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Messages posté(e)s par Blue Apple

  1. Les HK ou SCAR résistent très bien à la poussière, l'armée US a d'ailleurs procédés à des tests en chambre très poussés.

     

    Cfr http://www.defensereview.com/wp-content/uploads/2009/04/ExtremeDustTestBriefv35.ppt

     

    (on notera au passage que la FN était furieuse des conditions de test, la quantité astronomique de lubrifiant utilisée ne correspondant pas du tout aux conditions de maintenance préconisée par la FN et le résultat est clair: le SCAR est moins fiable après lubrification et voit ses résultats s'améliorer après chaque essuyage, sans cette lubrification à outrance il serait probablement sorti premier du test)

  2. Il y a de la place pour ce genre d'engin?

    Le Kh-31P est un poil plus long qu'un SCALP avec une diamètre et un poids plus faible.

    Donc il ne devrait pas y avoir de gros soucis à le monter sur les 5 points "lourds".

    Par contre l'intégration avec le système d'arme et éventuellement SPECTRA va demander beaucoup de boulot.

  3. Par ailleurs, il me semblait que le M-88, conditionné pour le transport, ne rentrait pas dans la soute du V-22. C'est à vérifier par rapport aux frets que l'on pourrait avoir à transférer si nous disposions d'un appareil de liaison PAN/Continent.

    Faut pas oublier les ravitailleurs aussi parce que sans eux le V-22 ne va pas vraiment plus loin qu'un autre hélico lourd.

    Et privilégier l'A400m version ravitailleur parce que faire descendre (et freiner) les C-135 à un niveau acceptable c'est pas une idée géniale (d'ailleurs seul le KC-130 est aujourd'hui habilité à ravitailler les MV-22).

    Le tout pour avoir une cabine et un emport à peine meilleur qu'un super puma (et inférieur à un AW101).

  4. A partir du moment où seule l'entrée serait connue,

    Jusqu'à ce qu'un traître fournisse la position des tunneliers (qui ne peuvent pas bouger, eux).

    En plus les tunneliers ça coûte une fortune et c'est vraiment pas conçu pour rester à l'arrêt pendant des années (très mauvaise idée pour des engins mécaniques).

    Il faudrait concevoir du matériel ad hoc et pouvoir le tester régulièrement (mais comment tester sans creuser?). Ce qui permettra à tout bon service de renseignement de les localiser (les vibrations dans la roche, ça s'entend très, très loin, un peu de matos à l'arrière d'une camionnette, trois sondes dans le sol pour la triangulation et le tour est joué).

    A la rigueur, le principes des silos multiples (avec échange régulier des missiles) est plus réaliste.

  5. Je crois qu'on est l'un des derniers pays européens (peut-être un ou deux à l'Est?)

    Y en a un juste au nord dont la fête nationale tombe aussi en juillet et qui accueille régulièrement des avions étrangers...
  6. Le problème étant la disponibilité techno des lasers en eux même non ?

    Le problème est complexe.

    Soit on envoie un LASER ultra-puissant mais le faisceau se disperse et fait plusieurs mètres de diamètre lorsqu'il arrive sur la cible.

    Soit on monte une optique adaptative pour focaliser le faisceau sur la cible mais dans ce cas on est limité en puissance d'émission parce que les optiques grillent littéralement si on envoie une intensité trop élevée.

    Bref, à moins d'une révolution technologique, les LASER en anti-ballistique c'est de la poudre aux yeux.

    Mais ça n'empêche pas certains industriels de (re)vendre l'idée tous les xxx ans aux gouvernements histoire de traire la vache en promettant que "cette fois, ça va marcher, promis, juré".

    Pour moi c'est plus une arme de faux-amis, destinée à "entourlouper" ses alliés (et bluffer ses ennemis), un peu comme le f35.

    Pour moi, le concept même d'ABM est idiot. Imaginons un intercepteur avec 99% de fiabilité. Face à une frappe nucléaire capable de faire 1 million de victimes, l'espérance (au sens mathématique) du nombre de victime est tout de même de 1%*1million = 10 mille victimes.

    Quel gouvernement sera prêt à prendre un tel pari? Aucun et c'est pour ça que la seule utilité d'un dispositif ABM est pour un scénario de première frappe. Ce qui explique l'opposition russe à ce projet.

