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Serge

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Tout ce qui a été posté par Serge

  1. La notion d'effort est très importante. Tout comme l'adhésion. Mais cela ne peut etre un lavage de cerveau. Je reformulerais ton interrogation: "Comment faire partager le sens du sacrifice suprême au profit de la collectivité, ici la Nation?" Ce ne peut être un lavage de cerveau car ce serait la porte ouverte à des manipulations et à des déviances nocives. Le citoyen doit être dans une relation "sensée" à son serment. Actuellement, il y a de tels rites qui existent dans les régiments à la fin des classes. La cérémonie de remise de képi, fourragère..... est toujours précédée d'une veillée une nuit durant au Drapeau du régiment. C'est un temps de réflexion. Dans le cas proposé par l'UMP, on est pas dans un lien régimentaire. On est dans un lien nationale. Où et comment le faire débuter? Pas au matin des JDC, c'est sûr. Pour la cérémonie, je verrai bien un truc du genre assez classique: A la fin d'une formation militaire, les contingents, en toute fin, seraient rassemblés en rangs un genoux à terre. Une main sur un texte de référence, l'autre levée, les hommes d'une seule voix diraient la formule consacrée. Une fois dite, le commandant des troupes dirait:"prenez armes". Là, les hommes prendraient le fusil posé au sol devant eux. Le metteraient en sautoir. Puis partiraient en ordre serré. Le tout devant les parents (et la copine). Et ils seraient rendu à la vie civile. Le fusil, des cartouche et un paquetage minimum à la maison. Je vais assez loin ici puisque je suppose une transformation telle de la société qu'il y aurait un service militaire (pour les femmes pourquoi pas), que l'on aurait une arme et des cartouches à la maison... Autant dire que si nous décidions de poursuivre ce but, il nous faudrait bien plus que 50 ans pour l'atteindre. La destruction est souvent immédiate quand la création est affaire de patience et de détermination. Bon voilà. J'ai craqué un neurone ce soir. Je vais me coucher, je suis attendu.
  2. Serge

    VBCI

    En effet, la réponse ici:
  3. Si j'ai bien compris ta méditation de vagabondage, tu veux créer un centre de formation unique pour préparer les tests d'entrée? Si c'est ça, au delà des problèmes de chapelles, il y a un problème. La préparation à une sélection doit être strictement personnelle. Si un candidat ne se prépare pas seul, tu va faire chuter le niveau de l'unité. Entrer opérationnel au "COS be show", c'est l'unité qui se dit "que peut nous apporter le candidat?". On a trop tendance à penser "qu'est-ce que le régiment va m'apporter?" ton système de sas en fait va nécessiter une sélection. Si en plus, tu retires les hommes de la réalité régimentaire pour les préparer, tu neutralises une partie du fondement de la sélection. Celui qui dit "j'ai echouer car on ne m'a pas préparé" n'a pas sa lace en unité spéciale. Maintenant, on peut faire une véritable sélection commune avec un choix en fin de cycle. Là je dirais oui. En Grande-Bretagne, le début des tests est commun SAS, SBS il me semble. Je regrette qu'entre le 13 et le 1er, il n'y ait pas plus de synergie. C'est d'ailleur toujours amusant d'entendre les uns parler des autres. Ça frise même le ridicule. En inter-armée, c'est très compliqué car les nageurs sont une catégorie très particulière. De plus, le milieu maritime impose une culture qui n'est pas aussi efficace que ça sur terre. Même chose pour les GIGN qui travail dans des environnements sous contrôle total. Les unités terre sont, elles, dans des environnements de forte incertitude. Aussi, nageurs, contre-terroristes, terriens ont du mal à coexister. Et je ne pense meme pas aux luttes d'influence.
  4. L'exemple est intéressant. Mais, si je ne devais exprimer qu'une objection, je dirai que nous ne sommes pas phasés comme le furent les 13 premières colonies. Ça change beaucoup de choses et ça rend très complexe la mise en place d'un fédéralisme. Très sûrement. Mais, quel "essentiel" va-t-on mettre en avant pour faire accepter un renoncement?
  5. juste une réflexion. Ce que tu écris me fait penser à l'un de mes anciens chefs qui avait déclaré dans sa vision sur le métier des armes que "l'armée professionnelle est la force immédiatement disponible qui doit retarder l'ennemi pour que le pays ait le temps de se mettre en guerre". Je ne rappelle plus si j'etais déjà dubitatif.
  6. Serge

    Lavage de cerveau : efficace ?

