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Tout ce qui a été posté par NUBEALTIUS

  1. Tu as visé juste "Accord de coopération sur la sécurité entre le Qatar et la Libye" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/accord-de-cooperation-sur-la-securite-entre-le-qatar-et-la-libye-20201026
  2. Le soutien des pays de l'UE commence "Le Premier ministre italien condamne les propos «inacceptables» d'Erdogan contre Macron" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-premier-ministre-italien-condamne-les-propos-inacceptables-d-erdogan-contre-macron-20201026 "Les propos adressés par le président Erdogan au président Macron sont inacceptables», a-t-il écrit en français sur son compte Twitter. «Les invectives personnelles n'aident pas l'agenda positif que l'UE veut poursuivre avec la Turquie, mais éloignent au contraire les solutions. Pleine solidarité avec le président Emmanuel Macron», a ajouté le chef du gouvernement italien. Au final qu'est qui serait le plus dur ? Un embargo de la Turquie vers la France ou un embargo de l'UE envers la Turquie ?
  3. Au final tout doucement j'ai l'impression que l'étau se resserre tout doucement "Tensions gréco-turques : Moscou en faveur de l'application «des conventions internationales»" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/tensions-greco-turques-moscou-en-faveur-de-l-application-des-conventions-internationales-20201026
  4. "Erdogan appelle au boycott des produits français" : https://www.lefigaro.fr/international/erdogan-appelle-au-boycott-des-produits-francais-20201026 La situation diplomatique continue de s'envenimer entre la France et la Turquie. Le président Recep Tayyip Erdogan a appelé lundi 26 octobre les Turcs à boycotter les produits français, sur fond de dispute avec Paris au sujet du traitement des musulmans de France. » LIRE AUSSI - Les dérapages calculés d’Erdogan pour orienter le monde musulman «Tout comme en France certains disent 'n'achetez pas les marques turques', je m'adresse d'ici à ma nation : surtout ne prêtez pas attention aux marques françaises, ne les achetez pas», a déclaré M. Erdogan dans son discours à Ankara. Le président turc a également comparé le traitement des musulmans en Europe à celui des juifs avant la Seconde Guerre mondiale, accusant certains dirigeants européens de «fascisme» et de «nazisme». «Une campagne de lynchage semblable à celle contre les Juifs d'Europe avant la Deuxième Guerre mondiale est en train d'être menée contre les musulmans» a-t-il déclaré.
  5. "Erdogan mobilise les islamistes contre la France" : https://www.lefigaro.fr/international/nouvelle-passe-d-armes-entre-la-france-et-la-turquie-20201025 RÉCIT - Paris a rappelé son ambassadeur à Ankara après qu’Erdogan a mis en doute la «santé mentale» d’Emmanuel Macron. Dernier épisode d’un conflit qui s’aggrave. C’est une nouvelle étape dans la dégradation des relations entre la France et la Turquie de Recep Tayyip Erdogan. Dans un geste diplomatique rare et fort, Emmanuel Macron a rappelé samedi son ambassadeur en Turquie pour protester contre les «propos inacceptables», mais aussi contre «l’outrance et la grossièreté» du président turc, qui a mis en cause sa «santé mentale ». «Tout ce qu’on peut dire d’un chef d’État qui traite des millions de membres de communautés différentes de cette manière, c’est: allez d’abord faire des examens de santé mentale», avait affirmé Erdogan samedi dans un discours à la télévision. Il réagissait aux propos d’Emmanuel Macron qui avait promis que la France continuerait de défendre les caricatures de Mahomet. C’est la première fois dans l’histoire des relations entre les deux pays que le représentant de la diplomatie française est ainsi rappelé à Paris. Le président français a aussi regretté «l’absence de messages de condoléances et de soutien du président turc après l’assassinat de Samuel Paty ». » LIRE AUSSI - Erdogan mène l’Europe par le bout du nez Entre la France et la Turquie, les tensions sont vieilles et antérieures à l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Les résistances françaises à l’entrée dans l’Europe de la Turquie et la loi de 2001 sur le génocide arménien par les Turcs ottomans, avaient braqué Ankara contre Paris. Mais depuis 2017, de nouveaux irritants et la politique néo-impériale d’Erdogan ont créé un fossé béant entre les deux pays. Profitant du retrait américain au Moyen-Orient, l’offensive turque dans le nord-ouest de la Syrie contre les forces kurdes YPG, alliées de la France et de ses partenaires de la coalition anti-Daech, a été mal vécue par Paris. Comme a été mal vécu le changement de rapport de force provoqué par le soutien d’Ankara au Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj à Tripoli, alors que la France avait misé sur les forces du général Haftar, tout en essayant de favoriser une réconciliation entre les frères ennemis de la politique libyenne. À Paris, on observe que l’influence grandissante de la Turquie en Libye donne au président Erdogan, dont le pays est le verrou de l’Europe et qui exerce sur elle un chantage permanent avec ses réfugiés syriens, un deuxième levier sur les mouvements migratoires. En 2019, les propos d’Emmanuel