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NUBEALTIUS

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Tout ce qui a été posté par NUBEALTIUS

  1. Mais ça c'est pas un message du gouvernement!!! Bienvenue en France, tu aurais eu le gouvernement qui aurait décider d'agir comme en suede tu aurais eu exactement les mêmes spécialistes et experts qui auraient demandé les masques etc. Faut pas oublier que nos pseudo spécialistes ont aussi des convictions politiques ou des idées bien précises sur leur société idéale et qui profitent de leur statut pour faire passer leurs idées
  2. Donc pas forcément efficace contre un drone kamikaze ou armé ?
  3. Turquie-Azerbaïdjan : cet oléoduc qui change la donne https://www.lepoint.fr/tiny/1-2396010 #International via @LePoint
  4. Serait il possible qu'une partie des vidéos démontrant la supériorité Azebadjis grâce au Drone turque et israélien soit en partie de là pour propagande ? En clair une actions de drone de désignation d'objetif avec tir de missiles air sol de F16 turque depuis l'espace aérien turque ? C'est étrange que l'on pas eu un tel niveau d'efficacité en Lybie ou en Syrie ?
  5. J'ai pas retrouvé cette info sur ce fil. Si doublon je m'en excuse : https://www.air-cosmos.com/article/le-missile-mbda-mistral-3-se-fait-un-drone-22025 Le missile MBDA Mistral 3 se fait un drone Devant 15 délégations étrangères, les équipes de MBDA ont réalisé un tir de démonstration du missile Mistral 3 qui a détruit sa cible mobile type drone Mirach 40 située à plus de 7 km. 17/11/2019 19:23
  6. Comme un joueur sur une machine à sois gagnante
  7. Le principe des gestes barrières c'est juste de limiter, d'endiguer, de donner du temps pas d'avoir un risque 0. Si tu veux un risque zero te reste à jouer au Robinson crusoé
  8. Et on demanderait la médiation du Kurdistan
  9. Non je parlais d'un équipement présenté lors d'un défilé du 14 juillet 2019 ;)
  10. Mince on a des messages de publicité directement dans les files de discussion maintenant ????
  11. Au hasard je pense qu'elle va proposer de continuer la médiation ..... L'Union Europeene passe en second rang quand ça vient gêner le business de l'Allemagne. On voit ce que ça donne avec la taxe carbone européenne, pouvant mal perçue par la chine au dire de l'Allemagne .....
  12. "Méditerranée orientale : Paris «préoccupée» par l'envoi d'un navire turc" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/mediterranee-orientale-paris-preoccupee-par-l-envoi-d-un-navire-turc-20201012 Habituel.... j'attend avec impatience ce qu'en dira Angela......
  13. "Ankara à Moscou : les séparatistes doivent se retirer du Nagorny Karabakh" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ankara-a-moscou-les-separatistes-doivent-se-retirer-du-nagorny-karabakh-20201012 Le ministre turc de la Défense a appelé lundi 12 octobre au retrait des séparatistes arméniens du Nagorny Karabakh lors d'un entretien téléphonique avec son homologue russe, dont le pays a parrainé une trêve dans l'enclave, allègrement violée depuis son entrée en vigueur samedi. » LIRE AUSSI - Haut-Karabakh: dans les sous-sols de Stepanakert, l’espoir fragile d’un cessez-le-feu Le ministre turc, Hulusi Akar, a souligné lors de l'entretien avec le russe Sergueï Choïgou la nécessité pour l'Arménie, «qui a attaqué des zones civiles en violation du cessez-le-feu, de mettre fin à ses attaques et de se retirer des territoires qu'elle occupe», a indiqué le ministère turc de la Défense dans un communiqué. «L'Azerbaïdjan ne peut pas attendre 30 ans de plus pour une solution», a ajouté Hulusi Akar, faisant allusion à un premier cessez-le-feu conclu en 1994, qui a «gelé» le conflit après une guerre qui avait fait quelque 30.000 morts. La Turquie, qui a pris fait et cause pour l'Azerbaïdjan depuis le début des derniers affrontements le 27 septembre, estime qu'un cessez-le-feu reviendrait à geler de nouveau le conflit au Karabakh et défend le droit de Bakou de «libérer» l'enclave contrôlée par les séparatistes arméniens. Une trêve humanitaire, négociée à Moscou et qui devait notamment permettre un échange de prisonniers et de corps, aurait dû entrer en vigueur samedi midi, mais elle n'a jamais été respectée. » LIRE AUSSI - Haut-Karabakh : «On préserve leurs mosquées et ils détruisent notre église» L'Azerbaïdjan, qui a dépensé sans compter en armement ces dernières années, a prévenu que ses opérations militaires ne cesseront définitivement qu'en cas de retrait arménien du Nagorny Karabakh. La Russie entretient de bonnes relations avec les deux belligérants auxquels elle fournit des armes, mais reste plus proche de l'Arménie qui appartient à une alliance militaire dominée par Moscou. Le ferme soutien de la Turquie à la volonté affichée par Bakou de chasser les séparatistes arméniens du Karabakh risque de provoquer des tensions entre Ankara et Moscou, qui cherche à imposer un cessez-le-feu mettant fin aux combats.