    Gripen

    Moteur: General Electrics (F404)

    Radar: Ferranti Defense System (dérivé Blue Vixen)

    Configuration Aerodynamique: Rockwell (Rockwell a été engagé comme consultant et l'avant-projet Saab 2111 est une copie du HiMat)

    Structure & fabrication des ailes: British Aerospace (les ailes des trois premiers avions ont été construites directement par BAE)

    Commandes de vol électriques: Lear Astronics/Lockheed Martin

    Maintenant, les Suédois ont été malins et ont obtenus des transferts de techno dans tous les domaines ce qui explique qu'ils peuvent développer le Gripen NG sans devoir à nouveau faire appel à des compagnies extérieures sur ces domaines.

  7. Les CME cherchent à aveugler / rendre fou le radar en noyant le signal avec des fausses informations.

    Les CCME cherchent à filtrer cette fausse information pour retrouver le signal d'origine. Or les signaux envoyés par le brouilleur, même si par définition ils ressemblent au signal radar (du moins pour les techniques avancées, le brouillage bête et méchant par bruit blanc est une autre affaire), ont leurs propres caractéristiques liées aux limitations matérielles et/ou logicielles de l'émetteur.

    Dans un monde idéal, le radar enverrait une séquence aléatoire parfaite et le brouilleur répliquerait avec un signal parfaitement imité, émis à des intervalles eux aussi aléatoires... En pratique, le signal renvoyé a été échantillonné (perte de fidélité + artefacts "visibles" si on sait quoi chercher), passé dans un ampli pas tout à fait linéaire (déformation + le signal bave hors de sa bande où on peut facilement le détecter), il est émis à intervalles réguliers...

    Si on a accès aux signaux émis par le brouilleur et on les compare avec des échos radar "normaux", il devient possible d'identifier les points faibles du brouilleur et mettre au point les filtres adéquats. Voire de modifier les séquences envoyées par le radar lui-même pour le rendre moins susceptible au brouillage

    C'est pourquoi les radars ou les brouilleurs ont différents modes pour ne pas utiliser leurs pleines capacités lors du moindre exercice. Maintenant, pour un excercice NATO MACE, ça n'a pas beaucoup de sens de se limiter alors que le but est justement de tester l'efficacité de ces systèmes en conditions réelles.

  8. Quid de l'intérêt d'un missile anti-radar supersonique (basé sur l'asmp par exemple) ?

    Là on rentre dans la logique du tir d'opportunité comme l'AGM-88 américain ou le but est d'atteindre la cible le plus vite possible mais pas forcément de la détruire.

    L'ASMP est bien trop gros et cher, à mon avis le plus intelligent serait de développer un nouvel auto-directeur pour le Meteor couplant un radar AESA en longueur d'onde millimétrique et une chaîne de réception large bande dont les antennes seraient situées au centre de la face radar est sur les côté.

    L'avantage est qu'un tel missile serait sa polyvalence, il pourrait être utilisé contre des cibles terrestres (le radar millimétrique permettant de réaliser une image SAR de la cible et d'atteindre ainsi un véhicule en mouvement comme le fait déjà le Brimstone), des émetteurs radar ou des cibles aériennes comme le Meteor "classique" (l'utilisation de la bande millimétrique mettant à mal à la fois la furtivité passive et les contremesures classiques conçues pour des menaces en bande X).

    Et tant qu'on y est on adopte le même auto-directeur multi-modes pour le MICA NG, diminuant d'autant les coûts tout en maintenant le leadership français en matière d'autodirecteur radar (ASTER, MICA, Meteor...).

  9. Oui , on a besoin d 'une arme SEAD pour la bonne et simple raison qu 'on en a pas .

    D'un autre côté, la France n'en a jamais vraiment eu.

    Le Martel était avant tout un missile de croisière destiné à frapper des radars fixes, les conditions d'emploi (et la taille du bestiau) entraînant une doctrine d'utilisation bien différente des HARM ou ALARM.

    Les missiles SCALP font aussi bien et sont en outre polyvalents, eux.

    Une arme SEAD pose problème en 2013

    Entièrement d'accord.

