Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Skw

Members
  • Compteur de contenus

    9 004
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    31

Tout ce qui a été posté par Skw

  1. Skw

    L'Inde

    Du côté de l'IAF, on semble pousser en faveur d'une acquisition supplémentaire de Rafale.
  2. La différence, c'est surtout que l'entreprise de formation de soldats ukrainiens par des cadres britanniques a commencé depuis 2015, dans la foulée de l'annexion de la Crimée par la Russie. Voir : https://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Orbital (de février 2015 à février 2022, sur sol ukrainien) https://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Interflex (depuis juillet 2022, sur sol britannique) On notera donc un intermède de quelques mois, expliqué dans cet article du Guardian publié le 12 février 2022 :
  3. Les collectivités locales sont censées retirer la plupart de ces signalétiques (les Panzerschilder) depuis 1993, sachant qu'il n'y a plus tant d'intérêt que cela avec d'une part l'adaptation des infrastructures aux transports de marchandise civils devenus plus fréquents et plus lourds, puis l'accès facilité à des bases de données spécifiant les capacités de chaque infrastructure Sauf qu'il n'y a pas de délai pour application de ce retrait. On continue donc d'en trouver sur pas mal de ponts. Je crois par ailleurs me rappeler que certains de ces Panzerschilder doivent être maintenus sur les ponts les plus critiques.
  4. C'est tardif, mais il y a cela : https://www.france24.com/fr/europe/20221017-ce-qu-il-faut-savoir-de-la-formation-par-l-ue-de-soldats-ukrainiens
  5. Cela fait un moment que l'on se pose en Allemagne des questions quant à la capacité des infrastructures à supporter le passage des chars lourds. Par exemple, concernant les ponts : https://www.swr.de/swraktuell/baden-wuerttemberg/sanierungsstau-strassenbruecken-100.html. Par ailleurs, on apprend de temps à autres qu'une route à dû être rénovée sur plusieurs kilomètres après le passage d'un convoi militaire... Généralement, le convoi est venu finir un axe qui était déjà bien abimé. Par exemple : https://www.welt.de/politik/deutschland/article145261458/Panzer-Manoever-zerstoert-Strassen-in-Brandenburg.html
  6. Cela fait un certain temps que l'on observe des débats d'experts - que l'on peut suivre pour partie dans les médias grand public suisses - sur ce que permet ou non le principe de neutralité inscrit dans la constitution suisse. C'est pour moi le signe que ce n'est pas si clair/évident que cela.
  7. Intéressant, mais je ne suis pas sûr de suivre l'auteur lorsqu'il attribue à des aspects de personnalités - celles d'Emmanuel Macron et d'Olaf Scholz - les virages pris des deux côtés du Rhin en matière de politique européenne et de stratégie européenne. Mais peut-être est-ce dû au profil de Joseph de Weck, celui-ci ayant écrit un livre entier consacré à Emmanuel Macron. Par ailleurs, il me semble qu'Olaf Scholz est fréquemment vu côté allemand comme quelqu'un de peu compréhensible : je ne suis pas sûr que ce soit de l'arrogance, mais souvent plus du calcul politique et parfois plus un défaut criant de pédagogie. Je pense que l'orientation prise par Emmanuel Macron fait suite à une forme d'agacement côté français, antérieur à sa présidence, quant au peu de dynamisme et de projection au niveau européen. C'est d'ailleurs sans doute le principal défaut que l'on peut attribuer à Angela Merkel sur la scène internationale et notamment européenne : ne pas avoir su profiter de la légitimité et de la marge de manœuvre dont elle disposait pour proposer des réformes ou avancées ambitieuses, notamment en matière de gouvernance ou sinon sur différents aspects sectoriels. On a surtout eu l'image d'une Allemagne - et pour le coup cela provient plutôt d'autres figures de la scène politique allemande que d'Angela Merkel elle-même - souhaitant jouer le prédicateur voire l'inquisiteur au sein de l'UE - notamment à l'encontre de la Grèce - plutôt que de proposer des solutions de fond. Soit dit en passant, on n'est plus forcément sur le même ton côté allemand. Mais cela a laissé des traces. J'avais d'ailleurs écrit sur ce forum peu après la première élection d'Emmanuel Macron que la posture européiste qu'il défendait pourrait avoir des conséquences assez lourdes sur la scène politique française si les ambitions en matière de projet européen se voyaient déçues. C'est du moins ainsi que je percevais l'opinion française... avec de l'espoir en matière européenne, mais aussi avec la frustration de constater que le projet européen n'avait pas tant avancé que cela depuis la crise économique de 2007-2008. C'était avant l'effectivité du brexit. Soit dit en passant, si cette idée de projet n'est pas aussi importante dans d'autres sociétés européennes, c'est sans doute que le statu quo convient finalement bien à leurs populations. Côté français, je ne crois pas que ce soit du tout le cas. Ce n'est généralement pas le genre de propos qu'un gouvernant tient publiquement à l'intention d'un gouvernant étranger. On aurait éventuellement pu imaginer des députés s'émouvoir de cette évolution. Thierry Breton n'hésite généralement pas à mettre les pieds dans le plat... ce qui énerve d'ailleurs quelquefois. Mais je ne suis pas sûr qu'il aurait eu la même sortie lorsqu'il était encore Ministre de l'Economie.
  8. Tu aurais pu ajouter le dézinguage par les forces russes de plusieurs antennes relais de téléphonie mobile autour de Kherson. C'est l'aspect qui me semble le plus parlant. Cela indique-t-il un départ des forces russes sous peu ou la volonté d'entraver les communications entre partisans ou entre partisans et forces militaires ukrainiennes ? Je ne sais pas... mais cela sent tout de même la pression croissante sur la ville de Kherson.
  9. Par ailleurs : - la Russie, c'est immense. C'est en même temps un avantage... mais il faut un minimum de forces en interne pour s'assurer que certaines régions/composantes ne se rebellent pas. - la Russie ne peut pas se permettre de lâcher son économie sur le long terme comme le fait une Ukraine actuellement perfusée par les aides occidentales. Autrement dit, la Russie peut difficilement se permettre de jeter tout son potentiel humain dans la bataille. Ce qui n'empêche que je rejoins assez largement Akhilleus sur le fond. L'argument selon laquelle la balance démographique allait jouer contre la Russie avait une certaine valeur tant que Poutine se refusait à mobiliser. L'équation ne se pose désormais plus dans les mêmes termes.
  10. Skw

