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  1. Le 01/11/2022 à 13:03, pascal a dit :

    C'est bien là que le bât blesse ... moins de mouvements c'est moins d'heures de vol ... cela demeurera toujours un souci, simulation ou pas ... on en démord pas parmi les pilotes tout le monde le sait, il est des situations qui ne se vivent que dans l'avion. Mais il faut bien faire passer la pilule

    Je ne sais pas dans quelle mesure l'avion est cause de cette problématique de formation des pilotes, sachant que les Britanniques sont également spécialistes de coupes budgétaires radicales lorsqu'il faut trouver des sous, mais on peut néanmoins se poser la question :

    Citation

    S'adressant à un comité de pairs, le secrétaire à la Défense a décrit la situation comme "un réel défi", affirmant que le déficit de pilotes était également dû au fait que l'avion F-35 Lightning est nouveau. [...] Le secrétaire à la Défense a reconnu que la formation au pilotage – en proie à des retards, les pilotes attendant jusqu'à huit ans pour se qualifier au lieu du délai cible de deux à trois ans – était un facteur-clé.

    https://news.sky.com/story/uk-has-more-f-35-fast-jets-than-pilots-to-fly-them-ben-wallace-admits-12735825

     

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  2. Projet de rapport général "L'adaptation politique et sécuritaire de l'OTAN en réponse à la guerre menée par la Russie: prendre la mesure du nouveau concept stratégique et mettre en œuvre les décisions prises au Sommet de Madrid" : https://www.nato-pa.int/download-file?filename=/sites/default/files/2022-10/020 PC 22 F rév. 1 - CONCEPT STRATÉGIQUE OTAN - PROJET VALASEK.pdf

    Le résumé (passages soulignés par mes soins) :

    Citation

    Confrontée à la plus grave crise de sécurité sur le continent européen depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’OTAN doit à nouveau se réajuster et ce, de manière urgente. Adopté lors du sommet de Madrid, son nouveau concept stratégique met clairement l’accent sur la dissuasion et la défense. Cette approche transparaît également dans les décisions prises lors de ce sommet de l’OTAN, « porteur de transformations ». Au moyen du présent document, le rapporteur général invite instamment les décideurs politiques des Alliés à se montrer à la hauteur des décisions prises à Madrid et à s’appuyer sur celles-ci. Il s’agit, notamment, d’assurer une défense ferme sur le flanc est de l’OTAN et de poursuivre leur soutien à l’Ukraine. Ce projet de rapport souligne que la présence américaine sur le terrain est essentielle en ce qu’elle envoie un message politique fort aux adversaires potentiels. Mais en même temps, on ne peut attendre des États-Unis qu’ils assument plus que leur juste part du fardeau. L’ensemble des pays européens membres de l’Alliance doivent donc s’engager davantage et veiller à ce que des ressources suffisantes soient allouées, tant en faveur de la présence avancée renforcée de l’OTAN en Europe centrale et orientale qu’à son nouveau modèle de forces.

    L’OTAN ne peut toutefois pas simplement rétablir son dispositif du temps de la Guerre froide. Le monde est en effet devenu beaucoup plus complexe ; la paix et la stabilité dans la région euro-atlantique se voient également menacées par la menace persistante du terrorisme, de
    l’assertivité chinoise, de l’instabilité en Afrique et au Moyen-Orient, de l’érosion des dispositifs de maîtrise des armements et d’autres difficultés, telles que la propagation des technologies émergentes et perturbatrices ou encore le changement climatique
    . L’Alliance doit donc avoir la capacité d’effectuer des missions hors zone pour protéger les intérêts de sécurité de ses États membres, pour autant que les objectifs de ces missions soient clairement établis et étayés par des ressources adéquates. Elle doit aussi continuer à développer ses partenariats, notamment avec les organisations et les pays nourrissant les mêmes idéaux, en vue d’asseoir des normes mondiales répondant aux valeurs de la démocratie libérale. Elle ne peut - ni ne doit - accepter aucun compromis quant à l’entrée éventuelle dans l’Alliance de pays démocratiques candidats, si leur société a fait le choix de vouloir rejoindre la communauté euro-atlantique et qu’ils remplissent tous les critères d’adhésion. Pour prendre des décisions efficaces, les Alliés doivent utiliser l’OTAN à son plein potentiel comme l’enceinte principale de consultation sur les questions de sécurité et de défense et continuer à cultiver leur identité commune en tant qu’alliance de démocraties. Les parlementaires de l’OTAN ont ici un rôle crucial à jouer dans le renforcement de la cohésion de l’Alliance et le soutien en faveur de l’adaptation engagée par l’Organisation.

