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Skw

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Tout ce qui a été posté par Skw

  1. Une brasserie célèbre du temps des années 20... Mais, sinon, pas grand chose.
  2. Skw

    AASM

    C'est vrai. Mais un Etat peut également avoir intérêt à conserver une ligne de production en fonctionnement - même réduit - au cas où la réalité supplanterait le prévisionnel.
  3. Skw

    AASM

    Que l'Etat ait une réflexion stratégique à long terme et s'assure que l'industriel qui lui fournit les armes et munitions puisse assurer le service sur le temps long et sans se cramer, c'est assez logique. Mais il y a une certaine tendance - et tu l'expliques toi même en précisant que cela fait en permanence dans tous les domaines - à vouloir sucer les financements publics plutôt que de développer des filières, produits et services, moins dépendants de la commande publique ou sinon susceptibles de s'adapter aux variabilités de celle-ci. Un armement/munition doit aussi avoir un business model tenable. Là où on est d'accord, c'est que le business model dans un secteur aussi particulier devrait en fait se concevoir de manière concertée entre le fabricant et le commanditaire... Mais vu comme l'a présenté Pascal, je n'ai pas tout à fait l'impression - peut-être à tort - que ce soit sous cette forme que ce soit produit.
  4. Skw

    menaces intérieures

    Si tu te plonges dans l'histoire du profilage criminel, et notamment sur les travaux pionniers de James Brussel, tu percevras que l'instabilité psychiatrique n'interdit pas une extrême méthodicité - maladive dans certains cas -, de l'organisation et même une intelligence réelle. Loin de là...
  5. Ce n'est pas en climatologie... mais dans les médias grand public. Du côté des spécialistes de la climatologie régionale ou de la chimie atmosphérique, on sait bien que les incendies (naturels ou anthropiques), les changements d'usage des sols à grande échelle (déforestation, artificialisation) ou certaines pratiques agricoles (labour, irrigation, intrants, etc.) ont également une influence : accentuation, modération ou latence (par exemple, date du début des moussons en Inde serait retardée en raison du vaste recours à l'irrigation dans le Deccan) des évènements extrêmes. Il y a tout une littérature scientifique en la matière. Ensuite, c'est vrai que du côté du GIEC, on a eu tendance à passer ces aspects sous silence. Pendant un certain temps, il y a eu d'une part eu un certain tropisme pour les mécanismes d'échelle globale, alors que d'autres chercheurs commençaient à montrer l'importance de mécanismes plus régionaux/continentaux. Ensuite, les climatosceptiques tendaient à user ces aspects de climatologie régionale comme arguments d'opposition à l'idée d'un réchauffement global par émission de GES. Certains spécialistes de climatologie régionale ont été considérés par les climatosceptiques comme faisant partie des leurs... alors qu'ils n'avaient absolument rien demandé et n'ont d'ailleurs jamais considéré que les processus qu'ils mettaient en avant à des échelles régionales/continentales contredisaient ce qui pouvait être exposé par le GIEC en matière de climatologie globale. Alors qu'ils voulaient exposer une plus grande complexité, ils sont se sont vus repris par des énergumènes qui voulaient défendre une vision simpliste du problème. Ne pas oublier que le réchauffement climatique - résultant de mécanismes globaux ou non - joue également sur la multiplication des feux de forêts.
  6. Le COS, cela veut un peu tout et rien dire. Originellement, c'est un concept qui se pense à l'échelle de la parcelle. Par dérivation, on a commencé à considérer le concept de COS à l'échelle de l'unité spatiale de zonage, puisque c'est justement dans les documents de zonage que sont spécifiés ces COS. Mais, sur un même quartier, on peut avoir pour un même COS un couvert de type haussmannien, des barres d'immeubles de taille moyenne un peu éparses ou de grandes barres ceignant un immense parc. Et surtout, ce n'est pas la même chose que d'avoir un COS élevé sur quelques hectares ou km² que d'avoir des ce même COS élevé à l'échelle de l'agglomération parisienne. Ce qui m'a fait tilter dans le message de Boule, c'est la combinaison des termes de densité et compacité. Pour pas mal de raisons, d'un point environnemental, une structure urbaine polynucléaire - c'est à dire organisée autour de noyaux relativement denses mais limités en taille - a ses avantages. Ensuite, pour répondre à ta question, c'est très difficile de donner un exemple type sachant que cela va pas mal dépendre du contexte géographique. On ne se chauffe pas de la même manière à Marseille, Strasbourg ou Dunkerque et l'on n'a pas tout à fait non plus les mêmes pratiques spatiales. C'est donc très difficile de donner une réponse évidente et universelle.
  7. Skw