    Déjà il y a prolifération de systèmes n'utilisant plus le radar (veille IR, TV, guidage LASER) mais en plus ceux qui restent sont dotés de radar à balayage électroniques agiles en fréquence qui rendent obsolètes les technologies habituelles de verouillage des missiles anti-radiation.

    Donc à moins de mettre l'équivalent du récepteur radar du SPECTRA dans chaque missile (même si c'était possible, bonjour le coût...) on se retrouverait avec une arme à l'utilité restreinte uniquement capable de frapper des cibles dotées de matériel dépassé que les brouilleurs de SPECTRA sont capable de leurrer aisément. 

    Pour moi il serait bien plus intéressant de développer une liaison bi-directionnelle sur l'AASM pour faciliter les frappes d'opportunité et raccourcir le temps de réaction (on balance dans la direction d'une cible qui vient de se dévoiler puis on affine la trajectoire). Au moins au améliorerait les capacités globales du rafale plutôt que de se braquer sur un seul type de menace (SAM avec radar).

    Après il faudrait songer au pod de brouillage offensif et à une petite flotte de drones furtifs pour frapper les S-300/400 (ou simplement en identifier les coordonnées pour un frappe immédiatement après la reco).

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  10. La question n'est pas la faisabilité technique du concept (dans l'absolu presque tout est possible) mais bien sa pertinence et son coût.

    Une base de missiles terrestres nécessite une importante garnison pour les protéger contre une actions de sabotage ainsi que des infrastructures actives (missiles sol-air voire intercepteurs de missiles balistiques) ou passive (multiples silos/tunnels/leurres) pour empêcher sa neutralisation par une frappe adverse.

    Tout cela a un coût qu'il faudrait comparer à la construction et l'entretien d'une flotte de SNLE.

    A cela il faut encore rajouter les retombée industrielles, creuser des tunnels puis payer une armée à les garder ne me semble à priori pas aussi intéressant que de faire tourner les bureaux d'étude de DCNS et ses chantiers navals.

  11. Train rehaussé qui permet de maintenir l'avion bien horizontal lorsqu'il est au sol (les A330/A340 "classiques" piquant du nez ce qui complique le chargement/déchargement, surtout pour les containers).

  12. Si la balle touche pendant quel est très désaxée, elle bascule a l'impacte et fait une trajectoire très bizarre dans la cible, une sorte de gros dérapage avec potentiellement fragmentation de la munition, résultat es gros dégâts. Si la balle touche pile dans l'axe elle peut traverser la cible sans faire plus de dégât qu'une aiguille a tricoter.

    Rien à voir, le basculement de la balle est liée à la position de son centre de gravité.

    En fait les balles de 5.56 (ou même de 7.62 mais l'effet est moins marqué) vont toujours faire un 180° une fois dans les chairs pour mettre leur base en avant, c'est en fait la position stable de la belle.

    La position instable (base en arrière) n'est maintenue par la balle que par son mouvement de précession dans les airs, une fois l'impact cet équilibre instable est rompu.

    Pour la munition NATO 5.56, on a en plus un deuxième effet, si la balle va encore assez vite, les efforts mécaniques lorsqu'elle bascule vont mener à sa fragmentation.

    http://www.bobtuley.com/terminal.htm pour les profils des différentes munitions après l'impact.

  13. http://www.brisbanetimes.com.au/technology/technology-news/hijacking-planes-with-an-android-phone-20130412-2hp59.html

    Le gars s'est basé sur une version PC publique fournie par Honeywell de ses logiciels de FMS. Version qui n'a aucune mesure de sécurité inclue, contrairement au logiciel tournant réellement sur les avions.

    De plus, dans un avion "réel", le FMS ne peut pas interférer avec les commandes de vol.

    Bref, beaucoup de bruit pour rien.

  14. Apparemment le Gripen NG ca serait pas mal non plus en terme de fusion de données.

    Wait and see, le Gripen niveau fusion de donnée, c'était le zéro absolu.

    Oui mais le F-35 doit quand même bénéficier d'avoir été conçu 20 ans plus tard. Au niveau électronique/informatique ça compte pas mal je pense.

    L'avionique du Rafale a été complètement refondue avec le standard F2.

