Serge

Comme disait Lavoisier: "Rien ne perd. Rien ne se crée. Tout se transforme."

Bravo. Tu as trouvé un lien par grand-écart. C'est très bien. A ceci près qu'à chaque fois que l'on parle de lutte contre la fraude, on observe des levés de boucliers de moralistes contre "la criminalisation des honnêtes gens". Bien sûre, je ne te place pas dans cette dernière tendance. Enfin, de par leur statu, les fonctionnaires ne peuvent basculer là où ils sont utiles aux grès des besoins du pays. Ce qui est en soi absurde car le propre du fonctionnaire est le stricte intérêt de l'état. Cet état de fait est un frein majeur à toute réorganisation. Pour augmenter quelque par, il faut attendre une baisse d'effectif ailleurs. Maintenant, pour comparer la Grèce à la France, là aussi, c'est pas mal. En Grèce, il n'y a pas d'état. La chose est donc assez simple.

Ma préférence pour ces deux châssis se fonde sur: - leur disponibilité, - leur potentiel en terme de charge, - leur faible hauteur. Dans le cadre d'un blindé de reco, même si la chenille surclasse la roue, on ne peut se permettre d'avoir un blindé trop large. Plus le châssis est étroit, mieux c'est. Donc, l'emploi de l'ASCOD-2 est un choix sur-dimentioné pour cette mission. Pour cette raison, si je milite pour le développement systématique de châssis en plusieur longueurs comme pour l'ACV-Puma. Je trouverais aussi très judicieux qu'un châssis puisse être disponible en deux largeurs.

C'est bien ça. Ça n'a rien à voir. D'un côté, on parle du fonctionnement de l'état, de l'allocation de ses ressources. De l'autre, on nous parle d'une fraude de la valeur équivalente à l'économie des dépenses publiques. Les économies de dépense publique et la fraude n'ont pas de liens. Ces deux domaines n'ont rien à voir. Comme le chiffon rouge des Bettencourt qui, parce qu'elle en a les moyens, optimise son patrimoine; ce qui à son niveau génère des effets de levier. Ce sont des sujets bidons que l'on agite pour neutraliser le débat. Rien de plus.

Donc, c'est bien cela. Aucun rapport.

Oui, systémique. C'est plus approprié. Même si l'approche incrementale est systémique par nature.

Ta description est exactement la pensée de Gandhi qui pronne la non-violence et rejette la faiblesse que l'on drape de pacifisme.

Quel est le rapport entre les pharmaciens et les fonctionnaires? Je vois pas trop. Voir pas du tout.

Pour moderniser, il y a deux voies: Holliste ou incrementale. Nous avons choisi la première ce qui est très culturel en France. Les US sont plutôt dans un esprit d'incrementation. Aussi, être les premiers avec ce genre de démarche est toujours risqué.

Pour ta première partie, tu reprends la pensée de gandhi. Pour l'application politique, en effet LVEE se plantent. Ils pensent qu'en diffusant le contraire des effets d'une pratique nuisible, ils vont neutraliser la pratique. C'est mal aborder la nature humaine.

Bah comme maintenant, mais avec des i-phone 14.

JM Tanguy vient de publier un billet sur son blog à propos de l'article paru dans Raids sur Felin. http://lemamouth.blogspot.com/2011/10/il-faut-que-ca-marche.html Sur l'ensemble, je suis d'accord sauf sur deux points: - le problème d'IL est tolérable car dans tout projet, il y a des couacs et celui-là fut très vite solutioné. - pour le recrutement de militaire, je le trouve décalé de la réalité. Je sais pas qui lui a dit quoi mais l'usage d'anciens militaires est la norme: Thales avait recruté à la STAT, SAGEM à l'EAI. Cela permet de disposer d'une analyse opérationnelle tout du long du processus de developpement. De plus, ils ont recours à des anciens mili fournis par une boite privée pour disposer de groupes de combat et valider les matériels et soft-ware dans des exercices de combat de culture tactique française. Là aussi, mieux vaut debrousailler certaines choses avant de commencer les tests directement chez le client. En somme, rien que du très normal.

C'est vrai mais beaucoup de pays n'ont pas d'argent pour avoir des VBCI en reco. C'est même questionable comme le cas du FRES.