    menaces intérieures

    Sans vouloir forcément justifier l'absentéisme, c'est peut-être parce qu'ils ont une haute estime de la res publica que certains - d'autres n'en ont que faire - n'osent plus voter. Quand on observe la vie interne aux partis politiques, les parcours et pratiques opérés par ceux qui s'affirment au sein des partis, les modalités de financement de ces partis, on se demande bien où sont les valeurs républicaines.
  8. Skw

    menaces intérieures

    Le pire, c'est que bien des musulmans de France ne sauraient même pas expliquer la différence entre sunnite et chiite. J'ai déjà fait le test. Bon, on va me dire que bien des chrétiens auraient dû mal à expliquer clairement la différence entre catholiques et protestants.
  9. Un simple aller-retour en avion sur l'année peut t'offrir un bilan carbone équivalent ou supérieur à bien des populations qui prennent leur voiture tout l'année, mais passons sur cet aspect. Ta remarque sur la CSP est pertinente. On n'a pas vraiment de réponse solide. Il faudrait faire une étude économétrique sur de très nombreuses agglo pour avoir une base solide. Néanmoins, il me semble que l'une des villes où l'on a constaté en premier lieu cet effet barbecue, c'est Saint-Etienne... En matière de centre-ville où pullule la bourgeoisie, on fait mieux. Sur la moindre mobilité loisirs des rurbains, il y a pourtant un certain nombre d'études en la matière. Kaufmann, cité plus haut, a d'ailleurs dû prendre part à certaines d'entre elles. Ensuite, je ne suis pas en train de dire que l'agglomération qui s'étale sur des kilomètres et des kilomètres est la panacée, surtout que le développement de celle-ci coûte finalement assez chère et que son financement est assez largement portée par l'ensemble de la société... mais que le modèle de la ville dense/compacte a ses limites. A partir d'un certain seuil de densité, les gains ne sont plus si évidents que cela. D'une part parce que les avantages théoriques de la ville dense ne sont dans les faits pas toujours si réels que cela sachant que l'on ne tire pas toujours profit pleinement de la proximité et que l'on peine à organiser les réseaux ou filières d'approvisionnement, notamment énergétiques, de manière optimale. D'autre part, quand on observe la qualité de l'isolation ou du chauffage dans le bâti de première couronne urbaine française.. Mieux vaut une bonne maison individuelle du fin fond de la Thuringe. A noter d'ailleurs que les maisons individuelles des pôles urbains français, souvent anciennes, émettent plus de CO2 que celles du périurbain. Je sais que cela n'a pas à voir avec la ville dense de manière directe, mais cela relativise tout de même pas mal les choses. Ensuite quand on passe sur les immeubles, le problème est souvent celui du régime de la copropriété : les travaux qui permettraient de gagner en efficacité énergétique ne sont pas toujours faits, parce que certains n'ont pas l'argent, parce que d'autres sont trop vieux et ne voient pas l'intérêt à se lancer dans de telles dépenses, etc. Au final, dans le contexte français, la facture énergétique du foyer (frais de chauffage et frais de déplacement domicile-travail compris) est aussi lourde en première couronne que dans le périurbain : dans le premier cas, c'est la facture chauffage qui est la plus importante, dans le second cas, c'est la facture déplacements. Contrairement à une idée souvent propagée, beaucoup de périurbains vivent en dehors de la ville de manière plus subie que choisie. Le foncier y est notamment bien moins cher. En France, c'est Lionel Rougé qui a pas mal travaillé sur cet aspect. Pour eux, effectivement, le budget a largement été cramé pendant la semaine. M'enfin, si tu leurs proposes des logements sociaux au coeur de Paris, ils seraient pour certains prêt à y emménager sans problème.