    En effet, sur la partie MICE, il y a un terrain propice.
  7. http://www.atlantico.fr/decryptage/serment-allegeance-armes-jeunes-francais-retrograde-civique-186561.html
  8. Je viens de parcourir les 29 propositions UMP. J'ai rien trouvé de transcendant sinon ceci: Le reste est des plus classique. Peut-être l'insitation à la fidélisation? Lien direct vers le listing des propositions: http://www.projet-ump.fr/thematique/participez/politique-internationale/la-defense-nationale-une-ambition-au-service-de-nos-valeurs-et-de-nos-interets/ Il me semble qu'il y a une difficulté (donc un confort) pour les partis à développer une vision de la défense. Plus que le désintérêt de nos concitoyens, le Livre Blanc est la parfaite excuse pour ne pas générer cette prospective politique de défense. Les seuls qui s'en détachent en toute logique sont les ailes nationalistes à droite et gauche de l'autre côté. C'est leur vision radicale de l'environnement international qui leur permet ça.
  9. C'est un peu le siège de Constantinople. On disserte sur le sex des anges. Maintenant, ennoncer ce genre de chose fait partie de la construction naturelle d'un programme politique. Mais au très long terme.
  10. Serge

    Lavage de cerveau : efficace ?

    L'effet recherché n'est pas l'effacement de tel ou tel fait mais bien plus sa réécriture, sa réinterpretation. C'est du story telling à l'échelle de l'individu, de la mythopoïesis. Un petit détour: Pour contrôler un agent, on emplois le mémotechnique MICE (Money, Ideology, Compromition, Ego) ainsi, dans le sujet, le nageur pouvait être agent d'ouble ou avoir un égo démesuré. A ce moment, quand le contact se fait, on lui fait comprendre qu'il n'est pas considéré à sa juste valeur, qu'il ne peut être compris que par un autre pays..... Quand on recrute, le sergent français devient capitaine en Corée du Nord et ainsi de suite.... Une fois franchi la frontière, on ne peut plus revenir en arrière, se rendre compte de la supercherie. On est tenu. Donc après, on peut se construire un mithe pour se croire épanoui dans son nouveau pays. Ou, si on ne se construit pas par adhésion du nouveau pays, on peut le faire sur le rejet de son ancien pays Donc, le lavage de cerveau existe bien il me semble.
  11. Disons que le propre d'une période électoral est de voir germer les idées. Maintenant, celle-ci doivent être cohérentes. au risque de ne pas être soi-même au second.....
  12. Plutôt que la Bible, je verrai beaucoup plus la liste des français tombés pour la pays. J'y inclurai également les supplétifs qui se sont battus dans nos armées. Cette liste reprendrait la totalité des conflits qui nous sont connus. Cela intégrerait donc la Monarchie, les Empires. La Bible, tout comme d'autre texte religieux, est hors de propos dans un tel geste. Car nous ne sommes pas une Nation théologique. De même que la Constitution n'est pas pertinente dès lors qu'elle peut être modifiée et ne fait que définir une organisation politique du pays pour un temps. L'engagement de défendre la France au péril de sa vie doit être pensé le plus indépendamment possible de contingence événementielle. (ma dernière phrase n'est pas très clair. Si je trouve mieux, je repasserai).