  14. Sauf si utilisation en sans contact jusqu'à 50€. Et pour les montants supérieurs, normalement le commerçant n'a pas à toucher ta carte. C'est toi qui doit l'insérer et la retirer. Et solution hydro sur les mains avant et après pour taper le code
  15. On attend que ça d'ailleurs ^^^ plus de monnaie papier et métallique en circulation. D'ailleurs même le fameux chèques si cher au français a pris une bonne claque depuis le début de la crise. Par contre certain commerçant on découvert l'existence du sans contact ^^^ https://www.google.fr/amp/s/mobile.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement-le-paiement-par-carte-bancaire-sans-contact-explose_3976635.amp
  16. "Syrie, Méditerranée, Haut-Karabakh... La dangereuse surenchère d’Erdogan" : https://www.lefigaro.fr/international/syrie-mediterranee-haut-karabakh-la-dangereuse-surenchere-d-erdogan-20201011 DÉCRYPTAGE - La Turquie multiplie les foyers de confrontation et se comporte de plus en plus en puissance régionale. Correspondante à Istanbul Avec Erdogan, une crise en cache toujours une autre. Alors qu’un fragile cessez-le-feu se mettait en place ce week-end autour du Haut-Karabakh, Ankara était déjà en train de rallumer les braises avec la Grèce en faisant rouvrir en plein scrutin présidentiel nord-chypriote la ville fantôme de Varosha, décrétée zone interdite depuis la partition de l’île en 1974. Syrie, Libye, Méditerranée orientale, Grèce, Chypre, Caucase… Depuis le début de l’année, le président turc joue aux pompiers pyromanes, déclenchant un nouvel incendie dès qu’un autre faiblit. «Aujourd’hui, le président turc mise sur une politique de coups tactiques successifs», observe Jean Marcou, professeur des universités à l’IEP de Grenoble et spécialiste de la Turquie, la Méditerranée et du Moyen-Orient. » LIRE AUSSI - La Turquie avance ses pions dans la partie nord de Chypre Mais à quelle fin? «Erdogan n’a qu’une idée en tête: sa survie politique. Il est en perte de vitesse dans son propre pays. L’économie va mal. Fini la période faste de son parti, l’AKP, au pouvoir depuis dix-huit ans. Guidé par sa nouvelle alliance avec les ultranationalistes du MHP, il poursuit un agenda de crises à répétition», remarque un diplomate occidental. Le curseur est évidemment réglé sur le scrutin présidentiel de 2023, qu’il veut à tout prix remporter. «Ouvrir de nouveaux fronts pour faire diversion, c’est le propre des gouvernements populistes», poursuit Jean Marcou. La politique de «zéro problème avec nos voisins» si chère à l’ex-premier ministre Ahmet Davutoglu, qui a depuis rejoint l’opposition, semble bien loin. Si les séries télévisées et les vols de la Turkish Airlines continuent à faire partie du «soft power» turc, ce sont de ses drones et de ses provocations militaires en Méditerranée qu’il est désormais plus souvent question. Ce nouveau «hard power» ne peut se lire qu’à travers un prisme domestique. «Ce virage en politique étrangère est porté par deux événements majeurs: les soubresauts régionaux de l’après-printemps arabe de 2011 et le putsch raté de juillet 2016», estime Jean Marcou. Que ce soit à Tunis, au Caire ou encore à Damas, le «modèle turc», alliant islam et démocratie a échoué à convaincre les révolutionnaires. En Égypte, l’éviction du président Mohammed Morsi, un Frère musulman proche des islamo-conservateurs de l’AKP, par le maréchal Sissi, allié de l’Arabie saoudite, a même renforcé la rupture, entraînant également un rapprochement stratégique des Turcs avec le Qatar. En Syrie, avec qui elle partage plus de 800 kilomètres de frontière, c’est la guerre qui a bouleversé l’agenda de la Turquie: après avoir misé, en vain, sur la chute de Bachar el-Assad, Ankara a progressivement réorienté sa politique vers une campagne militaire concentrée sur les milices kurdes d’Irak et du Nord syrien, accusées de collusion avec la guérilla du PKK. Cette offensive s’est accélérée après le coup d’État avorté de 2016: en l’espace de quatre ans, l’armée turque a mené trois incursions militaires en Syrie, appuyée par des supplétifs syriens. «Aujourd’hui, on assiste à une politique beaucoup moins idéaliste fondée sur la défense des intérêts stratégiques de la Turquie, qui s’avère beaucoup plus offensive sur le plan