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Messages posté(e)s par Chimera
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Il y a 14 heures, rasi a dit :
Petit rappel historique concernant la position de Petro à propos de l'achat d'avions de combats: courant 2022 durant campagne présidentielle il est contre, fin 2022 il est pour , courant 2023 il fait refaire une évaluation et fin 2023 il serait contre. La suite aux prochains épisodes.
Que celui qui n'a jamais changé d'avis lui jette la première pierre.
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En tout cas au MinArm on a l'air ravi que l'Europeu de la Défonce avance.
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Donc Nexter va se retrouver avec une part de workshare encore plus réduite...
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Andriès continue de se lâcher, y'a plus de filtres, le divroce est consommé. Bonne chance pour recoller les morceaux derrière :
Macron a raison d'acter les divisions mais aussi de laisser la portz ouverte parce qu'il n'y a pas que l'Italie et l'Allemagne qui ont des ambitions en Europe et parce qu'au moins on montre que la France est volontaire donc ne pourra pas être accusée de ne pas avoir joué pour l'équipe.
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Tiens, Emmanuel Macron sifflerait la fin de la récréation avec nos copains d'Avio, OHB et cie ?
La sortie de Macron est encore plus violente lorsqu'on l'écoute (à 1h2mins):
Citation"Alors je vais être simple, on s'est battus pour l'unité européenne et certains de nos partenaires historiques sont devenus des compétiteurs donc on va aller au carré pour être les meilleurs et plus tard on se retrouvera autour de la table car il faudra de nouveau reconsolider. Mais on va se battre, on se sera les meilleurs et on consolidera autour de nous"
Si c'est pas une déclaration de guerre après Séville, ça y ressemble beaucoup.
Mais quelle fraicheur de l'entrendre parler ainsi! Trappier, sors de ce corps!
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il y a 4 minutes, Deltafan a dit :
Perso, je suis bien incapable de prévoir quoi que ce soit concernant l'avenir de ce programme... En l'état, absolument tout me paraît possible...
La fusion Dassault / Lockheed Martin semble assez incertaine quand même. Pourtant Little Rock-Fort Worth c'est pas si loin finalement !
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Il y a 1 heure, Claudio Lopez a dit :
Mais nos politiques savent que le clash va arriver tôt ou tard , surtout lors du paratge industrielle et pour eux , il est surement préférable politiquement que le clash arrive vers la fin du démonstrateur lorsque l'enveloppe des 3,5 milliards sera entièrement consommé...
Les allemands vont toujours mettre en avant la menace du Bundestag et bien nos politques chercheront à faire en sorte que en cas de clash , il faudrait que les torts soit partagé pour le bien de l'europe et ainsi après 2027, chacun pourra faire le NGF se son côté et peut être que seul la partie collaborative et drone du scaf continuera eventuellement.
C'est à mon avis de cette manière que les choses vont se passer. Certains députés de la majorité et LR parlent en off et on de 2027 comme l'année de la décision finale.
Prenons l'hypothèse d'une cission:
- La France se retire et propose un SCAF à qui l'aime la suive
- L'Allemagne se retire et propose un SCAF à qui l'aime la suive
- L'Espagne (qui aura décidé pour son aéronavale d"ici là avec comme seule option leF-35 ou rien) doit se positionner
- La Suède reste en marge du GCAP et SCAF, dans l'expectative
- Tous les autres pays européens étant passé sur F-35, la messe est dite pour ceux là
L'Allemagne se présente en chef de file prête à l'intégration de leur FCAS dans une programme intéropérable avec les US: F-35 Block 4/5/6 / NGAD / CCA / GCAP.
La France se pose comme l'alternative non alignée avec la volonté d'être non bridée par une politique d'exportation restrictive ou les composants ITAR qui bloqueraient des ventes export.
Je parie alors sur un ralliement soit des Espagnols par opportunité de workshare inespéré par le retrait des Allemands: un 60% France / 40% Espagne qui donnerait un plan de charge exceptionnel, soit des Suédois. Dassault serait alors leader incontesté, les Espagnols/Suédois prendraient une très belle place dans un programme et récupéreraient le produit des ventes des futurs clients du Rafale. Un pays en charge des drones, un en charge de l'avion piloté ou bien encore un montage complètement imbrique comme sur le nEUROn mais avec Dassault toujours en M.O. incontesté et avec l'autorité finale sur le design.