    L'écart au niveau électronique entre le Rafale et le F-35 est d'environ deux ans (c'est pas parce que le F-35 n'est pas encore opérationnel que son avionique évolue, toute l'architecture et les composants ont été sélectionnés il y a près de 10 ans).

    De plus l'avionique du Rafale est conçue de façon à ce qu'un changement hardware ne nécessite qu'une recompilation, toutes les interfaces du software avec la couche hardware étant normalisées à haut niveau.

  15. la précision angulaire de SPECTRA (1°)

    Pour la bande X, on doit plutôt être dans les 0.1°.

    Le problème est avant tout dans l'estimation de le portée pour avoir une trajectoire en cloche optimale au niveau de l'énergie et pour pouvoir activer l'autodirecteur du missile le plus tard possible.

    Le problème se pose beaucoup moins avec un MICA IR qui peut mener sa recherche tout au long du vol et accrocher une cible à plusieurs dizaines de km sans que celle-ci ne se doute de quoique ce soit.

    Mais bon, ce genre de tir relève avant tout de l'auto-défense, on est bien d'accord que la probabilité de kill est loin d'être optimale mais quand un Rafale en mission strike se fait allumer, gagner quelques minutes pour lancer ses munitions ou pour se retirer de la zone n'est pas négligeable.

    Pour un rôle air-air offensif, SPECTRA servira plutôt à guider l'OSF ou le radar pour acquérir la piste le plus vite possible sans laisser le temps à l'autre de comprendre.

  16. Si les Suisses font décoller un machin pareil, il faudra fusiller le responsable de mission pour trahison.

    (4 Meteor + des bombes LASER + des missiles de croisière, c'est du grand n'importe quoi)

    AASM

    Par exemple, détonation aussitôt que la bombe entre dans une "boite" de coordonnées GPS (Latitude/Longitude/Altitude) ou bien lorsque la vitesse atteint une valeur limite, ou bien lorsque la perte d'altitude s'inverse (cas très particulier et très hypothétique d'un rebond).

    Tout à fait sauf que dans le dernier cas je doute de la viabilité du kit de guidage après impact...

    On peut même imaginer une condition de détonation mise à jour par un datalink, comme indiqué à la page 15 du pdf suivant:

    http://proceedings.ndia.org/5560/Thursday/Session_IV-A/Pinel.pdf

    Après il y a toutes les considération de sécurité à prendre en compte, la dernière chose que l'on veut est une bombe qui explose dans la face de son porteur aussitôt larguée.

    AASM

    Le FBM l'est (ou alors ça fait quatre ans qu'ils empilent les 1200 exemplaires commandés).

    Par contre en dehors de l'armement/désarmement en vol (déjà évoqué dans des Fox One si je ne m'abuse), je n'ai aucune idée du niveau d'intégration de fonctionnalités plus avancées.

    Mais bon, l'Adla est plutôt frileuse dans ce domaine (c'est pas demain qu'on laissera à un pilote en mission CAS la liberté de réaliser un tir d'opportunité sur un bunker) donc il ne serait pas surprenant que la programmation se fasse systématiquement avant la mission dans le cadre français.

    AASM

    J'suis pas certain que le cocher ait le bras assez long pour aller bidouiller la FMU-139 en plein vol...

    C'est pour ça que Thales T2M Junghans Microtec a développé le FBM-21/FNG, programmable en vol.

    La fusée peut être placée à l'avant ou à l'arrière du corps de bombe

    La fusée est toujours à l'arrière de nos jours, par contre on peut mettre un détecteur de proximité à l'avant (il y a un passage dans le corps de bombe). Ou bien lier le navigateur GPS et la fusée pour la déclencher à une altitude programmée (pas fait à ma connaissance pour l'AASM, de toute façon l'airburst n'est plus trop à la mode avec le besoin de limiter les dommages collatéraux).

    Comment sont "détonées" les bombes guidées (laser ou INS/GPS), qu'elles aient une portée augmentée ou non ?

    Un accéléromètre mesure la décélération brutale. Le détecteur (digital) décide de la détonation après un délai programmé ou éventuellement après un certain nombres d'impacts successifs (dans un mode "comptage des couches" même si à ma connaissance personne n'a validé ce ce mode de fonctionnement de façon opérationnelle).