Macron dans The Economist sur la «mort cérébrale de l’Otan » ne visaient pas seulement les attaques de Donald Trump contre l’Alliance atlantique et son unilatéralisme. Ils pointaient aussi les provocations de la Turquie, pilier de l’organisation, contre ses partenaires, dont elle prend le contre-pied en Syrie, mais aussi en achetant un système de défense antimissile russe S400 incompatible avec l’Alliance. À l’époque déjà Recep Tayyip Erdogan avait affirmé que Macron lui-même était «en état de mort cérébrale ». En juin 2020, les relations ont subi une nouvelle dégradation à la suite d’un incident en Méditerranée orientale entre la frégate française Courbet, prise à partie par un navire turc alors qu’elle effectuait une mission de surveillance de l’Otan dans le cadre de l’embargo sur les armes à destination de la Libye. En quelques mois, la Turquie a fait de cette zone, où elle convoite de nouveaux gisements gaziers et multiplie les incursions dans les espaces maritimes de la Grèce et de Chypre, un nouveau terrain d’affrontement. En septembre, le président français avait organisé la solidarité avec la Grèce et Chypre au sein du sommet des pays de la Méditerranée, Med 7. «Emmanuel Macron se présente comme le défenseur des frontières européennes et de la souveraineté face à l’assurance, si ce n’est l’agressivité, de la Turquie», écrit Bruno Tertrais, le directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, dans une note pour World Politics Review. Depuis, le président turc multiplie les insultes et les provocations à l’égard d’Emmanuel Macron. L’islam est aussi un sujet majeur. Depuis qu’il est arrivé au pouvoir, Emmanuel Macron s’inquiète de l’entrisme de l’islam religieux turc en France, auprès des communautés musulmanes. La Turquie, qui possède la moitié des 300 imams détachés par des pays étrangers et cherche à implanter des écoles turques en France, n’a pas apprécié les initiatives du gouvernement français pour mettre fin à cette influence. Il y a deux semaines, Erdogan a violemment réagi aux déclarations d’Emmanuel Macron sur le «séparatisme islamiste » et la nécessité de «structurer l’islam» en France. Les initiatives du président français contre l’islam politique après l’horrible assassinat de Conflans-Sainte-Honorine ont encore attisé la colère d’Erdogan, qui se voit en défenseur de tous les musulmans. «Il y a une campagne islamiste contre la France. Elle est organisée, elle n’est pas le fait du hasard et les émetteurs sont très largement turcs», affirme-t-on à Paris. Pour l’islamiste Recep Tayyip Erdogan, la France est une cible de choix. Elle est le pays d’Europe qui abrite la plus grosse communauté musulmane. Elle défend sans relâche la laïcité. Et son président a pris la tête de la fronde antiturque. Il a mis en garde ses partenaires européens, les sensibilisant sur le risque posé par Erdogan en Méditerranée orientale, en Libye et en Syrie, mais aussi, plus récemment, dans le conflit du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. La division des tâches au sein du tandem franco-allemand, l’Allemagne jouant le rôle de négociateur et la France montrant ses muscles, a produit des résultats positifs. Les propos disruptifs du président à l’Otan ont aussi réveillé certains alliés. Mais jusqu’à quand? Car depuis l’été, les membres de l’Alliance atlantique, dont l’animal fétiche est l’autruche, ont replongé la tête dans le sable. Le rapport exigé par la France après l’incident du Courbet a été enterré. Les Américains sont restés indifférents aux provocations turques. C’est la même chose au sein de l’Europe. Les pays d’Europe centrale et orientale, épargnés par l’islamisme radical, tiennent avant tout à préserver la solidité de l’Otan et à rester sous le parapluie sécuritaire américain, même perforé de trous béants. D’autres veulent ménager la Turquie par peur des représailles migratoires que pourraient leur faire subir Erdogan. L’Allemagne hésite à élever le ton en raison de sa forte population d’origine turque. Résultat: les Vingt-Sept ont renoncé début octobre à Bruxelles à discuter d’éventuelles sanctions contre la Turquie, préférant jouer la carte de l’apaisement et renvoyant leur examen à décembre. Le président turc a compris le message et interprété la mollesse des États européens comme un encouragement à poursuivre sa politique. Il a renvoyé les navires qu’il avait rappelés deux jours avant le Conseil européen au large de l’île grecque de Kastellorizo. Ce nouveau dérapage d’Erdogan, ajouté aux provocations quotidiennes vis-à-vis de ses alliés, changera-t-il la donne? Les États-Unis ont condamné le test des S400 et menacé Erdogan de «conséquences graves». Le chef de la diplomatie européenne a dénoncé les propos «inacceptables» du président turc à l’encontre d’Emmanuel Macron et appelé Ankara à «cesser cette spirale dangereuse de confrontation». Même son de cloche chez la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen: «Si Ankara poursuit ses actions illégales, nous utiliserons tous les instruments à notre disposition.» Le prochain rendez-vous a été fixé au Conseil européen du mois de décembre. «Des exigences sont posées. Erdogan a deux mois pour répondre. Des mesures devront être prises à la fin de cette année», a prévenu Emmanuel Macron. Mais l’issue du dossier turc dépendra aussi de l’élection américaine. » À VOIR AUSSI - Manifestation en Israël pour dénoncer les propos de Macron sur les caricatures de Mahomet
