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Serge

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Tout ce qui a été posté par Serge

  1. Ce genre de filet a deux fonctions: - camoufler le véhicule, - protéger le véhicule du soleil. En effet, le ULCAS réfléchi la chaleur solaire avant que les rayons du soleil ne frappent le blindage. Ça limite les risques de brulure au contact de ce dernier et ça participe à rafraichir l'habitacle. L'éléctronique souffre donc moin. Ainsi, l'armée australienne avait commandé des kits juste pour couvrir le toit de leur ancien Leopard-1 et rien pour les flancs. Le filet en France, c'est de la recupe. Rien d'autre.
  2. Serge

    mortiers

    Le problème du choix du LGI vient de notre approche. On achette parceque c'est français et pour dire:"Regardez, on en a." C'est comme avec le FR-12,7. De plus, à la différence des allemands, les décideurs n'ont aucun scrupule à acheter un système incomplet. Une des réponses auquelles on a à faire face quand l'utilisateur pointe un manque, c'est: "le jour où il faudra y allez, on aura ce qu'il faut". L'histoire démontre pourtant le contraire.
  3. Bon, je viens de faire un tour sur ce blog et effectivement, les 3 commentaires montre le niveau. Moi, quand je connais pas: je pose des questions. Mais c'est le comble. "sujet très intéressant". Oui, oui. Je vais y apporter des commentaires. Juste en thérapies.
  4. J'aime pas être vulgaire mais là! C'est quoi cet article de merde? Un truc pareil est disponible sur un site qui fait de la réflexion stratégique. Et bien, il faut dissoudre tout cela. A aucun moment, l'auteur ne défini le concept sur lequel il s'intéroge. Il parle du char ou des blindés en général? Que propose-t-il? Rien? Bein oui comme ça, on prend pas de risque. On passe pour le gars inteligent sans se mouiller. Il pourra dire "Moi, je l'ai fait." A chaque ligne, il sort une idée mais aucune n'est liée aux autres. Il parle du BVs-10 comme du type-90. Il oppose la DGA aux chasseurs alpins sans expliquer. C'est un copier/coller d'une heure de recherche sur gogol. A chaque ligne, il passe du coq à l'âne. Ils sont beaux nos think-tank.
  5. Bon, ça y est. Je viens de lire tout le file depuis la page 15. Ouf. Pas d'interrogation écrite SVP parceque le plan niveau pipi-caca sur Challenger vs Leclerc, ça m'a donné mal au crâne. Houla.... Je suis surpris. Tous les commentaires analysent les chances de survie de Nexter au regard du catalogue or, il faudrait avant tout parler de l'impact des orientations opérationnelles de l'EMAT. Il y a là deux problèmes: pas d'argent et des choix bizards. Nexter a un avenir bien sombre. Il est évident qu'un rachat par BAE serait un suicide. Nexter n'offre rien de pertinant à BAE sauf le marché terrestre français. Or, ça sert à rien, les caisses sont vides. (Comment sera financé Scorpion?). Au risque de faire hurler Rob, le plus de Nexter, c'est la compétence char. Pourquoi je parle des choix de l'AdT? Et bien, l'armée française est la seule à demander des trucs dont personne ne veut et en retard en plus. Le Leclerc, même s'il arrive premier en fonction feu, protection et mobilité; tout le monde s'en br......le. En plus, il a même pas une famille derrière lui. Son dépanneur n'avait même pas été demandé. On a testé des Buffel et CARRV avant de comprendre. Il est où le poseur de pont, le véhicule génie. Le VBCI? L'expression de besoin EMAT décrit un successeur au VAB pas un blindé accompagnant un char en mode nominal. Son châssis est tel qu'on ne peut pas lui mettre une tourelle biplace ou une lame dozer. Ils sont où les programmes de l'armée de terre? Le seul truc bien ce fut le Caesar qui, comme vous le savez tous, ne vient pas d'une demande de l'armée. Les risques sont: - un accouplement avec les boulons. Impossible. Les allemands développent des matériels qui, s'ils sont en retard (si, si), sont des machines que l'on acceptera jamais en service. Ils pilleront nos derniers savoir-faire comme ce fut le cas en aéronautique. - un rapprochement avec EADS, surtout pas ce serait le même pillage. Et sa structure industrielle n'est pas efficace pour suivre des programmes - Le rachat par Panhard. Pourquoi pas mais dangeureux car il ne veut pas de la partie canons et munitions. A qui les vendrait-il? - RTD, cette boite ne connait plus que les camions et ne possède pas la meilleur réputation. Nexter, ce qui est étrange, c'est que, si c'est peut être l'entreprise publique la plus mal gérée par les pouvoirs publiques, c'est une de celles qui a la plus forte capacité à transformer un besoin tactique en un matériel. C'est impressionant de voir comment ils sont efficaces alors qu'ils n'ont pas de budget et qu'il n'y a pas de cohérence opérationnelle dans les programmes AdT comme chez les boulons. Le risque, c'est le pillage mais aussi la perte irrémédiable des savoirs faire sur les munitions et les canons. Les bureaux recherche de Nexter ne se sont jamais plantés sur les munitions du 5,56 au 155mm. La fin de l'autonomie munitions peut avoir de lourdes conséquences stratégiques. Les allemands ne coopèrent pas sur le CTA parcequ'ils sont mauvais. Ils restent rivés sur leur "super-shot" qui est dépassé depuis 20 ans. Ils compensent leurs limites par des technologies non balistiques ou métalurgiques. Or, les munitions, c'est pas prestigieux car on défile pas avec le 14 juillet. Sa coûte cher pour rien; bein oui, on fait pas la guerre tous les jours. Donc, on en commande pas. L'autre point fort, c'est le blindage. On surclasse tout le monde mais on en vend pas. Pourquoi? Bein parcequ'en France, il faut des véhicules légers donc pas blindés. C'est pas con ça. Un peu comme un violoniste sans corde à son violon. Il faut bien comprendre qu'un PVP (que je n'aime pas) a une protection qu'un allemand serait incapable de faire pour un tel faible poids. L'Arravis fait 3t de moins que les blindés comparables portant des blindages Plasan ou BAE. Nexter est aujourd'hui une entreprise qui n'a que du potentiel ce qui ne permet pas de vivre. Et son catalogue est en retard. Son pire ennemi, l'armée française. Une chance? Thales peut être... Il pourrait y avoir une logique de gamme. A voir.
  6. Serge

