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Tout ce qui a été posté par NUBEALTIUS

  1. "Erdogan passe sous silence les achats d’armes d’Athènes" : http://www.lefigaro.fr/international/erdogan-passe-sous-silence-les-achats-d-armes-d-athenes-20200913 Repli tactique? Le président turc s’est contenté de ramener au port son bateau de prospection gazière. Correspondante à Istanbul «Ne cherchez pas querelle au peuple turc, ne cherchez pas querelle à la Turquie!» Samedi 12 septembre, quelques heures avant l’officialisation de la commande de Rafale par la Grèce, c’est un Erdogan menaçant qui tançait une fois de plus Emmanuel Macron lors d’une allocution télévisée. Depuis, un silence inhabituel plane sur le palais d’Ankara. Ni communiqué de presse. Ni réaction enflammée. Seul un geste symbolique: celui du retour dans le port d’Antalya du navire de forage Oruç Reis déployé par la Turquie dans une zone disputée de la Méditerranée orientale. «Une étape pour donner sa chance à la diplomatie», avance le journal progouvernemental Yeni Safak. Voilà pourtant plusieurs semaines qu’Athènes et Ankara se livraient un inquiétant duel en mer, à renfort de discours martiaux et de provocations militaires. Faut-il voir dans le soudain silence d’Ankara un signe de repli sous la pression ou, a contrario, une façon de minimiser l’impact de cette vente? «L’achat de 18 avions Rafale par la Grèce ne va sincèrement pas changer l’équilibre des pouvoirs. C’est un geste plus symbolique qu’effectif», estime l’expert militaire Yoruk Isik, basé à Istanbul. L’armée turque, la deuxième de l’Otan, dispose, rappelle-t-il, de 270 avions de combat F-16 et s’est récemment équipée de missiles russes S-400 russes, dans une volonté affichée de diversification. Dans le bras de fer qui l’oppose à son voisin grec, la Turquie compte aussi tirer profit des divisions qui prévalent au sein de l’Union européenne. En contraste avec la France, favorable à des sanctions, d’autres pays comme l’Italie, l’Espagne ou encore Malte affichent un discours beaucoup plus nuancé. L’Allemagne, qui n’aime guère les démonstrations de force, prône le nécessaire dialogue avec Ankara. Autre atout favorable à la Turquie: le désengagement régional américain. «La Turquie bénéficie du retrait américain. Elle sait que la France n’est pas capable de faire le poids à elle seule. Souvenez-vous: quand les États-Unis se sont retirés de Syrie, la France a suivi», poursuit Yoruk Isik. Athènes et Ankara n’en sont pas à leur premier bras de fer. Mais les relations se sont exacerbées dans le contexte de guerre en Libye et de la découverte, il y a quelques années, de nouveaux gisements d’hydrocarbures dans cette mer aux contours contestés. » LIRE AUSSI - Quelle est la source des tensions entre la Grèce et la Turquie? Tout commence le 27 novembre 2019 lorsque Ankara scelle un accord maritime avec le Gouvernement d’union nationale (GAN) de Fayez al-Sarraj qui autorise la Turquie à augmenter la zone sur laquelle mener des activités d’exploration. Le rapprochement répond à des ambitions géostratégiques, mais aussi économiques: les Turcs, pour qui le gaz constitue la première ressource énergétique consommée, importent 99 % de leurs besoins dans cette matière première. Au printemps 2020, la Turquie marque de nouveaux points: confortée par sa victoire à Tripoli contre les forces du maréchal Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, elle passe à la vitesse supérieure en multipliant les exercices militaires et les activités de forage en Méditerranée. Le voisin grec s’alarme, accuse la Turquie - qui n’a jamais signé la Convention des Nations unies sur le droit de la mer - de vouloir empiéter sur des zones exclusives grecques et chypriotes, et s’assure du soutien de Paris. Dans un geste jugé provocateur par Ankara, Athènes finit par annoncer la signature, le 6 août, d’un accord avec l’Égypte délimitant les eaux territoriales des deux pays. C’est la guerre des nerfs. Dès le 10 août, Ankara décide de dépêcher son navire de «recherche sismique» Oruç Reis dans les eaux chypriotes protégées par la Grèce, afin d’y opérer des forages. Cette fois-ci, la France passe à l’acte en déployant deux chasseurs Rafale et deux bâtiments de la Marine nationale en Méditerranée orientale. Recep Tayyip Erdogan est hors de lui. Depuis, les provocations et règlements de comptes sont allés crescendo jusqu’à l’annonce, ce samedi soir, de la fourniture de 18 Rafale à la Grèce. Le signe apparent d’une soudaine détente d’Ankara ce dimanche répond sans doute aussi à des considérations d’ordre domestique. «Il y a dans la récente escalade avec la Grèce une volonté de faire diversion sur les problèmes actuels de la Turquie - de la crise économique au coronavirus, en passant par les revers politiques du parti d’Erdogan. Et dans le même esprit, on peut s’attendre très prochainement à l’annonce de bonnes nouvelles relatives à des forages, cette fois-ci en mer Noire, où un gisement vient d’être découvert», prédit l’expert militaire.