L'état a toujours le choix car il légifère. Sans lois permettant la financiarisation de l'économie, pas de financiarisation possible. Le jour où le décloisonement des banques fut autorisé, les banques ont decloisoné. Et ainsi de suite. Trois choses ici neutralisent la capacité d'analyse d'un état: - incompétence, - le lobby, - l'impregnation mafieuse. Maintenant, il y a des niveaux où il n'y a plus le choix et l'on se voit imposer le choix de l'extérieur: - alliances comme l'UE où nous sommes imposé de transcrire dans le droit français des décisions communautaires. C'est une position choisie. - faillite comme la Grèce. M Papandréou n'est pas venu s'assurer du soutien de la France. Il est venu prendre ses ordres. Dans le dernier cas, il y a deux possibilités: - rompre avec l'Euro ce qui créerait un choc immédiat, certes, mais une mise en cohérence de leur économie donc une solution. - obéir aux directives étrangères et préparer l'avenir. Personne n'empêche la Grèce d'opérer des mutations internes pour améliorer son administration. A court terme, c'est neutre. A long terme, cela crée des effets de levier pour le retour à la croissance.

J'aimerai en savoir plus sur leur vision. Est-ce l'enseignement de la retenue de la puissance? ou est-ce la neutralisation de la puissance? Ce n'est pas la même chose et cela ne produit pas les même effets. Le deuxième cas est celui de Kotaï.

Contractuellement, le fabriquant livre ce qu'on lui demande. S'il y a plantage, ce n'est pas que de sa faute. J'aime la phrase finale de l'officier:"De toute façon, il faut que ça marche." comme pour l'article sur le VBCI au 1er RTir, il va y avoir des remontés de bretelles au 1er RI.

Pas mal l'article sur Felin et assez édifiant.

Peut-être n'est pas une mauvaise idée? En effet, il faut admettre que tout organisme, même crée par la nécessité, a toujours tendance à chercher l'autonomie et à tout faire pour justifier sa survie. Ainsi, le conflit du Kosovo est parfois expliqué comme une intension autonome de l'OTAN. Je parle bien ici d'une volonté de l'organisation et non celle de l'un de ses membres. C'est en somme le fameux syndrome dit du "gymnase" chez les officiers. mode sarcasme: on On a cassé quoi là-bas? Y a quoi à réparer? Je sais pas pour vous mais ce point est le plus inquiettant. Que cela signifie-t-il exactement?

Certains de mes anciens me disaient que cela donnerait surtout le temps d'engager les feux nucléaires.

Je viens de parcourir le dernier Raids (assez intéressant sur certains points). J'y ai découvert une pub pour deux blindés "sécurité intérieure". Il y a le Sherpa bien connu mais surtout un nouveau fourgon blindé. Il se peut qu'il y ai des choses intéressantes à Milipole. Pour rappel: - l'apres VBRG n'est toujours pas défini. - la Police depuis Villier le Bel, a intégré le besoin d'un moyen de deplacement sous blindage. - et y a plus d'argent dans les caisses.

Fin octobre, on pourrait en avoir.

+1

Pour du tir de la terre vers la mer, ce peut être pertinent. (Je pense au Draco qui est purement une pièce d'artillerie côtière. Il pourrait combattre des bâtiments au-delà de l'horyzon). Dans l'autre sens, je vois pas l'utilité. En effet, cette munition est sous calibrée avec un volume pour le guidage. Donc, son effet terminal est limité. Tirer sur une zone urbaine avec un obus moins puissant que du 76mm, c'est inutile. A de telles distances, on ne traite que du fixe. De plus, les calibres en indirecte sont efficaces à partir du 120mm. En dessous, c'est très léger donc, il faut beaucoup d'obus. Le Vulcano fait exploser les couts. Donc, de prime à bord, c'est séduisant de toucher à 40km. Mais si c'est pour être incapable de percer, c'est inutile.

C'est une évaluation des capacités disponible des fabriquant à un instant T.

J'ai dix minutes, j'en profite. En fait Drakene, au-delà de clamer ton érudition légendaire, de te poser en victime d'un obscurantisme insupportable en 2011 que tu ne fondes sur rien venant de 2011, de passer ton temps à traiter de cons autruit sans arguments sinon de dire "c'est faux" tel un perroquet. Oui. Au delà. Qu'avances-tu sinon tes contradictions qui parcourent encore ces deux dernières pages? Je cherche juste à comprendre; quand bien même mon orthographe toujours approximatif m'interdit de te rejoindre au Pantheon des grands diplômés.