    Véhicule Blindé de Gendarmerie

    Un M-1117 Guardian en Irak. Ce véhicule, fabriqué à plus de 1000 exemplaires, a été adopté pour répondre aux missions spécifiques des MP US. Or, ces missions sont identiques à celles de la Gendarmerie Mobile blindée (sécurisation des axes, escorte de convois...). Bon, j'arrète. J'me fais du mal on a pas d'argent. On aura des PVP. :-[ :-[ :-[
  7. Moi, mon premier article fut sur la présentation du Merkava Mk-III par le Gal I. TAL. Y'a des jours comme ça....
  8. Serge

    Bonjour chez vous.

    Nan. Mon truc, c'est que du pipo j'y connai rien. >:( si vous dites trop ça. Y'en a au boulot qui vont me spotter =( Et là, on va me dire que c'est pas bien ce que tu dis. Bein sinon, je fais tout pleins de fautes, des vrais, des bonnes...
  9. Serge

    mortiers

    Ça sent l'vécu. ;)
  10. Serge

    Véhicule Blindé de Gendarmerie

    Oui, je ne dis pas le contraire. Mais, en fait, c'est la seul solution pour avoir la conservation de la capacité opérationnelle liée au Berliet. La solution, qui sera française, sera une chutte capacitaire irréversible avant 30 ans. Le VAB pose lui un autre problème. Il va nécessiter tellement de modifications qu'il sera, de toute façon, un micro-parc et, dans 15 ans, il disparaitra progressivement de l'inventaire Armée de Terre. En fait, une possibilité serait de fusionner les besoins Police (depuis Villiers-le-bel, ils veulent des blindés) et Gendarmerie. Pour cela, on pourrait avoir 3 niveaux de véhicules à la place des 2 actuels pour une réponse plus fine à la menace: Niveau-1: L'actuelle avec les deux parcs distincts Police et Gendarmerie. Niveau-2: L'achat d'un lot de RG-12 pour la Police et la Gendarmerie. Deux marquages distincts sur un même véhicule. Simplicité de la logistique. L'entré en action du RG-12 serait facilité par sa silouhette en fait banalisée. Fabriqué par Panhard. Il equipérait la BRI de Paris et serait très efficace pour les alertes GIGN et RAID. Niveau-3: L'achat d'un lot de M-1117 pour la Gendarmerie. Portant 6 hommes, ils travailleraient par deux avec les RG-12 pour les situations presques insurectionnelles. Leurs portes latéralles et leur blindage leur donnent une homogénéité tactique ce qui unifirait les méthodes Police et Gendarmerie. En OPEX, ils seraient à travailler par 4 avec un kit de surblindage. Ils seraient fabriqués par NEXTER. En fait, la vrai menace, sur ce genre de proposition, vient du budget et pas seulement d'un problème d'arrogance nationale. Il faut préciser que le RG-12 est fabriqué en Italie pas Iveco et que Panhard adapte les BVS-10 et propose l'IMB Bushmaster.
  11. Serge