  10. Tout dépend de quelle pollution tu traites. Si tu parles de l'effet direct des particules fines sur la santé humaine, l'argument est tout à fait valable. Si on parle du CO2 et de la contribution à l'effet de serre, peu importe où l'émission aura lieu. Si l'on parle de la contribution à la production d'ozone troposphérique - qui aura des effets sur la santé humaine ou encore sur la productivité agricole - ce peut être encore pire puisque les composés organiques volatiles émis naturellement par les végétaux viendront se combiner à des précurseurs tels que le NO2 pour venir produire de l'ozone troposphérique. Et les précureurs d'origine humaine (automobile, industrie) sont en fait bien plus problématiques, du point de vue de la production d'ozone troposphérique, que les précurseurs naturels auxquels seraient venus se combiner les composés organiques volatiles en milieu naturel. En fait, l'effet d'îlot de chaleur urbain est d'autant plus marqué en période chaude. Ensuite, l'effet d'îlot de chaleur urbain ne s'explique pas seulement par des processus radiatifs, ou autrement dit l'albedo des surfaces urbaines. Il s'explique également parce que tu supprimes largement les échanges hydriques - ou même chimiques dans une moindre mesure - entre les sols et l'atmosphère. Certains proposent d'ailleurs de lutter contre la canicule en milieu urbain en venant arroser massivement les routes à l'annonce des grandes chaleurs. Le problème, c'est que l'eau est une ressource pouvant se faire rare, d'autant plus en période de grandes chaleurs. Enfin, et c'est un aspect que l'on a assez peu à l'esprit, ce sont sur certaines régions les régimes de vents qui ont été largement modifiés par des modifications dans les usages des sols. Ainsi, sur la région parisienne, on a bien moins de vents que ce que l'on pouvait avoir au début du vingtième siècle. On a en fait plus d'évènements venteux intenses, mais largement moins de vent de manière générale. D'ailleurs une agglomération comme Rennes, qui se foutait assez largement de l'effet d'ICU parce que le régime de vents faisait qu'elle y était assez peu sensible, commence à porter une attention plus grande à la thématique : à noter que sur Rennes le changement dans le régime de vents tient plus à des considérations climatiques macro qu'à des perturbations environnementales locales/régionales.
  11. Un article long, mais intéressant, du Guardian (en anglais) : https://www.theguardian.com/science/political-science/2016/jul/14/six-leading-scientists-give-perspectives-on-uk-science-after-brexit
  12. A titre d'exemple, la qualité de l'air au-dessus de Chamonix et de la Vallée du Mont-Blanc est déplorable l'hiver, et cela en raison essentiellement des feux de cheminée domestique. L'exemple est assez frappant car le lambda a pour idée qu'on va y chercher l'air pur... Que ce soit au bois ou non, le chauffage par combustible est une source de pollution non négligeable sur les agglomérations, même si cela tend à se réduire avec des équipements bien plus efficaces. La densité et la compacité ont de nombreux avantages. Néanmoins, on s'aperçoit que les ménages résidant dans les agglomérations les plus denses sont aussi ceux qui prennent le plus leur bagnole le week-end pour fuir la ville, voire l'avion dès qu'ils le peuvent. Autrement dit, ce que l'on gagne sur les mobilités résidence-travail tend à se répercuter sur les mobilités de loisirs. C'est ce qu'on appelle les déplacements compensatoires ou encore l'effet barbecue : https://www.migrosmagazine.ch/societe/chroniques/article/l-effet-barbecue (cela peut sembler étranger de donner Migros Magazine en référence, mais Vincent Kaufmann est quelqu'un de sérieux) En outre, là où cela devient plus complexe, c'est que pour lutter contre les îlots de chaleur urbaine - ce qui va devenir d'autant plus important dans un contexte de réchauffement climatique mondial - mieux vaut avoir une ville assez lâche, laissant apparaître de grands espaces de verdure entre les tissus bâtis. D'un point de vue du fonctionnement écologique, ce peut-être pas mal d'avoir une certaine densité autour de pôles bâtis limités en taille.
  13. En fait, un certain nombre de professeurs et chercheurs turcs sont à l'étranger car différentes institutions de recherche ou universités ont proposé des solutions, notamment des postes de professeurs invités ou contrats de projet, à ceux d'entre eux qui étaient les plus exposés. Les signataires de cette tribune par exemple : https://barisicinakademisyenler.net/node/63. Et cela ne doit pas plaire au Moustachu.
  14. C'est bien pour cela qu'il disait penser à la présidentielle en se rasant le matin.
  15. Vu comment la situation tourne en Turquie, Russes et Américains vont peut-être trouver un terrain d'entente en temps voulu... Vous laissez tomber la Syrie, on laisse tomber la Turquie...
  16. Faut dire qu'on peut difficilement les menacer d'un Turxit.
  17. Skw