     

      

      Autres extraits (passages soulignés par mes soins) :

    Citation

    [...]

    Comme nous l’avons remarqué plus haut, le concept stratégique de 2010 manquait d’ambition sur les sujets de la défense et de la dissuasion. Les événements ultérieurs ont clairement démontré que le document aurait pu utiliser un langage plus fort sur la défense collective, comme le suggère le rapport du groupe d’experts mené par Madeleine Albright. Ce rapport définit l’obligation de protection mutuelle contre une agression armée comme priorité absolue.

    [...]

    La lutte contre le terrorisme demeure une des principales priorités de l’Alliance, les deux documents susmentionnés ainsi que les déclarations du
    secrétaire général parlant généralement du terrorisme comme du deuxième défi auquel l’OTAN doit faire face, immédiatement après les actions agressives de la Russie. Le fait est que la Russie et le terrorisme sont les deux seules « menaces » pour la sécurité alliée à être explicitement reconnues. Conformément à cette approche à 360 degrés, la remise à plat du dispositif de dissuasion et de défense de l’OTAN ne porte pas exclusivement sur le flanc oriental : l’intention exprimée par l’OTAN de transformer sa Force de réaction, forte de 40 000 soldats, en instaurant le nouveau modèle de forces devrait améliorer de manière significative la capacité de l’Alliance à répondre aux menaces, d’où qu’elles viennent et dans tous les domaines. Le nouveau modèle de forces de l’OTAN devrait comprendre deux niveaux de forces à haut niveau de préparation : 100 000 soldats prêts à être déployés dans un délai de 10 jours (dans le cadre du modèle précédent, 40 000 hommes pouvaient l’être dans un délai de 15 jours) et 200 000 hommes qui pourront être déployés dans un délai de 30 jours (OTAN, 2022 (d)).

    [...]

    Le concept stratégique fait comprendre que les Alliés ne se sentent plus liés par l’Acte fondateur OTAN-Russie (il précise par exemple que l’OTAN et la Russie ne sont plus « partenaires »). Au vu des violations flagrantes et répétées de l’Acte fondateur par la Russie, les dirigeants alliés devraient aller plus loin et indiquer clairement que ce document, dont les dispositions limitent le déploiement avancé de forces de l’OTAN, est désormais caduc.

    [...]

    Bien que les textes adoptés à Madrid ne soient pas ambitieux en ce qui concerne le flanc méridional, les Alliés devraient continuer d’y porter une attention soutenue, d’autant que les défis qui y sévissent sont liés à d’autres problèmes de sécurité auxquels l’Alliance est confrontée. Parmi ceux-ci, on peut citer les actions militaires directes et indirectes (par le biais du groupe Wagner) de la Russie, le développement par la Chine de ses leviers économique, technologique et militaire, et les incidences du changement climatique sur la sécurité qui alimentent les mouvements de population et sont génératrices d’instabilité dans la région du Sahel et au-delà.

    [...]

     

    Citation

    [...]

    A la suite de l’agression de l’Ukraine par la Russie en 2014, les Alliés ont entrepris une série d’actions pour renforcer le pilier militaire de l’OTAN. Cependant, la redynamisation du volet politique de l’OTAN n’a pas suivi en parallèle. D’ailleurs, la période post-2014 a été caractérisée par l’essor de tendances protectionnistes et recentrées sur l’intérieur chez certains Alliés, ce qui soulève des questions sur la cohésion de l’Alliance et sur son utilité en tant que forum privilégié de consultation sur les grands sujets stratégiques de la région euro-atlantique, qu’ils soient en lien ou non avec l’OTAN. Plusieurs Alliés ont déploré le manque de consultation concernant les retraits du nord de la Syrie et d’Afghanistan, la signature du pacte AUKUS ainsi que la conclusion des négociations d’un accord commercial et d’investissement entre l’UE et la Chine (en décembre 2020). [...] Pourtant, l’OTAN et les Alliés dans leur individualité comprennent la nécessité de prendre des mesures urgentes pour soutenir la dimension politique de l’OTAN. [...] Le nouveau concept stratégique est laconique sur le renforcement de l’OTAN en tant qu’institution et ne fait que réaffirmer l’engagement « de renforcer notre unité et notre solidarité sur le plan politique, ainsi que d’approfondir nos consultations et d’en élargir le champ de manière à couvrir toutes les questions touchant à notre sécurité ».