    mortiers

    C'est là un vrai problème. On a acheté une arme mais on a pas tout ce qu'il faut avec. Avec un industriel, on avait travaillé sur un sac de combat et des kits par fonctions. Un tireur LGI pouvait porter efficacement 24h de matériels, 1LGI et 7 grenades. C'est lourd mais, même si ça s'appelle lance grenades, c'est un mortier de niveau section. Mieux vaut en avoir 1 et 14 grenades sur 2 hommes pour la section que 1 et 3 grenades dans chaque groupe.
  12. Serge

    mortiers

    Le gros problème du LGI, c'est la visée: le tireur vise la direction de la cible avec le sommet de la grenade en maintenant une bulle dans un niveau. Quand il tire, il doit maintenir cela en faisant coulisser vers le bas une bague. C'est trop compliqué. La technique décrite fonctionne bien car les grenades sont bien reparties. Le danger vient du tireur qui tire avant que le pourvoyeur retire ses mains, là y a plus de doigts... C'est pour ça que cette méthode est réglementairement interdite. Pour la furtivité, il faut en voir tirer. Ça fait un léger "pop" au départ. Pas de fumée, pas de lumière. Il est impossible de repérer d'où ça vient. L'éclairage de nuit est bien aussi. Le fumigène est sympa pour marquer une position ennemie au combat. Je faisait des entrainements de réaction au feu: quand le groupe, pris à partie, était sortie de la zone de feu ennemie, sa priorité feu était de tirer un fumigène vers l'ennemi. Avec ça, il avait un repère pour désigner l'ennemi au reste de la section et autres blindés.
  13. Serge

    VBCI

    Le combat anti-chars n'est pas l'exclusivité de l'ABC car c'est un des 4 métiers de l'infanterie. Les M-2 comme les M-3 ont un lanceur TOW. Cette situation vient de la différence de rapport de force entre l'OTAN et le PAVA. Les EU ont monté des TOW sur la famille Bradley pour compenser le nombre limité de chars qu'ils pouvaient opposer à ceux du PAVA. Voici quelques exemples: BMP-1, 2, 3, BMD-1 à 4, Desert Warrior, Dardo, Freccia, Marder A3, type-89, Pandur-2 avec tourelle RCWS 30 de Raphael, MLI-84, BTR-T, BTR-90, K-21. Le CV-9056 a été abandonné. Les russes tirent leurs missiles depuis les canons de 100mm. Maintenant, c'est vrai que pour ma part, les tourelles bivalentes sont particulièrement contestables. Le coût de fabrication est énorme. Le lanceur externe est fragile. La formation de l'équipage est rendu plus complexe et le plus tactique est contestable puisque un VCI n'est jamais seul (sinon c'est qu'il y a un problème). Comme ça a été évoqué, il y a le risque que l'équipage se croit trop fort. Le combat ne se fait pas seul. L'arme d'appui pour un fantassin, c'est le char en tir directe et le mortier en indirecte. POLE est une tourelle canon légère de 120mm. Or, tous les chars sont capables de tir indirecte. Si ce fut abandonnée pour le Leclerc (une belle connerie), il faut rappeler que chaque AMX-30 avait un niveau M-1 pour pointer le canon et une table de tir indirecte. Même chose pour les 10RC, ils ont une capacité indirecte. Les Leopard-2, tous les chars russes (le fameux rondin...). Pour la France, on a perdu ce savoir faire pour 3 raisons: ça coûte cher de s'entrainer, les artilleurs ne l'ont jamais admis et les cavalos rêvaient de belles charges en plaine....
  14. Serge