L'Allemagne serait marginalisée par son positionnement politique illisible et n'aurait de choix qu'entre:
- Un ralliement au GCAP mais avec une place minime puisque les Britanniques et Japonais ont déjà bien figé le programme, que les Italiens sont deja pas contents et qu'ils ont, soyons honnêtes, globalement plus de compétences que les allemands en dehors des moteurs.
- Un abandon du SCAF pour une intégration dans un programme mené par les US, avec là aussi une place minoritaire.
Messieurs, nous sommes le 8 décembre 2023, je prends les paris! Qui pour jouer ?!
Je parie pour ma part sur un SCAF franco-suédois. C'est audacieux car ce sont des gens du Nord assez tendance droit-de-l'hommistes mais je tente. Je pars de l'idée que les Espagnols auront déjà mis un pieds dans le F-35 et qu'Airbus DS garde un poids considérable en Espagne.
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Bruno Fichefeux, après de loyaux services rendus chez
Luftwaffe-LockheedMartinAirbus DS, file maintenant à Toulouse dans la division civile Commercial Aircraft : -
il y a 28 minutes, Bechar06 a dit :
Oui, MERCI pour ce contenu bien affirmé: Quel relais vers les "hautes sphères" des gouvernements respectifs concernés ?
Sur l'année 2023, tu auras donc eu Eric Trappier (Dassault), Olivier Andriès (Safran) et Patrice Caine (Thalès) qui auront fait chacun leurs petites sorties sur LE sujet clé à leurs yeux : la politique restrictive d'exportation d'armements de l'Allemagne et leurs inquiétudes concernant l'exportabilité du SCAF dans un schéma de coopération avec celle-ci. Le GIE Rafale s'exprime publiquement dans les medias pour porter le message par le CEO de chaque boîte en personne.
Si le politique reste sourd face à ces alertes faites directement dans la presse, je ne sais pas ce qu'il faut de plus aux gens pour comprendre qu'on va droit dans le mur.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Voila l'interview d'Andriès, ça fait plaisir à lire. Alignement total avec la position de Trappier.
CitationMicrotecnica, Ariane 6, SCAF : le patron de Safran joue les Tontons flingueurs
Par Vincent Lamigeon le 07.12.2023 à 16h30Ecouter 11 min.ABONNÉS
RENCONTRE - Veto italien sur le rachat de Microtecnica, manque d’effort des fournisseurs d’Ariane 6, projet européen SCAF ou encore lance-roquette Himars à la française… En marge d’un déplacement au Maroc, le directeur général de Safran Olivier Andriès a fait le point sur les dossiers chauds du moment. Quitte à en éparpiller certains « façon puzzle ».
Le directeur général de Safran, Olivier Andriès, n'a pas digéré le blocage par Rome du rachat du groupe italien Microtecnica
ERIC PIERMONT / AFP
Malgré la pluie battante qui arrose copieusement la terrasse du très chic hôtel le Casablanca, le patron de Safran Olivier Andriès est de bonne humeur. Toute la journée, il a multiplié, entre Casablanca et Rabat, visites de sites et rencontres avec les autorités marocaines. Objectif : approfondir un partenariat qui a fait du Maroc un pays clé pour le groupe français, qui y compte déjà une dizaine d’implantations et plus de 4 100 salariés. Mais il ne faut pas insister beaucoup pour que le dirigeant embraye, façon Tontons Flingueurs, sur le sujet chaud du moment : le veto du gouvernement italien au rachat par Safran du groupe transalpin Microtecnica, prévu dans le cadre de l’acquisition des activités de commandes de vol de l’américain Collins Aerospace.
Le blocage de l’opération en novembre, par un décret de la Première ministre Giorgia Meloni évoquant une « menace pour la sécurité nationale » italienne, est resté en travers de la gorge du patron français. « Le groupe était sous contrôle américain depuis vingt ans, ça n’a jamais gêné personne, pointe le dirigeant de 61 ans. Et là, le rachat par un groupe français, donc européen, est défini comme une menace ? Ça n’a pas de sens ! Le message envoyé est inquiétant pour la défense européenne. Pourrait-on faire aujourd’hui des opérations comme la création il y a vingt ans du missilier MBDA (fusion de groupes français, britannique et italien) ? Honnêtement, je ne pense pas. »
Un recours en justice ou un deal sans Microtecnica ?