  2. "La Grèce, aidée par la France, réarme face à la Turquie" : http://www.lefigaro.fr/international/la-grece-aidee-par-la-france-rearme-face-a-la-turquie-20200913 Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, annonce un large programme de réarmement pour répondre à l’aggravation des tensions avec Ankara. Dix-huit avions de combat Rafale, six neufs et douze d’occasion, figurent en haut de la liste du nouveau et vaste programme d’armement de la Grèce. Annoncée samedi soir par le premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, en marge de la rentrée politique à Thessalonique, dans le nord du pays, l’acquisition de ces avions s’effectuera en deux temps. «D’abord, l’armée de l’air française enverra des Rafale d’occasion afin de commencer à remplacer les quelque quarante Mirage 2000, vieillissants, acquis en 1985. Cela permettra à l’armée grecque d’avoir un nouveau souffle, le temps que les nouveaux Rafale arrivent par la suite», indique une source grecque impliquée dans le dossier. Les Grecs ont pu voir les Rafale à l’œuvre lors d’exercices conjoints des forces hellènes et françaises ces dernières semaines au-dessus de la Méditerranée. » LIRE AUSSI - Des Rafale pour changer le rapport de force en Méditerranée orientale Au cours de sa conférence de presse annuelle, dimanche 13 septembre, le premier ministre grec a également annoncé la commande de quatre hélicoptères multimissions MH-60R (Sikorsky), de torpilles et de missiles (sans préciser le type). Il a confirmé la modernisation des frégates allemandes Meko et l’acquisition de quatre nouvelles frégates, dont l’achat dépendra «des offres proposées par différents pays», a-t-il précisé. La France s’est positionnée, en soumettant ses frégates de type Belh@rra, mais elles sont jugées un peu chères pour Athènes. Au-delà de cet arsenal, un renforcement humain sera mis en œuvre avec le recrutement d’environ 15.000 militaires. Le montant total de cet apport logistique n’a pas été précisé par le chef du gouvernement grec, mais il assure que «le budget de l’État n’en sera pas alourdi, ces acquisitions s’étalant sur dix ans et les paiements à partir de 2022». Les dépenses de l’État grec en armement représentent 2 % du PIB, dont un quart est directement lié à l’achat de matériel militaire. Par-delà le renouvellement de son artillerie, la Grèce veut clairement transmettre un message à sa voisine, la Turquie. Car, depuis le 10 août, le navire sismique turc Oruç Reis , escorté par plusieurs bâtiments de guerre, manœuvre dans l’espace maritime grec et chypriote au prétexte d’y rechercher des hydrocarbures. Les fonds marins de ces zones sont riches en gisements gaziers. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, n’hésite pas à avoir recours à la menace et à une rhétorique belliqueuse pour en revendiquer une part, flattant au passage l’extrême droite nationaliste turque. » LIRE AUSSI - Recep Tayyip Erdogan avance ses pions en Méditerranée orientale Athènes s’inquiète aussi de voir se déployer le vieux désir de la Turquie, cartographié dans sa presse, de s’approprier des couloirs marins en mer Égée, et pourquoi pas des îles, pour asseoir son hégémonie. Pour preuve, l’accord signé en novembre 2019 entre Ankara et Tripoli (Libye) dessinant une zone économique exclusive (ZEE) qui inclut plusieurs îles grecques, notamment la grande île de Crète. Le lendemain de l’annonce du programme d’armement par Kyriakos Mitsotakis, l’Oruç Reis a repris le chemin des côtes turques. Il se trouve depuis dimanche amarré au port d’Antalya, en Turquie, apparemment sans intention de reprendre la mer dans l’immédiat puisque aucune «Navtex» (demande de navigation) n’a été émise à ce stade. «Il faut être prudent, cependant, et voir s’il s’agit d’une tactique turque de désescalade avant le sommet européen du 24 septembre, qui doit discuter de sanctions financières envers Ankara. Ou s’il y a là une nouvelle stratégique turque pour donner une chance à la diplomatie en tant que membre de l’Otan, s’interroge Ioannis Stribis, professeur d’institutions internationales à l’Université de l’Égée. En attendant, maintenant que les navires turcs se sont retirés du plateau continental grec, le dialogue peut s’ouvrir.» Athènes refusait, jusqu’à présent, de s’asseoir à la table des négociations «le pistolet sur la tempe», tant que les navires turcs violaient son espace maritime. Le premier ministre grec considère que ce geste de la Turquie «est un premier pas positif. Espérons qu’il y en aura d’autres. La Grèce est toujours prête à commencer des contacts exploratoires avec la Turquie.» » LIRE AUSSI - Méditerranée: la Grèce a déployé ses sous-marins et mis en alerte ses soldats Kyriakos Mitsotakis a aussi fermement rappelé que les différends avec Ankara autour de la souveraineté maritime doivent se régler devant l’autorité compétente, la Cour internationale de justice de La Haye. En attendant, la Grèce espère pouvoir signer avec la France un partenariat stratégique de défense d’ici à la fin de l’année. Emmanuel Macron pourrait se déplacer dans la capitale grecque pour sa signature, dit-on à Athènes.
  3. La menace aux réfugiés, il sait que ça divise l'Europe
  4. Erdogan va trouver maintenant un nouvel axe d'attaque pour semer le désordre et flatter son électorat. Lybie ? Chypre ? Armement et entraînement de salafiste pour commettre des attaques en France ??
  5. En complément https://www.google.fr/amp/s/www.capital.fr/entreprises-marches/nos-banques-sont-elles-lourdement-exposees-au-risque-turc-1303289%3famp
  6. "Charlie Hebdo : des manifestants à Istanbul protestent contre la publication des caricatures de Mahomet" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/charlie-hebdo-des-manifestants-a-istanbul-protestent-contre-la-publication-des-caricatures-de-mahomet-20200913 Nureddin Sirin, rédacteur en chef de la chaîne de télévision Kudus («Jerusalem»), a affirmé que «Macron va payer un prix élevé, à la fois pour son arrogance en Méditerranée orientale et pour son soutien aux insultes contre l'Islam, sous prétexte de liberté de la presse».
