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Messages posté(e)s par Castor

  1. Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

    Pour en avoir beaucoup discuté ces derniers jours, je vous partage un article plutôt bien fait sur les risques liés aux ingérences étrangères dans le cadre des élections Européennes.

    Et s'agissant de la Russie surtout, une origine et une identité donnée sur le financement de ces opérations, un passage en revue de l'efficacité de ces actions. Efficience souvent douteuse, au regard des moyens alloués, mais il suffit que ça soit efficace une fois pour causer beaucoup de dégâts. Et de poursuivre sur l'exemple du scénario noir à éviter à tout prix, celui de la Slovaquie, qui a conduit Fico au pouvoir.

    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/04/11/les-elections-europeennes-particulierement-menacees-par-les-ingerences-etrangeres_6227119_4408996.html

     

    Mais de nouveau, si on reste dans le factuel, c’est beaucoup s’avancer de dire qu’on veut éviter un scénario à la Slovaque au regard de la propagande  alors que l’article/enquête en question n’est même pas capable de définir l’impact réel du deepfake. 

    On a donc une position: “éviter l’exemple slovaque” qui se base sur la concomitance d’une ingérence russe et un résultat électoral qui est en leur faveur. Ce qui est très différent d’un lien de causalité.

    Je recommande de regarder l’historique de la campagne/politique slovaque et de jeter un œil sur les courbes d’intentions de vote pour le candidat ciblé par la Russie pour voir les dynamiques et les cassures si elles existent.

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  2. il y a 39 minutes, Ciders a dit :

    C'est un peu mélanger la chèvre, la clôture et l'avocat ce me semble. En revanche, que des membres du RN émargent aux finances moscovites est de notoriété publique. Il y en a même un récemment qui a proclamé que Poutine avait peut-être été élu frauduleusement mais qu'il avait été élu quand même (le même qui faisait le referendum en Crimée et qui voyageait aux frais de la princesse en Syrie).

    Je note cependant que @Pasha parle de la Russie comme d'un ennemi. One of us, one of us ! comme on dit ! :happy:

    Le point de @Nicks n'est il pas plutôt que les oppositions, historiques et ancrées, a une certaine façon de concevoir l'union européenne ne sont pas nouvelles et qu'il relève peut être de la facilité voir de la paresse de remuer le chiffon rouge de l’ingérence Russe ?

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  3. il y a 17 minutes, ksimodo a dit :

    C'est le creux covid qui est anormal ( et qui n'a pas duré ), l'anormalité n'était pas dans le prix de septembre 2021.

     

    C'est difficile a dire, surtout que sur l’année pre-covid on a un prix qui oscille entre 55 et 70. Donc on a quand même un rattrapage effectué en Mai/Juin 2021 et la hausse se poursuit. Apres c'est plus le même contexte économique et politique  donc difficile de juger.

  4. il y a une heure, ksimodo a dit :

    Si on prend le cours du Brent, septembre 2021 ne représente rien de particulier.

    spacer.png

    Sur le gaz, il y a un pic fin automne 2021 en effet, qui était déjà corrigé 1 mois et demi avant la guerre. Quand au prix depuis 1 an, il en serait presque....amusant.

    spacer.png

    On peut pas nier que pour le brent sur 2021 fin Oct on est a +63% depuis le debut de l’année, x3 depuis les plus bas du covid.

    Apres sur le gaz, je ne prendrais pas le HH Nat Gas américain, mais plutôt le Dutch TTF ou la rigueur le UK Nat Gas comme benchmark. Apres les historique de prix sur le gaz c'est pas génial car la saisonnalité n'y est pas correctement reflété.

  5. il y a 21 minutes, Nicks a dit :

    Oui, l'impact de la raréfaction du gaz russe sur la facture s'est clairement fait sentir, d'autant plus que le gaz américain est plus cher (une aubaine pour leur filière qui s'essoufflait un peu). Ce que je constate, c'est qu'un pays s'en est pris aux intérêts supérieurs de deux pays principaux de l'Union, avec la bénédiction probable de notre allié américain et que cela nous contraint, dans la précipitation à repenser notre stratégie géopolitique. Cela a des effets très nocifs sur notre tissu industriel et sur les ménages, et, notre économie étant quand même étroitement liée à celle de l'Allemagne, sa plongée, qui peut par ailleurs nous êtres ponctuellement bénéfique, risque aussi de nous entrainer avec elle. 