régional», remarque Jean Marcou. » LIRE AUSSI - Le premier ministre grec au Figaro : «La Turquie doit comprendre qu’il y a des règles à respecter» Au printemps 2020, l’intervention libyenne prend un nouveau cap. En volant militairement au secours du chef du Gouvernement d’union nationale de Tripoli, Fayez al-Sarraj, contre le général Haftar, la Turquie s’est montrée capable de s’affirmer militairement au-delà de simples opérations transfrontalières. Certains y voient l’illustration directe des ambitions néo-ottomanes d’un président qui se rêve en sultan. Mais d’autres motivations animent Erdogan. Énergétiques, d’abord. La découverte de nouvelles ressources gazières en Méditerranée orientale a poussé Ankara à sceller, dès le mois de novembre 2019, un double accord militaire et maritime avec Tripoli. Le récent soutien affiché à l’Azerbaïdjan dans la guerre qui l’oppose à l’Arménie répond, aussi, à une volonté de diversifier ses sources d’approvisionnement en gaz, et de réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie. Ces derniers mois, la Turquie a également tiré pleinement profit de la crise liée à l’épidémie du Covid-19 mais aussi du désengagement américain pour étendre son influence. «Il y a un vide géopolitique évident avec une Amérique de plus en plus en retrait. C’est une aubaine pour Ankara», relève le chercheur turc Emre Kursat Kaya, associé au think-tank Edam. Dès lors que la place est libre, la Turquie multiplie les initiatives: dénonçant le traité de Sèvres et les frontières tracées par le passé, redessinant les cartes, ressortant d’anciens manifestes, comme celui de la «patrie bleue», ou fustigeant le «groupe de Minsk» (Russie, États-Unis, France) à propos du Haut-Karabakh. «La Turquie se positionne comme un pays émergent qui cherche à peser dans le règlement des affaires du monde. Sa stratégie consiste à dire: les temps ont changé, nous avons notre mot à dire», constate Jean Marcou. Le processus d’Astana sur la Syrie en est le meilleur exemple: en s’affichant, avec la Russie et l’Iran, comme l’un des maîtres du jeu syrien, Ankara s’est imposé comme un interlocuteur clé. «Qu’on l’apprécie ou non, on doit accepter l’idée d’une Turquie qui a réussi à s’imposer comme acteur régional incontournable», concède le diplomate. » LIRE AUSSI - Erdogan mène l’Europe par le bout du nez Mais cette politique de «coups tactiques» semble difficilement pérenne. «À force de démultiplier rapprochements et brouilles au sein d’alliances établies, les ambitions turques trouvent leurs limites. Ainsi, si Ankara se place en marge de l’Otan, elle ne rompt pas pour autant avec elle. Si elle fâche les Américains en achetant des S-400 russes, elle se retourne naturellement vers eux quand les Russes attaquent ses soldats à Idlib (…) À terme, elle risque également l’isolement. On en a eu l’exemple cet été dans ses rapports avec l’Europe dans l’affaire de la Méditerranée, et la menace de sanctions», estime Jean Marcou. » À VOIR AUSSI - François Hollande interpelle l’Otan sur «l’attitude belliqueuse de la Turquie»
  17. "La Turquie avance ses pions dans la partie nord de Chypre" : https://www.lefigaro.fr/international/la-turquie-avance-ses-pions-dans-la-partie-nord-de-chypre-20201011
  18. "La Turquie va renvoyer le navire controversé en Méditerranée orientale" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-turquie-va-renvoyer-le-navire-controverse-en-mediterranee-orientale-20201012
  19. Bon visiblement ma prière d'exorcisme n'a pas fonctionné ......
  20. Je vais regarder dans mon grimoire si j'ai prière d'exorcisme assez puissante pour ca
  21. "Nagorny Karabakh : l'Azerbaïdjan et l'Arménie s'accordent sur un cessez-le-feu" : https://www.lefigaro.fr/international/nagorny-karabakh-l-azerbaidjan-et-l-armenie-s-accordent-sur-un-cessez-le-feu-20201010
  22. Désolé mais je vais être obligé d'exorciser ce Forum Sainte science , défendez-nous dans le combat et soyez notre protecteur contre l'ignorance et les embûches du Covid 19. Que Pasteur lui commande, nous vous en supplions; et vous, Prince de la Milice Céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Didier Raoult, Christian Perrone, Ève Engerer, Jean-François Toussain et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. AMEN.