  6. "France-Turquie: les propos d'Erdogan sont «inacceptables» (UE)" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/france-turquie-les-propos-d-erdogan-sont-inacceptables-ue-20201025 Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a dénoncé dimanche les propos «inacceptables» du président turc à l'égard de son homologue français, et appelé Ankara à «cesser cette spirale dangereuse de confrontation». » LIRE AUSSI - Caricatures de Mahomet : manifestation devant la résidence de l'ambassadeur de France en Israël «Les propos du président Recep Tayyip Erdogan à l'égard du président Emmanuel Macron sont inacceptables. Appel à la Turquie à cesser cette spirale dangereuse de confrontation», a-t-il tweeté. Recep Tayyip Erdogan a mis en cause samedi la «santé mentale» d'Emmanuel Macron en raison de son attitude envers les musulmans. À voir aussi - Erdogan critique l'attitude de Macron envers les musulmans de France et interroge sa «santé mentale» C'est un moyen de protéger l'un de ses proxy en France ( la communauté turque ) tout en cherchant à provoquer des heurts , essayer de de ridiculiser le PR ( le seul actuellement à s'opposer frontalement à se politique pan ottomaniste) et passer pour le défenseur de l'islam en mettant la oumma derrière lui. Rien d'étonnant qu'après ses propos le quatar et le Pakistan ( très proche alliés de la Turquie ) lui emboîte le pas "Le président turc Erdogan appelle de nouveau Macron à faire examiner sa «santé mentale»" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/erdogan-denonce-l-attitude-de-macron-envers-les-musulmans-et-interroge-sa-sante-mentale-20201024 Le président turc avait déjà appelé son homologue français a «se faire soigner», condamnant son attitude à l'encontre des musulmans. L'Élysée avait alors dénoncé des propos «inacceptables», tandis que Jean-Yves Le Drian a relevé une «volonté d'attiser la haine» de la part de la Turquie. Nouvelle surenchère dans les tensions diplomatiques entre Recep Tayyip Erdogan et Emmanuel Macron. Le président turc a une nouvelle fois, ce dimanche 25 octobre, appelé son homologue français à faire examiner sa santé mentale. Erdogan a accusé Emmanuel Macron d'être «obsédé» par lui «jour et nuit», ajoutant : «C'est un cas, et en conséquence, il a vraiment besoin de subir des examens (mentaux)». » LIRE AUSSI - Éric Zemmour: «Quand la France se prive elle-même des moyens de se défendre» Samedi, lors d'un discours télévisé, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait critiqué avec virulence les décisions de son homologue français envers la communauté musulmane. «Tout ce qu'on peut dire d'un chef d'État qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière, c'est : allez d'abord faire des examens de santé mentale», avait-il déclaré. L'Elysée avait alors réagi en dénonçant, en fin d'après-midi samedi, les propos «inacceptables» du président turc. «Les propos du président Erdogan sont inacceptables. L'outrance et la grossièreté ne sont pas une méthode. Nous exigeons d'Erdogan qu'il change le cours de sa politique car elle est dangereuse à tous points de vue. Nous n'entrons pas dans des polémiques inutiles et n'acceptons pas les insultes.» Puis, ce dimanche 25 octobre, ce fut au tour du chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, de dénoncer, de la part de la Turquie, «une volonté d'attiser la haine» contre la France et son président Emmanuel Macron. Le ministre des Affaires étrangères, depuis l'avion qui l'emmenait vers le Mali, a ainsi fustigé «un comportement inadmissible, à fortiori de la part d'un pays allié», tout en soulignant que l'ambassadeur serait de retour à Paris «pour consultation», dès ce dimanche. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a également appelé Ankara à «cesser cette spirale dangereuse de confrontation». «Les propos du président Recep Tayyip Erdogan à l'égard du président Emmanuel Macron sont inacceptables. Appel à la Turquie à cesser cette spirale dangereuse de confrontation», a-t-il tweeté. La surenchère ne s'est pas faite attendre : en fin de matinée ce dimanche 25 octobre, Fahrettin Altun, directeur de communications à la présidence turque, a affirmé que les «caricatures offensantes» du prophète Mahomet étaient utilisées pour intimider les musulmans en Europe sous le prétexte de la liberté d'expression. «La politique insidieuse des caricatures offensantes, des accusations de séparatisme contre les musulmans et des perquisitions de mosquées ne sont pas liées à la liberté d'expression», a affirmé Fahrettin Altun en anglais sur Twitter. «Il s'agit d'intimider les musulmans et de leur rappeler qu'ils sont les bienvenus pour continuer à faire fonctionner l'économie de l'Europe, mais qu'ils n'en feront jamais partie - sur fond de de discours sur l'intégration», a-t-il ajouté. Il a également soutenu que cette attitude à l'égard des musulmans était «étrangement familière» et ressemblait à «la diabolisation des juifs