    Après, nous aurions du bien avant relancer notre filière nucléaire et penser à réduire encore notre dépendance au gaz russe (bien moindre que l'Allemagne). Le conflit incite heureusement le gouvernement à faire machine arrière sur ce sujet, mais avec quels moyens réels et quel management ?

    Sans remettre en question le soutien à l'Ukraine, nous aurions pu quand même faire comprendre que ce genre de sabotage était inacceptable. Nous ne sommes quand même pas loin d'une humiliation...

    D'un point de vue ukrainien c'est plutôt très bien joué, ils se sont débarrassé d'un pistolet sur la tempe. Apres combien de temps l'Allemagne aurait-elle pu continuer a acheter le gaz Russe en masse tout en défendant la position d'agressé des ukrainiens.

  6. à l’instant, herciv a dit :

    C'est lui qui maitrise le portefeuille industriel par contre.

    C'est le débat sur la cannibalisation de l’Élysée vis a vis des ministères et de leurs marges de manœuvre réelles dans leur fonctionnement. Les sons de cloches me semble-t-il vont dans le sens d'une hyper-centralisation mais c'est un autre débat que celui de l'Ukraine.

  7. il y a 47 minutes, herciv a dit :

    Je ne comprend pas non plus. Surtout que çà aurait pu être fait il y a deux ans. 

    C'est un peu comme si il y avait un discours pas rassurant d'un côté et des contraintes budgétaires mal assurés par le locataire de Bercy qui n'a pas encore assimilé qu'un nouveau monde était maintenant là.

    C'est pas gentil de taper sur Bruno, il n'a pas besoin de ça et il ne faut pas surestimer ses marges de manœuvre et sa force relative a l’Élysée et la politique générale menée.
    Le PR actuel c'est toujours défendu d’être comptable du bilan Hollande arguant qu'il n’était pas responsable des orientations politiques majeures, donc faire l'inverse avec Bruno serait contradictoire. Il a quand même pris une petite balle hier le renouveau.

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  8. il y a 42 minutes, Alexis a dit :

    Dans l'émission spéciale sur Poutine de BFM TV hier soir - inégale, certains moments intéressants d'autres moins - je note une remarque très intrigante du général Vincent Desportes au sujet des risques courus par l'Ukraine.

    Il commentait l'intervention de Piotr Tolstoï dans l'émission, disant qu'à son avis il fallait que la Russie aille "jusqu'à la frontière polonaise"

    Réaction de Desportes : "Il n'y a pas un seul analyste sérieux qui peut affirmer que les troupes russes ne seront pas à Kiev en août, et à Lviv en septembre"

    Étonnant qu'il donne des projections aussi spécifiques. Bien sûr, même dans le meilleur des cas il peut se tromper lourdement, la meilleure projection n'est jamais qu'une prédiction avec un degré d'incertitude. Mais je me suis demandé si nous n'avions pas là un reflet d'une analyse précise qui ne serait pas "grand public" :huh: ?

    Desportes poursuit juste après "Si nous Europe nous ne profitons pas des 2 ou 3 mois qui viennent, dans lesquels les offensives sérieuses ne seront pas possibles parce que nous serons dans la période de raspoutitsa, pour renforcer les troupes ukrainiennes avec tous les moyens possibles, alors oui peut-être les troupes russes seront à Kiev au mois d'août. La menace est sérieuse, il y a le feu au lac

    Desportes est bien en train d'évoquer une potentielle offensive russe qui en trois mois de mai à août parviendrait jusqu'à Kiev :unsure: ...

    Ce pourrait être un beau-parleur de plateau TV, il y en a un certain nombre bien sûr. Mais je suis frappé de la précision temporelle. A mon avis il y a une projection sérieuse derrière. Qui peut s'avérer fausse bien sûr, il y a toujours les incertitudes et l'imprévu. Mais si ça arrive, ça pourrait être rapide...