    Lorsque la décision de détonation est prise (et si il n'y a pas de sécurité dans le chemin), une plaque de cuivre est vaporisée par un fort courant électrique, provoquant l'explosion de l'aorce qui v à son tour faire exploser le corps de bombe.

    (tout ça c'est pour les fusées de dernière génération, avec fonctionnement digital, programmation/armement/désarmement à la volée et détonation full électrique)

  17. En fait j'étais parti d'une recherche sur Raflae + composite et je suis tombé sur un vieil article qui décrit assez bien les tenants et aboutissants des principales familles de composite en aviation militaire.

    http://www.compositesworld.com/articles/are-high-temp-thermosets-ready-to-go-commercial

    Après c'est pas mal de recherche pour trouver les références de chaque composite utilisé (en général c'est pas sur le site de l'avionneur mais les fournisseurs - CYTEC et HEXCEL se font un plaisir de donner les références).

    Genre http://www.hexcel.com/fr/adefense-aircraft.

    (en regardant de plus près, j'ai un doute sur le F-35, certaines sources parlent uniquement de BMI, d'autres d'ester de cyanate. Peut-être utilise-t-il les deux? En tous cas, le message que je voulais faire passer c'est qu'il y a "composite" et "composite", tout comme il y a tout une variété d'alliage d'aluminium aux propriétés diverses et que Dassault a fait des choix différents de ses concurrents).

  18. Concernant la vente des missiles de croisières SCALP, ce serra en effet impossible vu qu'il s'agit d'une arme de plus de 250 km de portée.

    Pourquoi?

    Le traité de non-prolifération des missiles de croisière n' interdit la vente de missiles avec une portée de plus de 250km qu'à ds pays ne disposant pas de la base technologique pour en développer eux-mêmes.

    Bref, c'est un non-argument pour les ventes entre pays dits "développés".

  19. Je crois que pour la piece full titane, Blue Apple faisait reference aux canards du typhoon qui doivent encaisser l'echauffement a mach 2+

    Exact.

    Les propriété diélectrique, ça induit une faible influence sur le champ électromagnétique dans lequel ils baignent et donc une faible signature radar.

    Pour être précis, les propriétés diélectriques conditionnent le niveau de réflexion/transmission du matériau (techniquement, c'est la différence à l'interface qui compte mais vu que l'on parle de la surface de l'avion, la discontinuité se fait toujours avec l'air ~=vide au niveau électromagnétique).

    En fonction de cette différence, une surface sera plus ou moins transparente aux onde radar, la différence variant avec le carré du rapport des constantes.

    Evidemment si on a une surface très transparente avec un gros réflecteur dessous, ça ne sert pas à grand-chose.

    C'est valable pour une partie des composant, kevlar, epoxy, fibre de verre, et autre mousse polyurethane, mais pas pour les fibre de carbone.

    Euh, les fibres de carbones, elles sont dans une matrice en résine. C'est celle-ci qui conditionne une bonne partie des propriétés du matériaux.

    Et la différence de constante diélectrique entre les matériaux du Typhoon et du Rafale est massive (proche de 2 pour les esters de cyanate du Rafale, supérieure à 4 pour les BMI du Typhoon).

    Ce qui donne un coefficient de réflexion de l'ordre de 10-20% pour les surfaces du Rafale contre 40-50% pour le Typhoon. C'est donc très loin d'être négligeable.

    A noter que le F-35 utilise les mêmes composites que le Rafale (ce qui signifie que les critiques basées sur les protubérances de son fuselage sont ridicules) tandis que le F-22 utilise les mêmes matériaux que le Typhoon (et doit donc l'essentiel de sa furtivité à ses formes géométriques).

    Et puisqu'on parle réparation, les esters de cyanate sont nettement meilleurs au niveau de la propagation des micro-fissures ce qui facilite grandement leur entretien. Ils ont aussi moins tendance à pomper l'humidité ambiante (phénomène qui entraîne une dégradation rapide de la matrice du matériau composite).

    Par contre ils sont un peu moins "solides" au niveau mécanique et tiennent moins bien la température.

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