    Véhicule Blindé de Gendarmerie

    Le Bushmaster a de très nombreuses qualités et l'une d'elles l'empêche la mise en place d'une lame. Un tel montage impose qu'il soit fait sur la partie structurelle du blindé. C'est comme un par-buffle sur 4x4, si tu l'accroches à la carrosserie ça a de la gueule mais c'est tout. Au premier sanglier, le par-buffle va s'encastrer dans le bloc moteur. Si tu regarde bien l'avant d'un IMV, tu verras qu'il s'ouvre entièrement. Ça permet d'avoir accès au moteur pour les contrôles et l'entretien. Si c'est géniale, ça rend impossible le montage d'une vrai lame car ça n'est pas structurel. Les gendarmes veulent un véhicule qui puisse frapper à grande vitesse un obstacle. Peu de véhicule à roues peuvent le faire. Au moment du choc, celui-ci ne joue pas seulement sur la lame, il va être transmis à la cellule blindée puis au pont puis aux pneumatiques. Si l'un de ses maillons est faible, alors le véhicule va subir des dégâts. L'avant du M-1117 est comme le Berliet. Il a une grande surface avant sur laquelle on peut monter une lame. En cas de choc, celui-ci sera reparti sur une grande surface. Avec ses 13t et 260ch, la barricade doit morfler même s'il faut se méfier. En plus, il peut recevoir un kit de sur-blindage contre les mines et IED ce qu'on ne peut faire avec un VAB. Donc, ce que je ferais, c'est d'en achetter avec un lot de lames fabriquées en France et 40 kits de protections pour les OPEX. Ces kits pourraient venir de chez NEXTER en utilisant ce qu'ils ont fait pour l'Arravis. Le seul inconveniant serait le prix. Or, cette solution serait bien plus efficace que les histoires de Sherpa, d'AVXL... En plus, le M-1117 permet de débarquer par l'arrière comme par les côtés. Autant, pour un véhicule de combat, ce n'est pas recommandé. Autant, en maintien de l'ordre, c'est un impératif. Le VAB aurait posé de sérieux problèmes ici.
  15. Serge

    VBCI

    Autant, je suis pas tendre avec le programme VBCI autant je ne laisserai jamais dire cela de GIAT/NEXTER. Il faut rappeler les incuries de la classe politique dans les affaires de défense, le lobbying para/TDM/Légion qui a contribué à dénigrer la composante lourde, l'ABC dans ses phantasmes qui ignore totalement le combat inter-armes. Comment se passe les négociationS: -"Ah!! Vous voulez de la roue pour travailler avec le Leclerc? Vous êtes sûr? Oui? Bon. On va travailler dessus. Et pour l'armement? Ba oui... Le 40CTA, c'est plus cher que l'obus de 20 mais bon, ça cassera tout pendant 40ans." "Voila, on a quelque chose: le Vextra. On a bien travaillé le truc. Ça suit le Leclerc et ça a des roues. C'est ce que vous vouliez. Ba oui, ça a un coût. Quoi, vous avez pas de budget? Bein oui, mais pour ce prix là, il va vous falloir un train de roulement civil. RTD a ça mais bon, ça va être juste! Y'a des roues et ça vous plais. Et pour l'armement? Je suppose que y'a pas d'argent non plus. On a la Dragar avec son canon de 25. Bein oui, c'est plus gros que le 20 mais ... Ah, ça vous va? Bon, bein voilà votre VBCI." En discutant avec quelqu'un du GIAT à la première présentation du VBCI, j'ai dit "J'y crois pas". Il m'a répondu "on a fait ce qu'on a pu". Et on a changé de sujet de discution. Les hommes du GIAT sont plus honnêtes que l'on pense.
  16. Serge

