .... carte de Séville de 2003 ???
  5. "Grèce et Turquie se déchirent à nouveau après une médiation de l'OTAN" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/grece-et-turquie-se-dechirent-a-nouveau-apres-une-mediation-de-l-otan-20200904 La Turquie a accusé vendredi 4 septembre la Grèce de refuser le dialogue et de mentir après que le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a déclaré que des pourparlers négociés par l'Otan pour réduire les tensions en Méditerranée orientale ne pourraient avoir lieu que si Ankara cessait ses «menaces». «La Grèce a montré une fois de plus qu'elle n'était pas en faveur du dialogue», a déclaré vendredi à la presse le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu. Jeudi soir, Athènes avait démenti des discussions avec Ankara sur une désescalade en Méditerranée orientale, après un tweet du secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg. Selon ce dernier, la Grèce et la Turquie, membres de l'Alliance, étaient convenus «d'entamer des pourparlers techniques à l'Otan», avec pour objectif de prévenir tout nouvel incident en Méditerranée orientale, où un bateau sismique turc accompagné de navires de guerre se trouvent dans les eaux grecques depuis le 10 août. Le gouvernement grec a averti jeudi que «la désescalade n'(aurait) lieu qu'avec le retrait immédiat de tous les navires turcs du plateau continental grec.» Jens Stoltenberg, est revenu sur ses propos vendredi en conférence de presse: «Aucun accord n'a été trouvé, mais les discussions ont commencé». «Le but de ces discussions est d'établir des mécanismes de désescalade militaire afin de réduire les risques d'incidents et d'accidents en Méditerranée orientale», a-t-il ajouté. La Turquie doit au préalable cesser ses «menaces» contre la Grèce, a affirmé pour sa part le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. «Laissons de côté les menaces, afin que des contacts puissent s'établir», a-t-il estimé à l'occasion d'une visite à Athènes d'un haut responsable du Parti communiste chinois. À Ankara, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, soutient que la Grèce avait accepté la proposition de pourparlers lorsque celle-ci avait été faite. «Celui qui ment ici n'est pas le secrétaire général de l'Otan, c'est la Grèce elle-même», a-t-il déclaré à la presse. Vendredi, les médias grecs rapportaient que Jens Stoltenberg avait remis un «document d'une page» exposant ses idées aux représentants militaires des deux pays «lors d'une réunion de cinq minutes» et que ce document avait été transmis à Athènes pour délibération. Depuis le 10 août, Ankara a déployé le bateau sismique Oruç Reis et une escorte de navires de guerre turcs pour prospecter une zone riche en hydrocarbures, au large de l'île grecque de Kastellorizo et à 2 km des côtes turques. La Turquie prospecte également dans la ZEE de la République de Chypre, pays de l'UE qu'elle ne reconnaît pas depuis la partition de l'île en 1974. Fin août, la tension est montée d'un cran quand les deux pays ont effectué des manoeuvres militaires rivales, la Turquie avec les Etats-Unis puis avec la Russie, la Grèce avec la France, Chypre et l'Italie. «Il y a une agressivité (de la part de la Turquie), avec en réalité l'intention de prendre le contrôle de l'ensemble de la zone. (..). La situation est très volatile et inquiétante», a estimé dans une interview à l'AFP le président de Chypre, Nicos Anastasiades. Il a appelé l'ONU et la communauté internationale à «accentuer la pression sur la Turquie», afin qu'elle «cesse ses activités illégales». L'Union européenne a menacé Ankara de nouvelles sanctions s'il n'y a pas de progrès dans le dialogue avec Athènes sur la crise en Méditerranée. Selon le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, dans ce cas l'UE pourrait prendre une série de sanctions lors du Conseil européen des 24 et 25 septembre. Les tensions en Méditerranée orientale seront aussi vendredi au centre d'une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères grec Nikos Dendias et le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Ils devraient s'entretenir des «activités hors la loi» de la Turquie, a précisé vendredi le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.
  6. Sans compter l'affleurement rocher dans le lac Leman qui nous donne la possibilité d'obtenir une ZEE sur la totalité du lac. Et ce qui est bien normal
  7. Pourtant..... la chanson "les allobroges" serait tellement belle en terme d'hymne Européenne
  8. Pour exemple , moi je veux bien la Grande Savoie de l'Atlantique à l'Oural ( surtout en fin de 3ème mi-temps avec 2 grammes par phalanges......)