  7. C'est pas ce fameux moustachu qui disait que la France se comportait comme un Caïd ???
  8. "La Grèce annonce acquérir 18 Rafale" : http://www.lefigaro.fr/international/la-grece-annonce-acquerir-18-rafale-20200912 «L'heure est venue de renforcer nos forces armées», a déclaré le premier ministre grec dans un discours à Thessalonique. Kyriakos Mitsotakis a précisé que la Grèce allait se procurer 18 avions de combat de fabrication française Rafale ainsi que quatre frégates et quatre hélicoptères de la marine, recruter 15.000 soldats supplémentaires et financer davantage son industrie de défense. Le programme prévoit également la rénovation de quatre frégates, et l'acquisition d'armes anti-chars, de torpilles et de missiles, a-t-il ajouté. «L'heure est venue de renforcer nos forces armées (...) Il s'agit d'un programme important qui formera un bouclier national», a déclaré le premier ministre dans un discours à Thessalonique, dans le nord de la Grèce. Il a assuré que ce programme devrait permettre la création de milliers d'emplois. Cette annonce conforte la relation exceptionnelle que nous entretenons avec la Grèce depuis près d'un demi-siècle, et je remercie les autorités grecques pour la confiance qui nous est accordée une nouvelle fois», a déclaré Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault* Aviation. «Dassault Aviation est totalement mobilisé pour répondre aux besoins opérationnels exprimés par l'armée de l'air grecque, et contribuer ainsi à assurer la souveraineté de la Grèce et la sécurité du peuple grec.» La Turquie et la Grèce, toutes deux membres de l'Otan, se déchirent à propos de gisements d'hydrocarbures en Méditerranée orientale, dans une zone qu'Athènes estime relever de sa souveraineté. La tension entre les deux pays est montée d'un cran quand la Turquie a envoyé, le 10 août, un navire de prospection sismique accompagné de navires de guerre dans des eaux revendiquées par la Grèce, ce qui a poussé Athènes à lancer des manœuvres navales, avec le soutien notamment de la France.
  9. Je comprendrais jamais ces pays qui refusent de se faire annexer et ainsi découvrir la voie de la liberté .....
  10. Popopop c'est tout fait possible. Visiblement dans un pays proche de l'Union européenne un vieux fourbe moustachu aurait trouvé un vieux lot de carte poussiéreuse dans un musée. Et depuis il se serait mis en tête que ces cartes serait toujours d'actualité à mince me suis trompé de fil ?????
  11. Interview à la radio et témoignage expliquant qu'avec les tests "gratuits", et bé y'en a qui en profite pour ce faire tester tout les jours.... et en parallèle il y aurait une tension plus que palpable dans les files d'attente avec de plus en plus dàgression verbale contre les employés des labos.... des fois j'ai comme une envie de tarter les gens .....
  12. Ha ce beau pays defenseur des opprimés contre les colonialistes et impérialistes de tout bord https://observers.france24.com/fr/20200911-turquie-sakarya-kurdes-saisonniers-cueillette-noisettes-violences-racisme En Turquie, l'agression de Kurdes cueilleuses de noisettes ravive le débat sur le racisme Le nord de la Turquie est réputé pour son thé mais aussi ses noisettes, qui représentent 70 % de la production mondiale d’oléagineux. Pour la récolte, les propriétaires font appel à des saisonniers majoritairement kurdes ou syriens qui travaillent dans des conditions difficiles, souvent sans contrat, et qui sont parfois victimes de racisme. Une vidéo tournée début septembre montrant un groupe d’hommes frapper violemment des cueilleuses kurdes a relancé le débat sur les discriminations subies par cette communauté. À Ortaköy Sütmahalle, village de la province de Sakarya, dans le nord de la Turquie, huit hommes ont été filmés le 4 septembre, en train de frapper un groupe de saisonniers venus de la région de Mardin, à 1 200 kilomètres de là, pour cueillir des noisettes. Un geste a notamment beaucoup choqué les internautes turcs : une violente gifle infligée par un homme à une jeune cueilleuse. Selon les déclarations de son père, cette adolescente de 14 ans serait depuis traumatisée. Vidéo amateur tournée