européens dans les années 1920». » LIRE AUSSI - Assassinat de Samuel Paty : Blanquer promet un «cadrage clair» pour la rentrée du 2 novembre Ces commentaires interviennent après la réponse de la France au président turc dans laquelle l'Elysée avait notamment relevé «l'absence de messages de condoléances et de soutien du président turc après l'assassinat de Samuel Paty», l'enseignant décapité il y a une semaine après avoir montré des caricatures de Mahommet lors d'un cours sur la liberté d'expression. Un avis partagé par Jean-Yves Le Drian qui a déclaré, dans son communiqué : «A l'absence de toute marque officielle de condamnation ou de solidarité des autorités turques après l'attentat terroriste de Conflans Sainte-Honorine, s'ajoutent désormais depuis quelques jours une propagande haineuse et calomnieuse contre la France.» » LIRE AUSSI - Jean-Éric Schoettl: «Terrorisme, islamisme, immigration: un droit hermétique à la volonté populaire?» Il y a deux semaines, Recep Tayyip Erdogan avait dénoncé comme une provocation les déclarations du président français sur le «séparatisme islamiste» et la nécessité de «structurer l'islam» en France. Un projet de loi sur la lutte contre «les séparatismes» en France, qui vise l'islam radical, doit être présenté début décembre. Il vise à renforcer la laïcité et à consolider les principes républicains en France et comporte plusieurs points susceptibles de provoquer des tensions avec la Turquie, comme le contrôle renforcé des financements des mosquées ou l'interdiction de la formation des imams à l'étranger. » LIRE AUSSI - Loi sur le séparatisme: les députés marcheurs avancent très prudemment Ce contentieux vient s'ajouter à une longue liste de désaccords entre Emmanuel Macron et son homologue turc, qui prend régulièrement la défense des minorités musulmanes dans le monde. Des tensions en Méditerranée au conflit en Libye, en passant par les affrontements au Karabakh, de nombreux dossiers opposent actuellement Paris et Ankara. À voir aussi - Islam: Erdogan dénonce «une provocation» d'Emmanuel Macron
  7. Allez on remet une pièce et "same player, play again": "Erdogan dénonce l'attitude de Macron envers les musulmans et interroge sa «santé mentale»" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/erdogan-denonce-l-attitude-de-macron-envers-les-musulmans-et-interroge-sa-sante-mentale-20201024 Il y a deux semaines, le président turc avait déjà dénoncé comme une provocation les déclarations de son homologue français sur le «séparatisme islamiste» et la nécessité de «structurer l'islam» en France. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué samedi avec virulence l'attitude de son homologue français Emmanuel Macron envers les musulmans, allant jusqu'à mettre en question sa «santé mentale». «Tout ce qu'on peut dire d'un chef d'État qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière, c'est : allez d'abord faire des examens de santé mentale», a déclaré Erdogan, dans un discours télévisé. Il y a deux semaines, Recep Tayyip Erdogan avait dénoncé comme une provocation les déclarations du président français sur le «séparatisme islamiste» et la nécessité de «structurer l'islam» en France. Un projet de loi sur la lutte contre «les séparatismes» en France, qui vise l'islam radical, doit être présenté début décembre. Il vise à renforcer la laïcité et à consolider les principes républicains en France et comporte plusieurs points susceptibles de provoquer des tensions avec la Turquie, comme le contrôle renforcé des financements des mosquées ou l'interdiction de la formation des imams à l'étranger. » LIRE AUSSI - Loi sur le séparatisme: les députés marcheurs avancent très prudemment Ce contentieux vient s'ajouter à une longue liste de désaccords entre Emmanuel Macron et son homologue turc, qui prend régulièrement la défense des minorités musulmanes dans le monde. Des tensions en Méditerranée au conflit en Libye, en passant par les affrontements au Karabakh, de nombreux dossiers opposent actuellement Paris et Ankara. À voir aussi - Islam: Erdogan dénonce «une provocation» d'Emmanuel Macron
  8. "Test de missiles russes : le Pentagone menace la Turquie de «conséquences graves»" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/test-de-missiles-russes-le-pentagone-menace-la-turquie-de-consequences-graves-20201023 Les Etats-Unis ont prévenu vendredi 23 octobre que leurs relations avec la Turquie pourraient être gravement affectées par le test du système de missiles russes S-400 effectué récemment par Ankara, récemment confirmé par le président turc Recep Tayyip Erdogan. «Un système S-400 opérationnel n'est pas compatible avec les engagements pris par la Turquie en tant qu'allié des Etats-Unis et de l'Otan», a déclaré un porte-parole du Pentagone, Jonathan Hoffman. «Nous nous opposons à ce que la Turquie teste ce système, cela risque d'avoir des conséquences graves pour nos relations de défense». À voir aussi - François Hollande interpelle l'Otan sur «l'attitude belliqueuse de la Turquie»