    En 2020 le chef des services de renseignement Ukrainien annonçait la fin de la guerre et la victoire ukrainienne en août. 
    il faut être méfiant face aux certitudes des prédictions, on se trompe tous, surtout que nous manquons d’informations fiables sur l’état des forces des deux côtés pour juger le propos.
     

    Meme si je suis d’accord sur le fait que la construction des lignes défensives par les Ukrainiens n’est pas forcément un signe très positif. Ça a au moins le mérite de pouvoir figer le front si il le faut.

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  9. Il y a 1 heure, pascal a dit :

    ca me paraît évident effectivement ... En revanche l'important est de savoir pourquoi on prend des risques - certainement importants - la question n'étant pas de savoir " à qui la faute?" mais quelles seront les conséquence d'une invasion partielle de l'Ukraine pour nous pays d'Europe occidentale ... le tout sur fond de possible inaction américaine.

    Là est le débat.

    Mais l’invasion partielle est déjà là depuis 2014 non? Jusqu’en 2022 ca nous gênait pas des masses quand même. La on voit des lignes rouges être évoquées, ce qui pose le problème de la façon de se faire respecter sur ces lignes et du réalisme de celles-ci (je pense que le pessimisme sous entendu par l’évocation d’Odessa par exemple permet de se donner du mou et des marges)

    Il y a aussi un effet cliquet qui restreint l’ambiguïté au profit de l’avertissement.
     

    Les conséquences, pour moi, dépendent aussi énormément de l’importance qu’on accorde in fine à la sanctuarisation du territoire de l’Ukraine et à l’évolution de nos propres politiques de défense et étrangère (nationale d’ailleurs, on ne peut pas faire de mal à l’Europe en étant nous même mieux préparé).

    Evidement la situation aux USA est centrale, mais je crains que malgré le volontarisme européen il soit difficile de combler le trou dans la raquette. Surtout eu égard au retard que l’on a pas vraiment commencé à rattraper sur la defense et ce même après le début de l’invasion (cf les déclarations récentes sur la fabrication de poudre).

    Après la France a un statut particulier grâce a une certaine capacité de projection et le nuke mais c’est tres national comme atout.

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  10. il y a 52 minutes, Neuron a dit :

    Du HS qui permet d’éclairer la politique française extérieure de ces derniers jours. On ne parle pas de sa nature profonde, on essaie de comprendre la réflexion qui l’a amené à faire un virage à 180 degrés sur l’Ukraine. 

    Je ne comprends pas. Dans votre message je lis:

    Il y a 2 heures, Neuron a dit :

    Je pense que certains se leurrent sur la nature profonde de Macron.

    Mais en fait on ne parle pas de la nature profonde de Macron. C’est quand même plutôt sujet à confusion votre histoire.

  11. il y a 37 minutes, Neuron a dit :

    Je pense que certains se leurrent sur la nature profonde de Macron.

    Si il a cherché la paix (naïvement) avec Poutine avant le début de l’opération spéciale, et qu’il lui a fallu du temps avant de comprendre - avec des éléments en main que nous n’avons pas sur ce forum, car ce sont des éléments qui ne sont pas publics - que l’Ukraine risque de flancher prochainement et avec tous les signaux d’alarmes partout sur la suite dans les idées de Poutine (on s’en est fait l’écho sur ce forum: volonté de nier la légitimité du pouvoir moldave, déstabilisation de la Transnistrie, action actuelle à la Douma russe pour ne plus reconnaître l’indépendance à la fois de l’Ukraine et des pays Baltes, discours alarmant à Paris du Président Lituanien la semaine dernière, etc.), Macron a je pense tiré toutes les conséquences des deux dernières années et de l’histoire qui s’accélère en ce moment même. Il effectue sa mue devenant en quelque sorte un Louis Barthou de l’entre deux guerres, amenant peut-être enfin un utile sursaut sincère. Je ne pense pas que Macron bluffe pour ma part. 

    L’impérialisme russe est de retour, en réalité il n’a jamais disparu, il avait juste été mis en veilleuse entre 1990 et 2008 (Géorgie) faute de puissance russe suffisante pour le porter. 
     