    menaces intérieures

    Cela empêchera également de simples conducteurs perdant le contrôle de leurs véhicules de dévier sur les trottoirs/places et de prendre plusieurs dizaines de passants en enfilade. Honnêtement, on sait bien que ce n'est pas cela qui réglera le problème des attaques terroristes. Mais si déjà tu limites un mode d'action et des accidents avec un dispositif assez simple, durable et relativement peu coûteux, pourquoi s'en priver ? Le seul truc, c'est qu'il faut penser à ne pas entraver outre mesure l'action des secours (samu, pompiers) et forces d'interventions avec de tels dispositifs
  18. Skw

    menaces intérieures

    Des configurations spatiales et mobiliers urbains adaptés. Quelques exemples : https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/375208/Crowded_Places-Planning_System-Jan_2012.pdf https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/97992/design-tech-issues.pdf http://www.fema.gov/media-library/assets/documents/12746 Non, mais tu peux réduire largement les risques et les dégâts avec des mesures défensives aux coûts pas forcément si élevés que cela. Certaines coûtent particulièrement chères. D'autres beaucoup moins, et ce d'autant plus si elles sont intégrées dès la phase de conception.
  19. Skw

    menaces intérieures

    Alors qu'était pointée, dans la sphère politique et médiatique, l'importance d'adapter nos moyens de renseignements, nos capacités de réaction policière et judiciaire, nos services médicaux et d'urgence... on va peut-être comprendre que le champ à considérer doit en fait être beaucoup plus large que cela. Dans le domaine de l'urbanisme et de l'aménagement, on a jusqu'alors perçu très peu de considérations pour d'une part compliquer les actions terroristes et d'autre part faciliter les interventions d'urgence : concilier les deux est d'ailleurs assez complexe. Certes, les aménagements urbains et documents d'urbanisme se conçoivent sur le temps long. Il y a donc forcément une inertie, d'autant plus que les financements s'amortissent bien souvent sur plusieurs décennies. Néanmoins, sur les opérations réalisées dernièrement - et pour lesquelles les correctifs de conception auraient pu être apportés à moindre coût - on n'a pas pu constater de grands changements... Pourtant, les attentats connus en Israël ou les cas de Nantes et de Glasgow (pas attentat, mais crise cardiaque dans ce cas-ci) auraient dû nous alerter.
  20. Skw