  9. "Hydroxychloroquine : fin de non-recevoir de l'Agence du médicament au Pr Raoult" : https://www.lefigaro.fr/sciences/hydroxychloroquine-fin-de-non-recevoir-de-l-agence-du-medicament-au-pr-raoult-20201023 Par manque de preuves d'efficacité, l'Agence du médicament a refusé d'étendre l'utilisation de l'hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19. Pas question d'autoriser largement l'hydroxychloroquine en France contre le Covid-19 : l'Agence du médicament (ANSM) a refusé au Pr Didier Raoult une utilisation plus étendue de cette molécule, qui n'a toujours pas fait la preuve de son efficacité. «Nous ne pouvons pas répondre favorablement à la demande de RTU (recommandation temporaire d'utilisation, NDLR) de l'hydroxychloroquine dans la prise en charge de la maladie Covid-19», indique l'ANSM dans un point d'information mis en ligne sur son site internet vendredi 23 octobre. «À ce jour, les données disponibles, très hétérogènes et inégales, ne permettent pas de présager d'un bénéfice de l'hydroxychloroquine, seule ou en association, pour le traitement ou la prévention de la maladie Covid-19», tranche-t-elle. L'hydroxychloroquine est commercialisée en France par le laboratoire Sanofi sous le nom de Plaquenil, mais pour d'autres maladies comme des rhumatismes ou certains lupus. La prescription par un médecin d'un médicament hors des indications prévues par l'autorisation de mise sur le marché (AMM) doit se faire «au cas par cas», en informant le patient des risques encourus et du non-remboursement, et la mention «hors AMM» doit figurer sur l'ordonnance. La recommandation temporaire d'utilisation (RTU), qui donne accès au remboursement, vise une prescription hors AMM massive, au-delà de la prescription au cas par cas. D'où la demande de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, dirigé par Didier Raoult, qui a de très nombreux patients. Un «deux poids deux mesures», a réagi Didier Raoult sur Twitter après ce refus, accusant l'ANSM de favoriser l'antiviral remdesivir (Gilead) au détriment de l'hydroxychloroquine. » À VOIR AUSSI - Covid-19: une situation plus grave qu'en mars dernier? Didier Raoult répond Le Veklury, marque commerciale du remdesivir, a reçu début juillet une autorisation conditionnelle de mise sur le marché européen pour les formes graves de Covid-19 et il bénéficie en France d'une autorisation temporaire d'utilisation (ATU) de cohorte, une autre procédure permettant à certaines catégories de malades d'utiliser des médicaments pas encore mis sur le marché. Les études publiées montrent qu'il pourrait réduire la durée d'hospitalisation des patients, mais qu'il a peu ou pas d'effet sur la mortalité. L'ANSM publie également une lettre de huit pages envoyée au microbiologiste marseillais, en réponse à sa demande. Elle y retrace l'historique des utilisations et des essais dans le monde de ce médicament que le directeur de l'IHU de Marseille défend bec et ongles pour traiter le Covid-19, soulignant qu'elles n'ont pas démontré son efficacité. «En conclusion, lorsque l'on fait un point de situation des études publiées (...) depuis le rapport du Haut conseil de la santé publique (HCSP) du 23 juillet, il n'est pas identifié de données de nature à remettre en question les conclusions de ce rapport, non en faveur de l'utilisation de l'hydroxychloroquine seule ou en association avec l'azithromycine (un antibiotique, NDLR), en traitement ou en prévention», écrit le gendarme du médicament. L'ANSM évoque aussi «les recommandations thérapeutiques internationales traduisant un consensus scientifique» allant dans le même sens. Elle relève par ailleurs que dans son courrier de demande d'élaboration d'une recommandation temporaire d'utilisation, daté du 3 août, le Pr Raoult cite l'hydroxychloroquine «sans préciser les modalités envisagées de son utilisation (en termes de population cible, de schéma d'administration, de potentielle association avec l'azithromycine)» et qu'il a par ailleurs «adressé par mail des publications dont toutes ne sont pas validées par un comité de lecture de revue». L'agence sanitaire précise que «cette position pourra être révisée», si on lui apportait de nouvelles études cliniques probantes. Cette décision peut faire l'objet d'un recours en annulation devant le Conseil d'État dans un délai de deux mois à compter de réception. Les ventes de Plaquenil avaient explosé en mars-début avril, avant de baisser radicalement. Sa prescription hors AMM avait été interdite en ville et réservée uniquement à l'hôpital, surtout pour les essais cliniques. Depuis, cette interdiction a été levée. Sa consommation est aujourd'hui à peu près équivalente, en ville et à l'hôpital, à celle de l'année précédente, hors Covid. » À VOIR AUSSI - Covid-19: «Le monde occidental est un monde terrifié», critique Didier Raoult
  10. "Méditerranée orientale : annulation d'exercices militaires par la Grèce et la Turquie" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/mediterranee-orientale-annulation-d-exercices-militaires-par-la-grece-et-la-turquie-20201023
  11. "Tensions en Méditerranée : l'Otan appelle Ankara et Athènes à cesser de se provoquer" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/tensions-en-mediterranee-l-otan-appelle-ankara-et-athenes-a-cesser-de-se-provoquer-20201022 comment une organisation morte cerebralement arrive encore à communiquer ?????