    [...]

     

    Citation

    [...]

    La défense collective ne peut être efficace que si elle est étayée par une résilience sociétale, c’est-à-dire par la capacité de résister et de surmonter des attaques hybrides ou cinétiques. Comme l’Assemblée l’a indiqué dans sa contribution aux discussions sur le nouveau concept stratégique, dans le nouvel environnement stratégique qui est le nôtre, la résilience devrait être considérée comme la première ligne de dissuasion et de défense. [...] L’attaque hybride menée par la Russie contre l’Ukraine en 2014 et les préoccupations croissantes exprimées face aux conditions politiques dont sont assortis les investissements chinois ont poussé l’OTAN à établir une politique plus globale sur la résilience. Lors du sommet de 2016 à Varsovie, les dirigeants alliés ont adopté un engagement en faveur d’une meilleure résilience et fixé les exigences de base pour la résilience des pays membres dans sept domaines : 1) la garantie de la continuité des pouvoirs publics et des services publics essentiels ; 2) la résilience des approvisionnements énergétiques ; 3) l’aptitude à gérer efficacement des mouvements incontrôlés de personnes ; 4) la résilience des ressources en nourriture et en eau ; 5) l’aptitude à gérer un grand nombre de victimes ; 6) la résilience des systèmes de communication civils ; et 7) la résilience des systèmes de transport.

     

    [...]

    Développer la résilience n’est pas si simple. La gouvernance, les infrastructures énergétiques et la santé continuent de relever de la responsabilité nationale. De plus, contrairement à la période de la Guerre froide, les infrastructures nationales essentielles ont été largement dénationalisées : aujourd’hui, environ 90 % des activités logistiques de l’OTAN sont assurées par des sociétés privées, et dans le domaine cybernétique, l’Organisation se repose beaucoup sur le secteur des télécommunications et les entreprises de sécurité internet pour la prestation de services et la lutte contre les cyberattaques. Si la privatisation des infrastructures matérielles et des infrastructures numériques a généré un meilleur rapport coût-efficacité, elle a aussi eu pour conséquence une moindre redondance et une diminution de la résilience (Shea, 2016).

    [...]

    En ce qui concerne la résilience face à la désinformation, les Alliés ont beaucoup progressé ces dernières années. La machine à propagande du Kremlin continue pourtant de mobiliser les énergies (qui restent importantes dans certains pays alliés) en faveur de l’invasion de l’Ukraine, tandis qu’elle pourrait préparer une opération sous fausse bannière pour justifier de nouvelles agressions. Les spécialistes en communication stratégique de l’Alliance doivent demeurer vigilants et être prêts à faire la lumière sur les fausses informations, y compris par le recours à des moyens militaires comme l’imagerie satellitaire et le partage de certains renseignements. La communication par les États-Unis de renseignements significatifs visant à prévenir les Alliés de l’invasion imminente de l’Ukraine par la Russie, s’est révélée efficace et a contribué à la mobilisation rapide de l’opinion publique mondiale en faveur de l’Ukraine.

    [...]