  13. Sur son blog, Natasha Polony avait réduit sa production de billets travaillant sur un nouvel essai. Le publiant maintenant, elle évoque le nouveau sujet: les effets de l'évolution du modèle français d'enseignement.
  14. La réponse est dans la question. L'EN se structure depuis la IIIeme République en un outil de diffusion doctrinal et de contrôle des masses. Cela a commencé par les luttes anti-cléricales et actuellement, cela gagne les universités. Deux lois vont à l'encontre de cette tendance: la LRU et la fin de formation par les UIFM.
  15. Avant l'arrivée des Coyote, les canadiens avaient des Scorpion en reco. Peut-être ont-ils eu des Lynx également? A l'arrivée des Coyote, des pilotes ont tiré la gueule à cause de la roue. Ils gangnaient un blindé moderne mais, en terme de mobilité, ils ont perdu et l'ont ressenti.
  16. Hahahahahaha........ Je m'y attendais pas, mais alors pas du tout. [Mode humour:OFF] Non, j'ai beaucoup plus puissant. Réponse dans deux heures pour ceux qui veulent réfléchir. Je dis pas que j'ai l'idée ultime mais???
  17. Fondamentallement, c'est très joli cette idée de serment. Ça me plait beaucoup. A ceci prêt, que dans l'état actuel de la Nation, cela relève de la science fiction. Prêter serment est souvent (pour ne pas dire toujours) un temps, sinon l'aboutissement d'un processus. Or quelle est le processus dans le domaine de la défense? Il n'y en a pas. L'histoire des JDC est une coquille vide. On convoque des jeunes pour leur faire une présentation sur un sujet qu'ils voient pour la première fois. Ce serment serait une action déclarative sans adhésion. Cela n'a pas de sens. Dans le cadre de la conscription, il y aurait eu une cohérence parfaite. Nous aurions pu avoir une cérémonie de serment à un moment propice du service. De plus, le service militaire avait une partie (oubliée) de rite initiatique d'entrée dans le monde adulte et de ses obligations consubstantielles. Donc, ici, cela aurait été admirable. Après, on pourrait réfléchir sur la forme du serment: genoux à terre, coiffé ou non, la mains sur un texte?, la Constitution? (j'ai une autre idée), devant qui?. Pour revenir à l'idée initial, cela soulève plusieurs questions: - quelle est la profondeur de l'adhésion? Le déclaratif ne suffit pas, il s'agit d'un engagement. Sans cela, il n'y a pas de devoir donc de droit. - n'y a-t-il pas le risque de dévoyer la notion de serment? Or des serments, (au-delà de ceux sympatiques de notre enfance entre copain. A la vie, à la mort.), il y en a d'importants comme en matière judicière. - que se passe-t-il si quelqu'un ne veut pas prêter serment? L'UMP (toit comme moi) pense que le droit n'existe que parcequ'il y a devoir. Donc, celui qui refuse se verrait privé de droit? Lequel, lesquels? Le vrai hic est là. Pour conclure, j'aime beaucoup ce concept mais il n'est pas en phase avec notre société. Commençons à rétablir le service militaire obligatoire. C'est plus important à cet instant.
  18. Serge