Pour justifier son décret de blocage, Rome évoque des inquiétudes sur la livraison de pièces détachées aux avions de combat Eurofighter et Tornado de l’armée de l’air italienne. Motoriste du Rafale, un avion concurrent, Safran, estime en substance le gouvernement italien, pourrait être tenté de ne plus fournir les fameuses pièces. « Ce serait totalement irrationnel, s’enflamme Olivier Andriès. D’abord, nous sommes déjà un fournisseur de l’Eurofighter, dont nous fabriquons le train d’atterrissage au Royaume-Uni. Surtout, Airbus et Leonardo, qui fabriquent l’appareil (avec BAE Systems, ndlr), sont de gros clients de nos moteurs d’avions et d’hélicoptères. Pourquoi voudrait-on se les mettre à dos ? Ce serait suicidaire. »
LIRE AUSSILe Rafale en Arabie saoudite, un pari proche du mirage
Le fait que Rome ait, dans son décret, évoqué les réticences de l’Allemagne sur le rachat de Microtecnica, a également passablement agacé le patron de Safran. « On a appelé les Allemands pour connaître leur position : ils ont effectivement fait part de cette préoccupation, mais ils ont précisé que si Safran donnait des garanties, ils n’avaient pas de raison de s’y opposer. Or dans le décret italien, la deuxième partie de la phrase a été éludée. Les Allemands ne sont pas très contents, car ils ont le sentiment de s’être fait manipuler par les Italiens. »
Le patron de Safran refuse en tout cas de rendre les armes. « Nous n’excluons pas de contester en justice la décision italienne », assure-t-il, tout en disant espérer une « ouverture politique avant la fin de l’année » qui permettrait d’éviter la confrontation. Faute d’avancée, un autre scénario serait de renégocier les conditions de l’opération avec Collins Aerospace, en excluant, cette fois, l’italien Microtecnica qui représente environ 15 % de l’ensemble. « Nous sommes attachés à ce deal, souligne Olivier Andriès. La fierté italienne va peut-être en souffrir, mais les activités les plus intéressantes sont au Royaume-Uni et en France. » Rome appréciera.
Les « Sept mercenaires du spatial »
Quelques minutes plus tard, c’est au tour des sous-traitants d’Ariane 6 d’être éparpillés « façon puzzle ». Pourquoi ? Le patron de Safran goûte peu la petite musique permanente au sein du microcosme spatial sur le manque de compétitivité d’ArianeGroup, maître d’œuvre des fusées Ariane codétenu à 50-50 par Safran et Airbus. Certes, les Etats membres de l’ESA (Agence spatiale européenne) ont dû acter, lors du dernier sommet ministériel de Séville en novembre, une subvention annuelle de 340 millions d’euros à ArianeGroup pour assurer l’équilibre économique d’Ariane 6. Un énième coup de canif dans le contrat de départ, qui prévoyait la fin de tout soutien à l’exploitation pour le nouveau lanceur lourd européen. Mais ArianeGroup est loin d’être le seul responsable, estime Olivier Andriès.