    VBCI

    Pour le poids, c'est sa raison d'être. En Afghanistan, le problème est différent. C'est un pays montagneux. Très vite, le moindre véhicule un peu large ne passe pas. Le VAB est déjà limite en gabarit. Le combat en montagne se fait très vite à pied et en hélicoptère. Pour le franchissement, c'est bien avèré, il ne passe pas. Ce genre d'obstacle se prend de face en basse vitesse pour l'accrocher. Quand le premier essieu va passer, il va tombé dans le vide posant le ventre du véhicule sur l'obstacle. Les roues n'auront plus assez de contact avec le sol pour continuer. Le franchissement des autoroutes et rocades impose une manœuvre génie pour réduire l'obstacle avant le franchissement du premier véhicule. Le deuxième type d'obstacle infranchissable pour des roues sont les effondrements de maison dans les rues. Ça crée un aggloméra de grava qui n'est pas porteur. C'est très instable. Même avec un véhicule chenillé, on risque le bloquage sans intervention du génie. Ça s'est passé pour les Centauro italiens à Bhassora en 2004. Ils ont voulu passer en offensive sur les miliciens Chiites. Ils ont rien pu faire.
  17. Serge

    VBCI

    Sur ce coup là, j'ai péché pas excès de confiance. L'Obiekt-675 fut développé entre 1974 et 77 à l'arsenal Blagonravov de Kurgan. Sa première apparition sur la Place Rouge et emploi en Afghanistan, c'est 1982. Donc, la menace du 30mm est bien antérieur aux années 80. De plus, chez les soviétiques, il y avait une lutte entre le 30mm et un 73 long, le Zarnitsa. Début 80, le chef du Groupement de Forces Sovietiques en Allemagne, le Gal M. Zaïtsev, imposa le choix du 30mm pour son élévation et sa portée (2000 à 4000m) Pourquoi ont-ils choisi du 30? Car en dessous, c'est poussife et le Rarden été disponible sur Scimitar et Fox. On appelle ça de la prospective. Quelques dates: 1983 à 84, test du Talon. 1997, test du Bushmaster III de 35mm. 1999, test du 40CTA. Il y eu aussi le test du ATK Mk-44 de 30mm. Ce qui importe, ce n'est pas seulement l'adéquation avec la menace actuelle mais aussi avec celle dans 20ans. Tous les VBCI font maintenant 25t pour être immunisé contre du 30mm perfo à 1000m (quand c'est pas mieux...) La perforation du 25 US est supérieur par l'emploi d'UA. En France, on en a pas. Ensuite lors de cette fameuse guerre, les américains craignaient les 30mm des BMP-2. L'infanterie lourde avait ordre de ne pas prendre contact. Celui-ci était réservé aux M-1 ce qui couta cher en munitions. De plus, les BMP-1 et 2 se perforent trés bien au 20mm même moins. Le VBCI se retourne en virage. C'est déjà arrivé à une vitesse inférieur à celle donnée par le constructeur. Résultat: punition par le CEMAT. De plus, un pote m'a parlé d'un VBCI qui a basculé dans un rond-point sur une remorque. Sa répartition de masse et l'elasticité des pneux ont joué. C'est comme en protection rapprochée. On ne prend jamais en ville de 4x4 mais des berlines basses. En effet, en percutions latérale, le 4x4 se retourne, la berline glisse. Passer à une tourelle biplace suppose le doublement du diamètre du puit de tourelle donc un encombrement multiplié par 4. On peut penser à un surplus de poids de 2t. Or, le train de roulement du VBCI est calculé au plus juste en terme de charge. Faire cela provoquerait une usure prématurée du train. Et l'histoire de déséquilibre serait pire. Le cadre d'emploi? Connaissons-nous l'avenir? Qui avait prédit 2 guerres mécanisées en Irak? Clairon
  18. Bonjours à tous. Comme vous l'avez deviné, je m'appelle Serge. J'ai jamais aimé ce qui volait car quand ça tombe en panne... Donc j'aime les trucs qui ont les pieds sur Terre. Je suis un gros timide alors je ne m'ettends pas beaucoup sur ma vie. A+
  19. Serge

    Véhicule Blindé de Gendarmerie

    La raison à cela est le faible nombre de véhicules ne rentabilise pas le lancement d'un programme. A ce jour, il n'y a rien qui corresponde aux spécifications demandées par la Gendarmerie. Le VAB s'en rapproche mais c'est un véhicule dont il faut commencer à se faire à l'idée qu'il est en fin de vie. Les gendarmes ont très peur de perdre avec le nouveau véhicule une grande partie des capacités du Berliet. Le M-1117 est exactement ce qu'ils demandent. L'embarquement de 9 hommes est la seul limite. Il faudrait employer le châssis long.
  20. Serge