    Le changement climatique pourrait bien être le défi existentiel le plus difficile à relever pour l’humanité. Il agit comme un multiplicateur de menaces et est la cause profonde d’un certain nombre de défis de sécurité auxquels la communauté euro-atlantique est confrontée. Ces dernières années, le secrétaire général Stoltenberg n’a cessé d’indiquer que le lien existant entre climat et sécurité constituait un domaine d’action prioritaire pour l’OTAN ; celui-ci apparaît désormais de façon bien visible - et à juste titre - sur les écrans radar de l’Organisation. Lors du sommet 2021 de l’OTAN, les Alliés ont approuvé un plan d’action sur le changement climatique et la sécurité, dans lequel ils précisent que les phénomènes météorologiques extrêmes « mettent à l’épreuve la résilience de nos installations militaires et de nos infrastructures critiques » et déclarent que « l’OTAN intégrera des considérations relatives au changement climatique dans les travaux qu’elle mène concernant [, entre autres,] la résilience [et] la préparation du secteur civil ».

    [...]

     

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  3. Il y a 8 heures, MeisterDorf a dit :

    Truc tout con, tu connais encore beaucoup de rampes de chargements dans des triages ou à proximité de raccordements? Moi pas... pourtant, une rampe c'est basique et ça ne demande AUCUN entretien.   

    Moi, j'en connais. Mais, la municipalité fait tout pour éjecter l'armée - parce que le terrain sur lequel on trouve le dispositif appartient à l'armée - et récupérer le foncier en question :laugh:

    Edit : Si je me souviens bien, la municipalité souhaitait récupérer une partie du terrain, ce à quoi le ministère des armées ou l'armée de terre (je ne sais plus) a répondu qu'il leur fallait plusieurs centaines de mètres de long pour charger et composer le train au plus vite en cas d'urgence.

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  4. il y a 40 minutes, poti a dit :

    Bolsonaro était plus adepte d'un monde unipolaire sous la coupe des US (avec les alliés européens). Lula prône le multilateralisme où le pouvoir international doit quitter les mains des occidentaux pour être davantage reparti avec les BRICS et autres pays.

    Et pourtant j'ai l'impression que les relations entre le Brésil et les pays européens étaient, dans leur grande majorité, bien meilleures du temps de Lula (2003-2011) que ce qu'elles ont pu être sous Bolsonaro. Alors, certes, le contexte international n'était plus le même... mais disons que les lignes adoptées en matière de politique intérieure et de diplomatie sous Bolsonaro n'ont pas dû aider à renforcer les liens.

    Par ailleurs, Celso Amorim jouissait d'une certaine reconnaissance sur la scène diplomatique. Cela avant même d'avoir été nommé au poste de ministre des affaires étrangères. Je pense qu'il a clairement contribué à l'image à l'international dont pouvait jouir le Brésil à l'époque. Je ne sais pas quelle figure Lula pressent pour assumer cette fonction. Mais pas sûr qu'il puisse trouver une figure pouvant lui apporter une telle visibilité.

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  5. Il y a 10 heures, Banzinou a dit :

    C'est également une zone très simple pour s'infiltrer niveau ukrainien, mais en revanche ça semble compliqué de faire un gros débarquement avec une tête de pont solide, car on se retrouve également à portée de l'artillerie russe.

    Si débarquement il y a, ce sera vraisemblablement en complément d'autres avancées plus massives depuis le nord. Étant donné les coupures très réduites en distance à traverser, on peut d'ailleurs imaginer quelque chose d'assez léger, à base exclusive de véhicules amphibies capables de traverser des détroits et zones lagunaires. Je ne crois pas que les Ukrainiens puissent de toutes manières se permettre plus. Et l'appui d'artillerie, hors mortiers/canons légers, peut se faire depuis le continent.

    Bon, s'ils peuvent se permettre d'éviter un débarquement hasardeux, je pense que les Ukrainiens l'éviteront. Mais, même sans volonté d'y aller, ce peut être un moyen de fixer un peu de forces russes de ce côté.