« Le problème d’Ariane 6, c’est qu’il a été lancé en 2014 sur un mode hybride : les industriels ont pris la main sur le développement, mais les Etats membres de l’ESA ont maintenu le principe du retour géographique (selon lequel un Etat reçoit une charge industrielle proportionnelle à son investissement). La réalité aujourd’hui, c’est que les sous-traitants ont été imposés par leurs pays à ArianeGroup, et que ces partenaires se retranchent derrière le retour géographique pour ne faire aucun effort de compétitivité. »
LIRE AUSSIAriane 6 : le grand contre-la-montre avant le décollage
On lui demande des noms. Le boss de Safran ne se fait pas prier, citant l’allemand OHB-System, le suisse Beyond Gravity (ex-RUAG) ou encore le suédois GKN Aerospace Sweden. « Ils sont sept, je les appelle les 'Magnificent Seven' (les Sept mercenaires). Certains réclamaient des hausses de prix de 50 à 60 % en 2022, sous prétexte de compenser l’inflation, ce qui était proprement délirant. On a demandé à l’ESA d’imposer des baisses de coûts, mais certains pays renâclent, comme l’Allemagne. »
SCAF : le véto problématique de Berlin
Berlin en prend aussi pour son grade sur le dossier du SCAF, le projet franco-germano-espagnol d’avion de combat et de drones d’accompagnement qui doit succéder au Rafale et à l’Eurofighter à l’horizon 2040. Certes, « tout se passe très bien » avec l’allemand MTU sur le sujet des moteurs du futur chasseur, ce qui prouve que « la coopération franco-allemande, ça peut marcher ». Mais la politique restrictive de Berlin sur les ventes d’armement inquiète Olivier Andriès au plus haut point. « L’Allemagne est en train de bloquer l’exportation d’Eurofighter en Arabie saoudite. Si elle le fait aujourd’hui sur l’Eurofighter, elle peut très bien le faire sur le SCAF demain. Il faut établir des règles claires sur toute la durée du programme, soit 50 ans. Un programme de cette importance ne peut pas dépendre des positions de telle ou telle coalition. »
LIRE AUSSIAvions de combat : où en est vraiment le projet européen SCAF ?
Le camp français, assure Olivier Andriès, ne transigera pas sur ses grands principes. Un, pas question de s’aligner sur la volonté de Berlin de limiter les ventes d’armes européennes aux seuls pays de l’Otan. « Si on ne vend le SCAF qu’aux membres de l’Otan, c’est la chronique d’une mort annoncée : on n’en vendra aucun. Ils achètent quasiment tous des F-35 américains » Deux : pas question non plus de transférer à Bruxelles l’autorisation des exportations d’armement, comme le suggèrent certains à Berlin. « C’est une ligne rouge très claire pour la France », souligne Olivier Andriès.
Quel que soit l’avenir des relations franco-allemandes, le patron de Safran a bien l’intention d’accélérer sur les activités militaires, boostées par la vague mondiale de réarmement. La Direction générale de l’armement (DGA) envisage de lancer un programme français de lance-roquettes multiples, comme les Himars américains qui s’illustrent chaque jour en Ukraine. Safran confirme être sur les rangs. « Nous allons nous positionner, très probablement en partenariat, avec une adaptation de l’armement air-sol AASM, qui équipe notamment le Rafale. Nous sommes persuadés de pouvoir tenir les spécifications et les délais demandés. »
Motoriser le drone Aarok ? « Une option possible »
Ce respect des délais n’a pas toujours été la règle chez Safran. Le développement du drone tactique Patroller de l’armée de terre a d’ailleurs tourné au cauchemar pour le groupe français, qui a accumulé cinq ans de retard sur le programme. La livraison du premier système, prévue en fin d’année, a encore glissé à début 2024. Quelles leçons en tire Olivier Andriès ? « Le Patroller est le premier drone aérien du monde à être certifié pour voler dans l’espace aérien civil, nous avons clairement sous-estimé la complexité d’obtenir cette certification, reconnaît le DG de Safran. L’année dernière, 300 personnes travaillaient chez nous sur 2 500 documents de certification ! »
Le X-Mines, lieutenant de Jean-Luc Lagardère passé par Airbus avant de grimper les échelons chez Safran, veut désormais regarder vers l’avenir : le développement d’une version armée du Patroller, dont il espère une demande officielle de la DGA bientôt ; et pourquoi pas un retour sur le segment des moteurs de drones. En mars 2022, Airbus Defence & Space, maître d’œuvre du futur drone de surveillance européen Eurodrone, avait préféré le moteur Catalyst de l’italo-américain Avio Aero (filiale de GE) à l’Ardiden 3TP du fabricant français. Une désillusion énorme pour Safran.