    Véhicule Blindé de Gendarmerie

    C'est un surblindage de céramique recouvert d'une peau. Celle-ci participe au maintien des tuilles. Et puis, pourquoi chercher à toujours recycler les VAB. Il existe un véhicule admirable pour leurs missions en métropole: le RG-12. Sinon, s'ils veulent les même capacités opérationnelles, il y a le M-1117 Guardian. C'est plus cher mais il est capable de remplire exactement tout leur spectre de mission.
  21. Serge

    PUMA allemand

    Salut, merci pour l'accueil. Pour ce qui est des blindés, il y a longtemps, un ancien m'avait surnommé le "Pere Kava". ;) Pour ce qui est de l'échange, je pense comme toi sauf que le coût n'est pas le même. Alors, il y a deux solutions: ou bien aucun des deux pays n'aura à connaitre le combat avec son "infanterie lourde", et là, vive le VBCI. Ou bien, il connaitront le combat. Et là..... Pour la comparaison avec le Namer, il me semble qu'il ne faut pas comparer car la fonction opérationnelle n'est pas la même. Le Namer est un VBTT-L. Sa fonction se concentre sur la dépose d'un groupe de combat en un point voulu du terrain. Ce point peut être une position ennemie. Il ne participe pas à l'appui-feu du groupe débarqué. Les feux sont fournis par les chars puisque tout combat est par nature inter-armes. Il est Lourd pour pouvoir remplir cette mission de dépose au contact. Le SPz Puma est un VBCI-L. La différence tient en sa mission feux supplémentaire. Elle poursuit 3 objectifs: donner la capacité de combat de rencontre, fournir un appui feu autonome des chars et enfin completter l'effet canon des chars en prenant à partie les petits véhicules et les aéronefs à basse vitesse. Il est lourd car les allemands tiennent compte de la prolifération des armes anti-chars portables qui frappent tous les véhicules du champ de bataille. La différence dans la capacité feu est telle entre un VBCI et un VBTT qu'il ne vaut mieux pas faire de comparaisons. C'est comme entre une Twingo et une F-40. Il y a un monde. Il me semble que ce qui doit être comparé doit l'être selon l'attente opérationnelle de l'utilisateur. Ainsi, le Puma peut être comparé à un BMP-3, un SPz Ulan voir à des blindés à roues si l'utilisateur veut abandonner la chenille. Maintenant, une façon de comparer peut consister à ne voir que le châssis. Dans ce cas, les chenillés ne sont plus à comparer avec les roues. Donc, au niveau du châssis, le SPz Puma surclasse le Namer au démarrage. Ils ont tous deux une cellule de survie. Mais, je m'arretterai là.
  22. Serge

    mortiers

    Le LGI est bien en dotation de 1 par groupe de combat or les problèmes sont les suivants: - sa technique de tir, sa mise en œuvre en font des armes à employer au niveau section. - la pleine efficacité est obtenue en tirant par "rafale". Un tireur pointe, tire la première grenade et garde sa visée. Aussitôt, un pourvoyeur enfiche une grenade et annonce "prêt", le tireur retire. Et ainsi de suite. En faisant ainsi, à 600m, vous pouvez lancer 11 grenades avant l'impacte de la première et sans bruit. - Avec sa dispersion, le LGI ne sert pas à grand chose si on tire une grenade isolée. - On peut tirer en "commandé" les 3 tubes en même temps. L'ennemi n'a pas le temps de se mettre à couvert qu'il prend d'un coup 3 grenades. - en tir directe, ça doit pas être mal mais, il n'y a pas de pas de tir adapté. Il y a tout de même 2T de poussée sur le support. L'arbre ou le mur doivent être gros. - on a pas assez de munitions pour s'entrainer. Une séance de tir, c'est 2 grenades pour un tireur. Quand il y a 2 grenades pour la section..... - l'arme est particulièrement fragile.
  23. Serge