    Le javelin

    Le terme de surprise stratégique évoque toute forme de confrontation inatentue. Un ennemie inatendu, un mode opératoire inatendu. Ex: Dans son dernier HS sur les chars de combat, M Chassillan évoque le possible débarquement en Afrique d'un corps expéditionnaire moto-mécanisé indien (ou chinois). Ça c'est une surprise stratégique.
  19. Serge

    Artillerie française

    Prédiction toute personnelle: L'armée de terre va abandonner l'artillerie blindée (avec les capacités artillerie d'assaut) pour se concentrer sur une artillerie non-blindée. Le PzH-2000, on peut oublié. Ils sont invendable. Trop cher en période de crise.
  20. Serge

    Le javelin

    Attention. La première info officielle donna le Javelin comme une urgence opérationnelle. Puis, quelques jours après ce fut la destination afghane. Donc dès le début, le contrat était clair. Sauf que certains grands chefs ont parlé au même moment dans la justification de se prémunir d'une surprise stratégique.
  21. Houla. PATSAS! Tu vas tomber sur des droits d'auteur! ;) L'Ocelot est un concept particulièrement intéressant. Après, il faut voir la qualité réelle. Sur un stand, tous les matériels se valent.
  22. C'est pas tout à fait une décadence. C'est un peu plus subtile et neutre. C'est gens là (dont je fais partie) estiment qu'une tendance lourde est terminée et qu'une autre est entamée. Cette tendance actuelle est la fin de la suprématie de l'état central. Comme c'est une tendance lourde, on ne peut pas lutter contre sous peine de partir dans une logique depuisement de la part de l'état. Alors, il y a deux possibilités à mon sens. 1) Ou bien, on accompagne cette tendance et l'on crée un nouveau modèle en équilibre qui serait une décentralisation. L'état central gardant ses fonctions régaliennes. 2) ou bien, l'état central fort doit être gardé comme le modèle d'equilibre de référence. Dans ce cas, c'est l'epuisement. Et qui en profite? Les agents les plus viraux*: - les grandes entreprises en lobby qui profitent de l'incapacité de l'état à correctement analyser une situation, une décision. C'est la porte aux cartels, au neo-libéralisme... - les structures criminogènes dont la méthodologie est l'exploitation des failles des réponses imunitaires collectives à la prédation. * Viralité: c'est la foudroyance de propagation d'une idée, un message, une doctrine. Ce n'est pas à voir en terme moral mais d'efficience. Ex: Un message publicitaire hautement viral est donc efficace. Il est retenu par sa cible et crée les effets attendus.
  23. Cela a filtré il y a environ 3 ans (de mémoire). Les journaux en ont parlé brièvement (la defense n'intéresse personne. Alors la défense et la Suisse.....). Il y a eu des grincements de dents en France car cela va à l'encontre de notre conviction de grande puissance. Mais c'est assez vite retombé. Il n'y a pas eu d'incident diplomatique. Il est probable que des membres suisses du forum aient posté des choses à l'époque. La perception du risque: La constatation de départ est simple. 1) Le risque économique: L'état-major suisse observe une tendance à l'instabilité économique. Pour eux, les PIGS sont sujets à une crise qui peut provoquer leur effondrement. Ils rajoutent à cela une certitude: l'effondrement de l'Italie se propagera à la France. Pour eux, c'est mécanique. 2) La période de féodalisme: En parrallèle à l'économie, on trouve en Suisse, plus qu'en France, des penseurs convaincus que nous sommes dans une phase de re-féodalisation des sociétés. Le cycle de centralisme entamé en 1648 est terminé (Je place la fin en 1945, mais je ne suis pas satisfait de ma date). Chez nous, c'est beaucoup moins répendu car: - la France est centralisatrice en tendance lourde, - nous participons à un projet (l'Europe) qui nous oriente sur notre lecture de l'Histoire. En Suisse, pas de centralisme (le pays fut bâti sur un réseau de villes), pas d'OTAN, d'UE. Donc les esprits helvétiques perçoivent les choses différement. Cette phase de féodalisme (dont j'ai déjà parlé sur d'autres postes) voit la contestation du pouvoir central et de ses agents (dont les forces de police). Les gouvernements ont de moins en moins de capacité de décision et d'efficacité. Ils sont neutralisés par de multiples acteurs de plus en plus autonomes (ils ne sont pas que criminels. Les fédérations sportives sont un exemple.). A cela se créent des réseaux autonomes qui contourne volontairement l'état. Les plus inquiétants sont les réseaux criminogènes. Ceux-ci, par la construction européenne, sont en forte expension. Ils rayonnent bien au-delà des frontières. On peut citer deux exemples très differents: - les mafias albanaises qui contrôlent la drogue sur toute la Bulgarie, - la Ndrangueta (structure très petite) qui est implantée jusqu'en Allemagne avec de puissants relais jusqu'à Francfort notemment. 