Depuis, un nouveau projet de drone, français celui-ci, a émergé avec la présentation, en juin au salon du Bourget, du drone Aarok de l’ETI française Turgis et Gaillard. Cette dernière verrait bien l’Ardiden 3TP motoriser son appareil. Olivier Andriès ne ferme pas la porte. « C’est une option possible. Il y a une vraie traction sur ce programme, et Turgis et Gaillard peut effectivement être un bon partenaire, à la fois pour le moteur et pour d’autres équipements, comme la boule optronique (capteur électro-optique pour des missions de surveillance ou de renseignement, ndlr). »
LIRE AUSSIVerney-Carron, Turgis et Gaillard… Ces pépites françaises de la défense qui séduisent l’Ukraine avant la France
2.000 moteurs produits en 2024
Mais Safran aura besoin d’un soutien public pour que le projet se fasse, prévient le dirigeant. « Transformer un moteur d’hélicoptère en moteur de turbopropulseur, comme on le fait pour l’Ardiden 3TP, représente un investissement de 100 à 200 millions d’euros, explique Olivier Andriès. Il nous faut une garantie que le marché soit bien eu rendez-vous, et donc que la DGA soit intéressée par le drone Aarok. »
Côté civil en revanche, Safran n’a besoin de personne pour vendre ses moteurs comme des petits pains. Après le choc du Covid, qui avait fait plonger la production annuelle de Leap de 1 700 moteurs en 2019 à 815 exemplaires en 2020, le marché a redécollé de façon spectaculaire. Safran prévoit de livrer 1 600 à 1 650 moteurs cette année, et d’atteindre la barre des 2 000 moteurs en 2024.
Ensuite ? Olivier Andriès évoque la possibilité d’atteindre 2 200 à 2 300 moteurs en 2025. Mais la situation de la chaîne de sous-traitance, durement éprouvée par la crise du Covid, puis l’inflation galopante et les pénuries de matières premières, doit inciter Airbus et Boeing à ne pas acter de hausses de cadences trop brutales. « On peut être ambitieux, mais il faudra être réaliste », prévient Olivier Andriès. Qui assure que la priorité du groupe est de produire les moteurs commandés, plutôt que de tenter d’augmenter encore sa part de marché (plus de 60 %). S’ils ne rechignent pas, comme Raoul, à « dynamiter, disperser, ventiler », les Tontons flingueurs savent aussi faire preuve de prudence.
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Il y a 8 heures, HK a dit :
@Chimera Bof si on remplace Eurofighter par « Rafale F5 » et F-35 par « Neuron » on pourrait lire Eric Trappier.
Personne n’est en train d’attendre le NGF, c’est clair.
Donc le SCAF ne serait qu'un projet de mise en réseau de drones où ADS fait des drones dans son coin et Dassault des drones dans son coin. Bieng.
Le l'élément crutial ici c'est pas les drones, mais l'importance mise sur le F-35.
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L'article a été supprimé mais certains morceaux sont restés sur X, des propos hallucinant tenus par certains participants:
CitationThe FCAS Summit brought the realization that the Dassault fighter aircraft is no longer as mandatory as it was repeatedly emphasized in the past. Instead, Colonel i.G. Rauber from the Planning Department I FCAS in the BMVg said: "The F-35 is the first part of FCAS"
Citation“In the speech of Bruno Fichefeux, Head of FCAS at Airbus Defence & Space, the statement was made that the F-35 and the Eurofighters must already act in an overall FCAS network well before NGWS”.
Citation“The technologies of the other pillars, such as Combat Cloud, Artificial Intelligence or Remote Carrier, are also advancing without NGWS and above all without Dassault”.
CitationThe Eurofighter will therefore be the first German fighter aircraft to form a Manned-Unmanned team with the Remote Carriers, test a combat cloud and integrate other fighters such as the F-35”.
CitationThe world is not waiting," said Fichefeux, describing the progress made in the development and control of unmanned systems in recent years. The NGWS is scheduled to complete its first flight in 2040. But Fichefeux stressed: "We cannot wait until 2040 to introduce such systems.
Dassault, la peste absolue outre Rhin.
Plusieurs questions et remarques:
- Les allemands pensent-ils une seule seconde que le NGAD/CCA sera une architecture ouverte après avoir placé autant de F-35 en Europe dont l'architecture est complètement fermée et rend esclave toutes ces forces aériennes européennes pour des décennies ? C'est quoi ce délire de Bisounours ?
- Encore une fois, la proximité entre l'armée de l'air allemande et les USA n'est plus à démontrer : tout sauf les français.
- Ces Bruno Fichefeux et Jean Brice Dumont, ils roulent pour qui ?
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Des nouvelles de Vega, la blague continue.