par un membre de la famille, diffusée par l’agence de presse kurde Mésopotamie le 4 septembre. Les victimes constituaient un groupe de 16 personnes originaires de Mardin, pour la plupart de la même famille élargie. Son père, Kasim Demir, a déclaré à la BBC : "Des hommes s’en sont pris à des enfants. Je ne les avais pas vus frapper ma fille, si je les avais vus battre les femmes, les choses se seraient passées bien différemment". Il a par ailleurs affirmé que l’agression était de nature raciste et qu’ils avaient été maltraités en raison de leur identité kurde. Un membre de sa famille, Baris Demir, a précisé à l’agence de presse kurde Mésopotamie que les agresseurs étaient le fils et le neveux du propriétaire du champ de noisetiers et que les violences ont commencé après une dispute sur le lieu où travaillaient ces saisonniers : Nous sommes allés à la ferme le matin, le propriétaire nous a insultés et nous a traités de 'bande de clébards'. Après nous sommes partis. Il [le propriétaire] nous a ensuite menacés en disant : 'Vous pensez que vous êtes chez vous ? Cette [terre] nous appartient'. Ensuite huit personnes avec des bâtons sont venues nous attaquer. La famille a pu quitter les lieux immédiatement et est rentrée à Mardin en minibus le lendemain matin. D’autres Kurdes visés par des attaques racistes à Sakarya par le passé Suite à la publication de leur histoire dans les médias turcs, deux de leurs assaillants ont été arrêtés avant d’être relâchés sous contrôle judiciaire. Plusieurs représentants du parti au pouvoir, l’AKP (Parti de la justice et du développement), ont affirmé que cette attaque n’avait aucune connotation raciste et n’était qu’une "bagarre entre paysans". Des représentants politiques et associatifs de la minorité kurde, comme Abdulhakim Daş, président de la plateforme des Associations du Sud-Est (DGD) ont estimé que "cette attaque est l’expression pratique de la mentalité raciste cultivée [dans ce pays] depuis un siècle". En octobre 2019, un autre travailleur saisonnier kurde de 19 ans, Sirin Tosun, a été lynché par un groupe de six personnes à Sakarya pour avoir parlé en langue kurde. Il a reçu une balle dans la tête et a perdu la vie après 54 jours passés en soins intensifs. Toujours à Sakarya, en décembre 2018, un père de famille kurde a été abattu en pleine rue alors qu’il venait de récupérer son fils chez le coiffeur. Interrogé sur ses origines, il avait indiqué être kurde avant d’être tué. Özgür Çetinkaya travaille régulièrement auprès des saisonniers en Turquie en tant que chef de projet pour la coopérative "Atelier du développement" (Kalinma atölyesi), qui promeut le modèle des coopératives et publie régulièrement des rapports sur le travail agricole saisonnier. Les actes racistes visant les travailleurs saisonniers, qui sont majoritairement Kurdes ou Syriens, se produisent régulièrement dans la région de la mer Noire (nord). La population de cette région est connue pour ses penchants ultra-nationalistes. Je me souviens, par exemple, que le gouverneur de la province d’Ordu (nord-est) avait interdit aux saisonniers kurdes de venir faire les récoltes il y a quelques années [entre 2003 et 2008, NDLR]. Les violences ne sont pas rares entre les propriétaires et les saisonniers qu’ils embauchent, elles commencent souvent avec des disputes sur le salaire ou les conditions de travail. En Turquie, les travailleurs saisonniers n’ont pas de contrat, tout est fait à l’oral. Si le propriétaire ne peut pas payer, qu’il diminue le salaire ou a du retard dans leur paiement, ce qui est très fréquent, cela crée des tensions. Des tensions alimentées par les salaires bas et des conditions difficiles Ces tensions sont aussi alimentées par la frustration des travailleurs pauvres qui travaillent tout l’été en famille, enfants compris, pour pouvoir survivre l’hiver dans leur région, où il y a peu ou pas de travail. Ces gens travaillent souvent 12 à 13 heures par jour sous le soleil, sans équipement adapté, ils portent des charges lourdes et dorment dans des remises ou des tentes, avec pas ou très peu de confort. Ils sont souvent endettés et une partie de leur