    Le F-35

    A se demander également si cela n'aura pas des implications sur la gestion des températures.
  21. Je dirais que ce n'est pas seulement le titre de docteur qui est mieux considéré. Et c'est vrai qu'il est souvent préférable en France de ne pas rédiger une thèse au risque de passer pour un candidat peu adapté au monde de l'entreprise. Mais c'est plus largement la place accordée à la science et le potentiel que l'on peut lui reconnaître en tant qu'ingrédient essentiel pour le dynamisme futur du pays qui sont fort différents. Vous l'aurez compris, je ne suis pas rassuré quant à l'avenir de mon pays... En plus d'endetter notre pays, on cesse de financer des éléments censés assurer le dynamisme de notre pays, et donc des emplois directs ou indirects, dans le futur. Et les chiffres que l'on peut citer en matière d'investissements dans la recherche et développement dans le contexte français sont largement bidonnés, notamment quand on sait quel est l'usage réel des sommes qui ont été déclarées avoir été investies pour obtention des crédits d'impôt recherche par exemple. Je pourrais également citer le cas de financements de chaires industrielles ayant été détournées pour placer des amis - appuyés à un niveau politique - pour une production qui n'a strictement rien de scientifique... En d'autres termes, la dimension scientifique est devenue une caution bien utile pour octroyer des fonds aux amis ou à des acteurs qui ne font en rien de la science ou du développement. Autrement dit, on nourrit sur les budgets de la recherche des acteurs qui ne font ni recherche ni développement. Pendant ce temps, les budgets octroyés à la recherche ne sont pas en augmentation. Pour ceux qui chercheraient à comprendre ce que sont des chaires industrielles : http://www.agence-nationale-recherche.fr/informations/actualites/detail/ouverture-de-lappel-a-projets-chaires-industrielles-2016/
  22. Les thèses de doctorat soutenus par les politiques allemands dont je sais qu'ils disposent du diplôme - et il y en a un nombre non négligeable - sont bel et bien des thèses basées sur une recherche expérimentale que l'on aurait pu soutenir dans le système universitaire français . D'ailleurs, ils sont un certain nombre d'entre eux à avoir effectué un vraie carrière en universités ou instituts de recherche dans leurs plus jeunes années. Je ne parle pas de Karl-Theodor zu Guttenberg et de son cas de plagiat, hein... Edit : En l'occurrence, la thèse de Petry (en allemand) : http://webdoc.sub.gwdg.de/diss/2004/petry/petry.pdf
  23. Tu as oublié le plus important. Encore une chimiste de formation... Nous, on a l'ENA. Eux, ils ont les universités de chimie de RDA pour dégoter leurs hommes - et surtout femmes - politiques. PS : Je sors cela sur le ton de la plaisanterie, mais allez voir un peu le nombre de politiques allemands ayant un doctorat... C'est loin d'être négligeable. Sans doute un signe de la place que l'on accorde à la recherche-développement dans les deux pays.
  24. Skw

    menaces intérieures

    Il y a en outre un courant salafiste certes moins développé numériquement qu'en France, mais particulièrement actif. A voir ensuite quel lien l'on souhaite établir entre prosélytisme salafiste et menace d'attaques terroristes... en tout cas, les propos tenus par leurs figures de proue ne sont pas toujours des plus apaisés.
  25. Skw

    menaces intérieures

    Certains éléments de contexte actuels ou historiques diffèrent effectivement. Mais je ne crois pas que le degré de menace soit en fait si différent entre la France et l'Allemagne. L'idée qu'un pays puisse se sentir à l'abri parce qu'il n'a pas le même terreau me semble un peu dépassé... Du côté espagnol, ils avaient un terreau considéré comme favorable avant les attentats de Madrid ? Il y avait certes eu leur participation à l'intervention en Irak, mais on ne peut pas vraiment dire que c'est un élément de terreau au sens ancré du terme. Doit-on parler d'un terreau favorable du côté danois ? Je n'ai pas l'impression que les nouvelles formes du terrorisme islamiste aient besoin de terreau pour frapper. Je pense même qu'il y a une réflexion en termes d'objectifs stratégiques, pourrait-on dire, qui est en fait assez indépendante du terreau. Où doit-on frapper pour faire le plus de bruit, susciter les tensions espérées, gagner en recrutement, etc ? C'est à mon avis en cela que certains pays vont devoir changer rapidement d'approches sur la question.
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