Comment voulez-vous qu'ils fassent du contrôle qualité quand ils arrivent à perdre des réservoirs sans même s'en rendre compte à l'inventaire de fin d'année ? Quelle bande de charlots.
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Il y a 2 heures, hadriel a dit :
Oui et si on fait un dérivé du Neuron il sera plus furtif que les concepts qu'on voit sur les slides d'Airbus et donc sera encore plus performant pour aller chasser des radars et des SAM.
VOUS OUBLIEZ LA LOUTRE, MONSIEUR.
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il y a une heure, clem200 a dit :
Depuis le temps que je dis qu'elle va être bien et pratique cette plateforme
L'armée ne pourra plus s'en passer
L'Eurodrone sera effectivement une platforme absolument fantastique.
Ne reste plus qu'à voler.
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il y a 2 minutes, Boule75 a dit :
Mais bien sûr ! Sauf que non.
Rien de ce qui a été négocié actuellement ne concerne la production industrielle du futur NGF du Scaf, l'état des lignes de production de l'EF n'a pas trop d'importance à ce stade.
Tu as d'un coté Dassault qui sécurise sa production jusqu'en 2035 et au même moment de l'autre coté ADS qui ferme sa FAL en 2020 et ce n'est pas sensé changer la donne ?! Les compétences, elles se maintiennent pas que dans les BE tu sais... Il y a aussi un savoir faire dans l'assemblage de sous-ensembles complexes et il s'avère que pour maitriser ces compétences, il faut produire... Donc oui, c’était tout à fait à propos de savoir chez qui, quoi et comment on allait produire ce SCAF/NGF.
Je tiens à rappeler que, selon les derniers propos de JB Dumont, il n'y aurait qu'un seul prototype NGF fabriqué mais que la question n’était pas complètement tranchée concernant le lieu d'assemblage et de test. Pour l'EF, l'Allemagne avait insisté pour obtenir le développement des redondances de systèmes critiques, notamment CDVE, sur chaque site du membre du consortium. Ce qui n'a pas été sans poser quelques problèmes et rajouté quelques millions à la facture finale... Tout cela a été documenté par le NAO britannique il y a quelques années dans un rapport pas très flatteur pour l'EF.
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Le 25/11/2023 à 16:03, pascal a dit :
Là depuis 3 ans ils n'ont sorti aucune bécane et après les 38 pod'zob en attendant le NGF ... Dassault va se régaler lors des négo avec une chaîne Rafale toujours en activité.
Fin de la FAL allemande en 2028: si j’étais Dassault je laisserais trainer l'affaire jusqu'en en 2030 pour commencer à négocier la phase 2 du SCAF, il n'y aura plus grand monde avec une usine qui tourne en face.
J'avoue être sur le cul avec ces 3 ans de ligne fermée coté allemand. Ca explique beaucoup de choses en rétrospective sur le comportement d'Airbus DS lors des négos du SCAF mais ça montre aussi que rien n'est joué. Ils doivent se battre constamment auprès du politique pour justifier leur existence avec une politique d'export restrictive, un Rheinmetall qui joue la carte du F-35 à la maison, un Bundestag qui veut défendre les intérêts d'IG Metall avant tout mais dont les marges de manœuvre financières seront limitées (pas de hausse substentielle de crédits et la cour de Karlsruhe qui vient de mettre fin aux fonds spéciaux qui florissaient à droite à gauche).
Rétrospectivement, on peut se dire que les responsables politiques français ont quand même lâché beaucoup beaucoup de lest face à un acteur aux abois. Incompréhensible. A moins qu'on soit des gros nuls en intelligence économique et que personne ne savait coté français/DGA/ministère que Manching était fermé depuis 3 ans. Je ne suis pas loin de le penser.
Franchement, fermer une ligne pendant 3 ans ça veut dire que c'est 4-5 d’arrêt chez certains sous-traitants compte tenu des délais de prévenace et leadtime de sous-ensembles. Il est à parier que certains membres de consortium ont dû chercher à repositionner le sourcing fournisseur à la maison avec un membre qui fait défaut comme ça. C'est ce qu'il y a de pire pour faire exploser le prix, je ne vois pas comment un EF qui sort de Manching pourra aller sur un marché export car les couts de redémarrage vont forcément avoir un prix. Un fournisseur, dont les machines CNC tournent certainement pas que pour l'EF, a pu décider de faire des choix, de faire autre chose, de remplacer ou céder ses équipements, etc...