  12. Moi aussi je vous aimais bien les copains .... je vous laisse je file dans mon abris anti atomique que j'ai creusé dans ma cave .... à merde j'ai juste fait des casiers à bouteille de vin.... je me suis laissé distraire
  13. Il faut le bâillonner .... "Covid-19 : Didier Raoult décrit une situation «moins sévère qu'au printemps»" : https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-didier-raoult-decrit-une-situation-moins-severe-qu-au-printemps-20201022 Edit: j'avais pas vu le message de @Akhilleus ......
  14. "Méditerranée : la Turquie rejette des «allégations infondées» de ses rivaux" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/mediterranee-la-turquie-rejette-des-allegations-infondees-de-ses-rivaux-20201022
  15. "Méditerranée: la Turquie prolonge une mission d'exploration gazière controversée" : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/mediterranee-la-turquie-prolonge-une-mission-d-exploration-gaziere-controversee-20201021
  16. "Méditerranée : Athènes accuse Ankara de «fantasmes impérialistes»" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/mediterranee-athenes-accuse-ankara-de-fantasmes-imperialistes-20201021 Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a accusé mercredi 21 octobre la Turquie d'entretenir des «fantasmes impérialistes» en Méditerranée orientale lors d'une rencontre à Nicosie avec les présidents chypriote et égyptien. M. Mitsotakis a encore reproché à la Turquie d'avoir recours à une «rhétorique extrême» et d'agir de façon unilatérale, tout en ignorant les appels au dialogue lancés par l'Union européenne, la Russie et les États-Unis. » LIRE AUSSI - Le premier ministre grec au Figaro: «La Turquie doit comprendre qu’il y a des règles à respecter» La Turquie entretient des «fantasmes impérialistes assortis d'actions agressives depuis la Syrie jusqu'en Libye, en passant par la Somalie et Chypre ou encore la mer Egée et le Caucase», a dit le Premier ministre grec. M. Mitsotakis a tenu ces propos lors d'une rencontre trilatérale à Chypre avec les présidents chypriote Nicos Anastasiades et égyptien Abdel Fattah al-Sissi, dont les pays ont aussi des relations tendues avec la Turquie. Dans un communiqué commun, Chypre, l'Égypte et la Grèce ont dénoncé les «provocations» de la Turquie concernant l'exploration énergétique dans les eaux disputées de la Méditerranée orientale, ainsi qu'en Libye et en Syrie, pays meurtris par des conflits. Et M. Mitsotakis de citer par exemple «la signature d'un accord invalide» entre Ankara et Tripoli. Fin 2019, la Turquie et la Libye ont conclu un accord de délimitation de leurs espaces maritimes, qui permet à Ankara de faire valoir des droits sur de grandes zones en Méditerranée orientale. Chypre, l'Égypte et la Grèce avaient alors dénoncé un accord «illégal» violant leurs droits économiques dans ce secteur où la découverte ces dernières années de vastes gisements gaziers a aiguisé l'appétit des pays riverains. L'Égypte et la Grèce avaient ensuite signé un accord de démarcation de leurs frontières maritimes en août dernier. » LIRE AUSSI - Pompeo en Grèce pour calmer les tensions en Méditerranée orientale Athènes, Le Caire et Nicosie avaient déjà condamné des forages réalisés par Ankara au large de Chypre, où l'armée turque est intervenue en 1974. Le tiers nord de l'île est géré par l'autoproclamée République turque de Chypre-Nord (RTCN), reconnue uniquement par Ankara. Chypre, la Grèce et l'Égypte tiennent régulièrement des sommets pour renforcer leur coopération énergétique dans la région, et en faire un hub énergétique pour fournir du gaz à l'Europe. «La Turquie fait constamment augmenter les tensions et porte atteinte à la sécurité régionale», a dit de son côté mercredi le président chypriote Nicos Anastasiades. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a jugé sans valeur cet accord, promettant de maintenir son pacte avec Tripoli. Il s'est aussi dit déterminé à continuer la recherche de gaz et pétrole en Méditerranée. À l’issue d'un sommet européen vendredi dernier, le président du Conseil européen Charles Michel a menacé la Turquie de sanctions européennes si Ankara poursuivait ses projets dans ce sens.