    VBCI

    Oui, c'est vrai que l'exportation concerne surtout le châssis donc l'armement choisi n'est pas le meilleur exemple de mes propos. Mais: 1) L'Italie est un contre exemple assez particulier avec son VCC-80 Dardo. En effet, ce programme fut lancé en 1982 et son developpement particulièrement long. La définition de l'armement se fonde donc sur des analyses des années 70. Alors, on pourrait se dire: "n'ont-ils pas pu réévaluer entre temps la menace?" He bien non car le Dardo fait partie d'un plan d'ensemble très contraignant pour leur finances. Au même moment, ils lancent un char, un VBCI, un char léger à roues et le Puma. Sans compter le besoin d'un VCI médian: le Freccia. Passer au 30 aurait coûté trop cher en obus. 2) Les américains et les anglais parlent des limites du 25 depuis la fin des années 80 car ils pensaient au renforcement en blindage adverse. Le 30mm étaient pour eux le minimum pour conserver une efficacité convenable jusqu'en 2010. Dès 1983, les EU ont testé la tourelle Talon de 35mm de ARES. Or, au-delà du prix, les Bradley avaient des Tow d'où une urgence moindre. Pour rester sur les Bradley, le surblindage des versions A2 est la réponse au 2A42 de 30mm du BMP-2, vu en 1974. Le A2 vient d'un programme lancé en 84 et fut produit à comper de 88. Cette exemple montre le délai de réaction lent de toute modification hors temps de guerre. 3) Pour comprendre le ridicule du 25mm français, il faut remonter fin 80. En 87, on décide de passer à la roue. Le programme Véhicule Blindé Modulaire, mi-90, avait deux versions d'accompagnement du Leclerc: le VBTT (pour porter l'infanterie avec une arme type 7,62) et le Véhicule d'Appui Directe. Celui-ci était un châssis bas avec tourelle bi-places et canon CTA de 40mm. l'analyse opérationnelle avait définie une articulation ternaire par l'abandon des VBCI (tien, tien. Il y aurait pas un sujet à grater là) et la séparation des fonctions feu et transport. Les recherches sur les munitions télescopées remontent à 1975 au moins. Or, les 90's, c'est le début des coupes sombres. Il faut faire des choix. Les canons CTA coutent chers. Aucune tourelle n'est prête. Suite à la mauvaise gestion des programmes d'armement, on est contraint d'adopter la Dragar qui sera remaniée. Avec notre faible budget, on ne pouvait plus rien se payer d'autre. Si on a pas de 40mm, c'est pour des raisons de coût pas de choix opérationnel. Le VBCI arrive au moment où les CTA sont prêtes alors que le programme n'avait plus de finance. 4) Les lacunes du 25 sont telles que l'on trouve des textes officiels qui proposaient de mixer dans les sections des véhicules en 25mm et en 40 CTA. Pour l'infanterie, c'est terminée et on va rester longtemp comme ça. 5) Pour ce qui est du VBCI, il a un grave problème sur son centre de gravité: il est haut et à droite (moteur et tourelle à droite). L'armer d'une tourelle biplace accenturait ce défaut gravement. En virage, il doit être instable. Je n'imagine pas en dévers à droite.... De plus, son train de roulement n'est pas prévu de vieillir avec un tel ajout de masse. 6) Pour la conservation du 25mm chez les américains, passé la fin de l'URSS, leur recherche de "suprématie informationnelle" leur offre l'avantage en confrontation moto-mécanisée. Ils ont testé du 30, du 35/50, du 40CTA mais ils ne veulent pas inverstire avec l'arrivée du FCS. La seule vrai demande ,comme tu dois le savoir, porte sur un 25 court pour le combat urbain. Il a été refusé. C'est cette idée qui me semble la plus pertinente. Avoir des véhicules dont on peut changer, dans certaines limites, l'armement.
  24. Serge