    Le F-35

    Je ne sais pas dans quelle mesure l'avion est cause de cette problématique de formation des pilotes, sachant que les Britanniques sont également spécialistes de coupes budgétaires radicales lorsqu'il faut trouver des sous, mais on peut néanmoins se poser la question :
  11. Projet de rapport général "L'adaptation politique et sécuritaire de l'OTAN en réponse à la guerre menée par la Russie: prendre la mesure du nouveau concept stratégique et mettre en œuvre les décisions prises au Sommet de Madrid" : https://www.nato-pa.int/download-file?filename=/sites/default/files/2022-10/020 PC 22 F rév. 1 - CONCEPT STRATÉGIQUE OTAN - PROJET VALASEK.pdf Le résumé (passages soulignés par mes soins) : Autres extraits (passages soulignés par mes soins) :
  12. Moi, j'en connais. Mais, la municipalité fait tout pour éjecter l'armée - parce que le terrain sur lequel on trouve le dispositif appartient à l'armée - et récupérer le foncier en question Edit : Si je me souviens bien, la municipalité souhaitait récupérer une partie du terrain, ce à quoi le ministère des armées ou l'armée de terre (je ne sais plus) a répondu qu'il leur fallait plusieurs centaines de mètres de long pour charger et composer le train au plus vite en cas d'urgence.
  13. Le système français offre au président une latitude particulièrement importante, notamment en ce qui concerne le déploiement de moyens, à l'international. Sans qu'il n'ait réellement à rendre de compte au gouvernement, aux députés et sénateurs, ou à la population. Je n'ai pas connaissance de gouvernants disposant d'autant de latitude en la matière dans les différents pays démocratiques. Cela constitue en même temps un risque et une force ; la configuration offrant notamment de la réactivité et de la discrétion.
  14. Il semblerait que cela s'échauffe quelque peu à la frontière serbo-kosovare. Auparavant, il y avait eu cela : https://fr.euronews.com/my-europe/2022/10/27/la-querelle-sur-les-plaques-dimmatriculation-se-poursuit-entre-la-serbie-et-le-kosovo
  15. Ce qui tend à rassurer quant à la solidité des institutions démocratiques brésiliennes.
  16. Et pourtant j'ai l'impression que les relations entre le Brésil et les pays européens étaient, dans leur grande majorité, bien meilleures du temps de Lula (2003-2011) que ce qu'elles ont pu être sous Bolsonaro. Alors, certes, le contexte international n'était plus le même... mais disons que les lignes adoptées en matière de politique intérieure et de diplomatie sous Bolsonaro n'ont pas dû aider à renforcer les liens. Par ailleurs, Celso Amorim jouissait d'une certaine reconnaissance sur la scène diplomatique. Cela avant même d'avoir été nommé au poste de ministre des affaires étrangères. Je pense qu'il a clairement contribué à l'image à l'international dont pouvait jouir le Brésil à l'époque. Je ne sais pas quelle figure Lula pressent pour assumer cette fonction. Mais pas sûr qu'il puisse trouver une figure pouvant lui apporter une telle visibilité.