  9. Des partisans de la reconquête territoriale de nos anciennes colonies en France ça doit être ultra ultra minoritaire. Je n'ai même pas connaissance de mouvement de ce type ( mais ça doit exister) Des nostalgiques y en a un peu plus mais tout ce beau monde n'a pas franchement droit à la parole et reste dans le microcosme, les incidents frontaliers avec la Grèce existent depuis les année 70. l'intervention turque sur Chypre en 74 ( 46 ans) Le vote du parlement turque définissant l'extension des frontières maritimes de la Grèce a 12 miles, comme un casus belli depuis 1995. auparant il y avait des tendances "chauvinonatialiste" depuis on a basculé dans un nationalisme pur et dur et un expansionisme territorial. tout ne c'est pas fait du jour au lendemain. Mais la graine était là depuis fort longtemps
  10. La Turquie n'a certainement pas totalement basculé dans l'anti kemalisme, mais les antagonismes étaient existant et on réussi à prendre là dessus. L'opposition ( qui possède une forte tendance aussi nationaliste ne soyons pas naïf ) a très peu de place et très peu de marge de manœuvre. Les purges post coup d'état ont permis à Erdogan d'écrémer sa fonction publique, l'armée la police. La liberté de presse a été réduite et fortement controlé. Et toute opposition direct fini généralement en prison en utilisant différents prétextes. Sans compter une surveillance accrue des réseaux sociaux. l'ippositiin est muselé et contrôlé. On est loin d'un démocrate mais plus d'un Democrature. En clair tu suis ou fini au zonzon
  11. En allant dans le sens de pascal les ambitions turques ne date pas d'hier, en exemple les fameux "loups gris" existant depuis la fin des années 1960 et très très proche du MHP parti ultra nationaliste avec qui l'AKP a du s'allier au dernière élection https://www.rtbf.be/info/monde/detail_qui-sont-les-loups-gris-ces-ultranationalistes-pronant-le-panturquisme?id=9912683 tu peux même retrouver des allusion à eux indirectement dans les discours de PR sur le séparatisme et communautarisme ( en autre car la Turquie utilise aussi "ses" mosquées dans ce sens ) Et tout ça avec des courant neo-ottomaniste, panturquiste et panislamique
  12. "La Turquie doit cesser ses «menaces» pour que des négociations s'engagent" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-turquie-doit-cesser-ses-menaces-pour-que-des-negociations-s-engagent-20200904 La Turquie doit cesser ses «menaces» contre la Grèce afin que des négociations s'engagent pour réduire les tensions entre Ankara et Athènes, a affirmé vendredi 4 septembre le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. «Laissons de côté les menaces, afin que des contacts puissent s'établir», a estimé le chef de l'exécutif grec à l'occasion d'une visite à Athènes d'un haut responsable du Parti communiste chinois. En parallèle d'après les médias turques ( sont nous connaissons la fiabilité ) un appel téléphonique entre Erdogan et Merkel aurait eu lieu hier. Erdogan appelant à un partage équitable de la mdediterannee orientale....