    PUMA allemand

    Après avoir lu religieusement l'ensemble du file, permettez moi de recentrer le sujet sur le Spz Puma. Le débat s'est vite déplacé sur le terrain du léger vs lourd or, l'arrivée du Puma va bien au-delà. Sans ordre particulier, voici ce qui change: - Le SPz Puma est construit autour d'une cellule de survie. Ça ne se voit pas du premier coup d'œil mais il y a l'habitacle au centre puis un ensemble de modules fonctionnels qui s'y greffent. Ceux-ci ont une vocation sacrificielle car l'objectif est la protection des hommes. Le seul autre blindé ainsi construit est le Namer. - Hors moteur, armement et transmition, les composants sont systématiquement doublés. Ainsi, le système NBC ne se compose pas d'une grosse filtration unique mais de deux systèmes autonome. Si l'un tombe en panne, l'autre peut fournir un flux d'air suffisant. Il en va de même pour les contacteurs de contrôle de verrouillage de la rampe arrière, il y en a deux... Les pupitres de l'équipage sont tous identiques. Si l'un tombe en panne, le chef de bord peut le faire changer avec un autre selon les nécessités tactiques. - Le train de roulement est découplé ce qui assure un taux de vibrations faible en caisse. - c'est le premier VBCI à tourelle téléopérée. Ce choix réduisant le volume de masse tournante et la surface à binder, reporte du poid au profit de la cellule survie, abaisse le centre de gravité du véhicule, réduit la section frontale en défilement de tir. Son réarmement se fait depuis l'intérieur. Le montage en "pod" de l'optique tireur et du canon ainsi que la nuque forment une "casquette" qui couvre en partie l'habitacle contre les attaques plongeantes. - L'arrière gauche porte un lanceur polyvalent à barrillet. Il permet de tirer des munitions à effet speciaux (fumigène, lacrymogène, explosives, assourdissantes...). Face aux disperseurs classiques (Galix, Toucha, CL-3030...), il est capable de placer plusieurs munitions sur un unique point. Son action peut être ponctuelle et non plus zonale. C'est un outil très important pour offrire une gradation de la force selon la situation. Combiné au viseur panoramique, il permet de ne pas avoir à pointer la tourelle dans aucune direction évitant une image médiatique désastreuse. - La rampe arrière peut s'entre-ouvrire pour servir de volet. Cette conception améliore la continuité de toit de la cellule survie qui voit ainsi diminuer les troux balistiques. Les volets restants sont pour le chef de groupe, le chef de bord et le pilote. Dans cette position, elle se cale contre une plaque blindée articulée. Cette dernière est employable comme porte munitions. Cette plaque réduit avec les deux modules arrieres l'angle sous lequel la rampe peut directement être touchée par un tireur. Enfin, cette rampe, comme sur le standart A3 des SPz Marder, est un coffre créant un blindage espacé. - Comme déjà évoqué, le SPz Puma a des modules de surblindage. Cela permet une modernisation de la protection sur la durée de vie de l'engin. Le SPz Puma est un "bijoux" d'architecture blindée dont le temps de développement fut des plus courts. Ce blindé va forcément marquer l'histoire comme le firent le M-113, le BMP-1 et les Merkava. Ce que j'aime: - l'arrière du véhicule. Le lanceur polyvalent, la rampe encadrée par deux blocs et la plaque de blindage mobile. C'est génial!!!! - le lanceur arrière et le viseur panoramique permettent de ne pas tourner la tourelle lors des missions de contrôle de zone. - quite à jouer la cellule survie, la tourelle n'est pas forcément mauvaise même si je ne suis pas converti au téléopéré. - le viseur panoramique à un champs d'observation sans obstruction. - la décapitation d'un élément au dessus de la cellule par un obus ne menace pas l'équipage - la redondance des composants contre l'effet des pannes. - la régie vidéo périphérique. - Les sièges suspendus sont très bons. J'ai testé même si l'habitacle n'est pas large. - Enfin, c'est aussi un châssie qui peut évoluer en plusieurs versions (poseur de pont, génie combat...). Ce que je n'aime pas: - l'étoile de vision du chef de bord n'est pas continue. N'étant pas sur la position la plus haute, la tourelle constitue un masque important entre 07 et 11h. Sa ligne d'observation à l'épiscope est trop éloignée de son viseur ce qui va poser des problèmes de perception. - la fusée ABM est programmée lors de son passage dans le frein de bouche. Le système de programmation est donc particulièrement fragile aux chocs contre des arbres, poteaux et aux éclats. En contre exemple, la 3P du 40L70 du CV-90 se programme en chambre. Le système est donc plus résistant. - La MG-4 est sous puissante en capacité de perforation même si ça unifie les munitions du groupe et du véhicule. (une 7,62 reste disponible à la demande du client) Sa dotation à 2000 cartouches est ridicule et sont réarmement par l'extérieur particulièrement dangereux. Trois petites réflexions sur la vision allemande: - Le groupe est à 6 car c'est son organisation depuis toujours dans les "PanzerGrenadier" qui n'appartiennent pas à l'infanterie mais à l'Arme Blindée. - les Milan ont été montés très tôt sur les SPz Marder plus en arme d'appui contre des positions que comme arme anti-char. - Dans l'esprit allemand, le SPz Puma est l'équivalent du VBCI en France.
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