     

    On va pas commencer a discuter de la nature profonde de Macron. C'est du HS total.

  12. il y a 3 minutes, Yorys a dit :

    Pour moi il y a deux aspects : un psychologique, Odessa est une "ville symbole" en Russie, si elle reste ukrainienne cela permettrait d'alimenter le narratif comme quoi Poutine n'a pas (totalement) "gagné" sa guerre. Et le second économique, comme cela a été dit, c'est le seul port digne de ce nom qui reste à l'Ukraine pour exporter ses productions agricoles ou autre. Et, à plus long terme, si la "nouvelle" Ukraine adhère un jour à la CEE, ce sera aussi notre unique accès à la mer noire.

     

    On a quand même la Bulgarie et la Roumanie dans l'UE avec accès a la mer noire

  13. il y a 47 minutes, gustave a dit :

    Merci pour le biais, j'ai plutôt l'impression que ce sont les soutiens de sa nouvelle position qui en ont: nier son isolement initial ou ne pas voir que l'expression "menace existentielle" utilisée pour justifier un éventuel engagement militaire ne se conjugue pas avec l'appréciation de sa véritable puissance. D'autant que contrairement à ce que tu affirmes le continent n'est pas militairement faible... 

    Pourtant la déclaration du président est plutôt claire et je trouve également contradictoire avec le reste du discours.

    Citation

    “Il ne faut pas se laisser intimider, nous n’avons pas face à nous une grande puissance. La Russie est une puissance moyenne avec l’arme nucléaire, mais dont le PIB est très inférieur à celui de l’Allemagne, de la France“

    Elle me fait penser aux déclarations qui avaient lieu il y a deux ans lors de la mise en place des sanctions sur la relative faiblesse économique ou industrielle Russe en comparant son PIB à celui l’Espagne, pour un homme avec son parcours, un raccourci pareil n’est probablement pas anodin.

     

  14. il y a 28 minutes, Delbareth a dit :

    En se plaçant dans l'hypothèse de l'effondrement ukrainien (c'était la base du scénario), alors je vois pas bien ce qui empêcherait de prendre Odessa par la terre. Ce n'est pas parce que c'est formellement plus simple par la mer (marais, tout ça), que c'est impossible autrement.

    De l'autre côté, explique moi ce qui rend impossible la prise d'Odessa dans tous les scénarios d'évolutions possible de la guerre (indice : c'est un piège)

    Il faudrait définir l’étendu de l'effondrement Ukrainien nécessaire a la réussite de ce scénario.

    Dans quels cas cela entraîne-t-il l’impossibilité de replis sur les obstacles naturels et comment les Russes feront-ils pour mobiliser suffisamment de moyens pour non seulement tenir les régions fraîchement conquises et dans le même temps passer a l'offensive sur des zones qu'ils n'ont pour le moment jamais réussi à approcher de prés ou de loin. Il faudra une capitulation de la plupart des forces armées ukrainiennes, mais alors dans ce cas, l'Ukraine existe-t-elle encore ?

  15. à l’instant, herciv a dit :

    A mais qu'on soit bien clair. Si Macron se lance là-dedans c'est qu'il est prêt à plusieurs niveaux d'escalade. La guerre contre la Russie limitées à la seul Ukraine est une possibilité, mais la guerre avec la Russie tout autour du monde a sûrement été évalué comme scénario. Seulement la Russie n'a quand même pas montré sa surpuissance ces deux dernières années. Elle est manifestement fragile. 

    Je le répète Poutine devra à chaque escalade vérifier qu'il a les bonnes cartes parce que France + Ukraine pourrait être une très mauvaise équation pour lui.

    Mais la guerre, économique, militaire, diplomatique contre la Russie ou de la Russie contre nous tout autour du monde est déjà en cours. Faut il rappeler les divers revers français sur le continent africain dont certain datent d'avant l'invasion ukrainienne. Wagner n'a pas attendu l'invasion de 2022 par exemple pour œuvrer en Afrique ou au proche orient.

    Combien d'affrontement militaire direct y a t-il eu depuis 70 ans entre deux puissances nucléaires ?