  17. Si débarquement il y a, ce sera vraisemblablement en complément d'autres avancées plus massives depuis le nord. Étant donné les coupures très réduites en distance à traverser, on peut d'ailleurs imaginer quelque chose d'assez léger, à base exclusive de véhicules amphibies capables de traverser des détroits et zones lagunaires. Je ne crois pas que les Ukrainiens puissent de toutes manières se permettre plus. Et l'appui d'artillerie, hors mortiers/canons légers, peut se faire depuis le continent. Bon, s'ils peuvent se permettre d'éviter un débarquement hasardeux, je pense que les Ukrainiens l'éviteront. Mais, même sans volonté d'y aller, ce peut être un moyen de fixer un peu de forces russes de ce côté.
  18. Ils redoutent un débarquement à plus ou moins long terme ?
  19. Cela traîne depuis au moins une heure. Forte présomption que ce soit un fake.
  20. Cela ne concerne pas directement la LPM, mais il y a tout de même des éléments qui y font écho. Une série de tweets intéressants diffusés par Vincent Lamigeon ce 28 octobre : https://twitter.com/VincentLamigeon - Avis du député Mounir Belhamiti, rapporteur des crédits d'équipement : infos relatives aux commandes 2023 de missiles pour les trois armées, infos sur délais de livraisons de différentes munitions - Priorités pointées par le Général Charles Beaudouin : acquisition de Himars pour combler un déficit à court terme, développement d'un obus de précision pour le caesar, initiative française/européenne en matière d'artillerie de précision de longue portée pour 2045
  21. Sur les comptes pro-russe, on annonce que les forces russes auraient franchi le premier rideau de défense ukrainien du côté de Pavlivka et Vuhledar : Pour une carte présentant le front à une échelle plus large : https://www.google.com/maps/d/embed?mid=1lscRK6ehG0l2V-XvJ16nsyblMsQ&ll=47.74587087336496%2C37.33177949880063&z=11&fbclid=IwAR3gdF7AIT2Eiegy8X4HfwNGtjIPGXwcRxt5fJOGgeGxxG7XOTi3hFZrneg&entry=yt
  22. Sans doute faut-il voir également comment ils exploitent le big data. Dans la recherche scientifique, on note une évolution des méthodologies mobilisées à mesure que s'intensifie le recours aux méthodes de traitement big data. Pour l'exposer très caricaturalement, parce qu'en fait c'est tout de même plus complexe que cela et que cela doit varier avec les disciplines : - traditionnellement, on émettait une hypothèse, on collectait la donnée en fonction, on constituait sa base de données en fonction, et l'on opérait le traitement statistique préalablement identifié ; - désormais, on tend à d'abord à obtenir une masse de données ou à joindre différentes bases de données, à lancer les traitements statistiques... puis à regarder ce que l'on trouve. Si jamais quelque chose d'intéressant émerge, alors on creuse et l'on relance des traitements plus affinés si nécessaires. Cette évolution dans le monde de la recherche soulève d'ailleurs de profonds questionnements d'ordres épistémologique et heuristique. Dans le cas de Bellingcat, pas tout à fait sûr qu'ils fonctionnent de la sorte. Mais, dans le cas d'agences telles que la NSA, étant donné notamment les capacités de traitements qu'ils ont, ils doivent pour partie procéder ainsi.
  23. On va surtout attendre d'en savoir plus sur l'état de la mer. Parce qu'on n'est pas à l'abri d'autres victimes du mauvais temps.
×
×
  • Créer...