  17. "Le ministère de la Santé juge «regrettables» des propos du Pr Perronne sur les médecins" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-ministere-de-la-sante-juge-regrettables-des-propos-du-pr-perronne-sur-les-medecins-20201021 Le ministère de la Santé a jugé mercredi 21 octobre «regrettables» des propos tenus récemment par l'infectiologue Christian Perronne, qui a affirmé que les malades du Covid représentaient une aubaine financière pour médecins et hôpitaux. » LIRE AUSSI - Olivier Véran met 15 millions d’euros sur les «hôtels hospitaliers» «Un médecin généraliste qui déclare un test Covid positif pour l'un de ses patients, il touche de l'argent» en plus de la consultation, avait-il dit notamment le 15 octobre à la radio. En fait, a expliqué le ministère à l'AFP, les médecins peuvent dans certains cas facturer leur consultation à un tarif plus élevé pour un patient Covid, comme ils pouvaient déjà le faire précédemment, par exemple, dans les cas de cancer. Ce système vient rémunérer une consultation plus longue, avec «annonce de la positivité du test Covid, prescription des tests pour les cas contacts proches (personnes résidant au domicile du patient), rappel des gestes barrières au patient, enregistrement du patient et de ses cas contacts» dans un logiciel professionnel, détaille le ministère. «Dans le cadre d'un exercice professionnel déjà dense : le ministère doute donc d'un quelconque effet d'aubaine pour les médecins». Dans une lettre ouverte diffusée le 17 octobre, le Pr Perronne avait assuré que ses propos visaient non pas les médecins mais «les autorités». Quant aux services de réanimation pour lesquels ce serait, selon le Pr Perronne, le «jackpot» de garder «longtemps» des patients Covid, le ministère explique qu'au contraire «la contrainte pesant sur les services de réanimation est telle que les réanimateurs doivent conserver une gestion très fluide de leurs lits». » LIRE AUSSI - L'hydroxychloroquine aurait-elle pu empêcher 25.000 décès en France, comme l'affirme le Pr Perronne ? «Les affirmations du Pr Perronne, qui ne reposent sur aucun élément tangible, sont regrettables», estime le ministère, «car elles traduisent la remise en cause, par un médecin, de la déontologie et de l'éthique des équipes médicales et soignantes». Et «elles jettent le discrédit sur des professionnels fortement mobilisés», ajoute le ministère de la Santé, qui exprime son «soutien (à) l'ensemble des médecins, soignants et autres professionnels». Mercredi, la Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques (FFMVT) a annoncé avoir démis le Pr Perronne de ses fonctions de vice-président et de président du conseil scientifique, en raison d'un «son profond désaccord» avec ses propos. Il est aussi dans le viseur de l'Ordre des médecins et de l'AP-HP (Assistance publique - Hôpitaux de Paris) depuis des propos polémiques autour de l'hydroxychloroquine cet été. L'avis déontologique rendu par l'AP-HP à son sujet est «confidentiel» tandis que l'Ordre des médecins examinera le dossier en fin d'année, ont fait savoir à l'AFP les deux organisations.
  18. Avec un Trump empêtré dans les élections c'était le moment ou jamais. Comme quoi.... sympathiser avec des dictateurs...