salaire [65 à 90 livres turques par jour, 7 à 10 euros, le minimum légal étant de 115 livres, soit environ 13 euros, NDLR] doit être versé à l’intermédiaire qui leur a trouvé le travail. Le plus gros acheteur de noisettes récoltées par les saisonniers dans le nord de la Turquie est l’entreprise italienne Ferrero, qui produit notamment la célèbre pâte à tartiner Nutella. Les conditions de travail de ces ouvriers agricoles et l’embauche généralisée d’enfants a poussé la multinationale à créer des programmes de formation pour les propriétaires terriens et à mettre en place un processus de traçage des noisettes. Comme l’a révélé la BBC en 2019, ces programmes sont loin d’être suffisants pour mettre un terme au travail des enfants et aux salaires en dessous du minimum légal. Heureusement pour défendre les opprimés le glaive de la justice turque est rapide et foudroyant : https://www.google.fr/amp/s/rojinfo.com/un-tribunal-turc-libere-deux-agresseurs-dune-attaque-raciste-contre-des-kurdes/amp/
  13. "Turquie : une députée du parti prokurde HDP condamnée à 10 ans de prison" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/turquie-une-deputee-du-parti-prokurde-hdp-condamnee-a-10-ans-de-prison-20200911
  14. "Pompeo attendu à Chypre pour évoquer la Méditerranée orientale" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/pompeo-attendu-a-chypre-pour-evoquer-la-mediterranee-orientale-20200911
  15. ENTRETIEN - Le directeur général de l’état-major de l’Union européenne revient sur les actions de la Turquie et la nécessité d’avoir une vision stratégique commune au sein de l’Europe. L’amiral Hervé Bléjean a été élu en mai directeur général de l’état-major de l’Union européenne. Sous l’autorité du haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, son rôle est de fournir une «expertise militaire» aux États membres. Il supervise les missions «non exécutives» de l’UE, comme la mission de formation EUTM Mali. Il élabore aussi «des avis militaires» pour d’autres opérations, comme Irini, qui vise à faire respecter l’embargo sur la livraison d’armes en Libye. Opposée aux troupes du général Haftar, soutenues par la Russie et les Émirats arabes unis, la Turquie est notamment accusée de fournir des armes au Gouvernement d’union nationale. Amiral BLÉJEAN.- Il y a aujourd’hui un «momentum» sur les affaires de sécurité et de défense. Il est lié aux problèmes sécuritaires qu’ont connus les États membres, aux interventions extérieures, comme au Sahel, à la crise du Covid qui a fait réfléchir sur la façon dont l’Europe est organisée. Tous les États membres sont maintenant convaincus de la nécessité d’avoir une vision stratégique commune. Le concept d’autonomie stratégique n’est plus tabou. L’un de nos travaux à la Direction générale de l’état-major de l’UE consiste à contribuer à élaborer la «boussole stratégique» de l’Union, sorte de vision chapeau qui permettra d’agréger les initiatives et de définir des priorités. Les travaux commencent et devraient aboutir sous présidence française de l’UE en 2022. Ils sont précédés par l’élaboration du «catalogue» des menaces et des défis de l’UE, que ce soit les menaces militaires traditionnelles ou les risques climatique ou pandémique. Il sera présenté en fin d’année. Ce catalogue compilera sans hiérarchie d’importance les contributions des agences de renseignement des États membres. Ce sera un document - confidentiel - de l’UE. L’Union n’a pas de capacité propre en matière de renseignement. Alors, plus les États membres seront enclins à transmettre leurs contributions, meilleure sera la qualité du renseignement. Des progrès sont notables, mais il y a encore du chemin à parcourir. À quoi servira la «boussole stratégique»? Elle permettra de mieux définir l’ambition européenne en matière de défense et de sécurité avec un volet opérationnel. Le moment est venu de préciser cette ambition pour rendre les missions européennes plus efficaces, pour donner à l’UE tout le crédit qu’elle mérite dans son champ d’action. Elle n’est pas concurrentielle de l’Otan qui est le garant de la sécurité collective. Mais la sécurité de l’Europe se joue aussi au-delà