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  16. il y a une heure, Eau tarie a dit :

    Et niveau réserve, je vois rien d'inquiétant dans la situation du Venezuela.

    Oil-Reserves-1-760x462.jpg

     

    ==> Donc pourquoi maintenant ?

     

     

    Faisons attention a ce graphique, les valeurs des resserves étant quasi impossible a vérifier et plus déclaratives que effectivses. Ça ne prend pas en compte la qualité du pétrole d'ailleurs, le venezuelien est de notoriété publique "DÉGUEULASSE".

     

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  17. il y a 3 minutes, Eau tarie a dit :

     

    N'y aurait il pas un effet "vote honteux" également qui fait que les sondages peinent à corriger les déclarations des sondages. En France les instituts sont habitués, mais aux Pays Bas si ce n'est pas le cas et que la vague populiste / PVV est récente, ça peut expliquer une partie des choses.

    Il semblerait que le PVV ait siphonné les voix du BBB.

    La question palestinienne est elle la cause majeure ?
    Ou le report du vote contestataire que semble avoir capté le BBB lors des élections provinciale sur PVV pour le scrutin national explique la tendance.
    Un mouvement similaire peut être observé lors de l’élection provinciale de 2023, le BBB prend à PVV cette fois ci.

    Il semblerait qu'il y a une certaine fluidité avec l’arrivée chez BBB d'anciens du PVV et de JA21.

    20,000 personnes dans la rue, même pour les Pays bas c'est pas énorme non plus. Surtout que c'est pas des manifs anti Pays-Bas. Ils ont si peur que ça les néerlandais ?
     

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  18. On en est ou sur les infos comme quoi les Israéliens avaient eux même agrandi les sous sols de l’hôpital et construit un "bunker", ce qui expliquerait leur certitude quant a la présence de sous sols dans lesquelles se cacherait le Hamas ?

    C'est l’arlésienne cette histoire, des frappes en 2021 auraient en plus déjà détruit en partie ou en totalité certains de ces tunnels. Beaucoup de gruyère dans ces histoires, pas beaucoup de souris.

    https://web.archive.org/web/20090313095323/http://haaretz.com/hasen/spages/1054569.html

    Citation

    Dernière mise à jour - 14:17 12/01/2009            

    Sources : Les dirigeants du Hamas se cachent dans le sous-sol d'un hôpital construit par Israël à Gaza

    Par Amos Harel

    Tags : Hamas, Tsahal, Bande de Gaza 


    Les hauts responsables du Hamas à Gaza se cachent dans un "bunker" construit par Israël, soupçonnent les services de renseignement : Nombre d'entre eux se trouveraient dans les sous-sols de l'hôpital Shifa, situé dans la ville de Gaza, qui a été rénové pendant l'occupation israélienne de la bande de Gaza.

    Shifa, le plus grand hôpital de la bande côtière, a été construit alors que Gaza était sous domination égyptienne, avant 1967.


    Au milieu des années 1980, le bâtiment a fait l'objet d'une rénovation massive dans le cadre d'un projet phare visant à améliorer les conditions de vie des résidents.

    Des millions ont été investis dans le projet, qui était supervisé par Shmuel Goren, coordinateur des activités dans les territoires à l'époque.

    L'administration civile israélienne dans les territoires a construit le bâtiment numéro 2 du complexe hospitalier, qui dispose d'un grand sous-sol en ciment abritant la blanchisserie de l'hôpital et divers services administratifs.

    Lors d'une réunion du cabinet il y a une semaine, le chef du Shin Bet, Yuval Diskin, a déclaré que de hauts responsables du Hamas avaient trouvé refuge dans le sous-sol de l'hôpital parce qu'ils savaient qu'Israël ne le prendrait pas pour cible, en raison des patients qui se trouvaient dans les étages supérieurs. Des sources palestiniennes ont déclaré à Haaretz que tous les hauts responsables du Hamas ne se cachaient pas au même endroit.

    Ils se sont plutôt dispersés et certains changent constamment d'endroit. Certains des bunkers qu'ils utilisent ont été reliés par des tunnels construits par le Hamas au cours des dernières années.

     

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