  23. Si Erdogan arrive à créer des tensions en France grace à ces discours c'est tout benef pour lui. C'est à l'attention de sa diaspora en France. https://www.google.fr/amp/s/www.lejdd.fr/Societe/en-france-la-diaspora-turque-reste-sous-linfluence-derdogan-3996149.amp En France, la diaspora turque reste sous l'influence d'Erdogan 08h00 , le 5 octobre 2020 En février dernier, la nébuleuse pro-Erdogan dans l'Hexagone était la cible principale du premier discours présidentiel sur le "séparatisme". Cela n'a pas empêché l'école primaire Avicenne, un établissement musulman hors contrat, d'ouvrir ses portes à la rentrée de septembre. À l'origine se trouve l'organisation islamiste turque Millî Görüs ("Vision nationale"), du nom de la doctrine lancée à la fin des années 1960, à Cologne, par Necmettin Erbakan, père fondateur de l'islam politique turc. C'est auprès de lui que Recep Tayyip Erdogans'est formé, avant de s'en émanciper pour fonder l'AKP en 2001. 400 mosquées et salles de prière sur un total de 2.500 Proche des Frères musulmans turcs mais aussi des frères Tariq et Hani Ramadan, la confédération islamique Millî Görüs promeut un islam nationaliste anti-occidental. Elle chapeaute environ 500 mosquées en Europe occidentale, principalement en Allemagne mais aussi en France (71 mosquées), avec de nouveaux projets à Grigny et Creil. Elle investit également dans les écoles privées où est dispensé un enseignement religieux sunnite très conservateur. Outre Mulhouse, l'organisation turque gère le groupe scolaire Eyyûb Sultan à Strasbourg, associé à la grande mosquée du même nom, ainsi que d'autres à Clichy, Corbeil-Essonnes et Villefranche-sur-Saône. Selon sa page Facebook, plusieurs écoles seraient en projet, à Metz, Grenoble, Bordeaux, Besançon et Belfort. https://www.marianne.net/agora/humeurs/lingerence-turque-dans-le-champ-religieux-en-france L’ingérence turque dans le champ religieux en France Younes Belfellah, enseignant-chercheur en relations internationales et consultant en géopolitique, analyse la stratégie de la Turquie et de ses relations avec sa diaspora en France. Par Younes Belfellah 06/10/2020 à 11:16 Adem ALTAN / AFP Le discours du président Macron aux Mureaux (Yvelines) a mis l’accent sur le séparatisme islamiste et l’impact des influences étrangères sur l’Islam en France. Parmi ces influences, celle de la Turquie dont les Frères musulmans ne cessent d’infiltrer les réseaux religieux en France. L'ambition d'Erdogan Avant l’attaque du 25 Septembre devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, Mohamed El Hassan Ould Dedew, leader des frères musulmans d’origine mauritanienne, résidant au Qatar et très proche de la Turquie, avait affirmé dans un enregistrement audio diffusé sur Youtube que l’attaque du journal français en 2015 "était bien méritée !" Ce proche de Youssef al-Qaradawi, parrain des frères musulmans et responsable du champ religieux au Qatar, a même lancé un appel au meurtre, sous forme d’une missive exhortant les musulmans à laver leur honneur en défendant le prophète. C'est aussi et enfin ce triste personnage, membre du conseil de direction de l’Union Internationale des Oulémas Musulmans, une autre instance proche des "Frères" qui a demandé aux musulmans de boycotter les produits français. Bref! Un véritable porte-parole du pogramme rêvé du reis turc. Depuis son arrivée au pouvoir en 2002, Erdogan ne cache pas son ambition de devenir le nouveau leader politique et religieux du monde musulman en affichant ses affinités avec le mouvement des Frères musulmans. La Turquie d’Erdogan ne cache pas non plus son projet de faire renaître l’empire ottoman par la mutualisation des pouvoir politique (sultanat) et spirituel (califat). Pour ce faire, Recep Erdogan, dont un récent référendum a considérablement renforcé le pouvoir présidentiel, n'hésite pas à user d'autoritarisme. Un autoritarisme de faits plus que mots. En 2016, suite à un coup d'état manqué, le tout-puissant président a mené une large purge contre des opposants, fonctionnaires, juges, journalistes et autres universitaires qui auraient pu le gêner dans son ambition néo ottomane. Plusieurs analystes critiquent le laxisme européen envers la Turquie. En ce sens, Erdogan utilise un discours agressif vis-à-vis