3) Pic de délinquance transfrontalière: Je ne sais pas pour les autres pays limitrophes mais, côté français, la Suisse est au contact des trois pôles de banditisme (au sens de la bande). Mulhouse, Lyon, Grenoble. Depuis quelques temps, on observe des franchissement de frontière pour accomplir des raids (bracage, arrachage de DAB) à l'issue desquels elles se replient en zone de sûreté; la France. Le mode opératoire est donc assimilé. Donc, à cet instant de la démonstration, trois conditions sont sujetes à combinaison pour passer de l'état de risque à celui de menace*. Ils ont identifié ces villes comme le point d'origine de raid de pillage future si la puissance publique francaise disparaît ou devient trop faible (question: A quel niveau de faiblesse les bandes vont pouvoir passer à des pillages de grande ampleure? La réponse Lors de la publication de cette information, le plan n'a pas été diffusé en tant que tel. On ne sait pas quels types de réponses sont prévus. Maintenant, comme je l'écrivais, il y a peu sur le sujet "armée suisse", les helvetes montent des exercices où ils combattent des ennemies qui cherchent à employer la population contre l'état. Ils sont dans une lecture de "4ème génération" (voir plus loin pour relativiser). Il y a aussi des indicateurs de cette prise en compte qui ne sont pas que des mesures d'affichage: - tactique: le passage en quaternaire de la section d'infanterie. Cela permet le travail en demi-section. C'est plus flexible pour faire face à une situation insurectionnelle exogène (lire en parrallele le Police-Pro special MO. L'évolution des CRS est conceptuellement très puissante et assez semblable). - instruction: il y a la mise en place d'unités dédiées au combat contre la milice. Elles sont peu nombreuses mais recrutent discrètement et développent tous les modes opératoires que l'on retrouve en phase insurectionelle. Ces "plastrons" sont engagés dans les exercices pour attaquer l'armée suisse sous des formes non conventionnelles. Est-ce vraiment nouveau?: Pas spécialement. Les membres suisses pourront apporter plus de details mais, l'armée a failli être déployée dans le sud face à la Yougoslavie dans les années 90-00 de par l'explosion des traffiques transfrontaliers. Une solution à plus long terme fut la modification des douanes suisses. Elles ont notemment fait appel à des specialistes etrangers pour une "militarisation" de leurs capacités. Le pistage fut ainsi introduit ainsi que des méthodes de combat durcies. Guerre de 4ème génération: Il faut relativiser certaines choses. La Suisse a connu, à l'effondrement du PAVA, une crise conceptuelle. C'est normal. Il y a eu alors un mimétisme "technophile" avec l'OTAN. Ils sont partis dans le tout technologique comme réponse à la menace. Oui mais quelle menace en fait? Fin des années 90, ils ont externalisé certains conseils. En effet, n'ayant pas fait la guerre depuis quelques temps, ils ont été au contact avec certains opérationnels étrangers qui ont profondement remaniés l'instruction leur faisant faire un bon de géant. Mais il y a un problème: la propagation de nouvelles capacités de réponse à la menace (dont celle sérieuses des raids depuis la France) se heurte à des verrouillages. A cela trois acteurs: - un haut commandement qui aime le confort de pensée d'une guerre d'état à état. - une classe politique de plus en plus influencée par les discours de la construction européenne et qui est de moins en moins contre l'abandon du modèle "autonome" suisse. Eux aussi, la guerre entre états est un confort; même si le confort ultime est le slogan "L'Europe, c'est la garantie de la paix." - le lobby industriel. Une doctrine contre-insurectionnelle exogène (l'ennemi vient de l'étranger) n'est pas capitalistiquement intéressant. Mieux vaut livrer des gros relais réseaux herziens sur Pirahna-3 qui marchent pas que de donner à chaque père de famille un FAS-90 et 90 cartouches. * Le risque est une adversité, un danger seulement possible. La menace est un danger réelle, constitué, avéré. Ainsi, le défaut de paiement de la Grèce n'est plus un risque mais est une menace à ce jour.
  24. Là, je comprend pas la démonstration: 1) Tu parles de périodes où nous n'avions rien pour lisser la production. Autant dire que cela remonte à loin puisque nous sommes auto-suffisant depuis longtemps. Quel est le rapport avec les causes du surendettement de nos exploitants? Et encore, pas tous. Selon les domaines, certains vivent très bien d'autres non. Les méthodes de culture pour atteindre l'autosuffisance n'ont pas besoin de l'aide de l'état. Celui-ci est provoqué par les règles même de la PAC et l'insitation à l'endettement qui fut toujours promu.
  25. C'est peut-être pour cause d'inefficacité que le secteur agricole est subventioné. L'agriculture est un domaine très particulier. Autant, il est stratégique de par l'autosuffisance alimentaire, autant les perfusions chroniques qu'il reçoit sont une mauvais indicateur. Que l'état soit là à aider l'amorçage d'un secteur débuttant, c'est une très bonne chose. Mais, il n'est pas normal qu'un secteur comme l'agriculture vive d'assistance.
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