des frontières de l’Europe. En Europe, les cultures militaires sont différentes. Comment éviter que le moins disant ne l’emporte? La coopération structurée permanente a été déclinée dans le domaine capacitaire. Elle n’est pas limitative. Elle laisse des possibilités à géométrie variable. C’est l’idée derrière l’Initiative européenne d’intervention: dans un cadre accepté par la globalité de l’UE, que des États puissent intervenir sans veto de ceux qui ne participent pas. Mais ce n’est jamais simple. Le lancement de l’opération Irini en Méditerranée a nécessité par exemple beaucoup de négociations entre les États membres. La mise en commun de moyens militaires et leur finalité ne sont jamais évidentes à définir. Il faut convaincre de l’intérêt pour l’UE de mener ces opérations. Quel bilan faites-vous d’Irini? L’opération a constaté des violations de l’embargo à parts égales entre les différentes parties, ce qui montre bien qu’Irini n’a pas vocation à favoriser un camp et ses alliés principaux plutôt qu’un autre. Il y a eu autant de violations d’un côté que de l’autre. Ces rapports sont transmis au groupe d’experts des Nations unies. La Libye est une préoccupation pour l’Europe, elle est l’une des clés de stabilité pour le Sahel. La présence massive de puissances étrangères n’y est pas une bonne nouvelle. La dynamique engagée est inquiétante mais il y a un espoir avec le cessez-le-feu établi dans la région de Syrte. À la demande des Nations unies, l’Union européenne ne pourrait-elle pas y jouer un rôle particulier? Par une contribution financière pour la mise en œuvre du cessez-le-feu ou la formation de forces civiles ou militaires qui contribueraient à surveiller sa mise en place? En Méditerranée orientale, une situation de confrontation oppose des États de l’UE, la Grèce et Chypre, et la Turquie. La France est présente. D’autres pays se tiennent à distance… Comment l’Europe doit-elle réagir? Face à cette situation tendue et compliquée, les États membres ont des visions différentes sur la façon de s’impliquer ou non. Pour certains, la Méditerranée orientale n’est pas une priorité. Il faut bien constater la difficulté pour l’Union d’exprimer une voix unique. Le règlement de la crise passe nécessairement par un dialogue accru en respectant la souveraineté des uns et des autres. Le droit international donne lieu à toutes les interprétations possibles, chacun est persuadé d’avoir raison. La notion d’arbitrage est primordiale. Ne voit-on pas là les limites des capacités européennes à se faire entendre? Personne n’a intérêt à l’escalade. On ne va pas déclencher une opération militaire pour résoudre ce type de différend. Le mot peut sembler réducteur mais c’est de cela dont il s’agit, d’un différend qui n’est pas nouveau mais qui est exacerbé par les potentielles ressources énergétiques de la région. Il n’y a pas de solution militaire. Il ne s’agit pas non plus d’un sujet de friction entre l’UE et l’Otan, dont la Turquie est membre. Mais pour mener un dialogue, ne faut-il pas commencer par établir un rapport de force? Y compris avec des moyens militaires? Des moyens militaires européens sont déjà présents. Certains pays n’ont pas attendu une rhétorique «escalatoire». La situation en Syrie nécessitait d’avoir des moyens autonomes sur place. Ensuite il faut savoir quels signaux nous voulons envoyer. L’objectif est d’éviter la surenchère. Quelle relation l’UE doit-elle entretenir avec la Russie? Il faut avoir la fermeté dans une main et l’ouverture du dialogue dans l’autre. Il faut être clair sur les principes que nous voulons défendre. En Biélorussie, nous constatons des actions contraires aux valeurs européennes. Mais le risque d’une escalade militaire est faible. Par ailleurs, si c’était le cas, c’est l’Otan qui serait sollicitée. En tout état de cause, il faut toujours chercher à discuter avec la Russie. À partir du 1er octobre, nous disposerons d’un conseiller militaire de l’UE auprès de la représentation de l’Union à Moscou. Il jouera un rôle d’attaché de défense et pourra participer à ce dialogue. Nous en proposons aussi un en Turquie. L’accréditation est en cours.