  13. https://www.lorientlejour.com/article/1231425/au-moyen-orient-la-turquie-en-passe-de-devenir-le-nouvel-iran.html " Commençons par une devinette. Je suis un pays qui s’ingère sur plusieurs théâtres au Moyen-Orient au nom d’une politique impérialiste et revancharde. Je suis un pays dont le leader multiplie les discours bellicistes et qui a réussi à créer contre lui une alliance inédite entre des puissances aux intérêts très divergents. Je suis un pays qui empêche les deux jeunes leaders des pétromonarchies du Golfe, Mohammad ben Salmane et Mohammad ben Zayed, de dormir. Qui suis-je ? L’Iran de l’ayatollah Khamenei ? Non : la Turquie de Recep Tayyip Erdogan. En quelques années, la Turquie a réussi à se mettre à dos une grande partie des États de la région – sans même parler de l’ennemi kurde du PKK –, de la Méditerranée orientale au golfe d’Aden. Il y a les adversaires historiques, comme la Grèce ou Chypre. Il y a les rivaux des printemps arabes, comme l’Égypte ou les Émirats arabes unis. Il y a les pays avec qui la relation n’a cessé de se dégrader au cours de ces dernières années comme Israël ou l’Arabie saoudite. Et il y a enfin les pays qui perçoivent d’un mauvais œil l’influence turque sans s’y opposer frontalement comme l’Irak ou l’Iran. Ankara intervient aujourd’hui militairement en Syrie, en Libye et en Irak, alors que sa flotte maritime tente en même temps de faire de la Méditerranée orientale un lac turc. On évoque, sans que cela soit pour l’instant confirmé, une tentative de s’impliquer au Yémen et de prendre le relais du leadership saoudien auprès des sunnites au Liban. Dans tout cet espace géographique, marqué par plusieurs théâtres de conflit – Libye, Syrie – et par une lutte pour l’appropriation des ressources gazières en Méditerranée orientale, Ankara n’a que deux alliés : le GNA de Fayez el-Sarraj qui contrôle la partie ouest de la Libye, et le Qatar qui subit un blocus de la part de l’axe saoudo-émirati depuis juin 2017. La politique turque semble être mue par deux logiques, dont le reïs parvient à faire la synthèse. La première, que l’on perçoit surtout au niveau du narratif, relève d’une volonté de ressusciter l’Empire ottoman, ou plutôt le mythe qu’il inspire. Le président turc n’hésite pas à employer une rhétorique néo-ottomane et à en utiliser chacun des symboles, comme lors de la conversion de l’ex-basilique Sainte-Sophie en mosquée. Il se comporte avec les puissances du Proche et du Moyen-Orient comme si l’on était encore au temps de la Sublime Porte et dispute à l’Arabie saoudite son statut de leader du monde sunnite et de protectrice des lieux saints. La seconde est d’essence nationaliste. Ce sont avant tout des intérêts pragmatiques qui poussent la Turquie à intervenir en Libye, en Syrie ou en Irak. La Turquie s’estime lésée par le partage des frontières qui s’est décidé lors du traité de Lausanne en 1923. En Méditerranée orientale, où la Turquie est complètement isolée, Recep Tayyip Erdogan a repris la doctrine des généraux turcs de la patrie bleue, théorisée par le contre-amiral Cem Gürdeniz, qui pousse Ankara à imposer sa souveraineté sur une zone de 462 000 km² en mers Noire, Égée et Méditerranée. La Turquie est devenue une puissance prédatrice qui cherche un peu partout à contester le droit international. Elle est devenue pour beaucoup l’ennemi à abattre, celui qui suscite le plus de crainte, reléguant même l’Iran au second plan des menaces régionales pour une partie des pays arabes sunnites. À l’instar de l’Iran, la Turquie joue la carte russe contre l’hostilité occidentale, mais Moscou est un faux allié pour les deux pays, tant pour des questions d’intérêts contradictoires que de rivalité historique. À la différence de l’Iran, la Turquie est toutefois membre de l’OTAN et les États-Unis, malgré la relation en dents de scie entre les deux pays, n’ont pas rejoint pour le moment l’alliance antiturque. Alors : Iran, Turquie, même combat ? Pas tout à fait. Non seulement la Turquie n’est pas encore considérée comme un État paria dans la région, mais surtout l’influence turque ne repose pas sur les mêmes mécanismes et s’appuie sur une certaine légitimité. La politique iranienne dépend essentiellement des milices chiites que Téhéran a formées dans les différents pays du monde arabe, qui s’inscrivent en opposition aux États dans lesquels elles se trouvent tout en cherchant à y gagner de plus en plus d’influence. L’influence iranienne n’est pas totalement assumée, même si personne n’est dupe. Les Turcs, qui s’appuient en Syrie et en Libye sur des milices syriennes, ont une politique plus étatique, intervenant avec leurs armées et en grande pompe. La stratégie de domination turque est totalement assumée. Dernière différence et non des moindres : l’Iran agit partout comme une puissance contre-révolutionnaire, qui vient au secours des régimes autoritaires ou cherche en tout cas à préserver le statu quo. Ankara, en revanche, est intervenu en Libye en soutien au gouvernement reconnu par la communauté internationale, contre les forces armées du maréchal Haftar. Il s’invite dans le jeu syrien aux côtés des rebelles contre Bachar el-Assad, mais s’en est également servi pour lutter contre ses ennemis kurdes. La Turquie a des raisons légitimes de vouloir redéfinir son rôle dans la région. Mais à vouloir le faire systématiquement par la force, et en balayant toute initiative diplomatique, elle est en train de devenir le nouvel Iran.