de l’Europe et la France en particulier, surtout après son échec d’accéder à l’Union européenne. La Turquie est passée en l’espace de vingt ans, d’un allié des Européens à une menace sur plusieurs niveaux. Cette fougue sans limite pourrait annoncer un avenir tumultueux, ce qui demande une nouvelle approche dans la relation franco-turque basée sur la clarté, la fermeté et la réciprocité. Plusieurs analystes critiquent le laxisme européen envers la Turquie, ce qui a permis à Erdogan de vouloir exporter son modèle d’islam turc et de renforcer le communautarisme dans les sociétés européennes. La Turquie et l'islamisme Dans un discours destiné à la réforme de l’organisation du culte musulman, Emmanuel Macron avait affirmé à Mulhouse que"l'islam politique n'a pas sa place" en France. Le locataire de l'Elysée avait également épinglé la politique religieuse de la Turquie sur le territoire français, "on ne peut pas avoir les lois de la Turquie sur le sol de France". ce faisant le président de la République a voulu montrer les risques réels du "séparatisme islamiste" couplé à l’entrisme de la Turquie qui ne se soumet pas aux lois de la République et qui refuse de coopérer sur l’envoi des imams et l’enseignement du turc en France. C'est pourquoi, lorsque Recep Erdogan a récemment annoncé la création de lycées turcs dans l'hexagone, le ministre de l’éducation nationale Blanquer a exprimé clairement son opposition. La stratégie turque en Europe repose également sur des relais religieux et politiques qui incarnent ce pouvoir turc Dans un rapport publié en 2018 et intitulé La fabrique de l’islamisme, l’Institut Montaigne souligne que cette diplomatie religieuse turque devient un instrument du pouvoir pour Erdogan. C'est une stratégie d'influence, de contrôle et d'instrumentalisation de l’Islam en France et en Europe afin d’avoir une expansion du fondamentalisme islamiste. Selon l’Institut Montaigne, "il s’agirait désormais pour la Turquie de prendre en main le destin des musulmans européens et d’apparaître comme leur protecteur". Cette stratégie repose également sur des relais religieux et politiques qui incarnent ce pouvoir turc. Notamment la direction turco-islamique des affaires religieuses (Ditib), l’organe de la diplomatie religieuse et l’Union des Démocrates Turcs Européens, une filiale européenne de l’AKP, le parti d'Erdogan, activement présente dans la région parisienne et à Strasbourg. C'est d'ailleurs dans la région du Grand Est que se trouve la majorité de la communauté turque qui compte quelques 700.000 personnes en France. En 2012, ce sont les membres de cette union qui avaient mené une violente campagne contre la loi pénalisant la négation du génocide arménien. Mais l'efficacité de cette politique d'infiltration s'explique aussi par l'accompagnement de grands travaux comme le projet "Eyyûb Sultan" dont la feuille de route ne s'arrête pas à la seule construction d'une mosquée, mais aussi à l'érection de centres d’éducation, d'un collège et d'un lycée ainsi que d'une faculté de théologie islamique pour former des imams. Cette présence turque est enfin renforcée par des médias de propagande afin d’influencer l’opinion publique française comme TRT en français, un groupe médiatique sous la tutelle du ministère des affaires étrangères en Turquie. Des sites d’information et d’analyse comme Medyaturk Info ou Red’Action, destinés à la communauté turque et musulmane en France, sont aussi des relais actifs de la propagande pro Erdogan Urgence d'un islam éclairé et inséré dans la République Après le discours d’Emmanuel Macron aux Mureaux (Yvelines), il est donc nécessaire d’avoir une politique globale et une structuration nationale, régionale et locale de l’Islam. Pour ce faire, pour ne pas en rester aux discours, il faut impérativement que la France lance un plan de lutte contre l’islam politique pour faire émerger un islam libéré des influences étrangères, un islam éclairé et inséré dans la République.
  24. "Nouvelle frappe sur une cathédrale au Nagorny Karabakh, plusieurs journalistes blessés" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/nouvelle-frappe-sur-une-cathedrale-au-nagorny-karabakh-plusieurs-journalistes-blesses-20201008
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