  6. Cela ne concerne pas directement la LPM, mais il y a tout de même des éléments qui y font écho. Une série de tweets intéressants diffusés par Vincent Lamigeon ce 28 octobre : https://twitter.com/VincentLamigeon

    - Avis du député Mounir Belhamiti, rapporteur des crédits d'équipement : infos relatives aux commandes 2023 de missiles pour les trois armées, infos sur délais de livraisons de différentes munitions

    - Priorités pointées par le Général Charles Beaudouin : acquisition de Himars pour combler un déficit à court terme, développement d'un obus de précision pour le caesar, initiative française/européenne en matière d'artillerie de précision de longue portée pour 2045

     

     

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  7. Sur les comptes pro-russe, on annonce que les forces russes auraient franchi le premier rideau de défense ukrainien du côté de Pavlivka et Vuhledar :

    FgPlLBGXgAEw9t9?format=png&name=900x900

    Pour une carte présentant le front à une échelle plus large :

    https://www.google.com/maps/d/embed?mid=1lscRK6ehG0l2V-XvJ16nsyblMsQ&ll=47.74587087336496%2C37.33177949880063&z=11&fbclid=IwAR3gdF7AIT2Eiegy8X4HfwNGtjIPGXwcRxt5fJOGgeGxxG7XOTi3hFZrneg&entry=yt

     

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  8. Il y a 5 heures, prof.566 a dit :

    Oui (St Denis, la plus grande ville des DOM TOM et sa banlieue). A noter que Ségo avait donné un passe droit à la nouvelle route du littoral malgré l'opposition du conseil écologique (ou autre instance officielle du genre)

    J'imagine que c'est l'Autorité Environnementale du CGEDD. Voici l'avis rendu : http://80.69.213.183/IMG/pdf/11094-IDPP2-11-10-2919-AvisAE_RouteLittoralReunion_cle08b3c6.pdf

    L'AE n'a pas capacité à s'opposer. Mais ses recommandations (lire notamment p. 3) sont dans le cas présent assez parlantes. Ah... avec Ségo, on n'est effectivement pas dans l'écologie punitive.

     

     

  9. il y a 27 minutes, SLT a dit :

    D'ailleurs, pour continuer l'anecdote, il peut être très difficile en Allemagne d'être Ingénieur R&D, car il faut souvent au minimum un doctorat pour y faire de la recherche (ce qui inclut parfois le développement aussi)

    En France, si tu as un doctorat... dans pas mal de domaines, c'est limite suspect. On a tendance à ne pas vouloir reconnaître, en lien avec l'influence et le corporatisme des grandes écoles, que le doctorat peut constituer une réelle plus-value. Il y a évidemment des exceptions... certaines écoles des mines ayant d'ailleurs des capacités d'accompagnement des thèses tout à fait intéressantes. Mais, dans l'ensemble, mieux vaut ne pas avoir de doctorat. Pire encore si tu es passé par la recherche. J'ai un certain nombre de connaissances qui ont dû s'exporter, notamment en Suisse et en Allemagne, pour qu'on leur offre un poste en adéquation avec leur niveau de formation. Sûrement n'est ce pas vrai dans toutes les branches. Mais c'est un beau potentiel perdu...

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  10. Il y a 1 heure, Pakal a dit :

    De plus j'ai pu constater sur les forums que l'attrait des militaires Allemands pour le matériel US était en partie lié, consciemment ou inconsciemment, à ... des perspectives de formation aux US et donc de voyages.  Alors que la Luftwaffe a eu toute les peines du monde à inciter une partie de son personnel à s'installer à Evreux

    Ce n'est pas la même chose que de partir en formation pour quelques semaines... que de passer plusieurs années à l'étranger en emmenant sa famille avec soi. Il y en a que cela attire. Mais beaucoup d'autres seront rebutés à l'idée.

    Par ailleurs, j'ai l'impression - mais peut-être est-ce plus vrai dans certaines régions allemandes que dans d'autres - que l'allemand est géographiquement et culturellement moins mobile que le français. Dans le contexte hexagonal, il est très courant d'aller à Paris pour faire ses études (notamment parce que la formation est finalement assez centralisée), d'aller dans un coin du pays pour débuter sa carrière professionnelle (parce que l'offre d'emplois tend à être plus concentrée sur certains pôles et certaines régions côté français que côté allemand si l'on fait abstraction des Länder de l'ex-RDA)... puis éventuellement de se poser après un certain nombre d'années (et pas forcément dans les environs du fief familial). Sans compter que nombre de fonctionnaires sont dépendants d'un Land côté allemand quand un un fonctionnaire français devra parfois aller de l'autre côté du territoire français en embarquant toute sa famille. Je serais curieux d'avoir des études chiffrées en la matière mais j'ai vraiment cette impression.

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