  14. Ils se décrédibilisent de plus en plus .... ils sont dans une spirale de désinformation/propagande dont ils n'arrivent plus à sortir....
  15. "Méditerranée orientale: discussions Grèce-Turquie à l'Otan pour tenter de prévenir de nouveaux incidents" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/mediterranee-orientale-discussions-grece-turquie-a-l-otan-pour-tenter-de-prevenir-de-nouveaux-incidents-20200903 La Grèce et la Turquie «ont convenu d'entamer des pourparlers techniques à l'Otan» avec l'objectif de prévenir tout nouvel incident en Méditerranée orientale, a annoncé jeudi 3 septembre le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg. Ces derniers jours Ankara et Athènes ont multiplié les démonstrations de force dans cette région faisant monter la tension et de nombreux incidents ont renforcé l'inquiétude sur la résolution de cette crise. Les deux pays se disputent notamment le partage de réserves gazières découvertes ces dernières années. «Après mes discussions avec les dirigeants grec et turc, les deux alliés ont convenu d'entamer des pourparlers techniques à l'Otan pour établir des mécanismes de 'désescalade' militaire afin de réduire le risque d'incidents et d'accidents en Méditerranée orientale», a écrit M. Stoltenberg, sur son compte twitter. «La Grèce et la Turquie sont des alliés précieux, et l'Otan est une plate-forme importante pour les consultations sur toutes les questions qui touchent à notre sécurité commune», a-t-il ajouté. Mercredi, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait exhorté Athènes et Ankara à «réduire les tensions» pour arrêter l'escalade en Méditerranée orientale.
  16. Surtout qu'en terme de droit d'expression il en connaît un rayon. Bon après ça ce tient tout ça : il est interdit de caricaturer le Prophète il est interdit de caricaturer Erdogan Donc le Prophète est Erdogan je ne vois d'autre explication possible
  17. Je penses aussi, surtout après l'info comme quoi ils avaient effectué des exercices en mer avec un navire US, alors que visiblement les navires n'ont fait que se croiser. Mais si cette info sort dans TRT, c'est que le gouvernement turque a validé ( pas validé le fait que ça soit vrai, mais validé le fait qu'il pouvait balancer une fausse information ) je sais bien,que plus c'est gros plus ça passe, mais quian même !!!!
  18. Autant c'était juste pour la chaptalisation de leurs vignobles ......
  19. Si l'info est vrai et pas altéré par Ankara, avons déjà eu un cas de pays de l'OTAN ayant réalisé des exercices de ce type avec les russes ?
  20. Info TRT ( je préfère bien préciser ): "La Turquie a émis deux nouveaux télex de navigation (Navtex) pour une formation de tirs russe entre les 8 et 22 septembre et les 17 et 25 septembre en Méditerranée orientale. Selon les Navtex, la Russie effectuera des formations de tirs dans les zones d'activités des navires de recherches sismiques Oruc Reis et Hayreddin Pacha" Qu'en pensez vous ?????
  21. "Turquie : une visite du président de la CEDH suscite des critiques" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/turquie-une-visite-du-president-de-la-cedh-suscite-des-critiques-20200903 Robert Spano s'est entretenu jeudi avec le ministre turc de la Justice Abdulhamit Gul avant une rencontre prévue dans l'après-midi avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Le juriste italo-islandais, qui a pris la tête de la CEDH en mai dernier, doit recevoir vendredi un doctorat honoraire de l'Université d'Istanbul. voila voila ....
  22. Très difficile de tenir le terrain uniquement avec des forces spéciales en nombre limitée et sans la logistique et appuie feu US Sinon je suis du même avis que toi. l'abandon des kurdes a certainement été une grosse erreur. Et qui a prouvé à Erdogan qu'en susurrant à l'oreille de Trump il avait moyen d'avoir carte blanche sur ses frontières
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