Non seulement ils n'avaient pas des compétences folles dans leurs BE mais en plus ils ont sabré leur production pendant 3 ans. Je ne sais pas si les gens se rendent compte qu'en face, la maison Dassault, c'est jackpot tous les matins. Et on vient donc de filer 2/3 de workshare à ces peintres ?
[J'aimerais bien effectivement que la discussion reparte dans l'autre fil SCAF avec l'aide de nos supers modos, j'ai aussi participé en mettant les articles de presse dans le mauvais fil].
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Il y a 2 heures, Julien a dit :
Lecornu a dit devant l’AN qu’on avait signé un accord avec les Allemands sur le régime d’exportation du SCAF ?
Il répondait il y a quelques semaines à une question devant l'assemblée en precisant qu'un accord confidentiel avait été passé avec l'Allemagne, qu'il ne pouvait rien dire, mais qu'il etait très très serein.
Du coup chu pas serein du tout.
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Reportage d'Anne Bauer à Manching dans Les Echos. On y apprend qu'ADS croit de moins en moins dans la Tranche T5 pour faire la jonction avec le NGF-SCAF et que la ligne Eurofighter était à l'arrêt depuis 3 ans !!! Il a fallu la commande de 38 EF pour relancer la ligne. Cela confirme bien nos hypothèses qu'ADS est aux abois.
Interview de Michael Schoellhorn également dans les Echos confirmant que tout se passe magnifiquement bien avec Dassault maintenant (hors phase 2 où il précise que ça serait bien de décanter le sujet des règles d'exportation tout en précisant que c'est un casus belli côté français). Au passage, cela confirme que rien n'est signé comme accord sur le sujet contrairement aux dire de Lecornu devant l'AN.
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Blocage pas surprenant, sous couvert d'une argumentation douteuse : si les Italiens s’inquiètent de ne pas pouvoir vendre des Eurofighter avec du contenu Safranisé, il faudrait plutôt qu'ils aillent se pleindre au BMVg que chez Safran qui équipe d'ailleurs déjà l'Eurofighter...
Depuis des mois, le développement de l'axe germano-italien sur les projets de défense et dans spatial semble de plus en plus évident:
- Leonardo devient le principal actionnaire d'Hensoldt en 2022 avec bien sur la validation de Rome et Berlin en coulisse. Personne à Berlin pour pousser des cris d'orfraie alors qu'Hensoldt avait été sorti d'Airbus DS/EADS en 2016 en grande discrétion pour monter un "Thalès allemand".
- Achat de Leopard 2 par l'Italie et entrée dans le programme de recherche FED sur le char de demain entre les deux pays alors que MGCS vivotte depuis des années.
- Avio, avec l'aide sournoise des allemands au sommet de Séville, qui se détache progressivement d'ArianeSpace (mais bien sur en continuant à opérer depuis Kourou)
Olivier Andriès se prend au passage dans la gueule la réalité du rapport de force en place en Europe, en continuant de nier la gravité de la situation pour la France et ses intérêts. C'en est confondant de naïveté.
Se rappeler que la joint venture EUMET créé dans la cadre du SCAF a toujours été déséquilibrée en défaveur de la France car Safran qui fait 9,5 Mrds avec sa division Propulsion doit s’accommoder d'un partenaire qui fait 1,5 Mrds hors activités de maintenance. JV incompréhensible au regard des compétences de chacun, encore plus quand on étend l'analyse en prenant tout le groupe Safran... Puisqu'on nous dit que le SCAF avance bien et que tout roule, j'ai hate qu'Andriès nous parle des avancements sur la propulsion...
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Eurofighter
dans Europe
La pression s'accroît en Allemagne pour débloquer une hypothétique tranche T5. Les Eurofighter EK seraient d'ailleurs liés à celle-ci:
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Le 12/11/2023 à 11:06, Patrick a dit :
Surtout qu'entretemps ils vont découvrir les subtilités de la négociation à la japonaise.