  19. Quand tu vois les résultats du fameux vaccin russe.... allez vite peut être contreproductif .....
  20. Ils avaient pas annoncé y a moins d'un mois l'abandon du port du masque ??
  21. Avec des dégâts monstrueux grace à la fameuse balle minié http://civil-war-uniforms.over-blog.com/2013/11/la-balle-minié.html
  22. En réponse à un autre habitué des plateaux TV ( je sais pas pourquoi, mais dès que le vois apparaître à l'écran je sais qu'il va dire de la merde.....) "Le Covid est-il «50 à 100 fois moins létal» aujourd'hui qu'en mars ?" : https://www.lefigaro.fr/sciences/le-covid-est-il-50-a-100-fois-moins-letal-aujourd-hui-qu-en-mars-20201013
  23. Allez comme t'es fan : Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a répondu à la Grèce, qui avait dénoncé une "menace directe à la paix" après le mouvement en mer Égée d'un navire de recherche, en affirmant que les actions turques dans ces eaux ne sont «une menace pour personne». https://video.lefigaro.fr/figaro/video/mediterranee-orientale-ankara-assure-que-ses-actions-sont-purement-scientifiques-et-techniques/ Depuis 2016 les arrestations sous couvert d'appartenir au réseau "Guleniste" sont quotidienne. L'armée de l'air a été très touchée dès le lendemain du "coup d'état manqué" ( je mets entre guillemet car au final on a jamais eu le fin mot de l'histoire de façon objective) Ça facilite la mise sur la touche d'éléments qui pourraient etres considerés comme peut fiables et ça sa sert d'exemple pour le restes de la population. Bon après tu as pas que le soupçon d'être guleniste comme moyen: tu critiques le pouvoir en place ça se traduira comme insulte au président, tu défends la minorité kurde ça se traduira par complicité dans une activité terroriste .... bref un beau pays
  24. "Washington exige que la Turquie cesse sa «provocation délibérée» en Méditerranée" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/washington-exige-que-la-turquie-cesse-sa-provocation-deliberee-en-mediterranee-20201013 Les Etats-Unis ont exigé mardi 13 octobre que la Turquie cesse sa «provocation délibérée» en mer Méditerranée où Ankara vient de renvoyer un navire d'exploration gazière, au risque de raviver une crise avec la Grèce. » LIRE AUSSI - La relation russo-turque mise à rude épreuve dans le Caucase «Nous exigeons que la Turquie cesse cette provocation délibérée et entame immédiatement des pourparlers préliminaires avec la Grèce», a affirmé la porte-parole du département d'Etat, Morgan Ortagus, dans un communiqué. «La coercition, les menaces, l'intimidation et les manoeuvres militaires ne vont pas résoudre les tensions en Méditerranée orientale», a-t-elle ajouté. Selon Washington, qui «déplore» la décision de la Turquie, l'envoi de ce navire «complique délibérément la reprise de discussions préliminaires essentielles entre la Grèce et la Turquie», deux pays membres de l'OTAN. Athènes et Ankara connaissent depuis plusieurs mois de fortes tensions diplomatiques après le déploiement par la Turquie, du 10 août à la mi-septembre, d'un bateau d'exploration sismique, escorté de navires de guerre, pour procéder à des études au large d'îles grecques, dans une zone potentiellement riche en gaz naturel. La marine turque a indiqué lundi que le navire Oruc Reis reprendrait ses activités dans la région jusqu'au 22 octobre, déclenchant la colère de la Grèce, qui a spécifié qu'elle n'entamerait pas de discussions avec Ankara tant que la Turquie n'aurait pas retiré son navire.
  25. "Un ministre turc dénonce «l'arrogance» de l'UE en recevant son homologue suédoise" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/un-ministre-turc-denonce-l-arrogance-de-l-ue-en-recevant-son-homologue-suedoise-20201013 Le ministre turc des Affaires étrangères s'est emporté mardi 13 octobre contre l'«arrogance» de l'Union européenne lors d'une conférence de presse tendue avec son homologue suédoise après qu'elle a «exhorté» la Turquie à se retirer du nord de la Syrie. » LIRE AUSSI - La Turquie avance ses pions dans la partie nord de Chypre «Utiliser le terme 'exhorter' est arrogant et erroné en diplomatie. (...) Vous essayez de donner des cours de droit international et de droits humains à la Turquie (...), mais vous pratiquez le deux poids, deux mesures», a lancé, irrité, le ministre turc, Mevlüt Cavusoglu, à l'adresse de son homologue suédoise Ann Linde. Celle-ci venait de rappeler lors d'une conférence de presse conjointe avec Mevlüt Cavusoglu à Ankara la position de l'UE «exhortant» la Turquie à se retirer du nord-est de la Syrie et de critiquer l'envoi par la Turquie d'un navire d'exploration gazière en Méditerranée orientale au risque de raviver les tensions avec la Grèce. » LIRE AUSSI - «Erdogan: rêves d’empire» Ann Linde a aussi défendu le droit de l'UE à avoir des contacts avec les différents groupes actifs dans le nord de la Syrie, une allusion aux milices kurdes considérées comme «terroristes» par Ankara en raison de leurs liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Depuis 2016, la Turquie a mené trois opérations militaires dans le nord de la Syrie, pour chasser notamment les combattants des Unités de protection du peuple (YPG), principale milice kurde en Syrie. Pour le ministre turc, l'Europe demanderait le retrait d'Ankara du nord de la Syrie uniquement pour soutenir le PKK, pourtant classé comme organisations terroriste par l'UE. «Est-ce que vous demandez à la Turquie de se retirer d'Idleb (dans le nord-ouest de la Syrie) ? Non. Parce que dans ce cas, les réfugiés viendraient en Europe», a-t-il affirmé. «En tant qu'invitée ici, je ne vais pas entrer dans une polémique», a répondu Ann Linde en précisant que sa rencontre avec son homologue turc était «très amicale et sincère». À VOIR AUSSI - Méditerranée orientale: Ankara assure que ses actions sont «purement scientifiques et techniques»
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