  16. Édit : grillé par @Alexis Méditerranée : la Turquie dénonce les déclarations «arrogantes» de Macron" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/mediterranee-la-turquie-denonce-les-declarations-arrogantes-de-macron-20200910 La Turquie a dénoncé jeudi les déclarations «arrogantes» d'Emmanuel Macron critiquant les actions d'Ankara en Méditerranée orientale et accusé le président français de «mettre en péril» les intérêts de l'Europe. «Le président français Macron a encore une fois fait des déclarations arrogantes, dans un vieux réflexe colonialiste», a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères, ajoutant que le chef d'Etat français «favorise les tensions et met en péril les intérêts de l'Europe et de l'Union européenne». M. Macron a exhorté jeudi l'Europe à parler d'une seule voix et à se montrer «ferme» face à la Turquie en Méditerranée orientale, à quelques heures d'un sommet avec ses homologues du sud de l'UE sur les tensions dans la zone. L'Europe doit avoir une voix plus unie et plus claire» face à la Turquie, a déclaré le chef de l'Etat à Porticcio en Corse, île française de la Méditerranée. «Nous, Européens, devons être clairs et fermes avec le gouvernement du président (Recep Tayyip) Erdogan qui aujourd'hui a des comportements inadmissibles», et doit «clarifier ses intentions», a-t-il martelé, alors qu'il n'y pas de position unie européenne sur le sujet. Dans une apparente allusion aux actions du gouvernement turc et leurs conséquences, il a aussi affirmé que «le peuple turc qui est un grand peuple mérite autre chose». «Macron attaque la Turquie et notre président chaque jour parce que nous déjouons ses projets insidieux et ses sales jeux en matière de politique étrangère», a ajouté le ministère turc. «Au lieu de poser aveuglément comme l'avocat de la Grèce et des Chypriotes-grecs (..), la France devrait adopter une position favorisant la réconciliation et le dialogue», a-t-il poursuivi. Les propos de M. Macron selon lesquels le peuple turc «mérite autre chose» semblent avoir été perçus par Ankara comme une tentative de dresser le peuple turc contre le président Erdogan. «Notre président de la République est un des leaders élus avec le plus grand pourcentage des votes en Europe. Notre président a toujours tiré sa force du peuple turc. Le peuple turc et son gouvernement ont toujours été unis face à ce genre de délire et vont continuer de l'être», a affirmé le ministère des Affaires étrangères.
  17. Visiblement oui si on en crois cet article: https://www.nortonrosefulbright.com/en/knowledge/publications/542bab55/us-house-approves-nord-stream-2-and-turkstream-sanctions-adoption-appears-likely mais après j'ai l'impression ou sensation que le projet le plus visé était northstream. Dans tout les cas turkishstream est déjà effectif: "TurkStream, un gazoduc pour contourner les sanctions de l’UE" : http://www.lefigaro.fr/international/turkstream-un-gazoduc-pour-contourner-les-sanctions-de-l-ue-20200108 Oui mais quand Erdogan lui susurre à l'oreille ça lui donne des frissons à notre trumpounet
  18. Et c'est parfait l'or pour des échanges "discrets" https://www.google.fr/amp/s/amp.lepoint.fr/2338138
  19. Quand on peut plus utiliser le dollar il reste une valeure sûre : https://www.google.fr/amp/s/theconversation.com/amp/comment-lor-est-devenu-monnaie-dechange-entre-la-turquie-et-liran-119681 et ça tombe bien !!! La Turquie a justement trouvé un bon fournisseur ( lui aussi sous embargo US soit disant passant) https://www.courrierinternational.com/article/mediation-la-turquie-derdogan-la-rescousse-du-venezuela
  20. Sinon pour revenir au sujet, et concernant le protocole pour le rugby ( niveau amateur bien sûr) ça va être aussi complexe. Pas d'accès douche aux entraînement ni au match( ou alors il faudrait désinfecter systématiquement). Donc pour les entraînements ok, par contre les jours de match ça va être marrant ( surtout le retour en bus). Équipe une et réserve jouant au même endroit même jour cela fait environ 90 joueurs non lavé et..... qui vont donc passer à la buvette dès la fin de match. buvette où on va proscrire les verres en plastique consigne, car en incapacité de les laver à la demande, les verres plastique étant plus dans l'air du temps on se retrouve avec des verres en carton plus cher ( et c'est pas neutre sur un budget club) sinon sur le terrain pas le droit de cracher mais toute latitudes de se rentrer dans la gueule..... enfin de faire crisser le cuir du ballon!!! d'ailleur un ballon que l'on va se passer ( ou pas) de main en main pendant 80 minutes... après pas de consigne particulière en terme de port du masque lors des bagarres générales mais dans tout les cas les budget des clubs vont prendre un coup.... et ça ...ça peut être la mort de certain club et ça fait flipper. les club de rugby amateur vive généralement grâce un une multitude de spontsort qui risque d'être à la peine pour renouveller leur subvention, grâce à différentes festivités ( vente boudin saucisson) loto etc qui vont être impacté, grâce à des subventions des communes qui sont en baisses tout les ans ....
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