Petit aparté sur les japonais: j'ai toujours été à la fois fasciné, interloqué, surpris par l'industrie japonaise. Si on regarde MHI ou Kawasaki AC, on se parle de conglomérats qui savent à peu près tout faire, de la construction navale au char d’assaut en passant par les TGV Maglev, l'enrichissement d'uranium et la construction de réacteurs, l'aérostructure, les turbofan... On y trouve tout ce qu'il faut en terme de compétences même si la production sous licence a souvent été le choix final. Lorsqu'on intègre alors tout ça dans un éco-système plus large de la base industrielle et technologique japonaise, on se demande pourquoi donc les japonais ne se lancent-ils pas dans un programme de 6eme génération seuls ? Pourquoi suivre les britanniques qui n'ont plus grand chose de souverain dans leur industrie aéronautique et font pâle figure avec BAe et quelques sous-traitants rachetés depuis belle lurette par les groupes US...
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Il y a 23 heures, LetMePickThat a dit :
Sans parler de 600 cibles en 4 secondes, interfacer des senseurs et effecteurs pour faire face à des attaques saturantes me paraît assez essentiel (quand on voit ce qu'un F-15 peut embarquer en termes de SDB...). Rien que pour de l'engagement en JEZ, avoir un réseau robuste permettant de partager les détections et se répartir les objectifs pour éviter le leak et l'overkill est aujourd'hui obligatoire. On fait avec la L16, mais on finira bien par arriver au bout de ce que l'architecture TADIL-J permet, malgré les améliorations successives. Tout le monde est sur le coup, et la France est loin d'être à la ramasse, avec des approches comme le FCnet de Thalès ou la TSMPF de la MN (et Thalès).
Ce n'est pas temps le cas d’emploi que je remet en cause que le scénario qui lui est associé.
J'imagine bien l'intérêt d'un noeud de communication sécurisé, traitant l'information pour la présenter digérée dans un C3I. Ca, OK.
Je n'arrive par contre pas à visualiser les scénarios de conflit qui nécessiteraient une telle saturation qu'il faille envoyer 2-4 400M+ XX RCs, 2 AWACS, 3 Rafale/NGF, 1 MRTT pour aller faire de la frappe de 1ere intention (puisqu'il s'agit bien de cela dont on parle, l'offensif en territoire contesté et en 1er...). Contre qui ? Les A400M chargés de RCs, ils survivent en combien d'heures ? Les AWACS, faut les protéger aussi... Le MRTT aussi... Et les drones RCs, unefois qu'ils ont quitté l'A400M et qu'ilsont fini leur mission avec leurs capteurs à X millions d'€, ils font quoi ?
Pour moi, tout cela est fait pour finaliser l'intégration OTAN en Europe et le "partage du fardeau" sur plusieurs pays en cas de gros conflit en ayant un C3I unifié et complètement intégré au moins sur les aéronefs pilotés compte tenu des micro-flottes qu'on va se tapper en Europe avec le F-35. A un moment donné il faut bien créer de la masse...
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Il y a 23 heures, hadriel a dit :
A mon avis ça va finir à la trappe, il y aura les LW/UCAV réutilisables avec trains et ravitaillables, et les RC 100 et 400 de MBDA emportables en soute et à usage unique. Le RC lourd d'airbus de quelques tonnes est pris en sandwich entre les deux et combine les défauts des uns et des autres plus que les forces (plus cher que les autres RC, pas emportable en soute, moins capable que le LW)
C'est la conclusion à laquelle je suis arrivé.
Du coup, si on pose ce postulat, cela signifie bien que ce workshare 2/3 Airbus DS, 1/3 Dassault ne tient pas la route et que Dassault avait raison de se concentrer sur les négos sur le NGF pour être incontesté dessus.
Reste le Combat Cloud qui serait de facto revu à la baisse parce que l'on ne se parlerait plus que de nœuds de communications nEUROn/Rafale/NGF déjà travaillés sur F5 et non plus ce délire d'essaims qui récupèreraient avec leurs capteurs plein de trucs traités avec de l'IA pour traiter 600 cibles en automatique en moins de 4 secondes...avec des A400M et AWACS de partout comme si c'etait la guerre de l'apocalypse.
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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
dans Europe
Posté(e) · Modifié par Chimera
On va reprendre du Typhoon. Nan du Rafale. Nan en fait on rentre dans CGAP. Nan mais finalement le F-15 il est pas si mal.